| Maladie | Maladie à coronavirus 2019 (Covid-19) |
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| Agent infectieux | |
| Origine | |
| Localisation | |
| Premier cas | |
| Date d'arrivée | Depuis le(5 ans, 8 mois et 25 jours) |
| Site web |
| Cas confirmés | |
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| Cas soignés | |
| Morts |
| Informations officielles |
| tool-kits |
| site des autorités de santé |
| Emergency Hotline0800 029 999 |
Lapandémie de Covid-19 enAfrique du Sud démarre officiellement le. À la date du, le bilan est de 4 016 157 cas confirmés et de 102 595 morts[3].
L'espérance de vie dans le pays a diminué de quatre ans en raison de l’ampleur de la pandémie[4].
Le, 150 Sud-Africains sont rapatriés deWuhan[5].
Le premier cas a été détecté le sur un homme de retour d'Italie[6].
Le, leprésidentCyril Ramaphosa décide un confinement de 21 jours à partir du pour une durée de trois semaines. L'armée doit être déployée pour assurer son respect[7].
Le premier décès est constaté le[8].
Plusieurs dizaines de policiers sont arrêtés pour avoir violé les lois de lutte contre le coronavirus, notamment pour avoir vendu des boissons alcoolisées confisquées[9].
Plus de 200 soignantscubains arrivent en Afrique du Sud le pour prêter main-forte dans la lutte contre le coronavirus. Ils s'ajoutent aux quelque 200 médecins cubains qui se trouvent déjà en Afrique du Sud, dans le cadre d'une coopération médicale entre les deux pays[10]. L'Afrique du Sud bénéficie également de l'aide de laChine[10].
Le, le ministre de la Santé annonce que l'Afrique du Sud a identifié dans le pays même, un nouveau variant, dit "sud-africain" ou "bêta", du coronavirus, plus contagieux et mutable ; à l'origine d'une deuxième vague d'infections[11], il se répand dans le monde entier et met en échec la vaccination.
La vente d’alcool est interdite et le port du masque est obligatoire. Un couvre-feu est mis en place de 21 heures à 6 heures du matin. Le lundi, le président Cyril Ramaphosa annonce la fermeture des frontières terrestres du pays pour un mois.
En juin 2021, l’Afrique du Sud est le pays le plus touché du continent avec 1,8 million de cas et 58 795 décès. Les hôpitaux sont débordés, et manquent d’équipements et d'oxygène. "La corruption a englouti les budgets dévolus à la lutte contre le Covid et le ministre de la Santé, Zweli Mkhize, mis en cause est suspendu au début du mois[12].
En juillet, l'incarcération deJacob Zuma, le précédent Président, ajoutée à la situation sanitaire préoccupante, provoque émeutes et pillages[13].
En novembre 2021, le nombre de cas augmente rapidement. Un nouveau variant, nommé Omicron, encore plus contagieux que le Delta, est suspecté. L’épidémiologiste sud-africain Salim Abdool Karim déclare le lundi 29 novembre : « Je m’attends à ce que nous dépassions les 10000 cas par jour d’ici la fin de la semaine, nous verrons la pression sur les hôpitaux dans les deux ou trois semaines à venir »[14].
En date du 15 décembre 2021, le variant Omicron a rapidement atteint 77 pays[15].
L'Afrique du Sud connait au début de 2022 quelques mois d'accalmie. Mais, fin avril 2022, apparait une nouvelle vague de contaminations due à deux sous-variants d'Omicron, BA.4 et BA.5[16],[17].
Pour 2020, le ministère de la santé sud-africain comptabilise 29 000 décès et plus d'un million de cas cumulés. Le South African Medical Research Council, qui documente la mortalité toutes causes confondues dans le pays, évoque néanmoins 72 000 morts naturelles de plus qu'en 2019 et attribue une « proportion significative de cette surmortalité [...] à la Covid-19 »[18].
Fin, le pays compte près d'1,4 million de cas positifs et plus de 40 500 décès depuis le début de la pandémie[19].
Fin avril 2022, le pays, à cette date, a enregistré plus de 3,7 millions de cas, près de 100.350 décès et 45% de vaccinations[20].

L'Afrique du Sud compte 7,5 à 8 millions de personnes séropositives auVIH, 300 000 malades de latuberculose et 6 % dediabétiques. Les travailleurs desmines sont aussi souvent sujets à des affections respiratoires. Lamaladie à coronavirus 2019 est beaucoup plus dangereuse chez ces populations[7],[21].
Fin, la variante sud-africaine s'est répandue à travers tout le pays, entraînant de nombreux décès surtout dans les quartiers pauvres où les habitants n'ont pas la possibilité de respecter les gestes barrières[19].
Dimanche, l'Afrique du Sud annonce qu'elle suspend son programme de vaccination qui devait démarrer prochainement "avec un million de vaccins" d'AstraZeneca, à la suite d'une étude « révélant une efficacité «limitée» contre levariant sud-africain »[22].
Début mars 2021, l'Afrique du Sud décide de mettre sous surveillance le vaccin russeSputnik V soupçonné d'accroître le risque d'infection auVIH, déjà très présent dans ce pays. La raison en est l'adénovirus de type 5 (Ad5) utilisé comme vecteur viral, qui diminuerait l'activité deslymphocytes TDC4 et TDC8 face au VIH, et déjà signalé pour ce problème en 2013 dans un article duLancet[23].
En février 2021, le docteur George Coetzee demande au gouvernement une utilisation urgente de l'ivermectine en traitement de la covid-19, il est soutenu par l'ONG pour la défense des droits civiquesAfriForum qui dépose une requête auprès de la Haute Cour d'Afrique du Sud (division Gauteng dePretoria)[24]. La Haute Cour répond favorablement, le1er avril 2021, à la requête[25].En avril 2021, l'Afrique du Sud autorise la libre prescription des médicaments dont l'ivermectine est le principe actif (utilisation libre hors AMM)[26].
En juillet 2021 l'anesthésiste cardiaque Nkosinathi Mdladla, chef de l'unité de soins intensifs à l'hôpital universitaire Dr George Mukhari et à l'Université Sefako Makgatho, et le professeur Colleen Aldous de l'University of KwaZulu-Natal[27], témoignent de l'effet bénéfique du protocole mis au point par le professeur australien Thomas Borody[28], tant en thérapeutique à l'hôpital qu'en prophylaxie[29].

