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Palais des Nations

46° 13′ 35″ N, 6° 08′ 27″ E
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Palais des Nations
Façade du palais des Nations.
Présentation
Partie de
Destination initiale
Destination actuelle
Siège européen de l'Organisation des Nations unies
Style
Architecte
Première pierre
Construction
Ouverture
Occupant
Propriétaire
Patrimonialité
Bien culturel suisse d'importance nationale(d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Site web
Localisation
Pays
Canton
Commune
Coordonnées
Carte

modifier -modifier le code -modifier WikidataDocumentation du modèle

Lepalais des Nations est un complexe debâtiments construits entre 1929 et 1937 au sein duparc de l'Ariana àGenève (Suisse). Il sert de siège à laSociété des Nations (SDN) jusqu'en 1946, puis est occupé par l'Organisation des Nations unies. En 1966, le palais devient le siège européen des Nations unies (Office des Nations unies à Genève ou ONUG) et le second plus important de l'organisation après lesiège de l'ONU àNew York.

Chaque année, le quartier général genevois des Nations unies accueille environ 8 000 réunions dont près de 600 grandes conférences. Quelques secteurs du palais sont accessibles aux visiteurs qui sont au nombre d'environ 100 000 par an.

Le palais abrite également des bureaux de divers organismes de l'ONU (seul le CNUCED a son siège à Genève) :

Histoire

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Allée des Drapeaux.

Après la fondation de la SDN, le, Genève fut choisie comme siège de l'organisation en raison des traditions diplomatiques propres à la ville, qui fit don du terrain où se trouve actuellement le palais.

La construction de celui-ci est soumise en 1926 à un concours d'architecture. Cependant lejury ne parvient pas à départager les 377 propositions[1] et charge en conséquence les architectesCarlo Broggi (it) (Italie),Julien Flegenheimer (Suisse),Camille Lefèvre etHenri-Paul Nénot (France) ainsi queJoseph Vago (Hongrie) d'élaborer un projet commun. Finalement, la première pierre d'un bâtiment destyle néoclassique est posée le. En 1933, le secrétariat de la SDN s'installe dans les parties terminées de la construction puis, en 1936, la plus grande partie du personnel installée dans le siège précédent (lepalais Wilson) emménagent dans le bâtiment quasiment terminé. L'aménagement intérieur se compose encore en grande partie des matériaux offerts par les pays membres de la SDN. Par ailleurs, sous la première pierre du bâtiment, se trouve unecapsule temporelle qui contient entre autres la liste de tous les membres de la SDN, une copie de ses actes constitutifs et despièces de monnaie de tous les pays membres. La SDN est toutefois déjà politiquement paralysée et a clairement perdu de son influence et de sa légitimité. Cela ne changera plus jusqu'en 1945, année de sa dissolution.

À la suite de la transmission du bâtiment aux Nations unies, fondées en 1945 pour prendre la succession de la SDN, le complexe est agrandi à différentes reprises. Entre 1950 et 1952, le bâtiment K est rehaussé autour de trois étages supplémentaires, alors que le bâtiment D est construit pour accueillir le siège temporaire de l'Organisation mondiale de la santé. Le bâtiment E est construit entre 1968 et 1973 pour abriter un centre de conférences.

La Salle des assemblées, la plus grande salle du palais.

En 1988, exceptionnellement à la demande deYasser Arafat, la26e session de l'Assemblée générale des Nations unies se déroula au palais des Nations[2].

En 2004, uneinstallation d'écoute, d'un style rudimentaire, est découverte dans le salon français. En 2006-2007 ce sont trois installations d'écoutes qui sont découvertes dans la salle C-108, sans qu'il n'ait été possible de démontrer quels pays étaient responsables de cetespionnage[3].

Au terme de ces extensions, le complexe s'étend sur environ 600 mètres de long et abrite 34 salles de conférences ainsi qu'environ 2 800 bureaux. Dans le bâtiment principal se trouve la « sculpture pour la non prolifération des armes nucléaires » de l'artisteClemens Weiss qui fut offert en 1996 par l'Allemagne aux Nations unies. Le, la salle de conférence XX et plus particulièrement sa coupole est entièrement refaite par l'artiste espagnolMiquel Barceló, à la suite d'une commande de l'État espagnol qui souhaitait faire un cadeau aux Nations unies[4]. C'est dans cette salle que siègera désormais leConseil des droits de l'homme des Nations unies.

Parc de l'Ariana

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Le palais des Nations (à droite) et lemusée Ariana (1953).
Article détaillé :Parc de l'Ariana.

Le palais des Nations se trouve dans le parc genevois de l'Ariana couvrant unesuperficie de 45hectares et délimité par l'avenue de la Paix. Le bâtiment offre une perspective sur leLéman et lesAlpes. À l'opposé, de l'autre côté de l'avenue, se trouve le siège duComité international de la Croix-Rouge, ainsi que l'école hôtelière de Genève. Le parc fut offert à la ville de Genève par la famille Revilliod de La Rive à la condition que :Gustave Revilliod y soit enterré et que le parc soit ouvert au public. Pour des raisons de sécurité, le parc n'est plus accessible au public[5]. Les paons qui se trouvent actuellement dans le parc et qui sont nourris par les jardiniers, sont des cadeaux que l’ONUG a reçu soit par la mission permanente de l’Inde dans lesannées 1980, soit d’un parc zoologiquejaponais[6].

Par ailleurs, les villas « La Fenêtre », « Le Bocage » et « La Pelouse » datant respectivement de 1820, 1823 et 1853, font partie du parc mais furent à l'origine des résidences privées[6]. La villa « La Fenêtre » est aujourd'hui le siège du directeur général de l'Office des Nations unies à Genève, tandis que les villas « Le Bocage » et « La Pelouse » servent comme bâtiments administratifs. Le parc abrite également un petitchalet.

Galerie

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  • Le palais des Nations et la sphère armillaire.
    Le palais des Nations et lasphère armillaire.
  • Vue du parc sur le lac Léman.
    Vue du parc sur lelac Léman.
  • Couloir du bâtiment principal.
    Couloir du bâtiment principal.
  • Salle des droits de l'homme et de l'alliance des civilisations.
    Salle des droits de l'homme et de l'alliance des civilisations.
  • Salle du Conseil.
    Salle du Conseil.
  • Salle des assemblées.
    Salle des assemblées.
  • Salle XIX.
    Salle XIX.

Notes et références

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  1. Construction du palais des Nations (ONUG)
  2. Conférence sur la Syrie: Genève renoue avec sa tradition de ville de paix, article de laTribune de Genève du 16 janvier 2014.
  3. Étienne Dubuis, « Genève, paradis des grandes oreilles »,Le Temps,‎,p. 4.
  4. « Miquel Barcelo, un « ovni » à Genève »,Le Monde,‎(lire en ligne)
  5. Le parc de l'Ariana sur le site officiel de la ville de Genève
  6. a etbLe parc de l'Ariana (ONUG)

Voir aussi

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Bibliographie

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  • Jean-Claude Pallas,Histoire et architecture du palais des Nations (1924-2001). L'Art déco au service des relations internationales, Genève, éd. Nations unies,
  • Michel Marbeau,La Société des Nations. Vers un monde multilatéral, Tours, Presses Universitaires François Rabelais,

Articles connexes

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Liens externes

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