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| Partie de | Palais royal et chapelle palatine(d) |
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| Patrimonialité | Bien culturel italien(d) |
| Visiteurs par an | 384 000()[1] |
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Lepalais des Normands (Palazzo dei Normanni enitalien,Palazzu di li Nurmanni ensicilien) ouPalais royal est un édifice dePalerme, situéplace de l'Indépendance (it), qui fut tour à tour forteresse punique, fort romain, château des émirs arabes, résidence desrois normands auXIIe siècle, puis enfin siège de l’Assemblée régionale sicilienne.
C'est d'abord un fortpunique auVIIe siècle av. J.-C. dont on peut encore apercevoir des vestiges de maçonnerie. La place forte est conquise par les Romains en -254.Bélisaire s’en empare en 535 et la ville reste sous la domination byzantine pendant trois siècles. En 1072, lors de laconquête normande, la forteresse devient le palais des Normands, lesquels ont construit le nouveau palais sur les ruines précédentes. En 1130,Roger II de Sicile, roi deSicile, décide de faire construire latour Gjoaria (des joyaux), subdivisée en deux portiques voûtés à quatre arcades (du type des églises byzantines) qui soutiennent deux salles à déambulatoires : laSalle des Vents et laSalle de Roger, et surtout lachapelle Palatine, dédiée à saint Pierre.Frédéric II de Sicile ayant fondé dans le Palais l’École poétique sicilienne entre 1220 et 1230. Après l’expulsion des Angevins en 1282,Pierre III d'Aragon s'installe dans le palais. Les vice-rois l'habitent épisodiquement ensuite.

Après 1500, il subit de grands travaux de restaurations (démolition de tours normandes, édification de cours intérieures : cour Maqueda et cour de la fontaine) jusqu’à l’expulsion desBourbons, en 1799. L’observatoire astronomique de Palerme est situé au palais des Normands depuis leXIXe siècle. Depuis la fin de laSeconde Guerre mondiale, le palais est le siège de l’Assemblée régionale sicilienne.
Insérée dans le corps du palais, elle est commencée en 1130, finie et consacrée en 1143[3], au premier étage du palais, un mélange d'influences carolingienne, normande-sicule, byzantine et arabe, dont leplafond à caissons de bois fut conçu par des ouvriers ducalifat du Caire. Elle possède de somptueuses mosaïques byzantines dont les plus anciennes remonteraient au début duXIIe siècle. Leur extrême qualité les a fait remarquer par les chroniqueurs médiévaux,Hugues Falcand etRomuald de Salerne, les Arabo-andalousAl Idrissi etIbn Jubair, chroniqueur-voyageur duXIIe siècle. Ces mosaïques, dans lesquelles l'or prédomine, représentent des scènes bibliques de l'Ancien et duNouveau Testament pour les plus tardives dans la nef centrale (1154-1168), attestées par leurs inscriptions latines. Celles consacrées à saint Jean et saint Pierre, dans les nefs latérales, datent duXIVe siècle.
« La chapelle Palatine, la plus belle qui soit au monde, le plus surprenant bijou religieux rêvé par la pensée humaine et exécuté par des mains d’artiste. »
La dynastie normande souabe éteinte dès la fin duXIIIe siècle, avec le déclin de la vie politique et économique de la Sicile, le palais perd sa position de siège politique de l’exercice du pouvoir, puis laissé à l'abandon jusqu’auXVIe siècle. Seule la chapelle Palatine est préservée par les religieux qui en avaient la garde.
Des travaux récents[Quand ?] de restauration ont permis de mettre au jour la chambre sépulcrale deGuillaume le Mauvais où sont conservées les entrailles du vice-roi de SicileEmmanuel-Philibert de Savoie, mort en 1624.
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