Padirac | |||||
![]() Intérieur du Gouffre : Gour sur le lac supérieur du gouffre de Padirac. | |||||
Administration | |||||
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Pays | ![]() | ||||
Région | Occitanie | ||||
Département | Lot | ||||
Arrondissement | Gourdon | ||||
Intercommunalité | Communauté de communes Causses et Vallée de la Dordogne | ||||
Maire Mandat | André Andrzejewski 2020-2026 | ||||
Code postal | 46500 | ||||
Code commune | 46213 | ||||
Démographie | |||||
Gentilé | Padiracois | ||||
Population municipale | 183 hab.(2022![]() | ||||
Densité | 21 hab./km2 | ||||
Géographie | |||||
Coordonnées | 44° 50′ 33″ nord, 1° 45′ 15″ est | ||||
Altitude | 340 m Min. 318 m Max. 426 m | ||||
Superficie | 8,86 km2 | ||||
Type | Commune rurale à habitat très dispersé | ||||
Unité urbaine | Hors unité urbaine | ||||
Aire d'attraction | Biars-sur-Cère - Saint-Céré (commune de la couronne) | ||||
Élections | |||||
Départementales | Canton de Gramat | ||||
Législatives | Deuxième circonscription | ||||
Localisation | |||||
Géolocalisation sur la carte :France Géolocalisation sur la carte :France Géolocalisation sur la carte :Lot Géolocalisation sur la carte :région Occitanie | |||||
Liens | |||||
Site web | Site officiel | ||||
modifier ![]() |
Padirac est unecommune française située dans le nord dudépartement duLot, enrégionOccitanie.Elle est également dans lecausse de Gramat, le plus vaste et le plus sauvage des quatrecausses du Quercy.
Exposée à un climat océanique altéré, aucun cours d'eau permanent n'est répertorié sur la commune. Incluse dans lebassin de la Dordogne, la commune possède un patrimoine naturel remarquable : et troiszones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique.
Padirac est une commune rurale qui compte 183 habitants en 2022, après avoir connu un pic de population de 391 habitants en 1846. Elle fait partie de l'aire d'attraction de Biars-sur-Cère - Saint-Céré. Ses habitantssont appelés les Padiracois ou Padiracoises.
Seshabitants sont lesPadiracois et lesPadiracoises.
La commune est connue en particulier pour legouffre de Padirac qui attire de nombreux visiteurs.
Commune située dans lecausse de Gramat sur laRD 673 entreGourdon etSaint-Céré.
La commune est desservie par lagare de Rocamadour-Padirac sur laligne de Brive-la-Gaillarde à Toulouse-Matabiau via Capdenac et située sur la commune deRocamadour.
Les communes limitrophes sontGintrac,Loubressac,Miers etThégra.
Gintrac | ||
Miers | ![]() | Loubressac |
Thégra |
Pour des articles plus généraux, voirClimat de l'Occitanie etClimat du Lot.
En 2010, le climat de la commune est de typeclimat océanique altéré, selon une étude s'appuyant sur une série de données couvrant lapériode 1971-2000[2]. En 2020,Météo-France publie une typologie desclimats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est dans une zone de transition entre leclimat océanique altéré et leclimat de montagne ou de marges de montagne et est dans la région climatiqueOuest et nord-ouest du Massif Central, caractérisée par une pluviométrie annuelle de 900 à 1 500 mm, maximale en automne et en hiver[3].
Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de11,5 °C, avec uneamplitude thermique annuelle de15,2 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 1 122 mm, avec 12,3 jours de précipitations en janvier et 7,3 jours en juillet[2]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique la plus proche, située sur la commune deLunegarde à 18 km àvol d'oiseau[4], est de12,6 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 828,1 mm[5],[6]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différentsscénarios d’émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[7].
Laprotection réglementaire est le mode d’intervention le plus fort pour préserver desespaces naturels remarquables et leurbiodiversité associée[8],[9].
La commune fait partie duparc naturel régional des Causses du Quercy, un espace protégé créé en 1999 et d'une superficie de183 039 ha, qui s'étend sur 102 communes du département duLot[10]. La cohérence du territoire du Parc s’est fondée sur l’unité géologique d’un même socle de massif karstique, entaillé de profondes vallées. Le périmètre repose sur une unité de paysages autour de la pierre et du bâti (souvent en pierre sèche), de l’empreinte des pelouses sèches et du pastoralisme et de l’omniprésence des patrimoines naturels et culturels[11],[12]. Ce parc a été classéGéoparc en mai 2017 sous la dénomination « géoparc des causses du Quercy », faisant dès lors partie duréseau mondial des Géoparcs, soutenu par l’UNESCO[13],[14].
La commune fait également partie de la zone de transition dubassin de la Dordogne, un territoire d'une superficie de1 880 258 ha reconnuréserve de biosphère par l'UNESCO en juillet 2012[15],[16].
L’inventaire deszones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) a pour objectif de réaliser une couverture des zones les plus intéressantes sur le plan écologique, essentiellement dans la perspective d’améliorer la connaissance du patrimoine naturel national et de fournir aux différents décideurs un outil d’aide à la prise en compte de l’environnement dans l’aménagement du territoire.Deux ZNIEFF detype 1[Note 1] sont recensées sur la commune[17] :les « pelouses sèches et bois de la partie Nord du causse de Gramat et rivière souterraine de Padirac » (3 605 ha), couvrant 10 communes du département[18] et les « prairies naturelles et boisements de la combe Molière et du Bos del Moussur » (178 ha), couvrant 4 communes du département[19]et une ZNIEFF detype 2[Note 2],[17] : le « plateau et bassin d'alimentation du système karstique de Padirac » (10 133 ha), couvrant 11 communes du département[20].
Au, Padirac est catégorisée commune rurale à habitat très dispersé, selon la nouvelle grille communale de densité à sept niveaux définie par l'Insee en 2022[I 1].Elle est située hors unité urbaine[I 2]. Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Biars-sur-Cère - Saint-Céré, dont elle est une commune de la couronne[Note 3],[I 2]. Cette aire, qui regroupe 49 communes, est catégorisée dans les aires de moins de 50 000 habitants[I 3],[I 4].
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de labase de donnéeseuropéenne d’occupationbiophysique des solsCorine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (57,9 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (57,9 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (54,3 %), prairies (32,8 %), zones agricoles hétérogènes (9,3 %), forêts (3,6 %)[21]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : lacarte de Cassini (XVIIIe siècle), lacarte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].
Le territoire de la commune de Padirac est vulnérable à différentsaléas naturels :météorologiques (tempête,orage,neige, grand froid,canicule ousécheresse),feux de forêts, mouvements de terrains etséisme (sismicité très faible)[22]. Un site publié par leBRGM permet d'évaluer simplement et rapidement les risques d'un bien localisé soit par son adresse soit par le numéro de sa parcelle[23].
Padirac est exposée au risque de feu de forêt. Un plan départemental de protection des forêts contre les incendies a été approuvé par arrêté préfectoral le pour la période 2015-2025. Les propriétaires doivent ainsi couper les broussailles, les arbustes et les branches basses sur une profondeur de 50 mètres, aux abords des constructions, chantiers, travaux et installations de toute nature, situées à moins de 200 mètres de terrains en naturede bois, forêts, plantations, reboisements, landes ou friches. Le brûlage des déchets issus de l’entretien des parcs et jardins des ménages et des collectivités est interdit. L’écobuage est également interdit, ainsi que les feux de typeméchouis etbarbecues, à l’exception de ceux prévus dans des installations fixes (non situées sous couvert d'arbres) constituant une dépendance d'habitation[24].
Les mouvements de terrains susceptibles de se produire sur la commune sont des affaissements et effondrements liés aux cavités souterraines (hors mines) et des glissements de terrain[25]. Par ailleurs, afin de mieux appréhender le risque d’affaissement de terrain, l'inventaire national descavités souterraines permet de localiser celles situées sur la commune[26].
Leretrait-gonflement des sols argileux est susceptible d'engendrer desdommages importants aux bâtiments en cas d’alternance de périodes desécheresse et de pluie. 95,7 % de la superficie communale est en aléa moyen ou fort (67,7 % au niveau départemental et 48,5 % au niveau national). Sur les 133 bâtiments dénombrés sur la commune en 2019, 128 sont en aléa moyen ou fort, soit 96 %, à comparer aux 72 % au niveau départemental et 54 % au niveau national. Une cartographie de l'exposition du territoire national auretrait gonflement des sols argileux est disponible sur le site duBRGM[27],[Carte 2].
Par ailleurs, afin de mieux appréhender le risque d’affaissement de terrain, l'inventaire national descavités souterraines permet de localiser celles situées sur la commune[26].
La commune a été reconnue enétat de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par les inondations etcoulées de boue survenues en 1982, 1989 et 1999. Concernant les mouvements de terrains, la commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par la sécheresse en 2019 et par des mouvements de terrain en 1999[22].
LetoponymePadirac est basé sur l'anthroponymelatin ouromanPalerius. La terminaison-ac est issue dusuffixegaulois-acon (lui-même duceltique commun*-āko-), souventlatinisé en-acum dans les textes[28].
En occitan, le village s’appelle localement [pɔðiˈra] et ce nom s'écrit comme en français :Padirac.
La commune a été créée en1828 par détachement de sections deMiers[28].
Période | Identité | Étiquette | Qualité | |
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1829 | 1830 | Jean Viroles | ||
1830 | 1844 | Jean François Calle | ||
1844 | 1851 | Auguste Viroles | ||
1852 | 1870 | Jean Calle | ||
1870 | 1871 | Antoine Clarety | ||
1871 | 1878 | Auguste Viroles | ||
1878 | 1888 | Jean Calle | ||
1888 | 1892 | Vignes De Salvagnac | ||
1892 | 1901 | François Calle | ||
1901 | 1904 | Edmond Vignes De Salvagnac | ||
1904 | 1912 | Baptiste Bouzou | ||
1912 | 1925 | Jean Tournie | ||
1925 | 1935 | Baptiste Bouzou | ||
1935 | 1943 | William Beamish | Révoqué par leGouvernement de Vichy | |
1944 | 1959 | Augustin Tournie | ||
1959 | 1983 | Robert Montbertrand | ||
1983 | 2008 | Marie-hélène Malaurie | ||
2008 | 2014 | Jérôme Pinquie | ||
2014 | 2019 | Pierre Chamagne | Décédé en cours de fonction | |
2019 | 2020 | Intérim | ||
2020 | En cours | André Andrzejewski | ||
Les données manquantes sont à compléter. |
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers lesrecensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations de référence des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[30]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2006[31].En 2022, la commune comptait 183 habitants[Note 4], en évolution de +15,09 % par rapport à 2016 (Lot : +1,31 %,France horsMayotte : +2,11 %).
De 1962 à 1999 :population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes :population municipale. (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[32] puisInsee à partir de 2006[33].) Histogramme de l'évolution démographique ![]() |
En 2018, la commune compte 74 ménages fiscaux[Note 5], regroupant 152 personnes. Lamédiane durevenu disponible parunité de consommation est de 20 280 €[I 5] (20 740 € dans le département[I 6]).
2008 | 2013 | 2018 | |
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Commune[I 7] | 2,9 % | 3,6 % | 13,7 % |
Département[I 8] | 7,3 % | 8,9 % | 9,6 % |
France entière[I 9] | 8,3 % | 10 % | 10 % |
En 2018, la population âgée de 15 à 64 ans s'élève à 93 personnes, parmi lesquelles on compte 81,1 % d'actifs (67,4 % ayant un emploi et 13,7 % de chômeurs) et 18,9 % d'inactifs[Note 6],[I 7]. En 2018, letaux de chômage communal (au sens du recensement) des15-64 ans est supérieur à celui du département et de la France, alors qu'en 2008 la situation était inverse.
La commune fait partie de la couronne de l'aire d'attraction de Biars-sur-Cère - Saint-Céré, du fait qu'au moins 15 % des actifs travaillent dans le pôle[Carte 3],[I 10]. Elle compte 70 emplois en 2018, contre 63 en 2013 et 60 en 2008. Le nombre d'actifs ayant un emploi résidant dans la commune est de 67, soit unindicateur de concentration d'emploi de 104,1 % et un taux d'activité parmi les 15 ans ou plus de 58,2 %[I 11].
Sur ces 67 actifs de 15 ans ou plus ayant un emploi, 29 travaillent dans la commune, soit 44 % des habitants[I 12]. Pour se rendre au travail, 72,5 % des habitants utilisent un véhicule personnel ou de fonction à quatre roues, 1,4 % lestransports en commun, 2,8 % s'y rendent en deux-roues, à vélo ou à pied et 23,2 % n'ont pas besoin de transport (travail au domicile)[I 13].
28 établissements[Note 7] sont implantés à Padirac au[I 14].Le secteur du commerce de gros et de détail, des transports, de l'hébergement et de la restauration est prépondérant sur la commune puisqu'il représente 53,6 % du nombre total d'établissements de la commune (15 sur les 28 entreprises implantées à Padirac), contre 29,9 % au niveau départemental[I 15].
1988 | 2000 | 2010 | 2020 | |
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Exploitations | 17 | 10 | 9 | 9 |
SAU[Note 8] (ha) | 588 | 700 | 629 | 494 |
La commune est dans lesCausses », unepetite région agricole occupant une grande partie centrale du département du Lot[34]. En 2020, l'orientation technico-économique de l'agriculture[Note 9] sur la commune est lapolyculture et/ou le polyélevage[Carte 4]. Neufexploitations agricoles ayant leur siège dans la commune sont dénombrées lors du recensement agricole de 2020[Note 10] (17 en 1988). Lasuperficie agricole utilisée est de494 ha[36],[Carte 5],[Carte 6].
Padirac possède un riche patrimoine mégalithique. En 1930,Armand Viré avait recensé 13 dolmens sur la commune, tous avaient été précédemment violés et les fouilles n'y révélèrent aucun mobilier ; plusieurs étaient déjà dans un état de délabrement assez avancé[38].
Plus de 1 000 habitants | |
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Plus de500 habitants | |
Plus de300 habitants | |
Plus de200 habitants | |
Moins de200 habitants |