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Paimpol

48° 46′ 43″ nord, 3° 02′ 43″ ouest
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« Paimpolais » et « Paimpolaise » redirigent ici. Pour les autres significations, voirLa Paimpolaise etGoélette paimpolaise.

Paimpol
Paimpol
Vue d'ensemble depuis la tour de Kerroc'h àPloubazlanec.
Blason de Paimpol
Blason
Image illustrative de l’article Paimpol
Logo
Administration
PaysDrapeau de la FranceFrance
RégionBretagne
DépartementCôtes-d'Armor
ArrondissementGuingamp
IntercommunalitéGuingamp-Paimpol Agglomération
Maire
Mandat
Fanny Chappé
2020-2026
Code postal22500
Code commune22162
Démographie
GentiléPaimpolais
Population
municipale
7 266 hab.(2022en évolution de +1,11 % par rapport à 2016)
Densité308 hab./km2
Géographie
Coordonnées48° 46′ 43″ nord, 3° 02′ 43″ ouest
Altitude50 m
Min. 0 
m
Max. 86 
m
Superficie23,61 km2
TypePetite ville
Unité urbainePaimpol
(ville-centre)
Aire d'attractionPaimpol
(commune-centre)
Élections
DépartementalesCanton de Paimpol
(bureau centralisateur)
LégislativesCinquième circonscription
Localisation
Géolocalisation sur la carte :France
Voir sur la carte topographique de France
Paimpol
Géolocalisation sur la carte :France
Voir sur la carte administrative de France
Paimpol
Géolocalisation sur la carte :Côtes-d'Armor
Voir sur la carte topographique des Côtes-d'Armor
Paimpol
Géolocalisation sur la carte :Bretagne (région administrative)
Voir sur la carte administrative de Bretagne (région administrative)
Paimpol
Liens
Site webSite officiel de la ville de Paimpol
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Paimpol (/pɛ̃.pɔl/) est unecommune française côtière située dans ledépartement desCôtes-d'Armor enrégionBretagne.Construite autour de ses bassins, Paimpol est l'un des principauxports de pêche et deplaisance donnant sur laManche.

L'actuelle commune de Paimpol résulte de la fusion, le, des communes de Paimpol,Plounez etKérity.

Paimpol appartient au pays historique duGoëlo.

Les habitants de Paimpol sont les Paimpolaises et Paimpolais.

Géographie

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Une altitude variée, oscillant entre -1 mètre en dessous du niveau de la mer, à 99 mètres au-dessus. Son altitude moyenne s'établit à environ 39 mètres[1]. Ce relief relativement doux, entre mer et collines, reflète le charme typique des paysages bretons, offrant des vues contrastées entre le littoral et les terres intérieures la commune s'étend sur 23,6 km2[2].

Localisation

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La ville est située au bord de laManche[3], à proximité de l'estuaire duTrieux[3].

Situation

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La commune est située au nord de laBretagne, à l'extrémité ouest de labaie de Saint-Brieuc, au fond de la baie de Paimpol[3].

La ville est sur l'ancienne route nationaleD 786 deSaint-Malo (116 km à l'est) etSaint-Brieuc (préfecture, 37 km au sud-est) àLannion (sous-préfecture, 34 km à l'ouest) etMorlaix (72 km au sud-ouest).Guingamp (sous-préfecture) est à 30 km au sud,Rennes à 142 km au sud-est[4].

Hydrographie

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Pour un article plus général, voirRéseau hydrographique des Côtes-d'Armor.

La commune est située dans lebassin Loire-Bretagne. Elle est drainée par le Quinic et le Traou[5],[6],[Carte 1].

LeQuinic est un petitfleuve côtier[7], qui prend naissance dans le sud de la commune deKerfot et alimente les bassins duport de plaisance de Paimpol avant de se jeter dans laManche[7]. Il sert de limite de communes avecPlourivo au sud sur environ 1,4 km.

Le ruisseau de l'Étang (surPlouézec) du moulin de Danet (sur Paimpol), s'écoule sur Paimpol en direction de l'abbaye de Beauport[réf. nécessaire].

Le Poullou, qui prend source vers Kergall Vihan (surPloubazlanec), sert de limite avec cette commune sur pratiquement tout son parcours, commençant à Kergoff (sur Paimpol). Il prend le nom du ruisseau du Traou à la hauteur du hameau du même nom, jusqu'à son embouchure vers l'ancienne chapelle du hameau des Salles près du port de Texier[8].

Un plan d'eau complète le réseau hydrographique : l'étang de Beauport (1,01 ha)[Carte 1],[9].

Carte en couleur présentant le réseau hydrographique de la commune
Réseau hydrographique de Paimpol[Note 1].

Communes limitrophes

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Communes limitrophes dePaimpol
(Lézardrieux)Ploubazlanec(Manche)
(Lézardrieux)
(Pleudaniel)
Paimpol(Manche)
(Pleudaniel)Plourivo,KerfotPlouézec

La commune est bordée du nord-ouest au sud-ouest par le long estuaire duTrieux, petit fleuve côtier dont l'embouchure est encadrée d'amont en aval parPleudaniel puisLézardrieux à l'ouest, etPlourivo puis Paimpol puisPloubazlanec à l'est. Ainsi, Paimpol serait contiguë à Pleudaniel et Lézardrieux si l'estuaire qui les sépare n'était pas considéré comme un bras de mer et donc « hors territoire » à proprement parler. Techniquement, l'estuaire duTrieux commence vers le moulin à marée près de Porz Lec'h sur Pleudaniel, avec en face Toull ar Huiled sur Plourivo[10]. Ce début de l'estuaire est d'ailleurs entièrement couvert par laZNIEFF des « Prés salés du Trieux »[11] (voir paragraphe « Patrimoine naturel » plus bas).

Cadre géologique

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Carte géologique duMassif armoricain, avec au nord-est lebatholite mancellien et ses nombreuxplutons de granitecadomien (Trégor, Lanhélin, Louvigné, Vire, Avranches…). Ce batholite dessine une ellipse de 150 km (d'Alençon à la Rance) sur 90 km (de Vitré à Vire)[12].
Articles connexes : géologie du Massif armoricain etglossaire de géologie.

Située à l'extrémité orientale du plateau duTrégor, Paimpol est localisée dans la partie médiane dudomaine nord armoricain, unité géologique duMassif armoricain qui est le résultat de troischaînes de montagnes successives. Le site géologique de Paimpol se situe plus précisément dans l'unité deSaint-Brieuc formée d'unbassin sédimentaire essentiellementbriovérien (constitué deformationsvolcano-sédimentaires) limité au sud par ledécrochement dextre nord-armoricain (faille de Molène – Moncontour)[13], au nord-est par un importantmassif granitiquecadomien, lebatholite du Trégor, et au sud-ouest lepluton deLanhélin qui font partie d'un ensemble plus vaste, le batholite mancellien[Note 2],[14].

L'histoire géologique du plateau duTrégor est marquée par lecycle cadomien (entre 750 et 540Ma) qui se traduit par la surrection de lachaîne cadomienne qui devait culminer à environ 4 000 m[15] et regroupait à cette époque (avant l'ouverture de l'océan Atlantique) des terrains du Canada oriental, d'Angleterre, d'Irlande, d'Espagne et de Bohême[16]. Cette ceinture cadomienne se suit à travers le Nord du Massif armoricain depuis leTrégor (baie de Morlaix) jusqu'au Cotentin. À une collision continentale succède une période desubduction de l'océan celtique[17] vers le sud-est, sous lamicroplaqueArmorica appartenant alors ausupercontinentGondwana. Des failles de direction N40°-N50°enregistrent un raccourcissement oblique, orienté environ NNE-SSW[18]. AuPrécambrien supérieur, la région est soumise à un régime extensif, associé à l'évolution post-orogénique cadomienne, qui contrôle la sédimentationbriovérienne alimentée par l'érosion de la chaîne. La tectonique régionale entraîne unmétamorphisme à haute température et basse pression, les sédiments sont ainsi fortement déformés, plissés, formant essentiellement desschistes et desgneiss[19]. Les massifs granitiques du Mancellien (notamment le massif côtier nord-trégorrois, le granite de Plouha, les diorites et gabbros de Saint-Quay-Portrieux), dont la mise en place est liée au cisaillement nord-armoricain[20] scellent la fin de la déformationductile de l'orogenèse cadomienne[21]. À leur tour, ces massifs granitiques sont arasés, leurs débris se sédimentant dans de nouvelles mers, formant les « Séries rouges » qui se déposent dans le bassinordovicien dePlouézec-Plourivo,hémi-graben limité au nord par la faille deTrégorrois. Les grands traits de l’évolution géologique du Trégor sont alors fixés. L'altération a également transformé les roches métasédimentaires en formations argilo-sableuses. Enfin, auPlio-quaternaire, les roches dusubstratum sont localement recouvertes par des dépôts récents issus de l’action du vent (lœss,limons sur les coteaux)[22].

La région de Paimpol comporte ainsi, au-dessus d'un socle granitique (750-650 Ma), une épaisse séquence volcanique et sédimentaire (600 Ma), elle-mêmeintrudée par de nombreux plutonsgabbro-dioritiques (580 Ma) contemporains de la déformation[23]. Elle correspond à lasubduction d'un domaine océanique vers le sud-est sous lamarge nord duGondwana, entraînant unmétamorphisme à haute température et basse pression (subduction engendrant unbassin intra-arc ou une zone de chevauchement, les deux hypothèses restant débattues)[24].

Touristiquement, la région de Paimpol montre que cette partie de laBretagne était autrefois une terre devolcans : dans la mer briovérienne ont surgi des îles volcaniques dont les produits (coulées de laves et projections) se sont déposés sous les eaux. Des témoins de ce volcanisme sous-marin très ancien (640 millions d'années) sont visibles à la pointe de Guilben. À marée basse, on peut en effet faire le tour de l'extrémité Est de cette pointe pour observer de nombreux types de roches dont des lavesbréchiques (vertes à enclaves violettes), despillow lavas (laves en coussins)[Note 3], destufs verts (bancs interstratifiés entre les coulées de lave), des tufs à aspect schisteux, verts et violacés, très riches en calcite[25] (schalsteins (de)). Toutes ces roches sont desspilites qui dessinent une bande de 1,5 km environ de largeur qui s'allonge en direction E.-W. jusqu'aux environs deLannion[26]. Un peu au nord, la butte de Kerroc'h offre une vue imprenable sur la baie. La tour qui la surmonte a été construite en partie enrhyolite rouge violacé : unelave récupérée un peu plus bas sur le rivage. En contrebas de la tour, en effet, on trouve les traces d'un autre volcanisme paimpolais (de 550 à 530 millions d'années celui-là). Ici, la roche renferme des fiammes formées à la suite d'unenuée ardente. De l'autre côté de Paimpol, au sud vers Sainte-Barbe, se trouvent les volcanites dePlouézec (environ 470 millions d'années)[27].

Économiquement, les spilites de Paimpol ont été exploitées depuis une époque reculée (croix monolithes rapportées au Moyen Âge,moellons dans letemple de Lanleff, dans l'abbaye de Beauport) bien qu'elles constituenta priori un matériau de construction ingrat du fait de leur hétérogénéité texturale[28].

Climat

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Pour des articles plus généraux, voirClimat de la Bretagne etClimat des Côtes-d'Armor.

Plusieurs études ont été menées afin de caractériser les types climatiques auxquels est exposé le territoire national. Les zonages obtenus diffèrent selon les méthodes utilisées, la nature et le nombre des paramètres pris en compte, le maillage territorial des données et la période de référence. En 2010, le climat de la commune était ainsi de typeclimat océanique franc, selon une étude duCentre national de la recherche scientifique (CNRS) s'appuyant sur une méthode combinant données climatiques et facteurs de milieu (topographie, occupation des sols, etc.) et des données couvrant lapériode 1971-2000[29]. En 2020, le climat prédominant est classé Cfb, selon laclassification de Köppen-Geiger, pour la période 1988-2017, à savoir un climat tempéré à été frais sans saison sèche[30]. Par ailleursMétéo-France publie en 2020 une nouvelle typologie desclimats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à unclimat océanique[31]. Parallèlement l'observatoire de l'environnement en Bretagne publie en 2020 un zonage climatique de la région Bretagne, s'appuyant sur des données de Météo-France de 2009. La commune est, selon ce zonage, dans la zone « Littoral doux », exposée à un climat venté avec des étés cléments[32]. Elle est en outre dans lazone H2a au titre de laréglementation environnementale 2020 des constructions neuves[33],[34].

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de11,4 °C, avec uneamplitude thermique annuelle de0,6 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 676 mm, avec 12,8 jours de précipitations en janvier et 6,4 jours en juillet[29]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur lastation météorologique deMétéo-France la plus proche, sur la commune d'Île-de-Bréhat à 8 km àvol d'oiseau[35], est de12,5 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 760,5 mm[36],[37]. La température maximale relevée sur cette station est de34 °C, atteinte le ; la température minimale est de−9 °C, atteinte le[Note 8].

Statistiques 1991-2020 et records station ILE-DE-BREHAT (22)- alt : 25 m, lat : 48°51'18"N, lon : 3°00'16"O
Records établis sur la période du
1er janvier 1921 au
Moisjan.fév.marsavrilmaijuinjui.aoûtsep.oct.nov.déc.année
Température minimale moyenne (°C)5,85,66,57,710,212,714,615,214,111,88,96,610
Température moyenne (°C)7,97,99,110,613,115,617,618,216,814,210,98,612,5
Température maximale moyenne (°C)9,910,111,613,415,918,520,621,119,616,61310,615,1
Record de froid (°C)
date du record
−9
20.01.1963
−6,7
14.02.1929
−3
10.03.1935
0,3
21.04.1921
2,1
09.05.1921
5,2
01.06.1921
8
31.07.1921
4
24.08.1921
6
15.09.1924
0
29.10.1922
−3
27.11.1923
−7,2
24.12.1963
−9
1963
Record de chaleur (°C)
date du record
17,5
28.01.24
20,7
04.02.04
21
17.03.1990
23,5
16.04.20
27,8
17.05.22
31,1
20.06.1998
31,6
01.07.1952
31,9
17.08.12
34
10.09.1926
28,2
03.10.11
21
03.11.1925
18,7
19.12.15
34
1926
Précipitations (mm)7567,254,756,551,443,942,851,94482,791,499760,5
Record de pluie en 24 h (mm)
date du record
34,8
10.01.1982
35,8
08.02.01
34
31.03.1984
31,2
19.04.1998
44,7
19.05.1986
46,3
04.06.22
58,3
10.07.1959
57
03.08.1928
44,2
21.09.25
58,6
06.10.1959
53,3
16.11.1972
32,8
27.12.1999
58,6
1959
Source :« Fiche 22016001 »[PDF], surobject.files.data.gouv.fr/meteofrance/data, édité le : 06/10/2025 dans l'état de la base(consulté le)
Diagramme climatique
JFMAMJJASOND
 
 
 
9,9
5,8
75
 
 
 
10,1
5,6
67,2
 
 
 
11,6
6,5
54,7
 
 
 
13,4
7,7
56,5
 
 
 
15,9
10,2
51,4
 
 
 
18,5
12,7
43,9
 
 
 
20,6
14,6
42,8
 
 
 
21,1
15,2
51,9
 
 
 
19,6
14,1
44
 
 
 
16,6
11,8
82,7
 
 
 
13
8,9
91,4
 
 
 
10,6
6,6
99
Moyennes :• Temp.maxi etmini°C• Précipitationmm

Pour afficher une liste d’indicateurs climatiques caractérisant la commune aux horizons 2030, 2050 et 2100 et pouvoir ainsi s'adapter aux changements climatiques, entrer son nom dans Climadiag-commune[38], un site de Météo-France élaboré à partir des nouvellesprojections climatiques de référence DRIAS-2020.

Transports

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Routes

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Outre l'ancienne route nationaleD 786 deSaint-Malo àMorlaix, Paimpol est desservie par trois départementales de moyenne importance :

laD 7, qui commence à Paimpol, mène versSaint-Brieuc en passant parLanvollon (elle devient laD 6 vers Lanvollon) ;
laD 15, qui se confond avec l'ancienne voie romaine sur la commune de Paimpol, rejoint au sud la N12 au niveau deLouargat en passant parPontrieux[4].

Trains

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Lagare de Paimpol est le terminus nord de laligne Paris Brest venant de Guingamp, qui est empruntée tant par lesTER Bretagne que parLa Vapeur du Trieux.

Aéroports

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L'aéroport de Lannion est à 36 km,celui de Saint-Brieuc à 37 km etcelui de Morlaix à 82 km. L'aéroport de Saint-Malo (119 km à l'est) est aussi fréquenté, etcelui de Caen (à 267 km) pour certaines destinations britanniques. D'autres aéroports sont présents dans la région[39].

Transport maritime

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Paimpol est unquartier maritime dont les initiales sont « PL »[40].

Urbanisme

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Typologie

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Au, Paimpol est catégorisée petite ville, selon la nouvelle grille communale de densité à7 niveaux définie par l'Insee en 2022[41].Elle appartient à l'unité urbaine dePaimpol, une agglomération intra-départementale dont elle estville-centre[42],[43]. Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Paimpol, dont elle est la commune-centre[Note 9],[43]. Cette aire, qui regroupe 13 communes, est catégorisée dans les aires de moins de 50 000 habitants[44],[45].

La commune, bordée par laManche, est également une commune littorale au sens de la loi du, diteloi littoral[46]. Des dispositions spécifiques d’urbanisme s’y appliquent dès lors afin de préserver les espaces naturels, les sites, les paysages et l’équilibre écologique dulittoral, tel le principe d'inconstructibilité, en dehors des espaces urbanisés, sur la bande littorale des 100 mètres, ou plus si leplan local d’urbanisme le prévoit[47].

Occupation des sols

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L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de labase de donnéeseuropéenne d’occupationbiophysique des solsCorine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (62 % en 2018), en diminution par rapport à 1990 (69,6 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante :terres arables (31,8 %), zones agricoles hétérogènes (30,2 %), zones urbanisées (21,8 %), forêts (11 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (4,4 %), zones humides côtières (0,5 %), eaux maritimes (0,3 %), zones humides intérieures (0,1 %)[48]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : lacarte de Cassini (XVIIIe siècle), lacarte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 2].

Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

Toponymie

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La commune est appeléePaimpol[pɛ̃.pɔl] (nom officiel, utilisé enfrançais) ouPempoull[pɛmˈpul] (nombreton).

Le nom a été attesté sous les formes suivantes:Penpol en 1184,Penpul en 1198,Pempoul etPenpol en 1202[49]. Il provient depenn[ˈpɛnː] «tête» etpoull[ˈpulː] « étang », soit « l'extrémité de l'étang »[49],[50], ce qui a donnéPempoull en breton moderne, francisé enPaimpol.

Histoire

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Abbaye de Beauport, Kérity (Paimpol).

Chronologie

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Moyen Âge

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En 1325, le comte de GoëloHenri, baron d'Avaugour et son épouse Jeanne d'Harcourt ratifièrent le don fait par Jean de Keraoul d'un terrain donné à l'église Notre-Dame de Paimpol pour y faire un cimetière, qui fut béni par leur oncle[Note 10]Jean d'Avaugour, alorsévêque de Saint-Brieuc. En 1370, le château de l'Estang appartenait à Charles du Halgoët, chevalier et seigneur de l'Estang[51].

Un port morutier célèbre depuis le Moyen Âge

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Paimpol est célèbre pour avoir été au début duXXe siècle un des ports de lagrande pêche, au large de l'Islande.Pierre Loti en fera un roman en 1886,Pêcheur d'Islande.

L'Europe découvre, dès le début duXVe siècle, grâce au commerce portugais, un poisson : la morue, et la consommation croissante de ce produit entraîne une augmentation considérable des flottilles pour pêcher en haute mer (VoirGoélette paimpolaise).

En France même, des navigateurs bretons de Paimpol et deSaint-Malo, des marins normands deBarfleur et deDieppe, enfin d'autres deLa Rochelle et duPays basque partent pêcher lamorue au large des côtes duCanada et dans legolfe du Saint-Laurent. Tous ces hardis équipages se retrouvent au large d’une grande île qui pourrait être celle deTerre-Neuve, nommée sur les cartes marines de cette époque « île deBacalaos » (Iles des morues en portugais) en compagnie d'autres vaillants navigateurs portugais, irlandais, anglais, vénitiens et hollandais. LaLigue hanséatique contrôle le marché européen de la morue, et s'enrichit avec ce commerce florissant en tenant fermement les ports de l'Europe centrale (mer du Nord,mer Baltique). En France, dès le début duXVe siècle, les marins-pêcheurs français payent la dîme au roi de France sur « les Pescheries des terres neufves ». Il en est de même pour les pêcheurs morutiers bretons qui paient la dîme sur la vente de la morue depuis le milieu duXVe siècle. Cette redevance est consignée notamment dans les actes de transactions établis entre les moines de l’abbaye de Beauport à Paimpol et les habitants de l'île de Bréhat[52].

Temps modernes

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En 1591, les Anglais choisirent Paimpol pour en faire une place de sûreté, trouvant le port, et la position du bourg, avantageux. Paimpol appartenait alors aucomte de Vertus Odet d'Avaugour[51].

Carte de Cassini de Paimpol et des paroisses avoisinantes (1790).
Plan de la ville et du port de Paimpol en 1795.

Jean-Baptiste Ogée décrit ainsi Paimpol en 1778 :

« Paimpol,trève de la paroisse de Plonéis[erreur, dePlounez] ; à 7lieues au Nord-Ouest deSaint-Brieuc, sonévêché et sonressort, et à 27 lieues deRennes. Cette trève relève du roi ; c'est un membre de labaronnie d'Avaugour. On y compte 1 800 communiants[Note 11]. Leprince de Soubise en est leseigneur. Lacure se présente par l'évêque. Les juridictions sont : lecomté de Goëlo ,haute justice, à M. le prince de Soubise ; l'île de Bréhat , haute justice, à M. leduc de Penthièvre ; l'abbaye de Beauport, haute justice, à M. l'abbé ; (...)[51]. »

LeXIXe siècle

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Paimpol vers le milieu duXIXe siècle

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En 1841 11 navires de grande navigation chargés et 35 surlest sont entrés dans le port de Paimpol, dont 40 venant d'Angleterre ; il en est sorti 30, dont 8 pour la pêche à la morue et 18 allant en Angleterre ; ces statistiques ne prennent pas en compte lecabotage, constitué au départ principalement de grains et oléagineux à l'arrivée de bois et marériaux divers[53].

En raison des épidémies decholéra qui sévissent en août 1832 (cette épidémie fit 126 morts parmi les 2 000 habitants et il fallut creuser deux fosses communes, autour de la chapelle de Lanvignec car le cimetière de la ville était saturé) et 1849, les Paimpolais érigent quatre statues de laVierge placées dans des niches sur quatre façades de maisons. Chaque été entre le 15 et le, et jusque dans la décennie 1960, une procession nocturne, dite « des vœux », fut organisée, dédiée à Marie, avec une halte devant chacune de ces quatre « Vierges du choléra »[54].

A. Marteville et P. Varin, continuateurs d'Ogée, décrivent ainsi Paimpol en 1853 :

« Paimpol (sous l'invocation de laVierge, Notre-Dame-de-Bonne-Nouvelle) ; ville ; commune formée de l'anciennetrève dePlounez. (...) Paimpol, et enbretonPempoul,c'est une jolie petite ville,situe sur le versant d'une collineschisteuse qui est élevée d'environ 60 mètres au-dessus des plus fortes marées. Une seule rue, celle de l'Église, compose presque toute cette ville, avec la place du Martray, qui est assez grande et entourée de maisons d'un aspect élégant. L'église était autrefoistrève de Plounez, et lecuré de cette dernière paroisse prenais le titre de curé de Plounez-Paimpol. Depuis 1789 cette dernière est devenue cure et a même absorbé tout récemment la petite paroisse de Lanvignec, dont l'église à continué à être desservie. On y officie avec pompe le jour de la Saint-Vignoc,patron de cette ancienne paroisse, .dont le vrai nom était Lan-Vignoc[55]. »

Les mêmes auteurs écrivent aussi que « les, quais forment la plus belle partie de cette ville ; ils sont larges et bordés de maisons, d'apparence élégante », que « le port, ou plutôt les ports de Paimpol, sont formés par un bras de mer qoù les eaux de laManche font sentir chaque jour le flux et le reflux, c'est où les navires de toute grandeur abordent le long d'un beau quai ; l'un de ces ports est extérieur : il s'étend de la Pointe du Guilben à celle de Gren ; l'autre est intérieur : il s'étend de cette dernière pointe au quai proprement dit ». Ils précisent aussi que deuxbatteries sont installées, l'une à la pointe de Bilfaut, l'autre à droite de l'entrée de la baie de Paimpol, pour défendre le port, qu'il y a marché chaque mardi et deuxfoires dans l'année et qu'on y parle lebreton et lefrançais[56].

Les « Islandais »

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Second bassin du port de Paimpol à l'époque de la pêche en Islande (vers 1895).
Morutiers de Paimpol : bénédiction de la flottille, avant le départ (1913).

En 83 ans, entre 1852 et 1935, on compte 2 644 bateaux et 65 000 marins embarqués partis pour des campagnes morutières en direction de lamer d'Islande depuis Paimpol et les autres ports de la région ; on estime que 120goélettes disparurent et qu'au moins 2 000 pêcheurs de la région de Paimpol se sont noyés (en mer d'Islande principalement) entre 1852 et 1932[57]. Les plus grands dangers encourus étaient les tempêtes, les collisions dans le brouillard, mais aussi l'alcoolisme[58].

Le premier bateau parti pêcher en mer d'Islande fut l'Occasion, unbrick de 73 tonneaux en 1852 dont l'armateur était Louis Morand et qui fut commandé par François Druel, deFort-Mardyck (ce bateau sombra en 1854 lors d'une autre campagne de pêche) ; 14 goélettes parurent en 1856, 74 en 1894 ; le déclin commence en 1907, année où seulement 53 goélettes partent[59].

Le Petit Journal écrit en 1898 :« Avant de courir les terribles dangers, d'éprouver les fatigues inouïes de la pêche d'Islande, les bons matelots organisent une procession solennelle. Celle de cette année a été particulièrement importante en raison sans doute des sinistres considérables de l'an dernier. Les Islandais ont demandé sa bénédiction à l'évêque de Saint-Brieuc, ce qui sera trouvé fort ridicule par certains que je prierai seulement d'aller faire un an campagne avec ceux qui partent, nous verrons ce qu'ils en pensent en revenant[60] ».

À la fin duXIXe siècle, letaux de mortalité sur les bancs de Terre-Neuve est estimé à 15 ‰, alors qu'il est de 6 ‰ dans les eaux islandaises[61].

LeXXe siècle

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La Belle Époque

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La nouvelle église Notre-Dame-de-Bonne-Nouvelle, construite à l'initiative en 1899 d'Henri Fromal, alors curé de Paimpol, fut terminée en 1914 sous les ordres de l'architecteErnest Le Guerranic. L'église contient un triptyque flamand duXVe siècle et un tableau de l'école espagnole du début duXVIIe siècle représentant la mise au tombeau du Christ. LePardon de Notre-Dame de Bonne-Nouvelle a lieu le premier dimanche de décembre, et lePardon des Islandais le deuxième dimanche de février, avant le départ des marins à la mi-février[62]. L'orgue, qui a été restauré en 1986, date du début duXXe siècle.

La Première Guerre mondiale

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Le monument aux morts porte les noms de 107 soldatsmorts pour la Patrie, dont 72 pendant laPremière Guerre mondiale ; parmi eux, 15 au moins sont des marins morts en mer ; trois au moins sont morts sur le front belge en 1914 ou 1915 ; Joseph Camy est mort de maladie àMalte où son bateau avait fait escale ; Henri Appert est mort en captivité en Allemagne en 1916 ; la plupart des autres sont morts sur le sol français[63].

Environ 80 élèves de l'École d'hydrographie de Paimpol, encouragés par leurs professeurs, embarquèrent pourPlymouth dès le[64].

L'Entre-deux-guerres

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Paimpol ː déchargement des bagades des marins d'Islande (carte postale Tirel-Hamon, vers 1920).

Paimpol arme ses dernières goélettes pour la pêche à la morue en 1935 (alors que 167 bateaux de 9 ports duGoëlo et des bords deRance pratiquaient encore cette pêche en 1885) : le Butterfly et laGlycine sont les deux derniers à partir cette année-là, le premier cité se perdant d'ailleurs en mer ; l'adoption de moteurs à partir de 1926 ne suffit pas à assurer la survie de ce type de pêche[65].

La Seconde Guerre mondiale

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Le monument aux morts de Paimpol porte les noms de 33 personnesmortes pour la France pendant laSeconde Guerre mondiale ; parmi elles 7 au moins sont mortes en mer ; Jules Delafargue est mort à la frontière belge lors de labataille de France au printemps 1940 et Charles Frigaux des suites de ses blessures au Royaume-Uni le ; Henri Marie,quartier-maître à bord duDunkerque, a été victime de l'attaque anglaise de Mers el-Kébir le ; André Marchais[66],résistant,Croix de guerre 1914-1918 (France) etCroix de guerre 1939-1945, a été décapité à la hache à la prison de Cologne le ; Jeanne Le Fem, résistante, est morte aucamp de concentration de Bergen-Belsen le[63].

Pendant la guerre, dans la petite périphérie paimpolaise (Plounez) plusieurs crimes de guerre ont été commis traumatisant le hameau entier sur plusieurs générations, en témoignent des familles[67].

le 17 août 1944 La libération de Paimpol fut sanglante, dernier bastion allemand, huit patriotes donneront leurs vies pour libérer la ville, une rue commerçante porte leurs noms en mémoire[68]

En 1944, le curé de Paimpol, Guillaume Thos, fit le vœu solennel d'offrir une couronne précieuse à la Vierge et à son Fils, si Paimpol était épargnée par les bombardements ; comme ce fut le cas, les Paimpolais offrirent des bijoux pour financer cette couronne en 1946[69].

L'après Seconde Guerre mondiale

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Une liste composée exclusivement de 23 femmes, toutes épouses de marins de commerce, dite « d'Union pour la défense des intérêts des marins » se présenta aux élections municipales du. Les marins constituaient alors environ 30 % de la population paimpolaise[70].

L'École nationale de la Marine marchande de Paimpol ferme en 1986.

Héraldique

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Article connexe :Armorial des communes des Côtes-d'Armor.
BlasonBlasonnement :
D'azur au vaisseau de trois mâts d'argent avec son ancre du même pendant à dextre.

Politique et administration

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Hôtel de Ville.

Tendances politiques et résultats

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Article connexe :Élections municipales de 2020 dans les Côtes-d'Armor.
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Liste des maires

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Article détaillé :Liste des maires de Paimpol.

Depuis laLibération, dix maires se sont succédé à la tête de la commune.

Liste des maires depuis1944[71]
PériodeIdentitéÉtiquetteQualité
septembre 1944octobre 1947Aristide Ferlicot[Note 12]Rad.soc. 
octobre 1947novembre 1955Eugène Ferlicot[Note 13] Capitaine de vaisseau retraité, maire honoraire
novembre 1955mars 1959Louis Coupin[72] Tailleur
mars 1959décembre 1960Frédéric Bonne Industriel
Ancien conseiller général de Paimpol(1935 → 1937)
décembre 1960décembre 1961Louis Coupin[72] Tailleur, premier maire du Grand Paimpol[73]
décembre 1961juin 1995Max Querrien[Note 14]PSHaut fonctionnaire, ancienconseiller d'État
Président d'honneur de la Fédération des élus maritimes
juin 1995mars 2001Paulette KapryPSAssistante sociale, ancienne adjointe au maire
Conseillère régionale de Bretagne(1981 → 1986)
mars 2001[74]octobre 2004
(décès)
Jacques Saleün[75]UDF
puisUMP
Général de division aérienne retraité
Conseiller régional de Bretagne(2004)
novembre 2004[76]mars 2008Jean-Paul PochardDVDRetraité
Président de laCC Paimpol-Goëlo(2001 → 2008)
Premier adjoint au maire(2001 → 2004)
mars 2008[77]mai 2020Jean-Yves de ChaisemartinUDF
puisMoDem
puisPR-UDI
Directeur général de société
Conseiller départemental de Paimpol(2015 → 2021)
3e vice-président duconseil départemental(2015 → 2021)
Président de laCC Paimpol-Goëlo(2014 → 2016)
Réélu en 2014[78]
mai 2020[79]en coursFanny ChappéPSÉducatrice de jeunes enfants
Conseillère régionale de Bretagne(2017 → )[80]
Vice-présidente deGuingamp-Paimpol Agglo(2020 → )

Finances locales

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Icône d'horloge obsolète.
Cette section doit êtreactualisée.Motif : Chiffres d'il y a 10 ans. Soit on actualise, soit on efface.
Des passages de cette section sont obsolètes ou annoncent des événements désormais passés.Améliorez-la oudiscutez-en.

Cette sous-section présente la situation desfinances communales de Paimpol[Note 15].

Pour l'exercice 2024, le compte administratif dubudget municipal de Paimpol s'établit à 15 794 000  (15 794 000 2024)[81] endépenses et 14 006 000 € enrecettes[A2 1] :

En 2013, la section de fonctionnement[Note 16] se répartit en 9 108 000 € de charges (1 133 € par habitant) pour 9 597 000 € de produits (1 193 € par habitant), soit un solde de 489 000 € (61 € par habitant)[A2 1],[A2 2] :

Les taux destaxes ci-dessous sont votés par la municipalité de Paimpol[A2 3]. Ils ont varié de la façon suivante par rapport à 2012[A2 3] :

La sectioninvestissement[Note 19] se répartit en emplois et ressources. Pour 2013, les emplois comprennent par ordre d'importance[A2 4] :

Les ressources en investissement de Paimpol se répartissent principalement en[A2 4] :

L'endettement de Paimpol au peut s'évaluer à partir de trois critères : l'encours de la dette[Note 22], l'annuité de la dette[Note 23] et sa capacité de désendettement[Note 24] :

En 2022, la dette totale de la commune de Paimpol s'élevait à environ10 millions d'euros. Cela représente une dette par habitant de1 336 euros, un montant bien supérieur à la moyenne des villes comparables, qui est d'environ5,4 millions d'euros. Paimpol affiche également une annuité de dette (c'est-à-dire les remboursements annuels du capital et des intérêts) de1,2 million d'euros. Sa capacité de désendettement est estimée à5,7 ans, ce qui correspond au nombre d'années nécessaires pour rembourser la dette en utilisant son épargne annuelle[82]

Jumelages

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Population et société

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Langue bretonne

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La charteYa d'ar brezhoneg a été votée par le Conseil municipal le.

À la rentrée 2018, 31 élèves étaient scolarisés à l'école Diwan (soit 6,8% des enfants de la commune inscrits dans le primaire)[83].

Démographie

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L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers lesrecensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations de référence des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[84]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2007[85].

En 2022, la commune comptait 7 266 habitants[Note 25], en évolution de +1,11 % par rapport à 2016 (Côtes-d'Armor : +1,78 %,France horsMayotte : +2,11 %).

Évolution de la population  [ modifier ]
179318001806182118311836184118461851
1 7481 6791 8491 9002 1082 0122 0432 0762 136
Évolution de la population  [ modifier ], suite (1)
185618611866187218761881188618911896
2 0322 1162 1662 0172 0352 3632 2112 2132 473
Évolution de la population  [ modifier ], suite (2)
190119061911192119261931193619461954
2 7372 8052 8732 8022 6902 6712 5282 7812 795
Évolution de la population  [ modifier ], suite (3)
196219681975198219901999200620072012
7 7137 7238 1767 9947 8567 9327 7887 7567 293
Évolution de la population  [ modifier ], suite (4)
20172022-------
7 1727 266-------
De 1962 à 1999 :population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes :population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[86] puisInsee à partir de 2006[87].)
Histogramme de l'évolution démographique

Presse écrite

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Article détaillé :La Presse d'Armor.

Manifestations culturelles et festivités

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En saison, Paimpol est le point de départ et d'arrivée du train touristiquela Vapeur du Trieux.

Festival du chant de marin

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Article détaillé :Festival du chant de marin de Paimpol.
Joueur de cornemuse côté de Cabestan, pendant le festival Celtic-Maritime international, festival du chant de marin.
Panorama du port. À gauche le quai Morand, à droite le quai Duguay-Trouin.

Tous les deux ans, une fête a lieu en août sur le port de Paimpol, qui est clôturé pour cette occasion. Appelée « Fête du chant de marin » jusqu'à l'édition de 2005, elle se nomme dorénavant « Festival du chant de marin »[88] en raison de son importance croissante (les trois dernières éditions[Quand ?] ont recensé plus de 100 000 entrées payantes).

Au cours de cette fête de trois jours — du vendredi au dimanche —, le port est réservé aux spectateurs, musiciens, chanteurs et exposants. Il s'y déroule des spectacles et des présentations de métiers à caractère maritime autour d'une animation musicale principalement orientée vers leschants de marins, mais aussi lesmusiques du monde, avec des têtes d'affiches célèbres :Idir en 2003,Denez Prigent etCarlos Núñez en 2005,Dan Ar Braz,Rokia Traoré etJohnny Clegg en 2007,Altan,The Chieftains etSimple Minds en 2011,Rachid Taha,Arno (chanteur) etCapercaillie en 2013,I Muvrini,Denez Prigent etLuz Casal en 2015,Kassav',Malicorne (groupe) etAlan Stivell en 2017 etGoran Bregović,Tri Yann etBernard Lavilliers en 2019.

De vieux gréements de diverses nationalités sont amarrés dans le port spécialement pour cette période et tous les bateaux présents dans les bassins sont pavoisés. On y rencontre, entre autres,Enez Koalen,Nébuleuse,Eulalie, basés au port, ainsi queNeire Mâove etProvident.

Le Festival du chant de marin est signataire de l'accord « Ya d'ar brezhoneg » (« Oui à la langue bretonne »).

Économie

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Le port, quaiDuguay-Trouin.
Bateaux de pêche dans le bassinno 1.
Vue d'ensemble du bassinno 1.

Culture et patrimoine

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Lieux et monuments

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Vingt trois monuments sont inscrits dans labase Mérimée, figurant sur laliste des monuments historiques des Côtes-d'Armor, dont :

  • Paimpol : l'église Notre-Dame-de-Bonne-Nouvelle peu après sa construction.
    Paimpol : l'église Notre-Dame-de-Bonne-Nouvelle peu après sa construction.
  • Paimpol : statue de Notre-Dame-de-Bonne-Nouvelle, patronne des matelots.
    Paimpol : statue de Notre-Dame-de-Bonne-Nouvelle, patronne des matelots.
  • Mise au tombeau (tableau anonyme, huile sur toile, vers 1600, inscrit monument historique en 1974).
    Mise au tombeau (tableau anonyme, huile sur toile, vers 1600, inscrit monument historique en 1974).
  • Paimpol : l'église Notre-Dame-de-Bonne-Nouvelle : vue extérieure d'ensemble.
    Paimpol : l'église Notre-Dame-de-Bonne-Nouvelle : vue extérieure d'ensemble.

Chapelle Notre-Dame de Kergrist

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La chapelle Notre-Dame de Kergrist est située sur la route deLézardrieux au lieu-dit Kergrist, dans l'ancienne commune dePlounez, en haut de la falaise dominant le Trieux. Elle est sur la gauche en venant de Paimpol, avant de descendre vers leTrieux. Elle fut consacrée en1603[réf. nécessaire][102] et modifiée auXVIIIe siècle. Vendue pendant laRévolution française, elle est rendue au culte en 1807. Elle abrite trois autels et de nombreuses statues[93].

Article détaillé :Chapelle Notre-Dame de Kergrist.

Chapelle Sainte-Barbe de Kerity

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Cette chapelle, qui date duXVIIe siècle, est située dans l'ancienne paroisse deKérity, désormais un quartier de Paimpol. C'est dans cette chapelle que tous les ans, les pêcheurs d'Islande et de Terre-Neuve venaient en pèlerinage demander àsainte Barbe de les protéger de la foudre et de tous les dangers.

Article détaillé :Chapelle Sainte-Barbe de Kérity.

Paimpol dans la culture populaire

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Chanson

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  • La ville est évoquée dans une célèbre chanson écrite en 1895 parThéodore Botrel (1868-1925) intituléeLa Paimpolaise. Dans le premier couplet, Botrel chante même« J'aime Paimpol et sa falaise », alors que la commune même ne possède pas de falaises (les plus proches sont situées sur la commune limitrophe dePlouézec). L'auteur admettra qu'il ne connaissait pas Paimpol à l'époque où il créa la chanson (il n'y viendra qu'une seule fois en 1897 pour le « pardon des Islandais »[103]), mais jugeait que « falaise » rimait avec « Paimpolaise ».
  • Georges Brassens évoque « La Paimpolaise » dans la chanson « Mélanie » : « ... Son mari pris dans la tempête, La Paimpolaise était en train, De vouer, c'était pas si bête, Un cierge au patron des marins. Ce pieux flambeau qui vacille, Mélanie se l'est octroyé, Alors le saint, cet imbécile, Laissa le marin se noyer ... »

Littérature

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Cinéma

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Personnalités liées à la commune

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Nés à Paimpol

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Voir aussi lacatégorie: naissance à Paimpol.

Musique

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Peinture, sculpture et artisanat d'art

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De nombreux artistes ont exercé ou exposent à Paimpol.

Patrimoine naturel

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La commune comprend un nombre assez important de zones protégées ou remarquables[105].

Zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF)

La commune est concernée par cinq ZNIEFF.

La ZNIEFF continentale de type 1 des « Prés salés duTrieux »[11], soit 241,17 hectares deprés salés immédiatement au sud de Lézardrieux mais partagés sur quatre communes :Lézardrieux, Paimpol,Pleudaniel etPlourivo.
La ZNIEFF continentale de type 2 des « Estuaires du Trieux et du Jaudy »[106], soit 12 387,76 hectares sur huit communes :Kerbors,Lanmodez, Lézardrieux, Paimpol,Ploubazlanec,Plougrescant,Plouguiel etTrédarzec. Le Jaudy est un autre petit fleuve côtier à environ 8 km à l'ouest du Trieux. Les terrains visés sont avant tout les salines ; une surface importante de vasières côtières et bancs de sable dépourvus de végétation est également incluse, ainsi que des prés salés, quelques points d'eau douce stagnantes et des eaux courantes, et des prairies humides. Le tout est une réserve de chasse et de faune sauvage du domaine public maritime.
La ZNIEFF continentale de type 1 de la « Côte boisée de Sainte-Barbe »[107], soit 17,95 hectares entièrement sur Plouézec, couvre les côtes rocheuses et falaises maritimes situées sur la commune à l'est de la pointe de Kérarzic ; une partie de ces falaises et de leurs abords supportent quelques pièces boisées.
Vue de la mer, avec des pins, depuis la pointe de Guilben
Panorama depuis la pointe de Guilben
La ZNIEFF continentale de type 1 du « Vallon de Boulgueff »[108], soit 7,42 hectares, est partagée entre Paimpol etPlouézec, le long du ruisseau de Boulgueff près de la pointe Kermor. Cette ZNIEFF vise la forêt couvrant les flancs très escarpés de la vallée du Boulgueff.
La ZNIEFF continentale de type 1 de la « Pointe de Guilben »[109], soit 53,54 hectares entièrement sur Paimpol, vise elle aussi un habitat de côtes rocheuses et falaises maritimes sur la côte de la pointe de Guilben.
Zone de protection spéciale (ZPS,directive Oiseaux)

Sur la commune, l'estuaire duTrieux à l'ouest dont les marais de Crec'h Tiaï, toute la côte à l'est et la vallée du fleuve côtier le Corre au sud-est avec le bois de Beauport, sont inclus dans la grandezone de protection spéciale (ZPS) de « Tregor Goëlo »[110], un siteNatura 2000 selon ladirective Oiseaux qui couvre 91 228 hectares répartis sur 27 communes desCôtes-d'Armor[Note 26].

Zone spéciale de conservation (ZSC,directive Habitat)

La même surface de commune est également incluse dans laZone spéciale de conservation (ZSC) de « Tregor Goëlo »[111], unsite d'intérêt communautaire (SIC) selon ladirective Habitat qui couvre 91 438 hectares au total.

Espaces protégés et gérés

LeConservatoire du Littoral a acquis deux lots de terrains :

Anse de Beauport à marée basse.
L'espace protégé et géré de « Beauport - Kerarzic »[112], soit 117 062 hectares soumis à unarrêté de protection de biotope passé le. Partagé entreKerfot, Paimpol etPlouézec, il est composé de terrains morcelés le long du fleuve Le Corre et de son dernier affluent en rive droite. Sur la commune de Paimpol il couvre une grande partie de Kérity et inclut 5 terrains sur le flanc ouest de la vallée du Corre ainsi qu'une autre pièce s'étirant le long de la vallée du ru en provenance du Runiou vers Hérity, passant par Gravélodic.
L'espace protégé et géré des « Falaises du Goëlo »[113], soit 148 287 hectares soumis à unarrêté de protection de biotope passé le. Il s'agit d'un ensemble de petits terrains disséminés le long des falaises et de cours d'eau. Sur Paimpol cependant, il ne s'agit que d'une très petite surface de terrain à l'embouchure du ruisseau de Boulgueff.

Notes et références

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Notes

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  1. Les ruisseaux intermittents sont représentés en traits pointillés.
  2. DeMancellia, nom latin de la région du Maine, domaine structural de la partie nord-est du Massif armoricain dénommé en 1949 par le géologuePierre Pruvost. Il est caractérisé par unPrécambrien récent au sein duquel se sont mis en place desgranitoïdesintrusifs antérieurement au dépôt des terrainspaléozoïques ; ce domaine surélevé a été épargné par les transgressions marines du Cambrien.
  3. Lesspilites qui constituent la masse des pillows renferment des blocs decornaline rouge.
  4. Les spilites sont associées auxgrès blancs locaux et au granite de l'Île-Grande.
  5. Emploi sporadique dans l'élévation sud où dominent les grès grisâtresbriovériens.
  6. La diversité géologique de la côte duGoëlo a été mise à profit par les constructeurs de Beauport qui ont utilisé cinq roches issues de gisements locaux ou de proximité (spilites de Paimpol, schistes briovériens de l'îlot de Cruckin,grès roses dePlourivo, granit du batholite duTrégor et « tuffeau vert », en fait unehornblendite). Les deux autres (lumachelle provenant probablement d'Angleterre etcalcaire deCaen) sont des matériaux importés. Cf.Louis Chauris, « Recherches préliminaires sur la provenance des pierres de construction à l’abbaye de Beauport »,Cahiers de Beauport,no 10,‎,p. 4-20.
  7. Association de la sombre gabbro-diorite de Saint-Quay-Portrieux et du granodiorite à amphibole de Bréhat. Cf.Louis Chauris, « La pierre dans les édifices religieux de la région paimpolaise : émanations du terroir et apports lointains »,Mémoires de la Société d'histoire et d'archéologie de Bretagne,vol. 91,‎,p. 20(lire en ligne).
  8. Les records sont établis sur la période du au.
  9. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
  10. Jean-Baptiste Ogée écrit à tort queJean d'Avaugour est leur fils, alors qu'il est un oncle d'Henri IV d'Avaugour.
  11. Personnes en âge de communier.
  12. Élu en mai 1945 :« Le premier maire de Paimpol d'après-guerre est Aristide Ferlicot élu le 19 mai 1945. »[1]
  13. Réélu en 1953.
  14. Réélu en 1965, 1971, 1977, 1983 et 1989.
  15. Cette sous-sectionFinances locales est issue d'une synthèse des données du sitealize2.finances.gouv.fr duministère de l'Économie et des Finances.Elle est présentée de façon standardisée pour toutes les communes et ne concerne que le périmètre municipal.Pour constituer cette partie, l'outil Finances locales version 1.2.1 : Yin Yang KappaLogo de l'outil Finances localesLettre grecque Kappa en majuscule et minuscule a effectué la synthèse des98 pages du sitealize2.finances.gouv.fr concernant Paimpol.Finances locales est unlogiciel libre distribué encopyleft souslicenceGNU GPL version 3.
  16. La « section de fonctionnement » est constituée des dépenses courantes et récurrentes nécessaires au bon fonctionnement des services municipaux et à la mise en œuvre des actions décidées par les élus, mais sans influence sur la consistance dupatrimoine de la commune.
  17. Les « charges de personnel » regroupent les frais derémunération des employés par la commune.
  18. Les « impôts locaux » désignent lesimpôts prélevés par lescollectivités territoriales comme les communes pour alimenter leur budget. Ils regroupent lesimpôts fonciers, lataxe d'habitation ou encore, pour lesentreprises, lescotisations foncières ou sur lavaleur ajoutée.
  19. La section « investissement » concerne essentiellement les opérations visant àacquérir des équipements d’envergure et aussi auremboursement du capital de ladette.
  20. Les « dépenses d’équipement » servent à financer des projets d’envergure ayant pour objet d’augmenter la valeur dupatrimoine de la commune et d’améliorer la qualité des équipements municipaux, voire d’en créer de nouveaux.
  21. Les « remboursements d'emprunts » représentent les sommes affectées par la commune au remboursement du capital de la dette.
  22. L'« encours de la dette » représente la somme que la commune doit auxbanques au de l'année considérée.
  23. L'« annuité de ladette » équivaut à la somme des intérêts d'emprunts de la commune et du montant de remboursement du capital au cours de l'année
  24. La « capacité dedésendettement » est basée sur le ratio suivant défini par la formule :ratio =encours de la dettecapacité d'autofinancement. Ce ratio montre, à un instant donné, le nombre d'années qui seraient nécessaires au remboursement des dettes en considérant les ressources de Paimpol.
  25. Population municipale de référence en vigueur au 1er janvier 2025, millésimée 2022, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2024, date de référence statistique : 1er janvier 2022.
  26. Les 27 communes de laZPS de « Tregor Goëlo » sont :Île-de-Bréhat,Kerbors,Kerfot,Kérity,Langoat,Lanmodez,Lézardrieux,Minihy-Tréguier, Paimpol,Penvénan,Pleubian,Pleudaniel,Ploëzal,Ploubazlanec,Plouézec,Plougrescant,Plouguiel,Plounez,Plourivo,Pommerit-Jaudy,Pouldouran,Quemper-Guézennec,La Roche-Derrien,Trédarzec,Tréguier,Trévou-Tréguignec etTroguéry.

Base de données du ministère du Budget, relative aux comptes des communes

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Cartes

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Références

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  25. Cette calcite est visible au niveau de veines et amygdales blanches et roses.
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Voir aussi

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Sur les autres projets Wikimedia :

Bibliographie

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  • André Legrand,Paimpol, Bréhat, éditions Ouest-France,, 30 p.(lire en ligne)
  • Luc Corlouër,Le Bosco de Kerpalud (Roman). Ed. Ramsay, Paris, 2015

Articles connexes

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Liens externes

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Liste des communes
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