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Palaos

6° 08′ 28″ N, 133° 15′ 50″ E
Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.
Page d’aide sur l’homonymie

Pour les articles homonymes, voirPalau etBelau.

Drapeau
Drapeau des Palaos
Blason
Sceau des Palaos
Hymneenpaluan : Belau rekid (« Nos Palaos »)
Fête nationale
· Événement commémoré
Adoption de laConstitution ()
Description de l'image Palau on the globe (Southeast Asia centered) (small islands magnified).svg.
Administration
Forme de l'ÉtatRépubliqueprésidentielleunitaire enlibre association avec lesÉtats-Unis[1]
PrésidentSurangel Whipps Jr.
Vice-présidentRaynold Oilouch
ParlementCongrès national
Chambre haute
Chambre basse
Sénat
Chambre des délégués
Langues officiellespaluan etanglais
Régionalement :
japonais (Angaur)
sonsorolais (Sonsorol)
tobi (Hatohobei)
CapitaleMelekeok

7° 30′ 02″ N, 134° 37′ 57″ E

Géographie
Plus grande villeKoror
Superficie totale465 km2
(classé195e)
Superficie en eaunégligeable
Fuseau horaireUTC +9
Histoire
IndépendanceDrapeau des États-UnisÉtats-Unis
Décolonisation
Démographie
GentiléPalaois, Paluan
Population totale(2015)21 500[2] hab.
(
classé193e)
Densité46 hab./km2
Économie
MonnaieDollar américain (USD)
Développement
IDH(2021)en diminution 0,767[3] (élevé ;80e)
Divers
Code ISO 3166-1PLW, PW
Domaine Internet.pw
Indicatif téléphonique+680
Organisations internationalesPays ACP,BAD,FAO,AIEA,BIRD,OACI,FISCR,SFI,FMI,CIO,UIP,MIGA,OIAC,Forum des îles du Pacifique,Sparteca,ONU,UNESCO,OMS

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LesPalaos (/pa.la.o(s)/), en forme longue larépublique des Palaos (enpaluan :Belau etBeluu er a Belau[n 1] ; enanglais :Palau etRepublic of Palau), est unpays d'Océanie situé enMicronésie, à l'est deMindanao (Philippines), au nord de laNouvelle-Guinée occidentale (Indonésie), à l'ouest desÉtats fédérés de Micronésie et occupant l'extrémité occidentale de l'archipel desCarolines.

Le pays est découpé en seizeÉtats répartis sur environ 340îles dont seulement quelques-unes sont habitées. La plus grande,Babeldaob, abrite dix des seize États, l'aéroport international Roman-Tmetuchl et lacapitale,Melekeok[1],[2], dans l'État deMelekeok. L'ancienne capitale,Koror, occupe l'île du même nom et abrite plus de la moitié de la population du pays, faisant d'elle sa plus grande ville. Les Palaos obtiennent leurindépendance le desÉtats-Unis qui avaient reçu unmandat desNations unies[4]. Letourisme représente l'essentiel de l'activitééconomique. Pionnier en matière de sauvegarde desfonds marins, ce petit pays de Micronésie a fait de ses eaux un sanctuaire.

Avec ses eaux à29 °C toute l'année, la république des Palaos abrite une grande variété d'espèces sous-marines. La défense absolue de l'environnement est inscrite dans la Constitution de cet État depuis son indépendance. Elle est même enseignée dès l'école primaire. En, devant l'assemblée des Nations unies, le présidentJohnson Toribiong avait annoncé la création du premier sanctuaire de requins au monde[5]. En, lors de laconférence des Nations unies sur la diversité biologique, le ministre de l'Environnement des Palaos,Harry Fritz, proclamait la naissance d'une autre réserve marine, destinée cette fois à protéger lesbaleines,dauphins etdugongs. Les territoires depêche sont depuis longtemps délimités, et les saisons halieutiques définies, avec des fermetures correspondant aux époques defrai.

Toponymie

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Étymologie

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Le nom Palaos enpaluan,Belau, dérive soit du mot paluan pour « village » ,beluu, soit deaibebelau, qui veut dire « réponses indirectes »[6].

Histoire

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Les premiersEuropéens à baptiser les Palaos sont lesEspagnols auXVIe siècle sous letoponymeIslas Pais o Palaos basé surPais ouFais, uneîle d'où les autochtones disent venir. Les autres nations européennes se fondent sur ce toponyme et le traduisent en « îles Palaos » pour lesFrançais etPelew Islands pour lesBritanniques en 1788 lorsqueGeorge Keate compilait l'ouvrageAn Account of the Pelew Islands, situated in the Western part of the Pacific Ocean d'après Henry Wilson[7]. Ces formes sont confirmées par desgéographes comme les FrançaisJules Dumont d'Urville etLouis Isidore Duperrey, ainsi que leRusseJohann Adam von Krusenstern.

Toujours en se basant sur ce premier toponyme, la forme sans pluriel apparaît lorsque les îles deviennentallemandes en 1899 puisjaponaises en 1914. Cette forme au singulier avec un -u final à la place du -o est due à la prononciation enjaponais et enallemand bien que dans cette dernière langue, la forme écrite -au se prononce/aʊ/,diphtongue souvent décrite comme étant prononcée/ao/, et qu'en japonais la forme attestéeパラオ (qui se lit[palao]) devrait être correctementtranslittéréeParao en écriture latine et nonPalau[réf. nécessaire]. Lorsque lesAméricains conquièrent les îles Palaos et les intègrent dans leterritoire sous tutelle des îles du Pacifique au lendemain de laSeconde Guerre mondiale, ils reprennent cette forme au singulier et la généralisent dans le monde anglophone, faisant tomber la formePelew en désuétude.

Avec l'évolution du statut des îles Palaos qui gagnent enautonomie en 1979 et accèdent à l'indépendance en 1994, lepaluan devientlangue officielle et des formes voient le jour dans cettelangue. Ainsi, le toponymeBelau est construit afin de retranscrire, selon la graphie anglaise et le plus fidèlement possible, la prononciation locale du nom du pays qui est[bə.lɑʊ].

L'officialisation de ce toponyme en paluan provoque une hésitation des institutions internationales et des différentspays sur la forme à utiliser, l'ancienne translittération étant partout acceptée et reconnue d'autant plus qu'elle est encore utilisée par le gouvernement palaois dans ses documents, publications et communiqués.

Concernant la langue française, les institutions françaises, telles que le ministère français des affaires étrangères[8]et la commission de toponymie de l'Institut national de l'information géographique et forestière[réf. nécessaire], les organisations internationales du système des Nations unies, telles que l'ONU (la division francophone dugroupe d'experts des Nations unies pour les noms géographiques, GENUNG)[9], ses institutions spécialisées, telles que l'UNESCO[10] et laFAO[11] d'autres organisations internationales, telles que l'OMC[12],et les spécialistes francophones de l'Océanie[Lesquels ?]et de laMicronésie, réunis notamment dans laSociété des océanistes, utilisent « Palaos » plutôt que « Belau » dans leurs documents officiels en français.[réf. nécessaire]

Géographie

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Carte des Palaos.
Paysage desîles Chelbacheb.
Article détaillé :Géographie des Palaos.

Localisation

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Situées enMicronésie, les Palaos se situent dans l'Ouest de l'Océanie, essentiellement enmer des Philippines, puisque seules les îles dePuro,Melieli,Hatohobei et l'atoll d'Helen Reef se trouvent dans l'océan Pacifique. Elles sont entourées par lesîles Mariannes au nord-est, lesÉtats fédérés de Micronésie à l'est, laNouvelle-Guinée occidentale (Indonésie) au sud etMindanao (Philippines) à l'ouest. La capitale,Melekeok, se trouve à 445 km à l'ouest-sud-ouest deYap, un desÉtats fédérés de Micronésie, 997 km à l'est deDavao, dans l'île deMindanao (Philippines) et 1 481 km au sud-ouest deSaipan, auxMariannes du Nord.

Géologie

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Les Palaos regroupent un ensemble d'îles faisant partie desîles Carolines. Pourtant, du point de vue géologique, les Palaos constituent un archipel indépendant, appartenant à une ligne derécifs coralliens d'orientation différente (du nord-nord-est vers le sud-sud-ouest) du reste desîles Carolines (plutôt est-ouest). De plus, ces dernières sont nettement séparées des Palaos à leur extrémité ouest par unefosse océanique pouvant atteindre par endroits 7 000 mètres de profondeur. Par conséquent, ces deux archipels ne sont pas non plus sur la même plaque tectonique[13] : les Palaos (avecYap) appartiennent à laplaque philippine et marquent une zone deplaques convergentes, tandis que les autresCarolines dépendent de laplaque pacifique et représentent (à l'exception de l'îleYap) la partie émergée d'une ride océanique (Caroline islands ridge), non loin d'une limite de deuxplaques transformantes. Enfin, les Palaos se situent enmer des Philippines, tandis que les îles Carolines font partie de l'océan Pacifique.

Topographie

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La plus grande île estBabeldaob où se trouvent dix des seizeÉtats du pays, l'aéroport international Roman-Tmetuchl et lacapitaleMelekeok[1],[2]. Elle est reliée par lepont de Koror-Babeldaob à l'île deKoror. Sur celle-ci se trouveKoror, l'ancienne capitale et plus grande ville du pays. L'île de Koror et quelques autres îles proches habitées forment l'État de Koror avec lesîles Chelbacheb. Cetarchipel est composé de250 à 300 îles inhabitées se présentant tantôt sous la forme de pitons rocheux escarpés, tantôt sous la forme d'îles allongées parsemées delacs. Ces îles sont la principale destinationtouristique des Palaos en raison de leurs sites deplongée sous-marine réputés dans le monde comme celui dulac aux Méduses peuplé d'unecolonie de cesanimaux. De part et d'autre de cet ensemble d'îles formé par Babeldaob et les îles Chelbacheb se trouvent les îles deKayangel au nord et dePeleliu etAngaur au sud. Plus éloignées de ce groupe d'îles principales se trouvent les îles deSonsorol,Pulo Anna,Merir,Hatohobei ainsi que d'autres îles inhabitées.

Subdivisions

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Article détaillé :États des Palaos.

Les Palaos sont divisés en seizeÉtats[14] :

ÉtatCapitaleSuperficie
(km2)
Population
(Census 2015)
Nord deBabeldaob
KayangelOrukei354
Babeldaob
AimeliikMongami52334
AiraiNgerusar442455
MelekeokMelekeok28277
NgaraardUlimang36413
NgarchelongMengellang10316
NgardmauUrdmang47185
NgeremlenguiImeong65350
NgatpangNgereklmadel47282
NgchesarNgersuul41291
NgiwalNgerkeai26282
Sud-ouest deBabeldaob
AngaurNgaramasch8119
KororNgerbeched6511444
PeleliuKloulklubed13484
Îles du sud-ouest
HatohobeiHatohobei325
SonsorolDongosaru340

Histoire

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Article détaillé :Histoire des Palaos.

Les Palaos sont habitées entre le troisième et le deuxième millénaire avant notre ère, par des populations vraisemblablement en provenance desPhilippines ou de l'Insulinde[15].

Les Espagnols voientSonsorol pour la première fois le 6 mai 1522, quand le bateau de lacircumnavigation Magellan-Elcano, leTrinidad (en), arrive au loin des deux petites îles près du5e parallèle nord. Elles sont nommées San Juan par les missionnaires à bord du bateau[16].Peleliu,Babeldaob, etKoror sont aperçues par les Européens pour la première fois lors de l'expédition espagnole deRuy López de Villalobos, fin. Elles sont inscrites sur les cartes sous le nom deLos Arrecifes (« les récifs » en espagnol)[17]. À la fin du dix-septième siècle, un groupe de marins desîles Carolines font naufrage surSamar, àGuiuan, et ils y rencontrent le missionnairejésuite tchèquePablo Clain. Les marins lui montrent la localisation approximative des îles et estiment leur taille, et il se sert de ces informations pour créer la première carte européenne de la zone des Palaos[18].

En 1885, les Espagnols prennent le contrôle administratif de l'archipel. Les Espagnols ne cherchent pas à développer l'île, se contentant d'établir des missions catholiques sur les îles deKoror etMelekeok[19] ; ces missions d'évangélisation et d'alphabétisation sont menées par desFrères mineurs capucins[20].

En 1898, l'Espagne perd laguerre hispano-américaine et avec elle, la possession des Philippines. Elle vend l'archipel des Palaos à l'Allemagne dans le contexte dutraité germano-espagnol et sont intégrées à laNouvelle-Guinée allemande[21],[22].

Koror sous l'occupation japonaise.

Lesguerres sino-japonaise de 1894-1895 etrusso-japonaise de 1905, donnent au Japon une nouvelle puissance[23]. Le Japon active l'alliance anglo-japonaise et déclare la guerre à l'Allemagne le[24],[25]. Les prétentions du Japon sur la Micronésie sont reconnues lors dutraité de Versailles en 1919 et l'Empire obtient de la nouvelleSociété des Nations unmandat C, peu contraignant en obligations envers les populations, qui l'autorise à administrer la zone comme une partie intégrante de son territoire[26]. En 1938, on compte environ 15 000 Japonais et 6 000 Paluans aux Palaos etKoror, la capitale coloniale[27], est une ville japonaise classique[19].

Personnel duTerritoire sous tutelle des îles du Pacifique, années 1960.

Les États-Unis administrent les Palaos à partir du dans le cadre duterritoire sous tutelle des îles du Pacifique confié par unmandat desNations unies[28]. L'ONU désigne cette curatelle comme stratégique, ce qui permet aux États-Unis d'aménager des installations militaires. En retour, ils doivent promouvoir le développement politique, économique, social et éducatif des populations locales. Ils doivent également favoriser le développement d'institutions politiques devant aboutir à l'autonomie gouvernementale voire à l'indépendance[29].

En 1978 et 1979, desréférendums aboutissent à une évolution différente des districts du territoire sous tutelle. Quatre des six districts forment unÉtat fédéral qui devient lesÉtats fédérés de Micronésie en 1990 tandis que lesîles Marshall et les Palaos choisissent uneindépendance séparée[28].

Aux Palaos, uneconstitution est élaborée pour entrer en vigueur le. L'année suivante, le pays signe unTraité de libre-association avec les États-Unis. Après sept référendums ratés, le traité et la constitution ne sont votés avec succès qu'en 1993[28]. La nouvelle constitution entre en vigueur le, marquant la fin de latutelle et l'indépendance effective du pays[30].

Politique

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Articles détaillés :Politique aux Palaos etConstitution des Palaos.

Le pouvoir législatif est investi dans leCongrès national des Palaos, aussi appelé enpaluanOlbiil Era Kelulau (OEK) (ce qui signifie la « Maison des décisions murmurées »). Ce parlement consiste en deux chambres qui siègent pendant quatre ans. LaChambre des délégués comporte seize membres, un pour chaqueÉtat des Palaos tandis que leSénat est composé de neuf sénateurs qui sont élus en fonction de la population de chaque État.

Lepouvoir exécutif des Palaos consiste en unprésident, un vice-président et un conseil des chefs. Pour les aider dans leurs fonctions, ils disposent desministres et de l'administration. Le vice-président détient également un des portefeuilles ministériels.

Le conseil des chefs est composé par un des chefs coutumiers de chacun des seize États. Cette assemblée conseille le président au sujet dudroit coutumier en relation avec laconstitution et leslois. En plus de cela, le système d'organisation social est un matriarcat[31] : il n'est pas possible de transférer des terres sans l'accord des femmes.

Laconstitution donne le plus hautpouvoir judiciaire à la cour suprême qui a sous sa juridiction la cour nationale. Le gouvernement constitutionnel des Palaos a été établi le avec le premier parlement de 1981 à 1984. Le huitième parlement a été élu en novembre 2008.

Lacapitale depuis l'indépendance en 1994 était la plus grande ville du pays,Koror mais elle a été déplacée àMelekeok[1],[2], plus précisément dans le hameau deNgerulmud, dans l'État deMelekeok, le dans le but de mieux redistribuer la puissance politique entre les différents États.

La cheffe coutumièreGabriela Ngirmang a joué un rôle déterminant dans la création, en 1979, de la première constitution au monde bannissant les armes nucléaires[32],[33].

« Tout accord autorisant l’utilisation, l’essai, le stockage ou l’élimination d’armes nucléaires, chimiques toxiques, gazeuses ou biologiques destinées à être utilisées en temps de guerre nécessite l’approbation d’au moins les trois quarts (3/4) des voix exprimées lors [d'un] référendum. »

— Article II, section 3 de la Constitution[34]

Au nom du peuple des Palaos, le grand chef coutumierIbedul Gibbons est récipiendaire duprix Nobel alternatif en1983, « pour avoir défendu le droit démocratique et constitutionnel de leur île à rester dénucléarisée[35]. »

La république de Palaos a signé leTraité sur l'interdiction des armes nucléaires de l'Organisation des Nations unies le 20 septembre 2017 et l'a ratifié le 3 mai 2018.

Économie

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Article détaillé :Économie des Palaos.

Tourisme

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Les Palaos ont reçu 85 000 touristes en 2010. Seules 9 plages sont ouvertes aux touristes, afin de préserver les sites naturels[36].

Sports

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Asahi Field

On peut y pratiquer de laplongée sous-marine sportive àBlue Corner, où patrouillent des requins gris, des barracudas et une kyrielle de poissons de récif, ou de la plongée profonde àPeleliu Express et son dédale de tombants piquant vers les abysses.

Les Palaos disposent d'uneéquipe nationale de football. Elle n'est pas membre de laFIFA, mais est membre associé de l'OFC. Elle ne participe pas aux grands tournois internationaux. En revanche, elle participe auxJeux du Pacifique etde la Micronésie. Elle est contrôlée par laFédération des Palaos de football. Son actuel capitaine est l'attaquantKirian Nepawok.

Démographie

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Article détaillé :Démographie des Palaos.

Ce pays se caractérise notamment par sa faible population. En effet, les Palaos ne comptaient que 21 186 habitants en 2014.Melekeok est la capitale la moins peuplée du monde, avec271 habitants seulement en 2005. La densité de population s'élève à46 habitants par kilomètre carré.

La population se compose essentiellement deMicronésiens, d'Asiatiques (notamment desPhilippins etChinois) et deBlancs.

Beaucoup de Palaois sont catholiques (41,6 %), les autres protestants (23,3 %) dont Adventistes (5,3 %).

Langues

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Les deux langues officielles de la république de Palaos sont lepaluan et l'anglais[37]. Ce sont les deux langues les plus parlées des îles. Régionalement, lesonsorolais est la langue officielle de l'État deSonsorol[38], letobi celle deHatohobei[39] et l'État d'Angaur[40] a comme langues officielles le paluan, l'anglais et lejaponais. Angaur est le seul endroit au monde où le japonais est une langue officiellede jure, la langue étant officielle seulementde facto auJapon.

Le paluan appartient à la branchemalayo-polynésienne occidentale deslangues austronésiennes comme lechamorro ou les langues desPhilippines. Il est donc plus proche des langues des Philippines que des autres langues de laMicronésie et de l'Océanie en général.

Ces similitudes des langues ont été à la base de la théorie du peuplement des Palaos via les Philippines et l'Insulinde plutôt que par le reste de la Micronésie ou laMélanésie[41].

Jadis parlé par l'élite de l’île, du temps de lacolonisation espagnole, soit avant 1899, l'espagnol a aujourd'hui presque disparu et semble être exclusivement parlé par une minorité de religieux catholiques[réf. souhaitée]. On retrouve cependant des traces de l'espagnol dans le paluan, comme dans les autres langues des Philippines, comme letagalog et lefilipino, du fait des nombreuses années de colonisation espagnole.

Culture

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Torii à l'entrée d'unsanctuaire àPeleliu.
Article détaillé :Culture paluane.

Le peintre expressionniste allemandMax Pechstein y séjourne avec son épouse en 1913-1914.

Valentine Namio Sengebau (1941-2000), écrivain, est originaire de l'atoll.

Annexes

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Articles connexes

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Liens externes

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Notes et références

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Notes

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  1. Belau/bə.lɑʊ/Écouter etBeluu er a Belau. D'autres formes sont attestées comme variantes, larépublique des îles Palaos, larépublique de Palau, larépublique de Belau ou l'ancienterritoire sous tutelle des îles du Pacifique (Palau), mais la forme retenue en français est « Palaos », comme le précise le paragraphe spécifique sur la toponymie. EnanglaisPalau etRepublic of Palau, anciennement en anglaisPelew ouPelew Islands.

Références

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  1. abc etd(en)« Palau »(consulté le).
  2. abc etd(fr)« République des Palaos », Ministère français des Affaires étrangères(consulté le).
  3. Rapport sur le développement humain 2021/2022 : Temps incertains, vies bouleversées : façonner notre avenir dans un monde en mutation,New York,Programme des Nations unies pour le développement,, 337 p.(ISBN 978-92-1-126452-4,lire en ligne).
  4. Palaos sur le site de l'Encyclopædia Universalis
  5. « Palau (Îles Palaos) », surwww.cosmovisions.com(consulté le)
  6. (en) « The Palauan Bai », surunderwatercolours.com(consulté le)
  7. *Account of the Pelew Islands, situated in the western part of the Pacific Ocean. Pissot, Paris 1789 (en Anglais!); G. Nicol, London 1879; (en Allemand:Nachrichten von den Pelew-Inseln, trad.George Forster. Benjamin Gottlob Hoffmann, Hamburg 1789;Süddeutsche Zeitung, Munich 2007, Bibliotheca Anna Amalia,(ISBN 3866154135)).
  8. « Relations bilatérales », surFrance Diplomatie,(consulté le)
  9. Division francophone du GENUNG - Liste des pays.
  10. « Palaos », surunesco.org
  11. « Palaos », surFood and Agriculture Organization of the United Nations(consulté le)
  12. « Pays et capitales du monde »[archive du][PDF], sureducation.ign.fr,,p. 21.
  13. Earth of Fire, Actualité volcanique, articles de fond sur études de volcan et tectonique.
  14. (en)Republic of Palau National Government - Palau Sixteen States.
  15. « Palau »[archive du], surhistclo.com(consulté le)
  16. « Palau Ships »[archive du], surmicsem.org(consulté le)
  17. (en) JamesBurney,A chronological history of the discoveries in the South Sea or Pacific Ocean, Londres,(lire en ligneAccès libre),p. 233
  18. Francis X.Hezel et Maria Teresa DelValle, « Early European Contact with the Western Carolines: 1525-1750 »,The Journal of Pacific History,vol. 7,‎,p. 26–44(ISSN 0022-3344,DOI 10.1080/00223347208572199,JSTOR 25168089,lire en ligne[archive du], consulté le)
  19. a etbUnited States., « Report to the United Nations on the administration of the Trust Territory of the Pacific Islands »,Trust Territory of the Pacific Islands.,‎, v(lire en ligne)
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  22. « United States Department of State article on Palau »
  23. Peattie 1988,p. 34.
  24. Peattie 1988,p. 37-44.
  25. Mohamed-Gaillard 2015,p. 124-125.
  26. Peattie 1988,p. 49-57, 81-86.
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  28. ab etc(en)« Palau », dansThe World Factbook, Central Intelligence Agency,(lire en ligne)
  29. (en) Howard P.Willens, Deanne C.Siemer et Deanne ClemenceSiemer,National security and self-determination: United States policy in Micronesia (1961 - 1972), Praeger,(ISBN 978-0-275-96914-1),p. 4-5
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  33. « Strategic Trust: The Making of a Nuclear Free Palau - A Palauan Documentary », surYouTube,(consulté le)
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  35. (en) « High Chief Ibedul Gibbons / The People of Belau », surRight Livelihood(consulté le)
  36. Journal télévisé deFrance 2 du 30/7/2019.
  37. Article XIII, section 1,p. 28 de la Constitution de la république des Palaos
  38. Article XIII, section 1 de la Constitution de Sonsorol
  39. Article XII, section 1 de la Constitution de Hatohobei
  40. Article XII, section 1 de la Constitution d'Angaur
  41. (en) James J.Fox (dir.) et CliffordSather (dir.),Origins, Ancestry and Alliance : Explorations in Austronesian Ethnography, Canberra,Australian National University Press, (1re éd. 1996), 336 p.(ISBN 0-7315-2432-2 et978-1-920942-87-8,OCLC 981959356,JSTOR j.ctt2jbjs3).
v ·m
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XXe siècle
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XVIe siècle
XVIIe siècle
XVIIIe siècle
XIXe et XXe siècles
Amérique latine
XVIIe siècle
XVIIIe siècle
XIXe et XXe siècles
Asie
XVIIIe siècle
XIXe siècle
XXe siècle
Océanie
XVIIIe siècle
XIXe siècle
XXe siècle
Antarctique et Atlantique sud
XVIIIe siècle
XIXe siècle
XXe siècle
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