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Paolo Gentiloni

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Pour les articles homonymes, voirGentiloni.

Paolo Gentiloni
Illustration.
Paolo Gentiloni en 2019.
Fonctions
Commissaire européen aux affaires économiques et monétaires,à la Fiscalité et à l'Union douanière

(5 ans)
PrésidentUrsula von der Leyen
CommissionVon der Leyen I
PrédécesseurPierre Moscovici
SuccesseurValdis Dombrovskis
Président de l'assemblée nationale duParti démocrate

(11 mois et 5 jours)
Vice-présidentAnna Ascani
Debora Serracchiani
PrédécesseurMatteo Orfini
SuccesseurValentina Cuppi
Président du Conseil des ministres d'Italie

(1 an, 5 mois et 20 jours)
PrésidentSergio Mattarella
GouvernementGentiloni
LégislatureXVIIe
CoalitionPD-NCD-UdC
PrédécesseurMatteo Renzi
SuccesseurGiuseppe Conte
Ministre des Politiques agricoles, alimentaires et forestières
(intérim)

(2 mois et 19 jours)
Président du ConseilLui-même
GouvernementGentiloni
PrédécesseurMaurizio Martina
SuccesseurGian Marco Centinaio
Ministre des Affaires étrangères et de la Coopération internationale

(2 ans, 1 mois et 11 jours)
Président du ConseilMatteo Renzi
GouvernementRenzi
PrédécesseurFederica Mogherini
SuccesseurAngelino Alfano
Ministre des Communications

(1 an, 11 mois et 21 jours)
Président du ConseilRomano Prodi
GouvernementProdiII
PrédécesseurMario Landolfi
SuccesseurClaudio Scajola
Député italien

(18 ans, 6 mois et 2 jours)
Élection
Réélection9-10 avril 2006
13-14 avril 2008
24-25 février 2013
4 mars 2018
CirconscriptionPiémont II(2001-2006)
Latium I(2006-2019)
LégislatureXIVe,XVe,XVIe,XVIIe etXVIIIe
Groupe politiqueDL(2002-2006)
L'Olivier(2006-2008)
PD(2008-2019)
Biographie
Nom de naissancePaolo Gentiloni Silveri
Date de naissance(71 ans)
Lieu de naissanceRome (Italie)
NationalitéItalienne
Parti politiqueLa Marguerite
(2002-2007)
Parti démocrate
(depuis 2007)
Diplômé deUniversité La Sapienza
ProfessionJournaliste
ReligionCatholicisme

Signature de Paolo Gentiloni

Image illustrative de l’article Paolo GentiloniImage illustrative de l’article Paolo Gentiloni
Présidents du Conseil des ministres d'Italie
Ministres des Affaires étrangères d'Italie
Ministres des Communications d'Italie
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Paolo Gentiloni Silveri, né le àRome, est unhomme d'Étatitalien, membre duParti démocrate (PD),président du Conseil des ministres de 2016 à 2018.

Issu d'une lignée aristocratique, il travaille comme journaliste avant d'entamer une carrière politique au centre gauche de l'échiquier politique italien avec l'appui deFrancesco Rutelli, dont il est l'un des collaborateurs. Il estdéputé depuis 2001.

Dans lesecond gouvernement deRomano Prodi, de 2006 à 2008, il est ministre des Communications ; il contribue en 2007 à la fondation du Parti démocrate. Il siège ensuite dans l'opposition et échoue à se faire désigner candidat du PD en vue de l'élection à lamairie de Rome en 2013.

Il est nomméministre des Affaires étrangères et de la Coopération internationale dans legouvernement Matteo Renzi, en 2014.

Après la démission deMatteo Renzi, Paolo Gentiloni devient président du Conseil et formeun gouvernement dont la composition s'inscrit en grande partie dans la continuité de son prédécesseur. Après le mauvais résultat obtenu par le PD auxélections générales de mars 2018, il présente sa démission au président de la République, mais continue de gérer lesaffaires courantes jusqu'à la prise de fonction de son successeur,Giuseppe Conte.

Le, son successeur,Giuseppe Conte, propose sa nomination commecommissaire européen pour la formation de laCommission von der Leyen.

Biographie

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Études et profession

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Par son père, Paolo Gentiloni Silveri est l'un des descendants directs de la famille des comtes Gentiloni Silverj, dont Ottorino Gentiloni Silverj, proche conseiller et ami du papePie X, auquel est attribuée la rédaction du « pacte Gentiloni » (Patto Gentiloni) conclu entre les libéraux et les catholiques à l'occasion des élections générales de 1913[1].

Une partie de l'éducation de Paolo Gentiloni tient de la « méthode Montessori », à laquelle a succédé un enseignement catholique. Il intègre leLiceo ginnasio Torquato Tasso deRome, où il commence à fréquenter le mouvement étudiant dirigé par l'activiste de gaucheMario Capanna. Après ses études enscience politique à l'université La Sapienza, il rejoint les rangs duParti d'unité prolétarienne pour le communisme.

En1984, il entre à la rédaction du magazineLa Nuova Ecologia ; parallèlement, il adhère à l'association écologisteLegambiente, au sein de laquelle il rencontreFrancesco Rutelli, en1993, dont il devient bientôt l'un des proches collaborateurs.

Marié depuis1988 à l'architecte Emanuela Mauro, Paolo Gentiloni n'a pas d'enfant.

Débuts en politique

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La carrière politique de Paolo Gentiloni commence en1993, dans l'ombre deFrancesco Rutelli, alorsmaire de Rome, qui en fait son porte-parole. Plus tard, il devient maire adjoint chargé du tourisme, puis dujubilé de l'an 2000.

Candidat auxélections générales du, il est élu député pour la circonscription duPiémont, sous les couleurs deLa Marguerite, un parti centriste dont il est l'un des fondateurs, au côté, notamment, de l'ancien syndicalisteFranco Marini. Sa carrière parlementaire prend de l'importance lorsqu'il est porté à la présidence de la commission de surveillance de laRAI, en2005.

Ministre des Communications

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Au mois de, il est approché parRomano Prodi le chef deL'Olivier, coalition de centre-gauche victorieuse de justesse auxélections parlementaires du mois précédent, qui lui propose un portefeuille dans sonexécutif. À 51 ans, Paolo Gentiloni, pour la première fois de carrière, entre effectivement au gouvernement comme ministre des Communications.

À ce poste réputé délicat, le chef de l'oppositionSilvio Berlusconi détenant un véritable empire médiatique avecMediaset, il tente de faire voter par le Parlement une réforme adaptant le système audiovisuel italien aux normes de l'Union européenne, notamment pour le marché des publicités, rencontrant à cette occasion l'opposition de la droite menée par Berlusconi. En2007, il tente, encore une fois, de faire passer cette loi, toutefois remaniée car ne concernant plus que laRAI, mais le texte, adopté enConseil des ministres, est rejeté par la chambre basse alors qu'il avait obtenu un avis favorable duSénat.

La même année, Gentiloni est vivement critiqué pour avoir proposé l'adoption d'un texte régulant les communications surInternet, ce qui suscite une réelle polémique enItalie. Plus tard, le ministre lui-même reconnaîtra une « grave erreur » de sa part.

Cadre du Parti démocrate

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En2007, Paolo Gentiloni fait partie des quarante-cinq membres du comité national d'organisation duParti démocrate, parti dont il rejoint le comité national de direction en2009, à l'initiative de son secrétairePier Luigi Bersani, comme représentant du courant animé parDario Franceschini.

Le, sur son profilTwitter, il annonce être candidat à la primaire démocrate pour la désignation comme candidat à la mairie de Rome. Soutenu par les partisans du maire deFlorenceMatteo Renzi, il essuie néanmoins un échec cuisant en terminant troisième de la course avec seulement 15 % des voix, loin derrièreDavid Sassoli (27 %) etIgnazio Marino (55 %), désigné candidat.

Réélu député pour la première circonscription duLatium à l'issue desélections générales des 24 et, il intègre la commission des Affaires étrangères tout en prenant la tête du comité permanent pour les questions africaines. Il est, en outre, désigné président du groupeItalie-États-Unis pour l'Union interparlementaire.

Ministre des Affaires étrangères

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Le secrétaire d'État américainJohn Kerry et Paolo Gentiloni,Rome, le.

Le, il est nomméministre des Affaires étrangères et de la Coopération internationale dans legouvernement deMatteo Renzi, dont il est réputé proche[2]. Il prête serment dans l'après-midi, aupalais du Quirinal, devant le président de la République,Giorgio Napolitano, succédant àFederica Mogherini, désignéevice-présidente de la Commission européenne etHaute Représentante de l'Union pour les Affaires étrangères et la Politique de sécurité. Il a donc été préféré au vice-ministre sortant des Affaires étrangères,Lapo Pistelli, pourtant très apprécié par les diplomates européens.

Son premier geste officiel a été de contacter les deux sous-officiers de marine Massimiliano Latorre et Salvatore Girone, dont la détention enInde a provoqué, à partir de2012, une crise diplomatique entre ce pays et l'Italie. Devant les commissions des Affaires étrangères de laChambre des députés et duSénat, le nouveau ministre promet de mettre en œuvre tout ce qu'il convient de faire pour trouver une « solution rapide » à cette crise.

Au mois de, dans une interview relative à la situation du groupe terroriste « État islamique », il déclare que « si nécessaire, l'Italie sera prête à se battre enLibye contre [cette organisation] parce que nous ne pouvons accepter qu'à quelques heures de navigation de l'Italie se trouve une menace terroriste active ». Un mois plus tard, lors d'un voyage auCuba précédent une rencontre avec le chef de l'ÉtatRaúl Castro, il assure que son pays œuvre dans les négociations pour la fin de l'embargo avec lesÉtats-Unis.

Il est en première ligne dans la crise diplomatique opposant l'Italie à l'Égypte après l'assassinat de l'étudiant italienGiulio Regeni auCaire, au mois de, dont l'enquête contestée des autorités égyptiennes a provoqué le rappel de l'ambassadeur italien.

Président du Conseil

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Le successeur désigné de Matteo Renzi

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Articles détaillés :Référendum constitutionnel italien de 2016 etGouvernement Gentiloni.

Le, leréférendum constitutionnel proposé par le gouvernement Renzi est massivement rejeté par les Italiens ayant pris part au vote ; le référendum en question suggérait, entre autres, une profonde réforme du Sénat de la République mettant fin, de fait, au bicamérisme parfait qui favorise, de longue date, l'instabilité politique et gouvernementale en Italie. Ayant promis de démissionner en cas d'échec, Renzi délaisse la présidence du Conseil, confrontant le président de la République,Sergio Mattarella, à la première crise politique de son septennat.

Dès le suivant, Paolo Gentiloni est convoqué aupalais présidentiel du Quirinal par le chef de l'État,Sergio Mattarella, qui lui confère la mission de former le prochain gouvernement, ce que Gentiloni accepte « avec réserve », conformément à la tradition. La désignation de Gentiloni ne constitue pas une surprise puisque son nom était régulièrement cité pour la succession de Renzi après l'échec de la réforme de celui-ci, tout comme ceux du ministre des Finances,Pier Carlo Padoan, et du président du Sénat,Pietro Grasso.

D'après la presse italienne, le choix du président Mattarella a été nourri par la réputation internationale de Paolo Gentiloni, reconnu compétent par les milieux diplomatiques et apte à « se saisir des grands dossiers internationaux »[3], alors que l'opposition, qui conteste sa nomination, se plaît à rappeler qu'il est un fidèle du chef du gouvernement démissionnaire, ce qui rend sa prochaine investiture « illégitime » d'après les cadres duMouvement 5 étoiles qui refuse, dès lors, de participer auvote de confiance nécessaire à l'investiture du nouveau cabinet[4].

Un gouvernement de continuité

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Le gouvernement Gentiloni à Rome, le.

Le, le lendemain même de sa désignation, Paolo Gentiloni monte au Quirinal pour présenter songouvernement au chef de l'État, devant lequel lui-même ses ministres prêtent serment dans la soirée. Devenuprésident du Conseil, il arrive aupalais Chigi pour recevoir les pouvoirs que lui transmet son prédécesseur,Matteo Renzi.

La presse et l'opposition ne tardent pas à commenter la composition de ce nouvel exécutif, qualifié de « gouvernement Renzi-bis » puisque plusieurs des ministres siégeant dans le précédent cabinet sont reconduits dans leurs fonctions[5],[6],[7] : c'est, notamment le cas d'Andrea Orlando (Justice), deRoberta Pinotti (Défense) et dePier Carlo Padoan (Économie et Finances)[5]. Toutefois, trois personnalités font leur entrée dans ce gouvernement, dont la sénatriceAnna Finocchiaro, chargée des Relations avec le Parlement, et la vice-présidente du Sénat,Valeria Fedeli, nommée ministre de l'Éducation. De son côté, la députée « renziste »Maria Elena Boschi, ancienne ministre des Réformes institutionnelles, se voit confier le stratégique secrétariat d'État à la présidence du Conseil.

Dès le lendemain, après que le nouveau président du Conseil a exposé son programme dans un discours de politique générale, le gouvernement obtient la confiance de laChambre des députés par 368 voix pour et 105 voix contre tandis qu'il acquiert, le lendemain, celle duSénat par 169 voix pour et 99 contre.

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Après la présidence du Conseil

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Le, le présidentSergio Mattarella confie àGiuseppe Conte le soin de former un gouvernement devant succéder à l'exécutif de Paolo Gentiloni. Mais le, en désaccord avec le président, Giuseppe Conte renonce à son mandat.Carlo Cottarelli est à son tour désigné formateur par Sergio Matarella dès le lendemain, dans la perspective d'un gouvernement « neutre » alors qu'une crise politique est entamée, toutefois résolue par l'acceptation d'une coalition constituée par Conte et présentée au chef de l'État.

Le,Giuseppe Conte propose la nomination de Paolo Gentiloni commecommissaire européen au sein de la futureCommission von der Leyen[8].

Notes et références

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  1. (it) « Quel ministro rutelliano »,La Stampa,‎(lire en ligne, consulté le)
  2. (it) « Gentiloni giura al Quirinale, è il nuovo ministro degli Esteri: "Governo dev'essere all'altezza" »,La Repubblica,‎(lire en ligne)
  3. « Italie: Paolo Gentiloni remplace Renzi, continuité à la tête du gouvernement »,La Croix,‎(ISSN 0242-6056,lire en ligne, consulté le)
  4. « Italie : Gentiloni remplace Renzi à la tête du gouvernement »,Le JDD,‎(lire en ligne, consulté le)
  5. a etb« Italie : Paolo Gentiloni reconduit de nombreux ministres de l’ancien gouvernement Renzi »,Le Monde,‎(lire en ligne, consulté le)
  6. « Italie : Paolo Gentiloni désigné pour succéder à Matteo Renzi »,Le Monde,‎(lire en ligne, consulté le)
  7. « Italie : Paolo Gentiloni, un modéré et "renzien" nommé chef du gouvernement »,Le Point,‎(lire en ligne, consulté le)
  8. (it) « L’Italia indica Gentiloni come candidato alla Commissione Ue »,La Stampa,‎(lire en ligne, consulté le)

Liens externes

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v ·m
Royaume d'Italie
(1861-1946)






République italienne
(depuis 1946)
v ·m
Postes & Télécommunications
Communications
Ministère des Communications
v ·m
PrésidenteUrsula von der Leyen
Vice-présidents exécutifs
Vice-président
Haut représentant pour les affaires étrangères
Vice-présidents
Commissaires
v ·m
Secrétaires
Vice-secrétaires
Présidents
Élections internes
v ·m
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