De haut en bas, de gauche à droite : l’entrée du château fort ; l'église Saint-Jean-Baptiste ; l'hôtel de ville ; façade de l'hôtel de ville ; laporte de Bretagne ; la statue deMarie Fouré ; l'étang du Cam ; l’Historial de la Grande Guerre ; vue du sud depuis les étangs de laSomme.
Péronne est située dans leSanterre, à la limite entre leVermandois (à l'est de Péronne) et l'Amiénois (à l'ouest de la ville). Elle est traversée par le fleuve côtierSomme qui y forme des étangs naturels entourant le centre-ville. Le cœur historique se situe sur une petite colline dominant le reste du paysage.
La superficie de la commune est de1 416 hectares ; son altitude varie de 47 à 117 mètres[1].
Le sol et le sous-sol de la commune sont formés par des terrains du crétacé, de lits de silex pyromaque et de pyrites de fer sulfurée. Les terrains tertiaires sont formés d'argile à lignites reposant sur les sables de Bracheux. Les terrains quaternaires sont formés de diluvium et de tourbe[2].
Située dans la vallée de la Somme, la ville de Péronne est entourée de collines qui descendent en pente douce vers laSomme au sud et au sud-ouest, ou vers son affluent laCologne au sud-est et à l’est, ou encore vers son autre affluent laTortille (parallèle aucanal du Nord depuis 1965) à l’ouest et au nord-ouest. Au nord-ouest de la ville, les collines dePicardie confinent aux collines de l'Artois.
Péronne est située auconfluent de la Somme et de laCologne,affluent de rive droite qui vient de l’est.
Un tronçon de20 km ducanal de la Somme au sud de Péronne, venant deVoyennes, a été élargi et intégré dans lecanal du Nord au gabarit supérieur, qui permet le passage de péniches de900 tonnes ; ce tronçon a été ouvert en 1965. Après avoir enveloppé le sud de Péronne, le canal du Nord se sépare du canal de la Somme à l’ouest du hameau de Halles[6] — au sud de la confluence de laTortille et de la Somme — et son parcours vers le nord se poursuit, d’abord sur une quinzaine de kilomètres en suivant la vallée de laTortille, jusqu'àArleux sur lecanal Dunkerque-Escaut ; après ce parcours en commun avec le canal du Nord entre Voyennes et Péronne, le fleuve Somme et son canal poursuivent quant à eux leur cours, après Péronne, vers l’ouest en direction de laManche.
Péronne vue depuis le débouché de laCologne dans laSomme (vue depuis l’est).
Le paysage visible dans les environs proches de la ville est celui des marais de la Haute-Somme. Ces marécages déterminent des îlots transformés en hardines, lieux autrefois destinés à laculture maraichère[2].
Au, Péronne est catégorisée petite ville, selon la nouvelle grille communale de densité à sept niveaux définie par l'Insee en 2022[16].Elle appartient à l'unité urbaine de Péronne[Note 3], une agglomération intra-départementale regroupant trois communes, dont elle estville-centre[Note 4],[17],[I 1]. Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Péronne, dont elle est la commune-centre[Note 5],[I 1]. Cette aire, qui regroupe 52 communes, est catégorisée dans les aires de moins de 50 000 habitants[18],[19].
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de labase de donnéeseuropéenne d’occupationbiophysique des solsCorine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (48,1 % en 2018), en diminution par rapport à 1990 (56 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante :terres arables (45,3 %), zones urbanisées (21,1 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (12,5 %), eaux continentales[Note 6] (9,3 %), forêts (6,8 %), zones agricoles hétérogènes (2,6 %), zones humides intérieures (2,2 %), prairies (0,1 %)[20]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : lacarte de Cassini (XVIIIe siècle), lacarte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].
La ville de Péronne s'est construite au pied du château-fort, sur les terrains marécageux qui bordent la Somme et la Cologne. L'artère principale qui concentre l'essentiel du commerce de détail et de l'activité bancaire est l'ancienne route nationale de Paris à Lille (RN 17).
De nouveaux quartiers se sont développés, au nord àMont-Saint-Quentin, et au sud à La Chapelette.
Le tableau ci-dessous présente la typologie des logements à Péronne en 2018 en comparaison avec celle de la Somme et de la France entière. Une caractéristique marquante du parc de logements est ainsi une proportion derésidences secondaires et logements occasionnels (1,7 %) inférieure à celle du département (8,3 %) et à celle de la France entière (9,7 %). Concernant le statut d'occupation de ces logements, 44,6 % des habitants de la commune sont propriétaires de leur logement (45,3 % en 2013), contre 60,3 % pour la Somme et 57,5 % pour la France entière[I 3].
Jusqu'en 1970, lagare de Péronne - Flamicourt était desservie par l'express Paris - Cambrai - Valenciennes, via Montdidier, et les autorails Compiègne - Cambrai. La ligne fermée, plus aucun train ne dessert la commune, les autocars de substitution assurant depuis un service beaucoup plus lent et moins performant. La création de la prochegare TGV Haute-Picardie a suscité des espoirs, mais la suppression de la seule liaison directe TGV avec Paris, jugée non rentable, les a déçus. Pénalisée par cet enclavement, la commune de Péronne a subi de plein fouet la désindustrialisation qui entraîne le déclin démographique. Cependant, ses activités de services commerciaux, scolaires et administratifs lui permettent de garder un certain dynamisme, stimulé par le développement du tourisme, avec l'ouverture en 1992 de l'Historial de la Grande Guerre.
Péronne, par ses activités économiques et ses fonctions administratives et de services, « polarise » un territoire qui réunit les cantons de Péronne, Roisel, Combles, le nord des cantons de Ham et de Nesle, l'est du canton de Bray-sur-Somme ainsi que le canton de Chaulnes, pour l'essentiel.
De l'anthroponymePerros et du suffixeonna, « la source », d’origine gauloise. D'aprèsPaul Decagny,Péronne pourrait venir d'une déformation du celtiquepiron (oie) signifiant« lieu désert où les oies sont communes », ce qui est corroboré par une ancienne appellation de Péronne :mons cygnorum[23] (le mont des cygnes)[25].
Incendiée, pillée lors des incursions desVikings, gravement endommagée lors du siège des Espagnols, dévastée par les Allemands en 1870, totalement détruite en 1917 durant laPremière Guerre mondiale, bombardée et incendiée en par l'aviation allemande durant laSeconde Guerre mondiale, Péronne porte en son blason deux Croix de guerre.
Située sur une colline, presque totalement entourée par le fleuveSomme et ses étangs naturels, Péronne existe très probablement dès l'époquemérovingienne sous forme d'uncastrum protégé par une simple palissade de bois. La première mention de Péronne en tant que ville royalePerunna Urbem Regiam est relevée auVIe siècle, dans un texte deVenance Fortunat, biographe de la reineRadegonde. Radegonde, princesse thuringienne, fut faite prisonnière avec son frère Hermanfield parThierryIer, roi de Metz etClotaireIer, roi de Soissons. Le tirage au sort en fit la prisonnière de Clotaire[26]. Elle fut conduite à la villa royale d'Athies, près de Péronne, dans le Vermandois. Clotaire décida d'épouser Radegonde. Celle-ci aurait tenté de s'enfuir, mais fut rattrapée dans les alentours de Péronne en un lieu nommé depuis Sainte-Radegonde.
On pense que l'extension de Péronne en tant que ville est liée à la présence à proximité de cette reine. Le culte de sainte Radegonde fut célébré à Péronne et dans les environs.
Aux alentours del'an 890, le très riche et très étendu comté deVermandois, offert par le roi des Francs àHerbertIer, arrière-arrière-petit-fils de Charlemagne, voit le jour. Ce comté est l'un des plus grands à l'époque : il comprend notamment les villes deSaint-Quentin,Le Catelet,Saint-Simon,Ham, Péronne etVermand, dont il tire son nom. Cette époque est celle des invasions des Vikings, conquérants venus de Scandinavie et qui suivent les côtes maritimes avant de remonter les fleuves pour dévaster un territoire. Péronne, avec sa situation particulière au cœur du fleuveSomme, va être pillée en bonne et due forme. Pour la défendre,HerbertIer dote alors la ville de sa première vraie fortification en grès, dont l'emplacement est encore visible aujourd'hui en son centre.
DuXe siècle, Péronne garde en mémoire deux personnages importants de l'histoire de France :Herbert II, fils deHerbertIer, et l'un des deux plus puissants vassaux du roi des Francs ; et son roi et cousinCharles III, dit le Simple.Herbert II saitCharles III à l'origine de l'assassinat de son père. Lorsque ce dernier vient à Péronne chercher son soutien, il le fait prisonnier et l'enferme dans une tour du premiercastrum.Charles III reste captif à Péronne jusqu'à sa mort en 929. Il est enterré dans lacollégiale Saint-Fursy jusqu'à la destruction du bâtiment, juste après laRévolution. Une récente découverte d'ossements en 2003, sur l'emplacement de l'ancienne collégiale (actuel tribunal), a relancé l'hypothèse d'une présence de la dépouille du roi carolingien à Péronne. À ce jour, aucun élément scientifique ne vient étayer cette thèse[27].
Pendant tout le Moyen Âge, Péronne est une ville de passage pour les voyageurs et commerçants de la Route des Flandres, et pour les pèlerins de lavia Francigena (route reliantCantorbéry en Angleterre àRome en Italie). D'importants centres religieux se forment : collégiale Saint-Fursy, couvent des Minimes, couvent des Clarisses, etc. Ils permettent à la ville de développer ses activités commerciales.
La ville est dotée d'un embryon d'organe municipal probablement dès leXIIe siècle. Personne ne sait de quand date exactement lacharte communale originelle de Péronne. Philippe Auguste confirme nombre d'anciennes coutumes dans la charte de Péronne de 1209[28]. En 2009, la ville a célébré par une grande fête médiévale les800 ans de cette charte de Philippe Auguste.
En 1536,Henri III de Nassau-Breda commandant l'armée deCharles Quint assiège la ville du au. Malgré d'incessants bombardements et plusieurs assauts, la ville tient bon. Cet épisode glorieux de son histoire vaut à Péronne plusieurs privilèges de la part du roiFrançoisIer, notamment celui de porter un « P » couronné sur son blason. Du siège de 1536 est née l'héroïne péronnaiseMarie Fouré ouCatherine de Poix dont les actions et l'existence même sont encore aujourd'hui débattues par les historiens locaux.
En 1616, les habitants se soulèvent contreConcino Concini, marquis d'Ancre, nommé gouverneur de la ville par le jeuneLouis XIII ; ils obtiennent gain de cause du roi après avoir dressé des barricades.
Letraité de Péronne du 19 septembre 1641, signé entre le roi de France et les institutions catalanes reconnaîtLouis XIII, qui s'engage à respecter les libertés catalanes, comme comte deCatalogne.
Pendant plusieurs siècles, Péronne est intimement liée à l'Histoire de France en tant que ville frontière sur la Somme, et donc place stratégique pour les monarques.
En 1656,Louis XIV remercie les Péronnais pour leur soutien durant laFronde en leur offrant leur deviseUrbs Nescia Vinci, qui apparaît pour la première fois sur des jetons frappés en or, en bronze et en argent, sur ordre du roi, par la Monnaie de Paris[27].
Le, le comteHenri de Saint-Simon se présente à la mairie de Péronne et déclare renoncer à son titre et à son patronyme. Il prend alors le nom d'Henri Bonhomme. Il reprend par la suite son nom d'origine et obtient une longue postérité en tant que penseur politique et social[24].
Le, à la fin de l'épopée napoléonienne, après une timide résistance, la garnison de Péronne se rend au généralWellington[31]. Quelques jours plus tard,Louis XVIII et le tsarAlexandreIer traversent la ville pour se rendre à Paris.
Pendant laguerre franco-allemande de 1870, du au, l'armée prussienne assiège Péronne[32],[33]. La ville, ayant subi un bombardement incessant, capitule le : plus de600 immeubles sont détruits ou endommagés[34],[35].
Raymond Poincaré, Président de la République, en visite à Péronne remet à la ville la croix de laLégion d'honneur, le, en reconnaissance des pertes subies au cours du siège de 1870-1871.
Première Guerre mondiale
Un peu plus d'un mois plus tard, le, les Allemands investissent Péronne qu'ils sont forcés d'abandonner le après labataille de la Marne. Ils la réoccupent à nouveau le et la conservent jusqu'en après le repli allemand sur laligne Hindenburg. La ville est réoccupée par les Allemands de mars à. En 1918, la ville est anéantie. Le peintreFrançois Flameng a fait de nombreux croquis et tableaux de la ville pendant laGrande Guerre[24].
Un détail du camp retranché allemand de Péronne. On y distingue un réseau de voies du chemin de fer de campagne, l'équivalent allemand dusystème Péchot français, un cimetière.
Soldats australiens après la bataille de Mont-Saint-Quentin.
Soldats australiens dans Péronne.
Seconde Guerre mondiale
Le, lors de laBataille de France, la ville est bombardée par l'aviation allemande. De nombreuses maisons du centre-ville sont incendiées. La ville est évacuée peu après.
Au second tour desélections municipales de 2014, la liste « Divers droite » (LDVD) conduite par Thérèse Dheygers arrive en tête avec 46,74 % des suffrages exprimés, soit 63 voix d'avance sur la liste « Divers gauche » (LDVG) conduite par Valérie Kumm, maire sortante, avec 45,0 % et en troisième position, la liste « Front national » (LFN) conduite par Mathieu Huguet avec 8,25 %[43],[44].
Lors du second tour desélections municipales de 2020, la liste menée par Gautier Maes (SE) obtient la majorité des suffrages exprimés (39,61 %, 1 004 voix), devançant de 24 voix celle menée par Valérie Krumm (maire lors de la mandature 2008-2014, Div G, 38,62 %, 979 voix) et celle de la maire sortante Thérèse Dheygers (Div D, 21,78 %, 552 voix) lors d'un scrutin marqué par 52,94 % d'abstention[45].
Péronne a été élue Terre de jeux pour le JO de Paris en 2024[réf. nécessaire]
Péronne est première du département pour les villes de 5 à 10 000 habitants au classement 2021 des Villes et villages où il fait bon vivre[réf. nécessaire].
La commune dispose en 2024 de troisécoles maternelles et troisécoles élémentaires communales : l'école du Centre, de la Chapelette et du mont Saint-Quentin. Elle accueille une école maternelle et une école élémentaire privées : l'école du Sacré-Coeur[65].
Elle dispose aussi de deuxcollèges[66] : le collège public Béranger et le collège privé du Sacré-Cœur. La région gère troislycées[67] : le lycée Pierre-Mendès-France (lycée général et lycée professionnel), le lycée professionnel agricole de la Haute-Somme, le lycée privé du Sacré-Cœur (lycée général et lycée professionnel).
La Gendarmerie Nationale est présente depuis 1720 sur la commune de Péronne. Cette dernière est le siège de la compagnie de gendarmerie départementale de Péronne qui est responsable de 212 communes, 1 500 km2. Près de 150 militaires relèvent de cet échelon qui correspond à l'arrondissement administratif de Péronne[69]. Son siège initialement situé rue Saint-Fursy/ rue Maurice Devillers a éte transféré en 2020 avenue des Australiens.
La communauté de brigades de Péronne (comprenant les brigades de proximité chef-lieu de Péronne et la brigade de proximité de Roisel), le peloton de surveillance et d'intervention de Péronne et la brigade de recherches de Péronne sont également installées sur la commune.
Les communauté de brigades de Chaulnes (comprenant les brigades de proximité de Chaulnes, Nesle et Rosières-en-Santerre), d'Albert (comprenant les brigades de proximité d'Albert, Bray-sur-Somme et Acheux-en-Amiénois) et la brigade territoriale de Ham ainsi que le peloton de surveillance et d'intervention d'Albert dépendent de la compagnie de gendarmerie départementale de Péronne.
Péronne accueillait un tribunal pour lequel l'État acheta en 1874 deux toiles au peintreCharles-Henri Michel intitulées :L'Hiver etLe Christ en Croix. Celui-ci, détruit pendant laPremière Guerre mondiale, n'est reconstruit qu'en 1932 à son emplacement actuel rue Saint-Fursy[72], à la place de l'ancienne prison de Péronne, elle-même érigée sur l'emplacement de la collégiale Saint-Fursy. Une réforme engagée parRaymond Poincaré avait déjà supprimé le tribunal d'arrondissement de Péronne en 1926 mais il est réinstallé dès 1930. Letribunal de grande instance de Péronne, apparu en 1958, a été supprimé en 2010 à la suite de la réforme de la carte judiciaire portée par la ministre de la JusticeRachida Dati[Note 8]. Letribunal d'instance a subsisté dans les locaux jusqu'en 2020 puis est devenutribunal de proximité après la réforme issue de la loi de programmation pour la Justice. Toujours en activité, tout comme leconseil de prud'hommes hébergé dans les mêmes locaux, le tribunal de Péronne juge aujourd'hui des contentieux essentiellement civils.
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers lesrecensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations de référence des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[74]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2006[75].
En 2022, la commune comptait 7 139 habitants[Note 9], en évolution de −6,41 % par rapport à 2016 (Somme : −1,26 %,France horsMayotte : +2,11 %).
La commune a fusionnée avec la commune deMont-Saint-Quentin. Après une forte croissance de sa population dans les années 1960-1970, la ville connaît un déclin démographique depuis lesannées 1980 et ladésindustrialisation.
En 2018, le taux de personnes d'un âge inférieur à30 ans s'élève à 33,0 %, soit en dessous de la moyenne départementale (36,4 %). À l'inverse, le taux de personnes d'âge supérieur à60 ans est de 31,6 % la même année, alors qu'il est de 26,0 % au niveau départemental.
En 2018, la commune comptait 3 461 hommes pour 4 134 femmes, soit un taux de 54,43 % de femmes, largement supérieur au taux départemental (51,49 %).
Les pyramides des âges de la commune et du département s'établissent comme suit.
Pyramide des âges de la commune en 2018 en pourcentage[77]
Hommes
Classe d’âge
Femmes
1,2
90 ou +
3,5
8,7
75-89 ans
13,8
17,5
60-74 ans
17,9
19,2
45-59 ans
20,2
16,4
30-44 ans
14,9
18,5
15-29 ans
15,4
18,5
0-14 ans
14,4
Pyramide des âges du département de laSomme en 2021 en pourcentage[78]
Le Rideau d'Arlequin est une troupe théâtrale dirigée par Anne-Marie Laforez qui produit régulièrement des spectacles à Péronne depuis plusieurs décennies.
Tous les ans au mois de janvier, à l'espace Mac-Orlan, se déroule le Salon du Livre.
Fondée en 1985, la « Société des peintres et amateurs d'art de Péronne et sa région » est l'héritière de l'associationLa Croûte fondée en 1926 qui réunissait des artistes péronnais et des amateurs d'art. Mise en sommeil pendant la Seconde Guerre mondiale et jusqu'auxannées 1960, l'association renaît en 1973. Elle organise des expositions, des conférences, des concours de dessins.La S.P.A.A.P.R., depuis sa création, organise chaque année, plusieurs manifestations culturelles et remet des récompenses :
le Salon d'automne ;
le Salon du petit format, depuis1997, en mars, qui met également à l'honneur une œuvre dumusée Alfred-Danicourt ;
Le Printemps des arts, manifestation de grande ampleur qui associe des artistes amateurs et professionnels, des photographes, laSociété archéologique de la région de Péronne, l'Office de tourisme, les commerçants, le public scolaire… pendant deux semaines.
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L'intercommunalité a réalisé en 2017 le centre aquatique O2 Somme de Péronne[80].
La commune se dote en 2019 d'unskatepark au bout de la rue Saint-Denis qui remplace celui détruit lors de la construction du centre aquatique O2 Somme[81].
Le clubPéronne Haute Somme Handball, en abrégé le « PHSHB », est affilié à laFédération française de handball. Il est rattaché à la Ligue des Hauts-de-France dehandball et au Comité de la Somme.
La structure propose des sections sportives diverses, partant du BabyHand (dès 3 ans) aux seniors, en féminin et masculin.
Une section HandFit ainsi qu'une école d'arbitrage ouvrent lors de la saison 2019-2020.
Une section Hand-Loisir est lancée lors de la saison 2020-2021.
Les dirigeants du PHSHB travaillent en collaboration avec le comité départemental Handisport de la Somme et la Ligue des Hauts-de-France de handball afin d'ouvrir une section Hand'Ensemble à Péronne. Le Hand’Ensemble est une activité adaptée du handball pour les personnes en situation de handicap, de tous âges. La Fédération française de handball est donc l’une des seules fédérations de sport collectif qui intègre une pratique destinée aux personnes en situation de handicap au sein même de ses structures (clubs, comités, ligues).
Le, le club a été sélectionné pour accueillir les Inter-Comités régionaux (féminin et masculin) « Génération 2006 ». Cette compétition, regroupant plus de 250 participants, s'est déroulée simultanément à Péronne sur deux sites, en salle Béranger pour la compétition féminine et au gymnase municipal pour la compétition masculine.
Les 17 et 18 juin 2023, le club organise les finales de la coupe de la Somme de handball. Des matchs des catégories moins de 11 ans jusqu'aux séniors, féminin et masculins, se déroulent à la Salle Béranger[82].
Un centre culturel et sportif regroupant plusieurs salles permettant l’exercice d’activités diverses (gymnastique,danse,karaté,musique…) est implanté sur la partie nord-ouest de la commune, avenue de l’Europe[83]. Il a été renommé « EspacePatrick-Dupond » en 2013, en présence dudanseur étoile[84]. À l’intérieur de cet espace, la salle réservée à la danse porte le nom de la danseuse étoile Michelle Berry qui a habité le hameau de Halles[6], dans la commune, et organisé chaque année le concours chorégraphique de Péronne[84].
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En 2009, la population âgée de 15 à 64 ans s'élevait à 4 810 personnes, parmi lesquelles on comptait 67,8 % d'actifs dont 53,6 % ayant un emploi et 14,2 % de chômeurs[I 7].
On comptait 5 448 emplois dans la zone d'emploi, contre 5 808 en 1999. Le nombre d'actifs ayant un emploi résidant dans la zone d'emploi étant de 2 597, l'indicateur de concentration d'emploi[Note 10] est de 209,8 %, ce qui signifie que la zone d'emploi offre plus de deux emplois par habitant actif[I 8].
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Au, Péronne comptait 821 établissements : 16 dans l’agriculture-sylviculture-pêche, 39 dans l'industrie, 37 dans la construction, 580 dans le commerce-transports-services divers et 149 étaient relatifs au secteur administratif[I 9].
Péronne était le siège de laChambre de commerce et d'industrie de Péronne qui gère le port de Péronne et le camping. Depuis 2009, cette chambre de commerce a fusionné avec celle d'Amiens.
L'aérodrome de Péronne est situé sur les communes d'Estrées-Mons et deMonchy-Lagache. Il accueille un aéroclub et leCentre de Parachutisme Paris Péronne Haute Somme, le CPPHS, un centre très actif en raison de la proximité de Paris.
Péronne est une des destinations phares dutourisme de mémoire en lien avec laGrande Guerre, de nombreux Anglo-Saxons visitent chaque année la ville et sa région.
Nichée au cœur de la vallée de la Somme, entre étangs et champs de grandes cultures, la ville est connue comme le paradis des pêcheurs et des chasseurs.
Le château fort de Péronne accueille l'Historial de la Grande Guerre, musée spécialisé dans l’histoire de la Première Guerre mondiale. Au sein du château, les ruines des trois tours subsistantes et des courtines qui les relient sont classées monument historique depuis le[95].
Installé dans un bâtiment jouxtant l'ancien château médiéval, aujourd'hui propriété du département, c'est un musée consacré à l'histoire de laPremière Guerre mondiale. L'édifice, construit en 1992, est l’œuvre de l'architecteHenri Ciriani, qui a conçu un parcours muséographique mettant en relation le front et l'arrière, axé sur la présentation comparative de trois points de vue de pays belligérants (Allemagne, France, Royaume-Uni). Le bâtiment est caractérisé par la blancheur de son béton ponctué de petits cylindres, symbolisant des tombes militaires. Une salle est consacrée auxeaux-fortes du peintre allemandOtto Dix.
Les anciennes fortifications[97] sont composées de plusieurs éléments :
laporte de Bretagne, dans la partie nord-ouest de la commune, construite en brique et pierre, est composée de deux pavillons rectangulaires qui se font face. Le pont-levis est toujours en place et en état de marche. Cette porte est prolongée par des fortifications reconstruites de 1647 à 1652. On peut encore voir le Bastion royal et une série de défenses : cavaliers, demi-lunes, chicanes duXVIIe siècle[96]. La porte de Bretagne a été restaurée après laPremière Guerre mondiale. Elle est classéemonument historique (pavillons extérieur et intérieur avec le passage les reliant) depuis le ;
lesvestiges des fortifications qui entourent la porte de Bretagne sont classés monument historique depuis le[98].
La rue Louis-XI débouche sur l’Historial, aménagé dans l’enceinte du château fort.
Lacommune de Péronne est dotée d'un hôtel de ville dès 1293 qui est surmonté d'un beffroi dès l'origine. L'édifice est reconstruit en 1509 puis réparé après lesiège de 1536 grâce aux libéralités deFrançoisIer. La façade est alors ornée de salamandres sculptées avec la devise du roi « nutrisco et exstinguo » datant de 1583. Le bâtiment est modifié à la fin duXVIIIe siècle[27].
Lebailliage était situé juste à côté de l'hôtel de ville, sur la Grand-Place avec une façade destyle Renaissance. Le bâtiment est composé d'une galerie à l'étage qui abrite aujourd'hui la bibliothèque municipale. La façade s'écroule en 1701, etLouisXIV la fait relever en 1704. En son honneur, le fronton est orné d'un soleil en plomb doré avec la devise du Roi Soleil : « Nec pluribus impar ». En 1866, un clocheton et une horloge à plusieurs cadrans sont placés sur le toit[27]. Détruit pendant la Première Guerre mondiale, l'édifice est reconstruit à l'identique. Ce bâtiment fait désormais partie de l'hôtel de ville.
Le musée Alfred-Danicourt[99] est actuellement installé dans les locaux de l'hôtel de ville, comme à sa création. Il a été fondé en 1877 parAlfred Danicourt, alors maire ; ce dernier fait don de ses collections à la ville de Péronne, à sa mort en 1887. On y trouve l'une des plus belles collections de monnaies gauloises connues, de l'orfèvrerie antique, du mobilier funéraire mérovingien, des outils et armes de silex préhistoriques et quelques beaux exemples de la peinture picarde desXIXe et XXe siècles[100]. C'est le seul musée de la Somme à avoir été détruit par les combats et pillé[101] par les troupes allemandes entre 1914 et 1918. Il perd alors 95 % de ses collections. Seuls quelques trésors archéologiques sont sauvés par le conservateur qui les enterre à l'arrivée des Allemands en. Ces trésors sont à nouveau soustraits au pillage en 1941. Le musée n'a repris place dans l'hôtel de ville qu'après 1955 à la seconde reconstruction du bâtiment.
Créée en 1863 par Antoine Dehaussy de Robécourt, et par M. Dournel de Bonnival, elle s'est enrichie de dons, comme celui fait parAlfred Danicourt, ancien maire de Péronne, qui, outre ses collections d'objets anciens, lègue sa bibliothèque personnelle à sa ville natale. En 1880, une salle de l'hôtel de ville est spécialement aménagée pour accueillir les collections. En 1914, la bibliothèque compte plus de 4 000 volumes. Malheureusement, laPremière Guerre mondiale n'épargne pas la bibliothèque. Grâce à la générosité des bibliothèques avoisinantes et aux dons de particuliers comme celui de Paul Caron, la bibliothèque de Péronne peut être reconstituée. Elle conserve aujourd'hui, outre des ouvrages littéraires, de nombreux ouvrages sur l'Histoire locale.
1 416 ouvrages constituent lefonds ancien et régional. Le livre le plus ancien conservé à la bibliothèque date de 1569 : il s'agit deCoustumes du Gouvernement de Péronne, Montdidier et Roye, (volume enluminé), une donation de M. Lacheu à la ville de Péronne en 1864. Le Journal le plus ancien conservé à la bibliothèque est :La Gazette de Péronne, 1890[102].
Lefonds Pierre Mac Orlan a été constitué en 2010, pour le quarantième anniversaire de la mort del'écrivain, natif de Péronne[103].
La ville éleva trois statues à son héroïne, qui symbolise la résistance des habitants face aux troupes deCharles Quint lors dusiège de 1536 : les deux premières en bronze, datées de 1897 puis 1928, et une troisième en pierre furent fondues ou volées par les Allemands pendant les deux guerres mondiales. En 1996, une nouvelle statue, œuvre du sculpteur Michel Bonnand, a été placée devant l'église, le drapeau arraché aux Espagnols contre son épaule…
Monument du marin Delpas rappelant la défense de la ville et sa chute lors du siège par les Prussiens à lors de laGuerre franco-allemande de 1870. Sculpture d'Albert Roze de 1933.
Monument aux morts, œuvre de l'architecteLouis Faille, la statue « Picardie maudissant la guerre », représente une femme picarde dressant le poing au-dessus du corps de son fils ou mari tué à la guerre est dePaul Auban. Ce groupe fut inspiré d'une sculpture réalisée la même année par l'artiste, intitulée « L'Épave », exposéeSquare Maurice-Schwob àNantes[108]), deux bas-reliefs en bronze sont dePaul Theunissen. L'un représente l'action héroïque de Marie Fouré lors du siège et 1536, l'autre les poilus de laGrande Guerre. Le monument a été inauguré le.
Monument à la2e division australienne, sur la route de Bapaume rappelle la prise héroïque du village de Mont-Saint-Quentin (aujourd'hui quartier de Péronne) par les soldats australiens en 1918.
Le Cam est une promenade ombragée qui serpente autour d'un étang situé au pied du château et de l'Historial de la Grande Guerre. Un théâtre de verdure complète cet aménagement.
Pierre-Jean de Béranger,chansonnier populaire en son temps, avait grandi à Péronne.Statue de Marie Fouré à l'angle de l'église Saint-Jean-Baptiste.
Une liste de personnalités liées à la commune figure ci-dessous, classées chronologiquement selon leur date de naissance.
Radegonde de Poitiers (vers 520 - 587), reine des Francs, fondatrice et abbesse de l'abbaye Sainte-Croix de Poitiers. Radegonde semble n’avoir eu aucun désir de devenir reine des Francs, car elle aurait tenté de s’enfuir mais, résidant àAthies, fut rattrapée dans les alentours de Péronne.
Auguste Dehaussy (1792-1862), artiste peintre, qui a créé une académie artistique à Péronne.
Alexandre-Désiré Turquet (Bray-sur-Somme, 1799 - Péronne, 1871), prêtre, curé d'Harbonnières (1830) puis de Péronne (1843), auteur deEphémérides religieuses de Péronne[113], chevalier de la Légion d'honneur.
Hector Crinon (1807-1870), sculpteur et poète, a travaillé à Péronne.
D'azur au « P » gothique couronné d'or accosté de deux fleurs de lis d'or, une troisième en pointe..
Détails
Support : deux chiens griffons dressés (1729).
Cimier : une pucelle tenant de sa dextre une épée et de sa senestre, un badelaire d'or sur lequel est inscrit la devise, issant d'une couronne murale. Devise :Urbs nescia vinci (i.e. ville ignorant la défaite ou ville inconnue, j'ai vaincu), adoptée en 1536. Ornements extérieurs :
Légion d'honneur[118] : décernée par le décret du, article 2 (extraits) : « [...] Au nombre des villes frontières qui, aux diverses époques de notre histoire, ont eu à subir les assauts de l'ennemi, il en est peu qui possèdent dans leurs annales des titres aussi glorieux que la ville de Péronne. Le siège mémorable qu'elle soutint en 1536 contre les Impériaux du comte de Nassau est devenu légendaire et suffirait à lui seul pour l'illustrer. Plus près de nous, le siège de 1870-1871, pendant lequel la ville de Péronne eut à supporter un bombardement des plus violents, constitue également des titres dont cette cité peut, à bon droit, s'enorgueillir. Il a donc paru qu'il convenait au gouvernement de la République de perpétuer le souvenir de ces événements mémorables en autorisant la ville de Péronne à ajouter à ses armoiries la croix de la Légion d'honneur. » [...][119].
Croix de guerre 1914-1918 avec palme
Croix de guerre 1914-1918 avec palme. Citation à l'ordre de l'armée du : « Cité qui, au cours de cette guerre, s'est montrée digne de son passé. Tombée dès les premières heures de la campagne sous le joug de l'envahisseur, délivrée en 1917, captive de nouveau en 1918, ayant vu la rage de l'ennemi détruire sur son territoire ce que le canon avait épargné, a mérité la reconnaissance du pays par la noblesse de son attitude. »[119].
Croix de guerre 1939-1945 avec étoile de bronze
Croix de guerre 1939-1945 avec étoile de bronze. Citation à l'ordre d u régiment du : « Ville à l'esprit magnifique et au patriotisme exemplaire. Point de passage important, particulièrement visé en. A eu le tiers de ses habitations détruites, sept de ses fils tués et vingt autres touchés. Surmontant courageusement ses épreuves et sa douleur, s'est remise avec cœur et acharnement au travail »[119]. Les armoiries de Péronne datent du rattachement définitif de la ville à la France sousLouis XI auXVe siècle[27]. Cependant elles ont été modifiées en parFrançoisIer, qui, par lettres patentes (conservées aux archives municipales de Péronne), a permis à la ville d'ajouter à son blason une couronne fleurdelisée au-dessus du « P », en souvenir du siège soutenu victorieusement par les Péronnais contre les Impériaux, en 1536. Elles ont été confirmées parLouis XVIII, le 18 février 1815.
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↑Une unité urbaine est, en France, une commune ou un ensemble de communes présentant une zone de bâti continu (pas de coupure de plus de200 mètres entre deux constructions) et comptant au moins 2 000 habitants. Une commune doit avoir plus de la moitié de sa population dans cette zone bâtie.
↑Dans une agglomération multicommunale, une commune est dite ville-centre lorsque sa population représente plus de 50 % de la population de l’agglomération ou de la population de la commune la plus peuplée. L'unité urbaine de Péronne comprend une ville-centre et deux communes de banlieue.
↑Les eaux continentales désignent toutes les eaux de surface, en général des eaux douces issues d'eau de pluie, qui se trouvent à l'intérieur des terres.
↑Population municipale de référence en vigueur au 1er janvier 2025, millésimée 2022, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2024, date de référence statistique : 1er janvier 2022.
↑L'indicateur de concentration d'emploi est égal au nombre d'emplois dans la zone pour100 actifs ayant un emploi résidant dans la zone, selon la définition de l'Insee.
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↑Vincent Fouquet, « Thérèse Dheygers intronisée nouveau maire : Comme prévu, c’est la candidate (UDI) Thérèse Dheygers qui a été adoubée par le nouveau conseil municipal ce matin. Elle succède à la socialiste Valérie Kumm qui intègre l’opposition et qui a déjà lancé des piques au nouveau maire. Les élus de la majorité se sont ensuite rendus au monument aux morts pour un dépôt de gerbe »,Le Courrier picard,(lire en ligne, consulté le).
↑Hugues Chaigneau, « Le maire de Péronne présente une liste fortement renouvelée pour les municipales : À moins d’un mois des élections municipales, Thérèse Dheygers a dévoilé l’équipe qui l’accompagne pour briguer un nouveau mandat. »,Le Courrier picard,(lire en ligne, consulté le)« Après Gautier Maës (divers gauche), Valérie Kumm (PS), Matthieu Huguet (divers droite) et en attendant Thierry Cazy (Modem) et Geoffrey Fournier (RN), Thérèse Dheygers (UDI) est le quatrième candidat à dévoiler sa liste pour les prochaines élections municipales à Péronne ».
↑Cyril Raineau, « « Il faut faire connaître Péronne à l’extérieur » : Ceinte de l’écharpe de maire samedi matin 12 avril, Thérèse Dheygers (UDI) dévoile ses prochaines orientations pour la ville. »,Le Courrier picard,(lire en ligne, consulté le).
↑Eline Erzilbengoa, « Municipales 2020 à Péronne : Gautier Maes crée la surprise en remportant le second tour »,France 3 Hauts-de-France,(lire en ligne, consulté le)« À 33 ans, le candidat DVG Gautier Maes remporte le second tour des élections municipales à Péronne dans la Somme avec 39,6% des voix. Ce Péronnais d'origine, qui faisait face à une ancienne maire et à la maire sortante, promet du changement pour la ville où il a grandi ».
↑Ludovic Lascombe, « Le centre aquatique de Péronne a-t-il la poisse? : Le centre aquatique a fait l’objet de débats au conseil communautaire. »,Le Courrier picard,(lire en ligne, consulté le).
↑Anne Kanaan, « Encore quelques semaines avant de profiter du nouveau skatepark de Péronne : La construction d’un skatepark a commencé le 18 février. Il doit être prêt début avril »,Le Courrier picard,(lire en ligne, consulté le).
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↑Alcius LedieuCatalogue des manuscrits des Bibliothèques de Péronne, Ham et Roye
↑Romain Michelot, « La via Francigena a le potentiel deSaint-Jacques : Le chemin de pèlerinage qui part de Canterbury pour rallier Rome passe par la Somme et l'Aisne. Il est maintenant référencé dans un guide. »,Courrier picard,,p. 8.
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