Palaiseau est située dans la grandebanlieueparisienne, dans larégion naturelle duHurepoix, au bord de la rivière l'Yvette, au débouché de la basseVallée de Chevreuse. Elle occupe 1 151 hectares dans un rectangle d’approximativement 5,6 kilomètres de long et 3,1 kilomètres de large, sur lequel subsistent en 2003 cent cinquante-neuf hectares d’espaces verts, quatre cent onze hectares d’espaces ruraux, principalement sur le plateau[2].
Le relief de Palaiseau se développe entre quarante-sept mètres sur la rive de l’Yvette et cent cinquante-neuf mètres sur leplateau de Saclay. Sur le versant sud, sept cents mètres linéaires séparent le lit de larivière et leplateau, le dénivelé est donc relativement important.
Sur le versant est, la pente est plus douce vers le lit de laBièvre àIgny. À proximité de lagare de Lozère, un escalier, appelé « Sentier de la Gloire » par les étudiants, mène au plateau et à l’École polytechnique par la Troche sur un dénivelé de cinquante mètres. La commune est située sur un terrain mêlantargile dans le fond de la vallée,sable etmeulière sur les hauteurs[13].
Le territoire de la commune est séparé d’Orsay etVillebon-sur-Yvette par larivière l’Yvette qui marque ainsi toute la frontière est et sud de la commune. Unlac naturel fait office de bassin de retenue dans le quartier de Lozère, à proximité d’Orsay. Un ruisseau souterrain suit le trajet de l’autoroute A 10 pour se jeter dans la rivière. Un grand lac artificiel a été aménagé dans le parc de l’École polytechnique. Sur le plateau, des rigoles canalisent le ruisseau de Corbeville depuis Orsay jusqu’à l’étang de Saclay en passant par la forêt domaniale : rigole de l’État, rigole des Granges et rigole Domaniale.
Au, Palaiseau est catégorisée grand centre urbain, selon la nouvelle grille communale de densité à sept niveaux définie par l'Insee en 2022[23].Elle appartient à l'unité urbaine de Paris[Note 1], une agglomération inter-départementale regroupant407 communes, dont elle est une commune de labanlieue[Note 2],[24],[25]. Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Paris, dont elle est une commune du pôle principal[Note 3],[25]. Cette aire regroupe 1 929 communes[26],[27].
En 2013, 2 860 logements locatifs sociaux existaient dans la commune, soit 21,87% du parc[30].
L'écoquartier Camille Claudel[31], inauguré en 2016 sur le Plateau, est équipé de la technologieLiFi et fonctionne grâce aux énergies renouvelables (label BBC)[32].
L’histoire de Palaiseau débute avec la construction pourChildebertIer d’un petit château, dénommépalatiolum enlatin, qui donna son nom au lieu. Plus tard, la reineBathilde, épouse du roiClovis II s’y installa avec son fils,Clotaire. Elle fut à l’origine d’une abbaye à proximité du château, avec le moinesaint Wandrille venu deRouen pour une affaire concernant l’abbaye des Fontanelles.
L’existence du site est attestée à partir du, date à laquellePépin le Bref fit don du domaine de Palaiseau et de ses dépendances à l’abbaye de Saint-Germain-des-Prés lors, dit-on, de l’exhumation des restes desaint Germain en présence du pape. Le cercueil semblait trop lourd pour être transféré lorsqu’un spectateur aurait prétendu que c’était à cause du conflit entre le domaine royal et l’abbaye au sujet de Palaiseau que le corps du saint était bloqué. Pépin ayant effectué la donation, le corps de saint Germain aurait immédiatement pu être déplacé[36]. Cette terre s’étendait alors sur les communes actuelles de Palaiseau,Orsay,Bures-sur-Yvette,Gif-sur-Yvette,Saint-Rémy-lès-Chevreuse,Saclay,Vauhallan etVillebon-sur-Yvette. Des impôts importants devaient alors être versés à l’abbaye.
En 1701, François de Harville décéda et le domaine revint à son gendre, Nicolas-Simon Arnauld de Pomponne, fils du diplomate et ministreSimon Arnauld de Pomponne.
En 1714, le prêtre Joseph Lambert ouvrit la première institution d’instruction gratuite pour garçons à Palaiseau.
Le a lieu la deuxième élection de l’assemblée locale. Première grande décision de cette assemblée, en 1805, la constitution d’un corps dePompiers[réf. nécessaire].
En 1870, Palaiseau accueillit une usine àgaz d’éclairage qui remplaçait l’éclairage public à huile installé en 1843. Mais le, lors de laguerre franco-allemande de 1870, Palaiseau fut occupée par 35 000Prussiens, ils ne quittèrent la commune que le. Cet épisode décida l’État-major à protéger la capitale par des places fortes. Palaiseau, par sa situation dominante sur la vallée de l’Yvette, fut choisie. Lefort de Palaiseau et deuxbatteries furent construits sur les hauteurs en 1879.
Le, le sculpteurLouis Albert-Lefeuvre offrit à la commune une sculpture représentant le héros « adoptif » de la commune,Joseph Bara. Néanmoins, il participe à la légende en le représentant un sabre à la main, alors que le jeune homme n’était quetambour dans le8e régiment de hussards.
En 1913, la commune passa à l’éclairage électrique avec une concession accordée à l'entreprise Sud-Lumière.
Première Guerre mondiale
Mais à nouveau laGrande Guerre meurtrit la ville. Pendant laPremière Guerre mondiale, le château de Villebon devint un Hôpital auxiliaire pour convalescents militaires (HACM)[37]. En février 1917, l’explosion de l’usine de munition Loyer située près de lagare de Massy - Palaiseau déclencha un petit cataclysme dans toute la vallée.
L'Entre-deux-guerres
En 1922, la ville poursuivit son essor avec l’ouverture des établissements Despreux Frères, qui devinrent plus tard laSociété de fabrication d’instruments de mesures (SFIM).
Elle ne fut libérée que le par laDivision Leclerc. En parallèle se tenaient à Palaiseau les réunions du Comité militaire national (CMN) du mouvement de résistance desFrancs-tireurs et partisans.
Depuis, Palaiseau qui a longtemps fait partie de la « banlieue rouge » deParis a poursuivi son essor pour devenir le pôle principal du Nord-Ouest essonnien.
En 1948, sa caserne de pompiers est classée Centre principal de secours contre l’incendie
En 1976, l’École polytechnique s’installa sur le territoire de la commune. Les quartiers du Pileu, des Garennes furent lotis, desgrands ensembles furent construits et des équipements collectifs ajoutés pour répondre aux nouveaux besoins des Palaisiens.
Ancienne commune de labanlieue rouge deParis, Palaiseau a eu trois maires appartenant auPCF ou apparenté : Eugène Deloges qui effectua deux mandats,Robert Vizet qui effectua deux mandats, puis Jean Pacilly qui en effectua trois. Malgré l'élection d'un maireRPR en 1995 — Jacques Allain —, Palaiseau vote à deux reprises pour le socialisteFrançois Lamy, élu de 2001 à 2014. Parallèlement les Palaisiens votent pour les candidatssocialistes à chaque élection (à l’exception notable des européennes de 2009, où la ville, suivant la tendance en Île-de-France, vote massivement en faveur d’Europe Écologie, et des municipales de 2014 qui voient la ville basculer à droite avec Grégoire de Lasteyrie, une première depuis 2001). La liste menée par Grégoire de Lasteyrie est arrivée en mars 2020 en premier tour avec un score de 51,5% contre quatre listes concurrentes[42], le conseil d'installation a lieu en mai 2020 après le confinement lié auCovid-19[43].
Ainsi, chaque élection depuis le début duXXIe siècle a vu des victoires plus ou moins larges des candidats de gauche, des modestes 51,31 % remportés parJean-Paul Huchon (PS) lors des élections régionales en 2004, aux 58,93 % obtenus par la candidate Claire Robillard (PS) au cours de l’élection cantonale en 2008 (contre 56,45 % sur l’ensemble du canton[44]), alors que le maire sortantFrançois Lamy (PS) l’emportait avec 51,82 % des suffrages, score cependant inférieur à celui qu’il avait obtenu en 2007 lors de l’élection législative (54,81 %), résultat déjà supérieur aux 52,64 % sur le reste de la circonscription[45].
La tendance à voter à gauche fut très marquée aussi lors du scrutin présidentiel en 2007, les électeurs plaçantSégolène Royal (PS) en tête aux deux tours (31,24 % et 54,39 %), à l’encontre de la tendance départementale (27,28 % et 47,92 %[46]) ou de la région (27,89 % et 47,51 %[47]). Les électeurs palaisiens sont en outre des « européistes » convaincus, approuvant à 56,81 % letraité de Rome de 2004 et à 59,89 % letraité de Maastricht[48].
Les résultats du vainqueur de chaque élection dans la ville sont comparées aux tendances nationales (la différence en points de pourcentage est indiquée entre parenthèses).
Élections départementales de 2015 : 51,82% (+19,70) pour Anne Launay (EELV) et David Ros (PS), 48,18% pour Marie-Christine Graveleau (UMP) et Francisque Vigouroux (UDI), 48,26% de participation[75].
En 2017 et depuis 2003 le taux de la taxe d'habitation à Palaiseau est de 21,48%[95]. Soit un taux de taxe d'habitation 7,12% plus élevé qu'à Massy ou 3,91% de plus qu'à Orsay en 2014.
À Palaiseau, deux sites sont référencés en 2008 au registre français desémissions polluantes, l’École polytechnique en partie pour ses prélèvements importants d’eau[106] et les ateliers de maintenanceRATP pour leurs émissions potentielles de polluants[107]
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers lesrecensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de plus de 10 000 habitants les recensements ont lieu chaque année à la suite d'une enquête par sondage auprès d'un échantillon d'adresses représentant 8 % de leurs logements, contrairement aux autres communes qui ont un recensement réel tous les cinq ans[118],[Note 6].
En 2022, la commune comptait 36 067 habitants[Note 7], en évolution de +5,71 % par rapport à 2016 (Essonne : +2,89 %,France horsMayotte : +2,11 %).
Après guerre, la population de Palaiseau a considérablement augmenté avec la construction de nombreusescités-jardins[121],[122] pour accueillir lesrapatriés d’Algérie et les Parisiens qui ne disposaient pas de logements salubres.
Entre 1946 et 1975, la population a été multipliée par trois. Ensuite, la population a relativement stagné sous les trente mille habitants mais a légèrement dépassé ce palier à partir du recensement de 2006. De futurs projets immobiliers sur leplateau de Saclay devraient accroître le nombre de résidents[réf. nécessaire].
En 1999, 6,1 % des Palaisiens étaient étrangers, 12,5 % des foyers étaient composés de familles monoparentales[123]. Parmi la population d’origine étrangère, 2,2 % sont originaires duPortugal, 0,5 % d’Algérie, 0,4 % duMaroc, 0,3 % deTunisie et d’Italie et 0,2 % d’Espagne[124].[Passage à actualiser]
La population de la commune est relativement jeune.En 2018, le taux de personnes d'un âge inférieur à30 ans s'élève à 43,4 %, soit au-dessus de la moyenne départementale (39,9 %). À l'inverse, le taux de personnes d'âge supérieur à60 ans est de 19,2 % la même année, alors qu'il est de 20,1 % au niveau départemental.
En 2018, la commune comptait 17 963 hommes pour 17 627 femmes, soit un taux de 50,47 % d'hommes, légèrement supérieur au taux départemental (48,98 %).
Les pyramides des âges de la commune et du département s'établissent comme suit.
Pyramide des âges de la commune en 2018 en pourcentage[125]
Hommes
Classe d’âge
Femmes
0,4
90 ou +
1,0
4,9
75-89 ans
7,1
11,4
60-74 ans
13,7
17,1
45-59 ans
18,8
19,2
30-44 ans
19,6
29,8
15-29 ans
22,6
17,2
0-14 ans
17,3
Pyramide des âges du département de l'Essonne en 2021 en pourcentage[126]
Deux établissements spécialisés sont installés sur le territoire de la commune, l’Institut médico-professionnel Roger-Lecherbonnier, pour les adolescents atteints dedéficiences intellectuelles ; uncentre d’aide par le travail.
La commune dispose d’un centre de vacances pour les colonies municipales àBazolles dans laNièvre, acheté dans lesannées 1970[132], de quatorze centres de loisirs accueillant les enfants pendant les vacances scolaires et onze associations encadrant la jeunesse palaisienne, dont lesScouts et Guides de France.
De nombreux établissements publics ou privés accueillent les jeunes enfants jusqu'à3 ans. Une crèche familiale regroupe 62 assistantes maternelles salariées de la commune. Une micro crèche a été ouverte en janvier 2018, Crèches de l'Yvette, dorénavant dénommé Crèche par Nature - Palaiseau Victor-Hugo, est située 10, rue Victor-Hugo et accueille douze enfants. Les parents sont les bienvenus dans la crèche lors des activités. La nouvelle crèche de Lozère a été inaugurée en 2017.Une micro crèche appelée La Mesure a ouvert en 2019 au pieds de l'hôtel tulip'in gérée par le groupe Créches de l'Yvette dorénavant dénommé Crèche par Nature.Un établissement de ce même groupe a été ouvert en 2022 au 4 rue Tronchet derrière la mairie.
Cette section doit êtreactualisée.(Dernière mise à jour : 2009) Des passages de cette section sont obsolètes ou annoncent des événements désormais passés.Améliorez-la oudiscutez-en.
Palaiseau s’est doté d’une charte depuis 1945, révisée en 1978 et 2004, régissant les relations entre la ville et les associations et entre les clubs eux-mêmes au-delà ducode du sport[réf. nécessaire]. Elle dispose aussi d’un service des sports et d’une école des sports, pour l’initiation des enfants scolarisés en école élémentaire. En 2022, la commune recense 24associations sportives sur son territoire[140],[141].
La ville accueille sur son territoire un piscine intercommunale située sur le plateau. Une autre piscine non couverte est située près du stade Georges-Collet, mais n'est plus exploitée.
La commune est dotée d’un service de développement culturel chargé de la programmation des manifestations et de la sensibilisation des plus jeunes à la culture.
Le Ferry est un lieu de vie culturel situé sur l’avenue Stalingrad à Palaiseau. Destiné entre autres à la création et à la diffusion de projets culturels, il propose à différents publics de Palaiseau et alentour un espace de création et de rencontre.
On peut également admirer les collections dumusée du Hurepoix ouvert en 1991.
En matière d’infrastructure, la ville dispose de : lamédiathèque[143]George-Sand et trois bibliothèques à Lozère, le Pileu et les Hautes Garennes, une École de musique et de danse, uneMJC[144] à l'espaceRobert Vizet[145] dont le bâtiment a été rénové fin 2016, de troisthéâtres, les Trois Vallées, la Mare au Diable[146] et le théâtre de la Passerelle[147] terminé fin 2016, uncinéma, anciennement, les Quatre Champs, rénové à partir 2003 et rouvert le 10 décembre 2009 sous le nom Cinépal, accessible aux personnes handicapées et malentendantes ; neuf salles municipales, la principale, l'espaceSalvador-Allende (comportant notamment la salle Guy-Vinet), pouvant contenir jusqu'à600 personnes, le foyer Drouillette (200 personnes), le centre social Les Hautes Garennes (115 personnes), la maison du quartierGérard-Philipe (100 personnes), la salle des Champs-Frétauts (60 personnes), la maison du quartierAudiberti (50 personnes), la salleMarceau (50 personnes), la salleVoltaire (50 personnes) et la salle de la rue Louise (40 personnes) ainsi qu'une autre maison du quartier :Jacques-Brel ; trois espaces publics numériques.
En 2016 le conseil local de sécurité et de prévention (CLSPD) est créé pour rassembler tous les acteurs de la sécurité : maire, police, gendarmerie, pompiers, justice, bailleurs, Département, acteurs sociaux[154],[155].
Une compagnie de gendarmerie territoriale y est présente[170] pilotant les brigades territoriales du nord du département, tout comme uncommissariat de police.
la fête de la ville et la fête du sport, le dernier week-end de juin ;
le festival Aoutside organisé de 2009 à 2016 par l'Opération Maxi Puissance (OMP) le dernier week-end d'août ;
des concerts, des spectacles, le bal et le feu d’artifice du14-Juillet ;
en septembre, le premier samedi de septembre se tient le village des associations, le troisième week-end de septembre se déroulent lesjournées du patrimoine, le dernier week-end de septembre a lieu levide-grenier du Bout Galeux conjointement avec leFestival montagne et musique ;
leTéléthon est chaque année organisé en décembre ;
les salons des peintres et sculpteurs de Palaiseau en juin et décembre.
La commune s'associe à laFête de la Science en association avec les grandes écoles présentes sur son territoire, et au Printemps de l'Environnement, au Mois dufilm documentaire, auFestival international du film scientifique chaque année, en novembre, depuis sa création en 1985, en collaboration avec l’École polytechnique.
Un salon du Livre relativement important s'y est longtemps tenu.
Palaiseau accueille aussi une église protestante évangélique depuis 1930[174], un temple de l’Église réformée de la Vallée de Chevreuse[175] et le centre Heruka, centre de prières et méditationbouddhiste tibétain.
En octobre 2012,France Télécom-Orange et le gouvernement annoncent qu’ils vont lancer une expérimentation : la ville devient alors la première de France à être coupée de l'ADSL et entièrement équipée enfibre optique[176].
L’Insee rattache la commune de Palaiseau aubassin d'emploi deBoulogne-Billancourt qui rassemblait vingt-huit communes et 820 003 habitants en 1999, les Palaisiens comptant pour 3,53 % du total[177].
Lagare de Massy - Palaiseau et ses emprises se trouve à cheval sur les territoires des communes deMassy et de Palaiseau.
La ville attire ainsi un nombre important d’entreprises sur les trois zones destinées à l’industrie, principalement les services aux entreprises : Les Glaises (vingt-six hectares),Émile-Baudot (onze hectares) etGutenberg (quatre hectares). La ville a en plus mis en place unepépinière d'entreprises, le Centre d’Innovation Technologique de Palaiseau. Jusqu’en2006, Palaiseau possédait une usine bâtie enpierre meulière : laSFIM qui était spécialisée dans la fabrication de matériel électronique. Reprise par la sociétéSagem, cette usine qui était devenue une friche insalubre a été démolie en 2007 pour laisser place à de nouvelles installations industrielles et résidentielles.
Implantée au cœur ducluster technologique deParis-Saclay, la ville tente de mettre en place un pôle de recherche et développement enhaute technologie dans le quartier Ouest dePolytechnique. S’y sont déjà implantés le groupeDanone et son centre de recherche et le groupeThales pour compléter son centre de recherche d’Orsay. De plus, un centre de recherche dernière génération d'EDF est en construction depuis 2013 à proximité de l'École Polytechnique : l'EDF Lab Paris-Saclay.
La commune est aussi le siège du Centre national de supervision de l’opérateurNumericable qui gère l’ensemble des diffusions d’Île-de-France[178].
Palaiseau dans son centre-ville comporte la plus longue rue commerçante de l'Essonne[179], la rue de Paris qui mesure plus d'un kilomètre compte en 2019 plus de 300 commerces de proximité[179]. Des marchés sont organisés les jeudi et dimanche, place de la Victoire en centre-ville[180], mercredi à Lozère et samedi au Pileu.
UnRotary Club et unLions Club agissent économiquement et socialement sur le territoire de Palaiseau. Une antenne de l’UFC-Que choisir est aussi présente sur le territoire de la commune, comme celle du syndicatCGT.
Cette section doit êtreactualisée.(Dernière mise à jour : 2006) Des passages de cette section sont obsolètes ou annoncent des événements désormais passés.Améliorez-la oudiscutez-en.
En 1999, letaux de chômage s’établissait à 7,6 % et le revenu moyen par ménages à 22 712 euros par an[181]. La ville souffre néanmoins d’une grande disparité de population, entre les résidents des quartiers défavorisés et les 239 redevables de l’ISF en 1999. Ainsi, seule 56,4 % de la population est propriétaire de son habitation, un appartement dans 61,3 % des cas[182].
Lerevenu fiscal médian par ménage était en 2006 de 24 241 euros, ce qui plaçait Palaiseau au cinq cent soixante-deuxième rang parmi les 30 687 communes de plus de cinquante ménages en métropole et au cinquante-troisième rang départemental[183]. En 2010, lerevenu fiscal médian par ménage était de 40 206 €[184], plus élevé qu'à Paris où il était de 32 984 €[185].
Palaiseau est située à l'extrémité de lavallée de Chevreuse et à proximité de la vallée de laBièvre. Relativement urbanisée, la commune possède encore de nombreux espaces verts, dont une forêt domaniale de plus ou moins cent-vingt hectares, les bois de Fourcherolle et du Pileu, et de nombreux parcs et squares : la promenadeLeconte-de-Lisle, le parc de l’Hôtel-de-Ville, le parcGeorge-Sand, le parcHenri-Poincaré, le parc des Prés, le parc Eugène-Chanlon, le parcPierre-et-Marie-Curie, le parcJean-Pierre-Chabrol, le square des Joncherettes, le square des Basses-Garennes, le square du Pileu, le square duCèdre de Lozère, le square du Cottage, le square de la rue de Paris et le square des Champs-Frétauts[187].
Au sein du parc Eugène-Chalon se situe la carrière de la Troche, offrant un intérêt géologique et paysager et classé « géosite d’intérêt régional » depuis l’inventaire géologique de l’Essonne mené en 2007. Il est revalorisé au cours de l'été 2018 avec un nettoyage et l'aménagement de bancs et panneaux pédagogiques[189].
Radar de Palaiseau du contrôle de trafic aérien en service de 1990 à 2017.
Radar de Palaiseau
C'est sur le territoire de la commune qu'est installé le radar utilisé de 1990 à 2017 par ladirection générale de l'Aviation civile pour assurer la surveillance de l'espace aérien en Île-de-France[195],[196]. Un nouveau radar est utilisé à partir de 2017 sur le campus de l'École polytechnique, près des bâtiments de l’ENSTA ParisTech[197],[198],[199],[200].
George Sand (1804-1876), femme de lettres, y séjourna dans la villa qu'elle avait achetée, en partie pourAlexandre Manceau son dernier grand amour[203].
Victor Pigeon (1816-1892), homme politique né et décédé à Palaiseau, député deSeine-et-Oise de 1848 à 1851.
Alexandre Manceau (1817-1865), dessinateur, graveur, sculpteur et secrétaire de George Sand, y est mort[204].
Jean-Pierre Chabrol (1925-2001) y vécut et y écrivitLe Bout Galeux en 1955[207]. Depuis, le « Bout Galeux » est le nom de la brocante annuelle de Palaiseau, se tenant dans la rue de Paris, artère principale de la ville.
Sylvain Garant (1925-1993), pilote automobile français de compétitions essentiellement en rallyes et sur circuits pour voitures de sport de type Grand Tourisme, de profession voyagiste (agence OTOM).
AuVIe siècle, unmoine du nom de Rigomer prêchait la parole deDieu dans la contrée et guérissait les malades avec de l’huile sainte. Une jeune fille nommée Ténestine, touchée par la guérison de son père, décida de suivre le saint homme. Mais la rumeur leur prêta une liaison et les paysans se plaignirent auprès du roiChildebertIer, qui reçut les jeunes gens dans son palais et leur dit : « Si vous êtes purs, que ces cierges s’allument d’eux-mêmes sur un signe de votre main ». Les deuxcroyants prièrent et les cierges s’allumèrent. Pour célébrer cemiracle, le roi ordonna la construction d’uneéglise àVauhallan[208].
En 1798, uneauberge ouvrit sur la route deChartres, appeléeAuberge de l’Éléphant. Cette auberge existe toujours et elle a donné son nom au carrefour où elle est située. En1991, une rumeur courut dans les écoles de la commune, unéléphant, bien réel celui-ci se serait échappé du Festival ducirque deMassy et aurait traversé la ville avant d’être maîtrisé, sur ce carrefour de l’Éléphant.
En 1815, Palaiseau devint célèbre avec une représentation authéâtre de la Porte-Saint-Martin de la pièceLa Pie Voleuse ou la Servante de Palaiseau écrite par Laigniez et D’Aubigny. Cette pièce est à l'origine du livret de l'opéra deRossiniLa Gazza Ladra, connu en français sous le nom deLa pie voleuse. Une rue de Palaiseau porte ce nom.
Jean-Pierre Chabrol publieLe Bout-Galeux en 1955, livre qui fait le récit après-guerre des habitants de ce quartier populaire au bout de la rue de Paris
Charles Péguy cite le nom de la commune dans sonpoèmePrésentation de la Beauce à Notre-Dame de Chartres :
« Nous arrivons vers vous du lointain Palaiseau, Et des faubourgs d’Orsay parGometz-le-Châtel, Autrement dit Saint-Clair ; ce n’est pas un castel, C’est un village au bord d’une route en biseau. »
En 1957, la série documentaireÀ la découverte des Français consacre une émission au domaine de la Butte-à-la Reine. Les premiers immeubles viennent alors d'être édifiés et les propriétaires en prennent possession[121].
En 1973, la série documentaireÀ la découverte des Français consacre une seconde émission au domaine de la Butte-à-la Reine. Une quinzaine d'années après l'arrivée des premiers occupants, les résidents font part de leur vécu et de leur sentiment quant à l'expérience d'habitation collective qu'ils ont traversée[122].
↑Une unité urbaine est, en France, une commune ou un ensemble de communes présentant une zone de bâti continu (pas de coupure de plus de200 mètres entre deux constructions) et comptant au moins 2 000 habitants. Une commune doit avoir plus de la moitié de sa population dans cette zone bâtie.
↑Dans une agglomération multicommunale, une commune est dite de banlieue lorsqu'elle n'est pas ville-centre, à savoir que sa population est inférieure à 50 % de la population de l’agglomération ou de la commune la plus peuplée. L'unité urbaine de Paris comprend une ville-centre et406 communes de banlieue.
↑Maurice Duplant quitte laSFIO en cours de mandat. Il est élu conseiller général lors d’une élection partielle, le 27 novembre 1932.
↑Par convention dans Wikipédia, le principe a été retenu de n’afficher dans le tableau des recensements et le graphique, pour les populations de référence postérieures à 1999, que les populations correspondant à une enquête exhaustive de recensement pour les communes de moins de 10 000 habitants, et que les populations des années 2006, 2011, 2016, etc. pour les communes de plus de 10 000 habitants, ainsi que la dernière population de référence publiée par l’Insee pour l'ensemble des communes.
↑Population municipale de référence en vigueur au 1er janvier 2025, millésimée 2022, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2024, date de référence statistique : 1er janvier 2022.
↑a etbDaniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale »,Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography,no 501,(DOI10.4000/cybergeo.23155,lire en ligne, consulté le)
↑Lorànt Deutsch, Métronome : L'histoire de France au rythme du métro parisien, Michel Lafon, septembre 2009, 380p(ISBN978-2-7499-1011-6).
↑Marie-Claire Roux,En arrière toutes ! Des villes de banlieue dans la Grande Guerre, Athis-Mons, Maison de Banlieue et de l’Architecture,, 96 p.(ISBN978-2-9538890-8-6), p. 35.
↑a etbSébastien Morelli, avec Nicolas Sivan, « Essonne : avec Robert Vizet, un demi-siècle de politique locale disparaît : Celui qui fut maire de Palaiseau, conseiller général, député et sénateur est mort lundi à l’âge de 94 ans. Il a connu la vie politique essonnienne de la sortie de l’Occupation à l’orée duXXIe siècle »,Le Parisien, édition de l'Essonne,(lire en ligne, consulté le)« Il fut une figure de la résistance et de la politique locale pendant près d’un demi-siècle. Robert Vizet s’est éteint ce lundi à l’âge de 94 ans. Né à Igny, l’élu fut l’une de grandes figures communistes du département de la fin de l’Occupation à l’orée des années 2000 ».
↑« Jean Pacilly, l'ex maire PCF de Palaiseau est décédé »,Le Parisien, édition de l'Essonne,(lire en ligne)« Jean Pacilly, emblématique maire PCF de la commune pendant 16 ans de 1979 à 1995, est décédé le jeudi 15 septembre à l'âge de 86 ans. Figure du Parti communiste, il avait perdu la tête de l'hôtel de ville à cause de profondes dissensions et de multiples listes à gauche. »
↑Pauline Darvey, « Jacques Allain, ancien maire de Palaiseau, est mort ce samedi : Cet ancien conseiller régional d’Ile-de-France et conseiller général de l’Essonne avait été maire RPR de la ville entre 1995 et 2001. Plusieurs élus, dont l'actuel maire de Palaiseau, lui ont rendu hommage »,Le Parisien, édition de l'Essonne,(lire en ligne, consulté le)« Jacques Allain, qui s’est éteint à l’âge de 86 ans, a été maire RPR de Palaiseau entre 1995 et 2001. Conseiller municipal de la ville depuis 1983, cet ancien technicien supérieur avait pris la tête de la commune douze ans plus tard, faisant ainsi basculer ce bastion communiste à droite. Également conseiller régional d’Ile de France entre 1986 et 1992 et conseiller général de l’Essonne entre 1994 et 2001 (…) ».
↑Jérôme Glaize, « La gauche veut regagner la mairie de Palaiseau : Suite de notre série sur les municipales en Essonne. Aujourd'hui, gros plan sur Palaiseau où tout se jouera au premier tour. A Montgeron en revanche, le maire (PS) Gérald Hérault devra attendre le 18 mars pour connaître son sort »,Le Parisien, édition de l'Essonne,(lire en ligne, consulté le)« Oubliées les deux listes concurrentes du premier tour 1995. François Lamy revendique le soutien du PS, du PC, du Mouvement des citoyens, des Verts ainsi que de deux associations locales, Agir pour Palaiseau et Palaiseau autrement (…) À droite, le maire sortant a lui aussi le champ libre. Jacques Allain portera seul, cette fois-ci, l'étendard du RPR, débarrassé de la concurrence d'Odile Moirin, passée depuis dans les rangs du Rassemblement pour la France. Le RPF fait d'ailleurs partie de ses soutiens officiels, tout comme le RPR, l'UDF, Démocratie libérale et les non-inscrits de droite ».
↑Emmanuelle Hunzinger, « Une nouvelle maire à Palaiseau : François Lamy, nommé ministre de la Ville a démissionné de son poste de maire de Palaiseau, siège qu'il occupait depuis 2001. Claire Robillard, sa première-adjointe, le remplace »,France 3 Paris Île-de-France,(lire en ligne, consulté le).
↑Cécile Chevallier, « LR 91 : Grégoire de Lasteyrie démissionne de son poste de secrétaire départemental après l’élection de Wauquiez : Le maire de Palaiseau, qui reste membre des Républicains, estime qu’il ne peut pas « appliquer la ligne décidée par le parti au niveau national ». Comment le faire si on est en désaccord »,Le Parisien, édition de l'Essonne,(lire en ligne, consulté le).
↑a etb[vidéo] « Une résidence bien tranquille », Jean Claude Bergeret (producteur), dansÀ la découverte des Français sur Office national de radiodiffusion télévision française,, 49 min