Movatterモバイル変換


[0]ホーム

URL:


Aller au contenu
Wikipédial'encyclopédie libre
Rechercher

Padaung

Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.
Si ce bandeau n'est plus pertinent, retirez-le. Cliquez ici pour en savoir plus.
Si ce bandeau n'est plus pertinent, retirez-le. Cliquez ici pour en savoir plus.

Cet articlene cite pas suffisamment ses sources().

Si vous disposez d'ouvrages ou d'articles de référence ou si vous connaissez des sites web de qualité traitant du thème abordé ici, merci de compléter l'article en donnant lesréférences utiles à savérifiabilité et en les liant à la section « Notes et références ».

En pratique :Quelles sources sont attendues ?Comment ajouter mes sources ?

Cet article est uneébauche concernant ungroupe ethnique et laBirmanie.

Vous pouvez partager vos connaissances en l’améliorant (comment ?) selon les recommandations desprojets correspondants.
Une femme padaung dans le Nord de la Thaïlande.
Une petite fille padaung dans le Nord de la Thaïlande.

LesPadaung, aussi connus sous le nom deKayan, sont un sous-groupe (environ 7 000 personnes) du peuple Karenni (Karens rouges) qui est une minorité ethniquetibéto-birmane duMyanmar (Birmanie). En 1990, à cause du conflit avec le régime militaire birman, beaucoup de Kayan sont partis pour laThaïlande voisine. Ils y vivent près de la frontière nord, avec un statut légal incertain, dans des villages qui en font des attractions touristiques à cause de leursmodifications corporelles particulières. Celles-ci consistent en une sorte de collier-spirale en laiton enroulé autour du cou des femmes, ce qui a amené les observateurs à leur donner le nom de « femmes girafes » ou « tribu des longs-cous. » Les Birmans nomment ces femmes les « femmes aux longs cous », car ils ne veulent pas les identifier à des animaux.

Il existe aussi des « femmes girafes » enAfrique du Sud, dans le peuple desNdébélés (voir au chapitre Arts de cet article). Leurs parures peuvent peser jusqu'à 25 kilos.

Le collier-spirale

[modifier |modifier le code]

Les femmes de cette tribu portent des ornements autour du cou que l’on peut qualifier de collier-spirale. C’est autour de l’âge de cinq ans que les fillettes reçoivent leur premier collier-spirale et celui-ci est remplacé par une spirale plus longue au fur et à mesure de leur croissance (ce ne sont donc pas des anneaux que l’on ajoute, mais toute la spirale que l’on change). Ce bijou que l'on ajoute autour du cou des femmes est une parure du corps. La pratique se transmet de génération en génération depuis plusieurs décennies. Cela ressemble à un rite de passage car toutes les filles doivent porter un collier-spirale, comme une tradition.

Contrairement à la croyance populaire, ces spirales n’affectent pas lesvertèbres du cou pour les allonger, mais elles pèsent sur lescôtes qui évoluent en penchant vers le bas. Ainsi, plus les côtes penchent, plus le collier tombe sur les épaules, ce qui le rend trop large et pas assez grand pour envelopper encore tout le cou. C’est à ce moment qu’il est remplacé par une spirale plus longue, afin de continuer le processus.

Ces spirales doivent être enlevées pour être remplacées par des plus longues, de même lors de consultations médicales, ce qui infirme l’idée selon laquelle les enlever serait mortellement dangereux pour la femme. En effet, elles ne mourront pas « énuquées » même si effectivement leurs muscles sont affaiblis. Cependant, la plupart des femmes les gardent toujours car la peau et les os de leur cou sont meurtris et décolorés par le fait qu’ils aient toujours été cachés par ces colliers. De plus, l’habitude de les porter continuellement fait qu’ils deviennent presque une extension du corps de la femme.

Beaucoup d’hypothèses ont été émises par lesanthropologues sur la raison du port de ces colliers-spirales : pour se protéger contre les morsures detigres ; pour rendre les femmes moins attrayantes aux yeux des autres tribus afin qu’elles ne se marient pas en dehors de la leur ou qu’elles ne soient pas emmenées enesclavage ; pour leur donner une ressemblance avec undragon (figure importante du folklore kayan). Mais la plupart de ces hypothèses ne sont pas vérifiées et la véritable origine de cette tradition reste encore un mystère. Actuellement, c’est non seulement pour perpétuer la tradition que ces colliers-spirales sont toujours portés, mais aussi parce qu’ils représentent une part forte de l’identité culturelle de cette ethnie (dans laquelle s’ancre une certaine idée de la beauté), ce qui est renforcé par l’attrait qu'ils exercent sur lestouristes[1].

Polémique

[modifier |modifier le code]

Le gouvernement de Birmanie décourage la perpétuation de cette tradition car il veut essayer de donner une image plus occidentale du pays, et il est suivi par un certain nombre des femmes padaung. Cependant, étant donné que cette pratique engendre du tourisme et apporte ainsi de l’argent directement à la tribu, elle ne perd pas complètement sa vitalité. Le plus grand village kayan, Nai Soi, enThailande, reçoit à peu près 1 200 touristes par année et impose une taxe d’entrée de 250 bahts (environ 5,6 euros) par personne[réf. nécessaire].

En 2008, leHCR encourage le boycott par les touristes visitant les villages kayans, considérant que les femmes sont exhibées comme dans unzoo humain[2].

  • Village Padaung, circonscription de Mae Taeng...
    Village Padaung, circonscription de Mae Taeng...
  • ...dans la province de Chiang Mai
  • Echopes dans la ruelle principale
    Echopes dans la ruelle principale

Padaungs célèbres

[modifier |modifier le code]

Annexes

[modifier |modifier le code]

Bibliographie

[modifier |modifier le code]
  • Vitold de Golish,Au pays des femmes girafes : expéditions 1958 et 1957 en Birmanie de Vitold de Golish assisté de Pierre de Arceluz, Arthaud, Grenoble, 1958, 91 p.

Liens externes

[modifier |modifier le code]

Sur les autres projets Wikimedia :

Notes et références

[modifier |modifier le code]
  1. Stéphane Peray (photogr. Stéphane Peray), « Les petites-filles du Dragon et du Cygne »,Gavroche Thaïlande,no 16,‎,p. 1 et 13 à 15(lire en ligne[PDF])
  2. (en)Mae Hong Son, « Burmese women in Thai 'human zoo' », surBBC News,
Ce document provient de « https://fr.wikipedia.org/w/index.php?title=Padaung&oldid=226866746 ».
Catégories :
Catégories cachées :

[8]ページ先頭

©2009-2025 Movatter.jp