Elle se situe à 440 mètres d'altitude. Elle a une population de 204 000 habitants et est la ville principale de laCuenca de Pampelune, aire urbaine de plus de 350 000 habitants. Elle est située dans lazone linguistique mixte de la province.
En décembre 2021, la municipalité de Pampelune a introduit un service de location de vélos électriques, sous la dénominationRide On[pas clair]. Avec 2,5 vélos pour 1000 habitants[1], c'est le système le plus important tant auPays basque qu'enEspagne.
Avec 42 bases réparties dans tous les quartiers de la ville, il permet aux utilisateurs de circuler entre les bases préférées. Il peut être utilisé 24 heures sur 24 tous les jours de l'année sauf pour lesfêtes de San Fermin. Tous les vélos sont électriques, possèdent une assistance au pédalage et utilisent une énergie 100 % renouvelable. Il existe 400 vélos à disposition de la population. Le système dispose de 42 bases de retranchement et de recharge de vélos, où les batteries sont chargées quand elles ne sont pas utilisées. Ces 42 bases ont un total de 824 ancrages pour les vélos[2],[3].
C'est dans ces conditions qu'a lieu la première expédition franque en Espagne en 778. Une campagne est alors lancée parCharlemagne (roi des Francs depuis 768, mais pas encore empereur) versSaragosse, à la demande du gouverneur musulman de Barcelone,Sulayman ibn Al-Arabi. Saragosse n'est pas prise, et au retour, Charlemagne fait raser les remparts de Pampelune. Sur le chemin vers la France, l'arrière-garde de l'armée est attaquée dans les Pyrénées par desVascons, en représailles de cette destruction. Cet épisode relativement peu important est pourtant passé à la postérité sous le nom debataille de Roncevaux, présentée de manière épique et très déformée dans laChanson de Roland,chanson de geste composée auXIe siècle.
En 781, Pampelune est prise par l'émir de Cordoue.
SousAlphonse VII (1126-1157), desfrancos s'établissent dans le bourg de San Cernin. Un autre bourg franc, San Nicolas, est créé à la fin duXIIe siècle.
Tout au long duMoyen Âge, la vie de la cité est troublée par des luttes entre les habitants du vieux quartier, la Navarreria, partisans de l'alliance avec laCastille, et lesfrancos des faubourgs de San Cernin et San Nicolàs, favorables au maintien de la couronne navarraise sous une dynastie française. Chaque quartier a ses murailles. Ces conflits ne freinent cependant pas le développement suscité par lepassage des pèlerins versSaint-Jacques-de-Compostelle.
Ces luttes s'achèvent en 1423 avec leprivilège de l'Union, unfor (fuero) promulgué par le roiCharles III de Navarre. Les trois municipalités se fondent alors en une seule et Pampelune connaît son apogée.
Après l'annexion de la Navarre par Ferdinand d'Aragon (1512)
Le royaume de Navarre est conquis par les troupes deFerdinand le Catholique àJean III d’Albret le[6]. Celui-ci tente de reconquérir son royaume et met le siège devant Pampelune le 3 novembre, mais en vain[7].
Aux élections législatives de février 1936, le « bloc de droite » obtient à Pampelune près de cinq fois plus de voix que leFront populaire, qui est vainqueur à l'échelle nationale. La Navarre est en effet un pays fortement marqué par le mouvement conservateur ducarlisme (lesrequetés), très hostile à la gauche et à la république.
Lorsque l'armée (notammentFranco) se soulève le 17 juillet 1936, legénéral Mola prend sans difficulté le pouvoir à Pampelune, alors que les autres provinces basques restent loyales. La seule opposition est celle du commandant de laguardia civil,José Rodríguez-Medel(es), qui est assassiné par un de ses hommes.
Les rebelles exécutent 303 habitants de Pampelune, dont les élus de gauche de la municipalité. La citadelle est le lieu d’exécutions pendant toute la durée de laguerre civile (1936-1939).
l'église San-Saturnino (ou de San-Cernín, ou San-Sernín) au nom deSan Saturnino (ou San Cernín, ou San Sernín) l'évangélisateur de la ville. Elle garde une tradition du pèlerinage de Compostelle. En plein cœur duquartier ancien aux rues étroites, cet édifice composite mêle les stylesroman (tours de brique) etgothique (porche et voûtes duXIIIe siècle) à de nombreux ajouts postérieurs. Elle présente l'aspect d'une forteresse flanquée de tours robustes.
Pascual Madoz, né à Pampelune le 17 mai 1806 et mort àGênes le 15 décembre 1870, est un homme politique et un écrivain espagnol dont l'œuvre exemplaire est la somme que représente sonDictionnaire géographique de l'Espagne publié au milieu duXIXe siècle.
Du 6 au 14 juillet, les fêtes de la Saint-Firmin donnent lieu à de bruyantes réjouissances populaires. Une atmosphère de liesse règne alors dans la ville qui voit doubler le nombre de ses habitants. De nombreuses attractions sont proposées aux Navarrais et aux touristes : concerts de musique folklorique, dejazz, detxistu (flûte basque à trois trous),bals, procession de la statue desaint Firmin, etc.
De grandes courses detaureaux sont organisées mais la manifestation la plus spectaculaire et la plus prisée desPamplonicas reste l’encierro qui a lieu tous les matins à 8 h. Les taureaux qui combattront le soir même sont lâchés dans les rues suivant un itinéraire précis, long de 800 m, qui les mène auxarènes en quelques minutes. Les jeunes gens vêtus de blanc avecfoulard etceinture rouges et vestes de différentes couleurs vont à la rencontre des puissants taureaux fonçant toutescornes en avant, et courent devant ceux-ci.
Il y existe une version allégée de cette fête appelée : San Fermin txiki. La date est fixée autour du 25 septembre, et il est dépourvu de touristes, mais aussi de taureaux.
C'est le sixième miracle duDe miraculi sancti Jacobi. En 1100, un pèlerin français dePoitiers arrive à Pampelune avec sa famille. Ils font halte dans cette ville pour se reposer et reprendre des forces.
Ils se logent dans un « hostal ». La femme du pèlerin tombe alors malade et ils doivent rester plus longtemps que prévu. Cette dernière décède finalement des suites de sa maladie. L’hôtelier, voyant que son hôte risquait de partir sans payer, lui réclame une grosse somme en alléguant que le séjour avait été long. N'ayant pas suffisamment d’argent, le pèlerin lui laisse son cheval et se remet en route avec ses deux fils en bas âge. Chemin faisant il s’arrête pour prier saint Jacques et lui demander de l’aide.
À la sortie de Pampelune, une personne vénérable l'aborde et lui prête un âne pour l’aider dans son voyage. Quand ils arrivèrent enfin à Santiago, le pèlerin eut une vision de l'Apôtre en qui il reconnut la personne vénérable de Pampelune. De retour à Pampelune, il prit des nouvelles de l'aubergiste et apprit qu’il avait trouvé la mort dans un accident. Les gens de l’hostal déclarèrent qu'il avait subi une punition divine à cause de son manque de charité envers les pèlerins.
Dans la même période, le nombre de jours moyen annuel de temps clair a été de 58, le nombre moyen annuel de jours de gel a été de 42 ; la durée moyenne annuelle de l'ensoleillement a totalisé 2 201 heures[13].
Registres historiques de l'observatoire météo de l'aéroport de Pampelune (1971-2000)[14]
Grégoire, J.-Y. & Laborde-Balen, L. , « Le Chemin de Saint-Jacques en Espagne - De Saint-Jean-Pied-de-Port à Compostelle - Guide pratique du pèlerin », Rando Éditions, mars 2006,(ISBN2-84182-224-9)
« Camino de Santiago St-Jean-Pied-de-Port - Santiago de Compostela », Michelin et Cie, Manufacture Française des Pneumatiques Michelin, Paris, 2009,(ISBN978-2-06-714805-5)
« Le Chemin de Saint-Jacques Carte Routière », Junta de Castilla y León, Editorial Everest
↑Gérard Folio,« La citadelle et la place de Saint-Jean-Pied-de-Port, de la Renaissance à l’Époque Contemporaine », dansHistoire de la fortification, Cahier du Centre d’études d’histoire de la défense,(ISBN2-11-094732-2,lire en ligne),chap. 25, p.24.
• nnn (... km) =point d'entrée nnn dans la province et distance minimale de ... km jusqu'à Santiago.
(... km : col à hhh m) =distance de ... km à Santiago et passage d'un point haut à hhh mètres. (... km : j. ccc ) =distance de ... km à Santiago et jonction avec le chemin jacquaire ccc. | = séparateur de jalons ordinaires. |(municipio)> = entrée dans unmunicipio complexe (nom dumunicipio), c'est à dire dans unconcello en Galice, ou dans unvalle ou uncendea en Navarre bascophone jusqu'à Cizur Menor. || = départ d'une ou plusieurs variantes ; (fin var.) = fin d'une ou plusieurs variantes et retour sur itinéraire unique. (hc : . km) =écart de . km aller, hors chemin. (var. nnn : + .. km) =variante nnn qui rallonge de .. km au total.
nnn (... km) • =point de sortie nnn de la province et distance minimale de ... km jusqu'à Santiago.