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Périgueux

45° 11′ 02″ nord, 0° 42′ 57″ est
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Wikipédia:Articles de qualité

Vous lisez un « article de qualité » labellisé en 2013.

Page d’aide sur l’homonymie

Cet article concerne la commune française. Pour les autres significations, voirPérigueux (homonymie).

Page d’aide sur la paronymie

Cet article possède unparonyme, voirPérigneux.

Périgueux
Périgueux
Dans le sens des aiguilles d'une montre, à partir d'en bas à gauche : latour de Vésone ; lacathédrale Saint-Front ; lepont des Barris vu depuis les berges de l'Isle.
Blason de Périgueux
Blason
Image illustrative de l’article Périgueux
Administration
PaysDrapeau de la FranceFrance
RégionNouvelle-Aquitaine
DépartementDordogne
(préfecture)
ArrondissementPérigueux
(chef-lieu)
IntercommunalitéCommunauté d'agglomération Le Grand Périgueux
(siège)
Maire
Mandat
Émeric Lavitola
2025-2026
Code postal24000
Code commune24322
Démographie
GentiléPérigourdins
Pétrocoriens
Population
municipale
29 876 hab.(2022en évolution de −0,12 % par rapport à 2016)
Densité3 042 hab./km2
Population
agglomération
66 044 hab.(2022)
Géographie
Coordonnées45° 11′ 02″ nord, 0° 42′ 57″ est
AltitudeMin. 75 m
Max. 189 
m
Superficie9,82 km2
TypeCommune urbaine
Unité urbainePérigueux
(ville-centre)
Aire d'attractionPérigueux
(commune-centre)
Élections
DépartementalesBureau centralisateur de 2 cantons :Périgueux-1 etPérigueux-2
LégislativesPremière circonscription
Localisation
Géolocalisation sur la carte :France
Voir sur la carte topographique de France
Périgueux
Géolocalisation sur la carte :France
Voir sur la carte administrative de France
Périgueux
Géolocalisation sur la carte :Dordogne
Voir sur la carte topographique de la Dordogne
Périgueux
Géolocalisation sur la carte :Nouvelle-Aquitaine
Voir sur la carte administrative de Nouvelle-Aquitaine
Périgueux
Liens
Site webperigueux.fr
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Périgueux (prononcé/pe.ʁi.gø/ ;Écouter) est unecommune française située dans lePérigord, dans leSud-Ouest de la France, en régionNouvelle-Aquitaine. Elle est la ville la plus peuplée du Périgord.Chef-lieu et préfecture du département de laDordogne depuis 1791, la commune compte 29 876 habitants en 2022, pour uneaire d'attraction totalisant 114 349 habitants la même année.

Labellisée « 4 fleurs », Périgueux est lacapitale culturelle et touristique duPérigord blanc, dans la vallée de l'Isle. Reconnueville d'art et d'histoire, la ville possède unpatrimoine historiquegallo-romain,médiéval et de laRenaissance. La ville conserve et met en valeur son riche patrimoine civil, militaire et religieux, dont sacathédrale Saint-Front, classée au titre desmonuments historiques ainsi qu'aupatrimoine mondial de l'UNESCO.

La cité date duIer siècle av. J.-C., pendant l'occupation romaine en Gaule : lesRomains s'installent dans la plaine de l'Isle et créent la ville deVesunna, à l'emplacement de l'actuel quartier sud. Celle-ci était la capitale romaine du peuple desPétrocores. La ville de Périgueux naît en 1240 de l'union de « la Cité » (l'antique Vesunna) et du « Puy-Saint-Front ». Depuis, elle reste le centre duPérigord, une subdivision historique de l'Aquitaine, puis est lapréfecture dudépartement français de la Dordogne. Elle s'agrandit encore en 1813 avec l'ancienne commune de Saint-Martin.

En matièreéconomique, Périgueux, centre du principalbassin d'emploi du département, abrite le siège social de plusieurs entreprises régionales. La commune compte un employeur de quelque600 salariés, les ateliers du Toulon (Technicentre de laSNCF). Bénéficiant du tourisme pour son patrimoine, elle est de plus une étape gastronomique notable au cœur duPérigord. Différentes festivités culturelles et compétitions sportives sont organisées afin d'animer la région.

Ses habitantssont appelés lesPérigourdins, parfois lesPétrocoriens, nom tiré du peuple qui avait pour capitaleVesunna.

Géographie

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Carte
Carte de la commune avec localisation de la mairie.

Localisation

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Périgueux est située dans lesud-ouest de la France, au centre du département de laDordogne.

La ville se trouve, endistances orthodromiques, à 109 km deBordeaux, 68 km d'Angoulême, 83 km deLimoges, 64 km deBrive-la-Gaillarde, 100 km deCahors et 109 km d'Agen[1].

Périgueux est située dans lePérigord central, l'une desrégions naturelles de France. LePérigord central est entouré au nord par leNontronnais, à l'est par lebassin de Brive, au sud par lePérigord noir et leBergeracois et à l'ouest par leLandais, laDouble et leRibéracois[2]. La commune fait partie du pays touristique duPérigord blanc, qui se présente comme un grand ensemble de collines boisées séparées par les vallées de l'Isle, de laBeauronne, de laLoue et duVern. Les prairies alternent avec les bois de châtaigniers, de chênes ou de pins.

S'étendant sur 9,82 km2, la commune est établie autour d'un vaste méandre de l'Isle, dans la vallée et sur les pentes douces qui montent jusqu'à 200 m aux plateaux deChampcevinel au nord et deCoulounieix au sud. Le territoire communal s'étage entre 75 et189 mètres[3]. L'altitude minimale se trouve à l'ouest, au confluent de l'Isle et de la Beauronne, là où l'Isle quitte la commune et continue sur celle deMarsac-sur-l'Isle. L'altitude maximale est localisée au nord du lieu-dit les Jaures, situé à quelques dizaines de mètres de la commune deChampcevinel[4].

Communes limitrophes

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Périgueux est limitrophe de huit autres communes dontChâteau-l'Évêque au nord-ouest sur environ500 mètres.

Carte
Les limites communales de Périgueux et celles de ses communes adjacentes.
Communes limitrophes dePérigueux
Château-l'Évêque,
Chancelade
ChampcevinelTrélissac
Marsac-sur-l'IslePérigueux
Coulounieix-ChamiersSanilhacBoulazac Isle Manoire

Géologie et relief

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Géologie

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Situé sur la plaque nord duBassin aquitain et bordé à son extrémité nord-est par une frange duMassif central, le département de laDordogne présente une grande diversité géologique. Les terrains sont disposés en profondeur enstrates régulières, témoins d'unesédimentation sur cette ancienne plate-forme marine. Le département peut ainsi être découpé sur le plangéologique en quatre gradins différenciés selon leurâge géologique. Périgueux est située dans le troisième gradin à partir du nord-est, un plateau formé decalcaires hétérogènes duCrétacé[5]. Lesocle cristallin est à une profondeur de 1 000 m[6].

Les couches affleurantes sur le territoire communal sont constituées deformations superficielles duQuaternaire datant duCénozoïque, deroches sédimentaires duMésozoïque. La majeure partie de la surface communale correspond auCrétacé supérieur[Note 1]. Il affleure principalement sur le versant nord de la vallée de l'Isle. On trouve leTuronien (ouAngoumien) à l'ouest (la Monzie et en limite de la commune deChancelade) et leConiacien sur tout le reste du versant, au nord de la ville ancienne. De petitesfailles, d'axe nord-ouest - sud-est, fissurent le versant de la vallée de l'Isle à l'ouest dela Monzie, au pied deBeaupuy.

Les hauteurs, sur la partie nord de la commune (le Grand Puy Bernard,la Croix-Ferradeetc.), sont couvertes decolluvions calcaires,sableuses etargileuses, issues de la décomposition duConiacien et duSantonien lors duCénozoïque.

La ville ancienne est construite sur une basseterrasse, sur la rive droite de l'Isle, composée de sable etgalets issus de laglaciation de Riss auQuaternaire. On retrouve aussi cette terrasse sur la rive gauche, au sud du quartier des Barris. Le fond de la vallée proprement dit (partie inondable) est composé d'alluvions récentes d'origine fluviatile ou issues des versants[7].

La formation la plus ancienne, notée c2c, date duTuronien moyen à supérieur, composée decalcaires cryptocristallins, calcairesgréseux àrudistes etmarnes à huîtres et àrhynchonelles, localement grès et sables jaunes (feuille deTerrasson). La formation la plus récente, notée CFp, fait partie desformations superficielles de typecolluvions indifférenciées de versant, de vallon et plateaux issues d'alluvions,molasses,altérites. Le descriptif de ces couches est détaillé dans les feuilles « no 758 - Périgueux (ouest) » et « no 759 - Périgueux (est) » de la carte géologique au 1/50 000 de la France métropolitaine[8],[9] et leurs notices associées[10],[11].

Carte géologique de Périgueux.
Légende de la carte géologique.
ÈrePériodeÉpoqueFormations géologiques
Cénozoïque
(0 - 66.0)
Quaternaire
(0 - 2.58)
Holocène
CFp :Formations superficielles :colluvions indifférenciées de versant, de vallon et plateaux issues d'alluvions,molasses,altérites indifférenciées
CFvs :Formations superficielles :colluvions carbonatées de vallons secs : sablelimoneux à débris calcaires et argile sableuse à débris
Eg :Formations superficielles :grèze,colluvions fluvio-glaciaires calcaires cimentées
Fy3-z :Alluvions subactuelles à actuelles indifférenciées : argilessilteuses, argiles sableuses, argiles tourbeuses, sables argileux, sables fins à graviers (Pré-boréal à actuel)
Pléistocène
Fxb3 :Bassesterrasses (RD Garonne) - Terrasse d'Izon (type 6) : séquence 3 (Saalien - '-Riss'-)
Fxb2 :Bassesterrasses (RD Garonne) - Terrasse d'Izon (type 6) : séquence 2 (Saalien - '-Riss'-)
Fxb1 :Bassesterrasses (RD Garonne) - Terrasse d'Izon (type 6) : séquence 1 (Saalien - '-Riss'-)
Fxb(b) :Bassesterrasses (RD Garonne) - Terrasse d'Izon (type 6) indifférenciée :limons et sables jaunes à graviers et galets siliceux et petits galets calcaires (Saalien -Riss)
Fvb(D) :Hautesterrasses (RD Garonne) - Terrasse de Malleret inf. (type 2) indifférenciée : sables à graviers et galets rubéfiés (Ménapien-Bavélien - '-Gunz'-)
Néogène
(2.58 - 23.03)
 non présent
Paléogène
(23.03 - 66.0)
 non présent
Mésozoïque
(66.0 - 252.17)
Crétacé
(66.0 - ≃145.0)
Supérieur
Ac :Altérites duCrétacé sup. : argileskaoliniques,silteuses à sableuses, parfois rubéfiées, à gravier, à silex etchailles, avec apport local duTertiaire (complexe des Doucins)
c3(2) :Coniacien indifférencié : calcairesgréseux, sables etmarnes à la base puis calcairesbioclastiques et calcaires crayeux etglauconieux ou calcaires à huitres au sommet
c2c :Turonien moyen à supérieur : calcaires cryptocristallins, calcairesgréseux àrudistes etmarnes à huîtres et àrhynchonelles, localementgrès et sables jaunes (feuille deTerrasson)
inférieurnon présent.
Jurassique
(≃145.0 - 201.4)
 non présent
Trias
(201.4 - 251.902)
 non présent
Paléozoïque
(252.17 - 538.8)
 non présent
 

Relief et paysages

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Le département de la Dordogne se présente comme un vasteplateau incliné du nord-est (491 m, à la forêt de Vieillecour dans leNontronnais, àSaint-Pierre-de-Frugie) au sud-ouest (2 m àLamothe-Montravel). L'altitude du territoire communal varie quant à elle entre75 mètres et189 mètres[12],[13].

Dans le cadre de laConvention européenne du paysage entrée en vigueur en France le, renforcée par laloi du 8 août 2016 pour la reconquête de la biodiversité, de la nature et des paysages, unatlas des paysages de la Dordogne a été élaboré sous maîtrise d’ouvrage de l’État et publié en[14]. Les paysages du département s'organisent en huitunités paysagères[Note 2],[15]. La commune fait partie duPérigord central, un paysage vallonné, aux horizons limités par de nombreux bois, plus ou moins denses, parsemés de prairies et de petits champs[16].

La superficie cadastrale de la commune publiée par l'Insee, qui sert de référence dans toutes les statistiques, est de 9,82 km2[12],[17],[Note 3]. La superficie géographique, issue de laBD Topo, composante duRéférentiel à grande échelle produit par l'IGN, est quant à elle de 10,14 km2[9].

Hydrographie

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Réseau hydrographique

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La commune est située dans lebassin de la Dordogne au sein duBassin Adour-Garonne[20]. Elle est drainée par l'Isle, la Beauronne et par divers petits cours d'eau, qui constituent unréseau hydrographique de 13 km de longueur totale[21],[Carte 1].

L'Isle, d'une longueur totale de 255,29 km, prend sa source dans laHaute-Vienne dans la commune deJanailhac et se jette dans laDordogne — dont elle est le principal affluent — en rive droite face àArveyres, en limite deFronsac et deLibourne[22],[23]. Elle traverse la commune d'est en ouest sur huit kilomètres et demi, dont six kilomètres et demi servent de limite territoriale en deux tronçons, face àTrélissac et àCoulounieix-Chamiers.

Alimenté par l'Isle, le canal de Périgueux traverse le sud de la commune sur plus de deux kilomètres.

LaBeauronne, d'une longueur totale de 28,16 km, prend sa source dans la commune deNégrondes et se jette dans l'Isle en rive droite àMarsac-sur-l'Isle[24]. En amont de cette confluence, elle marque la limite avec Périgueux sur plus d'un kilomètre, notamment par son bras oriental.

Dans le quartier du Toulon, la source de l'Abîme est une« résurgence vauclusienne »[25] qui déverse en moyenne quotidiennement 35 000 m3 et alimente eneau potable Périgueux et plusieurs autres communes[26]. Elle forme un petit étang dont l'émissaire est le ruisseau du Toulon, ou ruisseau de l'Ahîme[27], long de près de600 mètres, qui rejoint l'Isle une centaine de mètres en amont du « Moulin Neuf ».

  • Photo montrant la vue du centre-ville depuis un pont sur l'Isle.
    Vue du centre-ville depuis le pont Saint-Georges sur l'Isle.
  • Photo représentant l'Isle à Périgueux.
    La vallée de l'Isle en limite de Coulounieix-Chamiers (à gauche) et de Périgueux.
  • Le canal de Périgueux.
    Le canal de Périgueux.
  • La Beauronne en aval du pont de la RD 710, en limite de Périgueux (à gauche) et Marsac-sur-l'Isle.
    La Beauronne en aval du pont de laRD 710, en limite de Périgueux (à gauche) et Marsac-sur-l'Isle.
  • L'Isle en crue remonte le cours du ruisseau du Toulon (février 2024).
    L'Isle en crue remonte le cours du ruisseau du Toulon (février 2024).
  • Carte en couleur présentant le réseau hydrographique de la commune
    Réseaux hydrographique et routier de Périgueux.

Gestion et qualité des eaux

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Le territoire communal est couvert par leschéma d'aménagement et de gestion des eaux (SAGE) « Isle - Dronne ». Ce document de planification, dont le territoire regroupe lesbassins versants de l'Isle et de laDronne, d'une superficie de 7 500 km2, a été approuvé le. La structure porteuse de l'élaboration et de la mise en œuvre est l'établissement public territorial de bassin de la Dordogne (EPIDOR)[28]. Il définit sur son territoire les objectifs généraux d’utilisation, de mise en valeur et de protection quantitative et qualitative des ressources eneau superficielle etsouterraine, en respect des objectifs de qualité définis dans le troisième SDAGE duBassin Adour-Garonne qui couvre la période 2022-2027, approuvé le[29].

La qualité des eaux de baignade et des cours d’eau peut être consultée sur un site dédié géré par lesagences de l’eau et l’Agence française pour la biodiversité[Carte 2].

Climat

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Pour des articles plus généraux, voirClimat de la Nouvelle-Aquitaine etClimat de la Dordogne.

Plusieurs études ont été menées afin de caractériser les types climatiques auxquels est exposé le territoire national. Les zonages obtenus diffèrent selon les méthodes utilisées, la nature et le nombre des paramètres pris en compte, le maillage territorial des données et la période de référence. En 2010, le climat de la commune était ainsi de typeclimat océanique altéré, selon une étude duCentre national de la recherche scientifique (CNRS) s'appuyant sur une méthode combinant données climatiques et facteurs de milieu (topographie, occupation des sols, etc.) et des données couvrant lapériode 1971-2000[30]. En 2020, le climat prédominant est classé Cfa, selon laclassification de Köppen-Geiger, pour la période 1988-2017, à savoir un climat tempéré à été chaud sans saison sèche[31]. Par ailleursMétéo-France publie en 2020 une nouvelle typologie desclimats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à unclimat océanique altéré[32] et est dans la région climatique Aquitaine, Gascogne, caractérisée par une pluviométrie abondante au printemps, modérée en automne, un faible ensoleillement au printemps, un été chaud (19,5 °C), des vents faibles, des brouillards fréquents en automne et en hiver et des orages fréquents en été (15 à20 jours)[33]. Elle est en outre dans lazone H2c au titre de laréglementation environnementale 2020 des constructions neuves[34],[35].

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de12,4 °C, avec uneamplitude thermique annuelle de15,3 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 900 mm, avec11,8 jours de précipitations en janvier et6,9 jours en juillet[30]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur lastation météorologique deMétéo-France la plus proche, sur la commune deCoulounieix-Chamiers à2 km àvol d'oiseau[36], est de13,1 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 912,2 mm[37],[38]. La température maximale relevée sur cette station est de41,1 °C, atteinte le ; la température minimale est de−13,8 °C, atteinte le[Note 4].

Statistiques 1991-2020 et records station COULOUNIEIX (24)- alt : 217 m, lat : 45°09'34"N, lon : 0°40'36"E
Records établis sur la période du
1er octobre 2004 au
Moisjan.fév.marsavrilmaijuinjui.aoûtsep.oct.nov.déc.année
Température minimale moyenne (°C)2,72,34,87,510,313,615,314,712,39,85,93,18,5
Température moyenne (°C)5,56,19,312,615,41921,120,51814,49,36,113,1
Température maximale moyenne (°C)8,49,913,817,820,524,426,926,423,618,912,69,217,7
Record de froid (°C)
date du record
−8,6
11.01.10
−13,8
09.02.12
−10
01.03.05
−2,5
03.04.22
0,4
05.05.19
5,4
01.06.06
8,6
07.07.24
7,9
31.08.10
4,2
26.09.10
−0,8
29.10.12
−5,4
18.11.07
−8,6
19.12.09
−13,8
2012
Record de chaleur (°C)
date du record
18,6
01.01.22
24,9
27.02.19
25,7
20.03.05
29,8
30.04.05
32,8
30.05.25
38,1
30.06.15
39,1
23.07.19
41,1
11.08.25
35,5
03.09.05
32
01.10.23
23,9
07.11.15
17,7
08.12.10
41,1
2025
Précipitations (mm)89,373,481,882,881,383,456,359,25572,98393,8912,2
Record de pluie en 24 h (mm)
date du record
38,7
19.01.13
35,3
13.02.16
31
03.03.06
50
19.04.25
34,8
18.05.17
52,2
06.06.11
69,9
27.07.06
58,4
29.08.07
37,3
30.09.16
71,2
20.10.09
30,6
02.11.09
38,6
10.12.17
71,2
2009
Source :« Fiche 24138004 »[PDF], surobject.files.data.gouv.fr/meteofrance/data, édité le : 06/10/2025 dans l'état de la base(consulté le)
Diagramme climatique
JFMAMJJASOND
 
 
 
8,4
2,7
89,3
 
 
 
9,9
2,3
73,4
 
 
 
13,8
4,8
81,8
 
 
 
17,8
7,5
82,8
 
 
 
20,5
10,3
81,3
 
 
 
24,4
13,6
83,4
 
 
 
26,9
15,3
56,3
 
 
 
26,4
14,7
59,2
 
 
 
23,6
12,3
55
 
 
 
18,9
9,8
72,9
 
 
 
12,6
5,9
83
 
 
 
9,2
3,1
93,8
Moyennes :• Temp.maxi etmini°C• Précipitationmm

Risques naturels

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Périgueux fait partie de lazone inondable de l'Isle ainsi que de celle de laBeauronne. Les atlas des zones inondables correspondants sont diffusés le et le[39].

L'arrêté du, portant reconnaissance de l'état de catastrophe naturelle, inclut Périgueux au titre de mouvements de terrain différentiels consécutifs à la sécheresse et à la réhydratation des sols (voirRetrait-gonflement des argiles) de janvier à mars 2005[40]. Deux plans de prévention sont élaborés par la ville : l'un pour les cas d'inondations de l'Isle, prescrit le et approuvé le[41] ; l'autre en cas de mouvements de terrain ou de tassements différentiels, prescrit le et approuvé le[42]. Dix-neuf catastrophes naturelles ont eu lieu depuis 1982 à Périgueux, dont sept inondations et coulées de boue, unetempête et onze mouvements de terrain différentiels consécutifs à la sécheresse et/ou à la réhydratation des sols[39].

La localité est située dans unezone de sismicité très faible deniveau 1 sur une échelle de1 à 5[39].

Voies de communication et transports

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Voies routières

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Depuis le début desannées 1990, Périgueux est contournée au sud par unerocade de laroute nationale 89[43]. Par la suite, ce tronçon a été intégré à l'autoroute A89 reliantBordeaux àLyon, ouvrant trois des principaux accès routiers à Périgueux.

À l'ouest et à l'est, les deux échangeursPérigueux-Ouest etPérigueux-Est (nos 14 et 16) permettent d'accéder à la commune par le biais de la route départementale 6089 (l'ancienne route nationale 89). Périgueux est aussi accessible au sud par l'échangeurno 15,Périgueux-Centre, puis par la route départementale 6021 (tronçon déclassé de laroute nationale 21 qui vient deLourdes et qui continue au nord jusqu'àLimoges).

Au nord-ouest, la route départementale 939 (ancienneroute nationale 139) mène àAngoulême etLa Rochelle. Deux autres importantes routes départementales quittent Périgueux vers le nord et le nord-est de la Dordogne, la RD 3 (route d'Agonac) qui conduit àNontron viaAgonac etVillars et la RD 8 (route de Paris, également appelée route des Piles) qui rejoint la RN 21 près deSorges.

La circulation routière à Périgueux et dans son agglomération provoque quotidiennement d'importants embouteillages matin et soir. Cela est dû à la conjonction de plusieurs causes[44] : un nombre limité de ponts franchissant l'Isle (six ponts au total sur douze kilomètres de rivière depuis laroute nationale 221 à la Feuilleraie à Trélissac jusqu'à celui de la route départementale 710E àMarsac-sur-l'Isle ; un bassin d'emploi très important à Périgueux même, alors que 60 % des personnes qui y travaillent viennent de l'extérieur de la ville ; une concentration de lycées, collèges et écoles ; l'absence de rocade entraînant un transit important par le centre-ville, une seule déviation ayant été créée à l'ouest en 1991.

En 2016, pour l'ensemble de la commune, le nombre de places de stationnement gratuites des véhicules est estimé à 13 000 dont 370 enzone bleue[45]. S'y ajoutent au centre-ville ou à proximité des places payantes sur la voirie (600), dans trois parkings souterrains (1 685) et trois parkings de surface (335)[45].

Au, la circulation routière sur le territoire communal passe à30 km/h, hormis certaines zones en centre-ville où elle est à20 km/h et quelques rares axes qui restent à50 km/h : l'allée du Port, la bretelle du Bassin, la voie des Stades, la route d'Angoulême depuis la voie des Stades jusqu'au carrefour avec le chemin de Beaupuy ; le boulevard Georges-Saumande en amont dupont des Barris ; l'avenue du Maréchal-Juin à l'est de son intersection avec la rue Alphée-Maziéras ; la route de Lyon en limite deBoulazac Isle Manoire ; en limite deChampcevinel : la route de Borie Petit et l'ancienne route de Château-l'Évêque ; en limite deSanilhac : la route de Bergerac et la rue de Bergerac (RD 6021) ainsi que le cours Saint-Georges ; l'avenue Georges-Pompidou (RD 8) en limite deTrélissac[46].

Voie verte

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Lavoie verte qui longe l'Isle et traverse l'agglomération deTrélissac àMarsac-sur-l'Isle en passant par Périgueux a reçu le2e prix européen des voies vertes en 2007 dans la catégorie « Mobilité »[47].

Transport ferroviaire

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Photo montrant la façade sur rue de la gare de Périgueux.
La façade sur rue du bâtiment principal de lagare de Périgueux.
Photo montrant les quais et la grande halle voyageurs de la gare de Périgueux.
Les quais et la grande halle voyageurs de lagare de Périgueux.

Le 26 mars 1853, Jean Étienne Joseph Estignard, maire de la commune à l'époque, et son conseil municipal décident de faire le nécessaire pour que la future ligne de chemin de fer devant relierLyon à Bordeaux passe par Périgueux. Un mois plus tard, le 21 avril 1853, le décret donnant satisfaction aux édiles est signé parNapoléon III. Le 20 juillet 1857, le premier train entre engare de Périgueux, bâtiment qui n'est à l'époque qu'un assemblage provisoire de planches[48].

Les travaux de la gare définitive commencent le 12 septembre 1860[48], cinq jours avant l'inauguration de la section de Périgueux àBrive, mise en service le 17 septembre 1860 par laCompagnie du PO. Le 3 août 1863, la mise en service de la ligne à voie uniquede Niversac à Agen par la Compagnie du PO, permet les relations entre Périgueux etAgen[49], ligne sur laquelle se trouve une gare secondaire,Périgueux-Saint-Georges, peu desservie.

Lagare de Périgueux fait partie du réseau de laSociété nationale des chemins de fer français (SNCF) et est desservie par des trainsIntercités etTER Nouvelle-Aquitaine. La ville est également reliée, par des liaisonsTER, àBordeaux,Limoges,Brive etAgen ; par trains grandes lignes àParis,Lyon et, par leVentadour, àClermont-Ferrand.

Fin 2013, un contrat devait être signé entre la région Aquitaine et la communauté d'agglomération pour intensifier le nombre de trains entreMussidan etNiversac par unenavette ferroviaire urbaine[50]. En 2019, leGrand Périgueux relance les négociations avec laNouvelle-Aquitaine. Le projet pourrait voir le jour en 2021[51], avec la création de deux arrêts supplémentaires dans le quartier deVésone et dans la zone industrielle deBoulazac[52].

Parallèlement, en avril 2019, la ville a inauguré son nouveaupôle d'échanges multimodal derrière la gare (accès facilité aux bus, piétons, vélos et TER)[53]. En 2021, une nouvelle passerelle piétonne surplombera les quais de la gare pour relier cette dernière et le pôle d'échanges[54].

Transports urbains

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Le Péribus
Article détaillé :Péribus.

L'agglomération périgourdine est desservie par le réseauPéribus. Depuis janvier 2012, il se compose de onze lignes principales et d'un réseau de quatorze lignes secondaires à basse fréquence, qui dessert une partie de l'aire urbaine. De plus, depuis décembre 2011, une navette électrique gratuite fonctionnait en centre-ville les mercredis et samedis, jours de marché. À partir de, cette navette est assurée du lundi au samedi par un bus de nouvelle génération « Businova », sur un nouveau trajet qui dessert dans un premier temps lagare de Périgueux puis, à dater du lepôle d'échanges multimodal (PEM) situé derrière la gare[55].

Péribus est un réseau detransports urbains créé en 1987 pour desservir les communes membres duSIVOM (Boulazac,Coulounieix-Chamiers,Champcevinel,Chancelade,Marsac-sur-l'Isle,Notre-Dame-de-Sanilhac, Périgueux etTrélissac). LeSIVOM est devenu district de l'agglomération périgourdine en 1994, puis a évolué encommunauté d'agglomération périgourdine (CAP) en 1999. De nouvelles communes sont entrées dans la CAP :Antonne-et-Trigonant,La-Chapelle-Gonaguet,Château-l'Évêque,Coursac,Escoire,Razac-sur-l'Isle en janvier 2003,Agonac,Cornille etSarliac-sur-l'Isle en janvier 2012, puisAnnesse-et-Beaulieu etMensignac en janvier 2013, entraînant l'agrandissement du réseau Péribus. La CAP disparaît le 31 décembre 2013, remplacée au1er janvier 2014 par une nouvelle intercommunalité élargie :Le Grand Périgueux.

Alors que les travaux en vue de transformer une partie du réseau enbus à haut niveau de service (BHNS) avec couloirs de circulation dédiés devaient débuter en 2016[56], les aménagements ne sont présentés en réunion publique qu'en juin 2017[57]. La première phase des travaux débute en 2018[58] et le BHNS est officiellement mis en service le[59],[60].

Cyclisme urbain

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Lecyclisme urbain est principalement organisé autour de laVoie verte, itinéraire cyclable longeant l'Isle.

Le Schéma cyclable duGrand Périgueux, adopté en 2018, a pour ambition de faire passer la part modale du vélo à Périgueux de 1 % à 8-10 % en 2028[61]. Dans ce cadre, des aménagements doivent voir le jour autour d'itinéraires structurants. Lapiste cyclable bidirectionnelle du boulevard Montaigne fait partie de ces aménagements, de même que le développement deszones 30 et desdouble-sens cyclables.

Un service de location longue-durée de vélos, nommé « Périvélo », est proposé par le Grand Périgueux[62]. La flotte comporte notamment desvélos à assistance électrique (VAE), desvélos pliants et desvélos cargos.

En 2019, Périgueux entre pour la première fois au classement dubaromètre des villes cyclables, et est classée E, « plutôt défavorable », avec une note globale de 2,95[63]. Les résultats de l'enquête 2021 seront connus en février 2022.

Transport aérien

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Article détaillé :Aéroport Périgueux-Bassillac.

L'aéroport Périgueux-Bassillac est situé dans la commune deBassillac, à 9 km de Périgueux. Il disposait d'une liaison directe versParis entre mars 2008 et juin 2018, avec deux vols journaliers du lundi au vendredi. La ligne était opérée par lacompagnie aérienneTwin Jet[64],[65],[66].

Transport fluvial

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Le canal de Périgueux.

En 1820, un projet prévoit de rendre navigable l'Isle de Périgueux àLibourne. ÀSaint-Astier, commune située en bordure de la rivière à vingt kilomètres en aval de Périgueux, troisécluses et uncanal de dérivation de 1 300 mètres sont établis ; un grand pont la traversant est construit vers 1830. DepuisCoutras jusqu'à l'entrée de la ville de Périgueux,41 écluses etbarrages en pierre y sont construits ou rénovés[G 1]. À cette époque, les transports se font par charrettes et de nombreuses marchandises stockées encombrent les axes de Périgueux. Lepréfet de laDordogne, en accord avec le maire de Périgueux, décide donc la création d'un port en bordure de l'Isle dans le quartier de la Cité. Les travaux commencent vers 1830. Un chantier portuaire est installé non loin de la grande écluse. Le port de Périgueux est inauguré le[G 1]. De nombreuses marchandises y arrivaient :bois,charbon,fer,fonte,chaux,barriques de vin,huile,noix,châtaignes,tuiles,poteries,farineetc.. Un projet de canal est étudié entre le port de la Cité et un port à établir en centre ville. Le chantier du canal est ouvert le le long de la rive droite de l'Isle. Il est ouvert à la navigation le jusqu'aux abattoirs Sainte-Claire construits parLouis Catoire[67] (emplacement actuel du poste de secours des pompiers). À cette occasion, on met au jour les anciensthermes[68]. Après 1920, le trafic du port baisse considérablement avec le développement durail. Mais c'est surtout letransport routier qui stoppe brutalement le trafic duport vers 1949. En 1957, l'Isle est officiellement fermée à la navigation[69].

Urbanisme

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Typologie

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Périgueux est une commune urbaine, car elle fait partie des communes denses ou de densité intermédiaire, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 5],[70],[71],[72].Elle appartient à l'unité urbaine dePérigueux, une agglomération intra-départementale regroupant7 communes[73] et 66 044 habitants en 2022, dont elle estville-centre[74],[75].

Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Périgueux, dont elle est la commune-centre[Note 6]. Cette aire, qui regroupe49 communes, est catégorisée dans les aires de 50 000 à moins de 200 000 habitants[76],[77].

Occupation des sols

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L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de labase de donnéeseuropéenne d’occupationbiophysique des solsCorine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires artificialisés (80,9 % en 2018), en augmentation par rapport à 1990 (78,8 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : zones urbanisées (71,6 %), forêts (10 %), zones agricoles hétérogènes (8,9 %), espaces verts artificialisés, non agricoles (5,1 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (4,2 %), prairies (0,2 %)[78].

L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : lacarte de Cassini (XVIIIe siècle), lacarte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 3].

Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

Morphologie urbaine

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Schéma représentant une carte de Périgueux en 1900.
Carte de Périgueux en 1900, d'après le roman de Paul Nizan,Antoine Bloyé.

Fondée en 1240[G 2], la ville a connu plusieurs extensions auXIXe siècle. La ville s'étend avec desfaubourgs, comme celui des Barris, aménagé sur la rive gauche de l'Isle.

En 1813, la commune deSaint-Martin fusionne avec Périgueux[12]. En 1862, tandis que les faubourgs de Saint-Georges, de l'Arsault et celui de la Cité se développent assez rapidement, le faubourg du Toulon semble abandonné, avec une population peu dense. Il se peuple de plus en plus par desouvriers lors de l'apparition des lignes du chemin de fer et des ateliers de construction ferroviaires[79].

Lebaby boom et l'exode rural[Note 7] accroissent fortement les besoins en logement. Le tissu actuel est dense et composé d'immeubles et de pavillons résidentiels.

Arrondissements de la ville

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Carte délimitant les différents quartiers de Périgueux.
Les six arrondissements de Périgueux, comme délimités par le conseil municipal du.

Depuis le, la ville est organisée en six arrondissements : Centre-ville - Hôpital, Clos-Chassaing - La Grenadière, Gour de l'Arche - Les Veynassières, Saint-Georges, Le Toulon - la Gare, et Vésone - la Cité[80],[81]. Ils ont été définis en tenant compte de la répartition démographique et des bassins de vie de la ville. La municipalité va créer des conseils citoyens d'arrondissement[82]. Accompagnés d'élus et composés de 30 à 40 personnes, dont 40 % de volontaires, 40 % tirées au sort et 20 %« engagées localement », ces conseils devraient voir le jour à partir de[81].

Logement

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En 2017, le nombre total de logements dans la commune était de 20 183, alors qu'il était de 19 628 en 2012[83].

Parmi ces logements, 84,0 % étaient des résidences principales, 3,3 % des résidences secondaires ou des logements occasionnels et 12,6 % des logements vacants. Ces logements étaient pour 30,5 % d'entre eux des maisons individuelles et pour 69,2 % des appartements[84].

Sur les 16 961 résidences principales occupées en 2017, 3 874ménages, soit 22,8 % vivent à Périgueux depuis moins de deux ans, 4 244 ménages, soit 25,0 % vivent ici depuis deux à quatre ans, 2 742 ménages, soit 16,2 % vivent dans cette commune depuis cinq à neuf ans, et 6 101 ménages soit 36,0 % vivent à Périgueux depuis dix ans ou plus[85].

Évolution du nombre de logements par catégorie[83]
19681975198219901999200720122017
Ensemble14 19515 27416 07517 36218 00418 95719 62820 183
Résidences principales13 17613 51814 31914 45615 70815 99416 64816 961
Résidences secondaires et logements occasionnels420562484850686594570674
Logements vacants5991 1941 2722 0561 6102 3692 4102 548

En 2017, la proportion des résidences principales, propriétés de leurs occupants était de 35,2 %, en légère hausse par rapport à 2012 (35,0 %) pour 62,5 % de locataires (en baisse par rapport à 2012 (65 %) et 2,3 % des habitants étaient logés gratuitement[86].

En 2020, la commune dispose de 23 % delogements sociaux, taux inférieur au« seuil de 25 % fixé par laloi Solidarité et renouvellement urbain (SRU) »[87]. Plusieurs chantiers sont en cours à cette date :48 logements collectifs impasse de la Grenadière, livrables en 2021 ;68 logements dans le quartier Saint-Georges, rue Lavoisier ; dans le quartier du Gour de l'Arche qui a vu la destruction récente de220 logements, il est prévu la construction d'une trentaine de logements pour 2022 ;14 autres logements sont également prévus près du campus Périgord[87].

Projets d'aménagements

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Cette section contient des informations sur des projets d'aménagement prévus par l'ancienne municipalité de Périgueux (2014-2020).
Il se peut que ces informations soient de nature spéculative et que leur teneur change considérablement alors que les événements approchent. La dernière modification de cette page a été faite le 19 novembre 2025 à 23:41.

Les travaux d'aménagement du Quartier Montaigne ont commencé en juillet 2018, et sont prévus jusqu'à la mi-novembre 2019[88]. Après plusieurs mois de manifestations organisées par des commerçants de la ville opposés au projet, la majorité municipale vote le 14 juin 2019 en faveur de la vente de la dalle à JMP Expansion, promoteur immobilier. Les travaux du nouveau centre commercial, qui sera composé de trois îlots séparés et situé à la place du parking qui fait face aupalais de justice, n'ont pas encore commencé[89],[90]. Les places de parking supprimées ont été recréées en 2018 auparking Tourny[89]. Entre le 27 juin et le 30 août 2019, une des phases du réaménagement de ce quartier concerne le rond-point Yves-Guéna : le giratoire est redessiné pour notamment déplacer l'axe central, élargir les trottoirs et réguler la circulation[91].

En 2014, le maire Antoine Audi a également commencé à porter le projet d'une Manufacture gourmande. Le chefPhilippe Etchebest assure la présidence de l'association de préfiguration de l'établissement depuis 2017[92]. En décembre 2018, l'agence d'ingénierie culturelle Scarabée, mandatée par la ville, rend ses préconisations pour définir le programme du projet[93]. Même s'il semble être mis en sommeil en 2019, le projet est toujours d'actualité[94]. D'ici novembre 2021, la Manufacture gourmande devrait remplacer le parking de la place Mauvard[92]. En, le projet est abandonné sous la volonté de la nouvelle municipalité. Le projet est surtout jugé trop cher pour la collectivité (estimé à 25 millions d'euros)[95].

Prévention des risques

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Le territoire de la commune de Périgueux est vulnérable à différentsaléas naturels :météorologiques (tempête,orage,neige, grand froid,canicule ousécheresse),inondations,feux de forêts, mouvements de terrains etséisme (sismicité très faible). Il est également exposé à unrisque technologique, letransport de matières dangereuses[96]. Un site publié par leBRGM permet d'évaluer simplement et rapidement les risques d'un bien localisé soit par son adresse soit par le numéro de sa parcelle[97].

Risques naturels

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Carte des zones d'aléa retrait-gonflement des sols argileux de Périgueux.

La commune fait partie duterritoire à risques importants d'inondation (TRI) de Périgueux, regroupant12 communes concernées par un risque de débordement de l'Isle, un des18 TRI qui ont été arrêtés fin 2012 sur lebassin Adour-Garonne[98]. Les événements antérieurs à 2014 les plus significatifs sont les crues de 1783 (5,21 m à l'échelle de crue, la crue la plus importante connue), de 1843 (4,83 m) et de 1944 (4,5 m, 630 m3/s, la crue centennale de référence). Des cartes des surfaces inondables ont été établies pour trois scénarios : fréquent (crue detemps de retour de10 ans à30 ans), moyen (temps de retour de100 ans à300 ans) et extrême (temps de retour de l'ordre de 1 000 ans, qui met en défaut tout système de protection)[99]. La commune a été reconnue enétat de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par les inondations et coulées de boue survenues en 1982, 1986, 1992, 1993, 1998, 1999 et 2018[100],[96]. Le risque inondation est pris en compte dans l'aménagement du territoire de la commune par le biais duplan de prévention des risques inondation (PPRI) de l'« agglomération de Périgueux » prescrit le et approuvé le, pour les crues de l'Isle. La crue du, plus haute crue historique bien connue sur l’Isle, avec un débit estimé de 630 m3/s et une hauteur de 4,50 m à Périgueux, inondant un tiers de la ville et faisant 7 000 sinistrés[101], présente unepériode de retour centennale et sert de crue de référence au PPRI[102].

Périgueux est exposée au risque de feu de forêt. L’arrêté préfectoral du fixe les conditions de pratique des incinérations et de brûlage dans un objectif de réduire le risque de départs d’incendie. À ce titre, des périodes sont déterminées : interdiction totale du 15 février au 15 mai et du 15 juin au 15 octobre, utilisation réglementée du 16 mai au 14 juin et du 16 octobre au 14 février[103]. En septembre 2020, un plan inter-départemental deprotection des forêts contre les incendies (PidPFCI) a été adopté pour la période 2019-2029[104],[105].

Les mouvements de terrains susceptibles de se produire sur le territoire de la commune sont des tassements différentiels[106]. Leretrait-gonflement des sols argileux est susceptible d'engendrer desdommages importants aux bâtiments en cas d’alternance de périodes desécheresse et de pluie[107]. 89,2 % de la superficie communale est en aléa moyen ou fort (58,6 % au niveau départemental et 48,5 % au niveaunational métropolitain)[Carte 4]. Depuis le, en application de laloi ÉLAN, différentes contraintes s'imposent aux vendeurs, maîtres d'ouvrages ou constructeurs de biens situés dans une zone classée en aléa moyen ou fort[Note 8],[108].

La commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par la sécheresse en 1989, 1991, 1992, 1995, 2005, 2011 et 2017 et par des mouvements de terrain en 1999 et 2009[96].

Toponymie

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Panneaux d'entrée de ville en français et en occitan.

Périgueux est un nom d'origine celte très ancien provenant de « pétrocores » ou « pétrucores », qui a pour signification « quatre clans »[109],[G 3], ou « peuple aux quatre (petro-) armées (corii) »[110],[111],[112].

Enoccitan, la commune porte le nom dePerigüers[113],[114], prononcé[pe.ri.ˈgʏ:],ouPeireguers, prononcé[pej.re.ˈgʏ:][réf. nécessaire].

Histoire

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Article détaillé :Histoire de Périgueux.

Antiquité

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Articles détaillés :Vesunna,son musée etsa citadelle gallo-romaine.

Vers 200av. J.-C.,« lesPétrocoriens habitaient la région située entre laDordogne et laVézère », selonVenceslas Kruta[115]. Ils s'installent pendant cette période sur les hauteurs en rive gauche de l'Isle et créent, sur l'actuel territoire deCoulounieix-Chamiers, un camp fortifié àla Boissière, également connu sous le nom de« camp de César à la Curade »[G 4]. LesPétrocores étaient en Gaule et non enAquitaine, car avant la conquête romaine, ces deux territoires étaient séparés par la rivièreGarumna, comme l'a écritJules César[116].

En 52av. J.-C., ils fournissent àVercingétorix environ 5 000 guerriers, pour l'aider à affronter les légions romaines de Jules César[117].

En 27av. J.-C., lors de l’organisation administrative de laGaule effectuée parAuguste, Périgueux est placée dans la provinceaquitaine[118],[119]. Le camp dela Boissière est abandonné et laVesunna gallo-romaine, future Périgueux, est créée entre 25 et 16av. J.-C.[G 5] et développée par les habitants romanisés, ayant conservé leurs divinités gauloises[120]. AuxIIe et IIIe siècles, cette cité romaine prospère et s'embellit avec temples,bains,amphithéâtre,forumetc. On attribue à Vesunna 15 000 à 20 000 habitants[121]. Celle-ci devint à la fin duIIIe siècle la capitale de la cité desPétrocores[120]. À la fin duIIIe siècle, à la suite de l'invasion attribuée auxAlamans, la cité romaine se rétrécit sur cinq hectares et demi[G 6], en se retirant sur un petit plateau derrière desremparts[122]. Intégrant la moitié nord-ouest de l'amphithéâtre de Vesunna[G 6], ces murailles sont construites par remploi d'éléments des monuments de la ville (des vestiges subsistent de ces remparts) et cette troisième cité prend le nom deCivitas Petrucoriorum (« cité des Pétrocores »)[G 5], lieu qui va devenir « la Cité »[G 2].

Vésone est détruite vers l'an 410 par lesbarbares, favorisant l'apparition auxVIe et VIIe siècles du Puy-Saint-Front[123].

Moyen Âge

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AuIXe siècle, les Normands, remontant l'Isle, pillent à plusieurs reprises la Cité[G 7]. Vers la fin duXe siècle[G 8], au nord-est et en bordure de l'Isle, autour d'un monastère que l'évêque Frotier avait fait construire en l'honneur desaint Front, se développe un nouveau centre fortifié, nommé à cette époque le « bourg du Puy-Saint-Front »[D 1]. Pour se protéger des envahisseurs, les deux villes voisines édifient desmurailles[G 6],[G 8].

Vers 1040[D 2], Périgueux est perturbée par des troubles ayant pour cause la monnaie frappée par le comte de Périgord, HélieII[D 2]. Peu de temps après, l'évêque Girard de Gourdon, la considérant défectueuse et de mauvaise qualité et l'ayant interdite, le comte AldebertII, fils d'HélieII, décide de prouver, les armes à la main, qu'elle lui convient[D 2],[D 3]. De ce fait, la Cité doit prendre part à une guerre longue et meurtrière contre le comte[D 3]. Les quelques habitations placées sous la protection du nouvel établissement religieux du Puy-Saint-Front sont incendiées vers 1099 ; le couvent et le bourg ne tardent pas à être reconstruits[D 1].

De nombreux pèlerins viennent se recueillir sur le lieu où sont conservées les reliques desaint Front[124] ; auXIIe siècle, le nombre de maisons s'accroît et l'agglomération est de plus en plus ample[D 1]. Cependant, au fil du temps, les habitants du bourg se désunissent ; vers 1130, dans une querelle avec le couvent, une partie des bourgeois du Puy-Saint-Front s'allie avec le comte Hélie-Rudel[D 4]. Cette situation attise sa convoitise, persuadé qu'après avoir conquis le Puy-Saint-Front, il lui serait plus facile de soumettre enfin la Cité, ce qu'aucun de ses ancêtres n'a réussi à faire[D 4]. À la même époque, les comtes dominent le Puy-Saint-Front[D 4].

Dessin d'une tour carrée dépendant de la défense, fort ancienne, du Puy-Saint-Front, et qui fut reconstruite pour contenir des bouches à feu au rez-de-chaussée.
Dessin d'une tour carrée dépendant de la défense fort ancienne du Puy-Saint-Front, et qui fut reconstruite pour contenir des bouches à feu au rez-de-chaussée.

Vers 1150, BosonIII, dit de Grignols, fait ériger une grande et forte tour, destinée à commander et surveiller la Cité, dont il vient de s'emparer[D 5]. Mais cette tentative d'oppression lui est fatale, ainsi qu'à ses descendants, car elle excite la colère du roiHenri II d'Angleterre, devenuduc d'Aquitaine par alliance[D 5]. La tour est détruite en 1182, époque à laquelle, à la suite d'un traité avec le comte HélieV, le Puy-Saint-Front est remis entre les mains du fils d'Henri II d'Angleterre,Richard, qui fait détruire toutes les fortifications construites par lui et son prédécesseur[D 5]. C'est à la même période, à la fin duXIIe siècle, que le « bourg du Puy-Saint-Front » s'organise en municipalité[G 9].

Après avoir confisqué leduché d'Aquitaine àJean sans Terre et l'avoir réuni à lacouronne de France,Philippe Auguste exige que les peuples et les grands de ce duché lui rendent hommage. HélieV et les habitants de la future ville de Périgueux prêtent alors serment de fidélité au monarque français en 1204[D 6].

Pendant de longues années, le Puy-Saint-Front et les comtes vivent en bonne intelligence[D 7]. L'organisation municipale de cette ville est depuis longtemps reconnue et constituée par l'autorité royale[D 7]. Quant à la Cité, elle ne rencontre aucune difficulté avec les comtes[D 7]. L'état de paix dure jusqu'en 1239 ; une certaine confiance existe même entre le comte ArchambaudII et la ville car, à cette époque, cette dernière lui verse50 livres en échange de l'abandon de la rente annuelle de20 livres, qu'elle lui devait à chaqueNoël[D 7].

Pour assurer sauvegarde et assistance mutuelles, et pour que les rivalités s'éteignent, Périgueux naît en 1240, d'un traité d'union[125],[126],[127] des deux bourgs implantés à quelques centaines de mètres l'un de l'autre[D 8] : la Cité — issue de laVésone gallo-romaine —, ville de l'évêque et du comte dePérigord[G 2], et la ville bourgeoise du Puy-Saint-Front[G 8].

Entre lescomtes de Périgord et la nouvelle ville, diverses hostilités durent jusqu'en 1250, date à laquelle la discorde est apaisée par l'évêque PierreIII de Saint-Astier[D 9]. AuXIIIe siècle, de nouveaux bourgeois s'installent à Périgueux afin d'augmenter leur patrimoine foncier, en achetant des parcelles qui se libèrent, tout en profitant des rapports privilégiés qu'ils entretiennent avec leurs paroisses d'origine, où ils gardent encore des propriétés[M 1]. Revenant dans la région de leurs ancêtres, des marchands drapiers viennent également se fixer à Périgueux, acquérant de nombreuses rentes et terres dans un large rayon autour de la ville[M 1]. Le comte ArchambaudIII a d'autres démêlés avec Périgueux : en 1266, c'est à propos de la fabrication de la monnaie, et en 1276 au sujet de sa valeur[D 9]. Cette lutte de pouvoir continue de génération en génération[D 10]. Sur le principe, les comtes affectent la puissance souveraine, se prétendant seuls possesseurs du bourg du Puy-Saint-Front depuis leXIIe siècle, puis en allant chercher, auXIVe siècle, l'obtention de la faveur royale[D 10]. Ces longs conflits prennent fin auXIVe siècle, lorsque le comte de Périgord, Roger-Bernard, fils d'ArchambaudIV[D 11], devient le vassal du roi d'Angleterre qui confirme les bourgeois de Périgueux (« Maires, Consuls & Citoyens de la Cité ») dans leurs possessions et leur juridiction[128].

Depuis le milieu duXIVe siècle, les campagnes autour de Périgueux connaissent une période de crise grave, marquée notamment par une très forte chute de la population due aux effets dévastateurs de lapeste noire et de laguerre de Cent Ans[D 12]. Pendant celle-ci, Périgueux reste fidèle auroyaume de France, même lorsqu'elle est occupée par l’armée du roi d'Angleterre entre 1360 et 1363[D 13]. Durant cette période, les comtes et leurs descendances, résidant le plus souvent dans leur château deMontignac, font allégeance auroyaume d'Angleterre.Charles VI leur confisque terres et titres au profit de son frèreLouis d'Orléans. Par cession ou par mariage avec lafamille d'Orléans, lePérigord passe en 1437 aux mains de lamaison de Châtillon, puis dans lamaison d'Albret en 1481.

Pendant leMoyen Âge tardif, partout le manque de bras entraîne une contraction de l'espace cultivé : au cœur même du vignoble de la paroisse Saint-Martin, apparaissent des « déserts »[M 2].

Époque moderne

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Dessin de 1575 représentant Le vray Pourtraict de la ville de Perigueux, typolithographie d'Auguste Dupont.
Le vray Pourtraict de la ville de Perigueux, dessin de 1575, typolithographié parAuguste Dupont.

En mai 1472, par seslettres patentes, le roiLouis XI confirme les privilèges de la ville, à la suite de la mort deCharles, duc de Guyenne, son frère[129].

Le présidial de Périgueux est établi par l'édit du. Juridiction à la fois criminelle et civile comme la cour sénéchale, elle tient ses séances dans la salle haute du Consulat,place du Coderc. En mars 1554,Henri II crée à Périgueux une cour souveraine des aides traitant toutes les affaires civiles et criminelles qui concernant les aides, les gabelles et les tailles. Elle a été supprimée en 1771[130].

Lesguerres de religion sont plus meurtrières pour Périgueux que ne l'a été laguerre de Cent Ans. Périgueux est prise le 6 août 1575 par lescalvinistes[131],[G 7], commandés par Favas etGuy de Montferrand, puis pillée et occupée. Cette même année, au Puy Saint-Front, lachâsse et lereliquaire contenant les restes dusaint évêque sont volés, transportés auchâteau de Tiregand où les ossements du saint sont jetés dans laDordogne[G 10]. Périgueux reste entre les mains des protestants jusqu'en 1581[G 11], année où le capitaine Belsunce, gouverneur de la ville, se la laisse enlever par lecatholique Jean de Chilhaud. Le Périgord rejoint la couronne de France en 1589, lorsque son avant-dernier comte, fils deJeanne d'Albret, devientroi de France sous le nom deHenri IV, tout en laissant le comté enapanage à sa sœurCatherine de Bourbon. Celle-ci, décédée en 1604, sera l'ultime comtesse en titre de Périgord[132].

AuXVIIe siècle, sous le règne deLouis XIII, la ville est à la frontière d'une région soumise aux rebelles, qui s'étend jusqu'au sud du territoire correspondant à l'actuel département de la Dordogne[M 3]. Périgueux subit donc des révoltes paysannes mais ne fait pas partie des villes ou châteaux, commeGrignols,Excideuil puisBergerac, qui ont été pris par les paysans durant cette époque[M 3]. En octobre 1651, lors de laFronde, Périgueux accueille les troupes duprince de Condé[G 12]. En août 1653, elle reste la seule ville du Sud-Ouest hostile au roi, situation qui dure jusqu'au 16 septembre suivant, lorsque ses habitants mettent dehors les frondeurs[G 12]. C'est en 1669 que le siège cathédral passe deSaint-Étienne-de-la-Cité, ruinée, à lacathédrale Saint-Front, ancienne église de l'abbaye du même nom[G 13]. En automne 1698, la misère des dernières années, devenue insupportable, amène l'évêque de Périgueux à en appeler à« la bonté du Roy »[M 4].

En mars 1783, la ville connait une des plus importantes crues de l'Isle, l'eau noyant la chaussée du pont Saint-Georges[G 14] et s'élevant jusqu'à 5,21 mètres, record de crue enregistré pour Périgueux[133]. Un état des remparts, murs et fossés de la ville est dressé le avec la désignation de leurs propriétaires conformément à l'arrêt du Conseil d'État, du qui déclare les murs, fossés et remparts des villes de la généralité de Bordeaux et leurs emplacements, faire partie du domaine de la couronne ; en conséquence annule tous les baux à fief ou à cens que les officiers municipaux desd. villes pourraient en avoir fait ; les détenteurs actuels actuels néanmoins maintenus[134]. Leclergé, lanoblesse et letiers état viennent de toute la province afin d'élire leurs députés auxÉtats généraux de 1789. Après la création des départements en 1790, l'assemblée départementale se réunit alternativement àBergerac, Périgueux etSarlat. Périgueux devient définitivement lechef-lieu de laDordogne en septembre 1791[135].

Époque contemporaine

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Passage de la ligne ferrovaire à côté de latour antique de Vésone.
Photo en noir et blanc d'avant 1893 représentant la cathédrale Saint-Front de Périgueux avant restauration, et surplombant les maisons au bord de l'Isle.
Lacathédrale Saint-Front avant sa restauration parPaul Abadie. Photo prise parMédéric Mieusement avant 1893.

Sous lePremier Empire, la ville, siège de la préfecture[G 15], s'agrandit en 1813 en fusionnant avec l'ancienne commune deSaint-Martin[G 16]. En 1857, Périgueux voit l'arrivée du chemin de fer venant deCoutras[48] et à partir de 1862, l'installation des ateliers de réparation des locomotives et des voitures de laCompagnie du Paris-Orléans[G 17]. Cette activité survit encore au début duXXIe siècle dans le quartier du Toulon. C'est aussi auXIXe siècle que deux architectes œuvrent à Périgueux. Louis Catoire construit lePalais de justice, le marché couvert du Coderc et le Théâtre — aujourd'hui disparu — et divers immeubles de la place Bugeaud[136].Paul Abadie restaure lacathédrale Saint-Front[137].

Seconde Guerre mondiale

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À partir du, à la suite de l'invasion de la Pologne par l'Allemagne nazie, le gouvernement français ordonne l'évacuation de 375 000 Alsaciens et 210 000 Mosellans[138]. Les habitants de ces deux régions sont évacués puis répartis dans le Centre-Ouest et le Sud-Ouest de la France[139]. Périgueux accueille ainsi, dès le, des milliers deStrasbourgeois ; la mairie de Strasbourg s'installe au 2 rue Voltaire, dans les locaux de la Chambre de commerce[G 18],[O 1]. Les services administratifs repartent à Strasbourg en mais le maire,Charles Frey, reste à Périgueux jusqu'au[G 18].

Photo d'une plaque commémorant l'installation de la mairie de Strasbourg à Périgueux de 1939 à 1945.
Plaque commémorant l'installation de la mairie de Strasbourg à Périgueux.

Les régiments dissous sur le territoire français sont autorisés à organiser l'Armée d'armistice enzone libre, pour maintenir l'ordre. Le26e régiment d'infanterie devient donc le nouveau régiment de la Dordogne, en août 1940, à Périgueux[O 2]. Progressivement, laRésistance apparaît dans la ville : mouvements et réseaux se créent, pour la confection et la diffusion, par exemple, de faux-papiers ou dejournaux clandestins. Les résistants, engagés dans l'armée, organisent dessabotages et desattentats[O 3]. Après avoir servi de dépôt de munitions pour la Résistance, l'Institution Saint-Joseph servit de lieu de réunion où, en juin 1942, a été fondé lemouvement de résistance Combat qui a organisé lemaquis A.S., formé le50e et le26e R.I.[140],[141],[142]. Lesfondateurs sont André Boissière[143].,Gabriel de Choiseul-Praslin, Georgette Claude-Gérard,Raymond Faro, H. Hortala,Edmond Michelet,Jean Sigala et J. Villot[Note 9]. Le 3 octobre 1942, le premier attentat par explosif endommage le kiosque de laLégion française des combattants de la ville, situé place Bugeaud, et provoque une fracture entre lesgaullistes et lespétainistes. Les effets de la politique collaborationniste de Vichy finissent par dégrader la popularité dePhilippe Pétain, entraînant un certain nombre depoilus dans la Résistance[O 4].

Le 11 novembre 1942, lestroupes allemandes envahissent lazone libre. Les convois allemands entrent dans la ville et s'installent dans le quartier Daumesnil, contraignant le26e régiment d'infanterie à se dissoudre six jours plus tard[O 5]. LaGestapo emménage sur l'actuelle place du Général de Gaulle et fait partie de l'administration locale de l'époque, aidée par Paul Lapuyade, délégué départemental de laLégion des volontaires français, qui collecte de nombreux renseignements pour lesnazis[O 5].

La Résistance s'intensifie en 1943, provoquant un attentat à la bombe le 9 octobre, qui vise pour la première fois les Allemands, en choisissant comme cible le siège de la Gestapo. Mais des représailles sont immédiatement déclenchées, entraînant l'arrestation de dix-sept résistants et la déportation de la plupart d'entre eux. Le, un nouvel attentat, dirigé contre les Allemands au bureau principal de la gendarmerie, occasionne de nombreux dégâts matériels et des blessés. Une opération répressive est aussitôt organisée, visant majoritairement lesJuifs, dont 1 672 sont recensés dans l'arrondissement et 700 dans la ville même[O 6]. Un important sabotage impulsé par le comité régional desFrancs-tireurs et partisans, réalisé par des hommes duCamp Wodli, met hors d'usage, le 13 décembre 1943, une des plus puissantes grues de levage de France, stationnée pour réparation aux ateliers de laSNCF de Périgueux[Note 10],[O 7].

Le 10 mai 1944, lamilice et la police deVichy arrêtent et regroupent211 personnes dans la salle duPalace, puis les transfèrent vers les chantiers dumur de l'Atlantique, pour y effectuer des travaux forcés, les internent dans laHaute-Vienne ou les déportent vers l'Allemagne[144]. Lejour J, lesAlliésdébarquent en Normandie. Les résistants périgourdins s'attaquent alors à des objectifs militaires afin de paralyser l'ennemi. Les Allemandscontre-attaquent en tuant plus de 500 civils. Face à cette situation, l'état-major desForces françaises de l'intérieur, nouvellement constitué, fixe aux Allemands unultimatum au 17 août, mais il n'obtient aucune réponse. Le, un plan d'encerclement de Périgueux est en cours. Dans le même temps, ledébarquement de Provence provoque un dénouement soudain pour la ville :Hitler décide le retrait de ses troupes basées dans le sud de la France.

Mur des fusillés de Périgueux.

Après avoir fusillé, dans un premier temps, 35résistants[145], puis 14 autres qui avaient été internés, les Allemands abandonnent la ville, sans destruction ni combat, le 19 août 1944[O 8]. Le 24 août 1944, a lieu le défilé de libération auquelRoger Ranoux,Yves Péron,Édouard Valéry participent, avec de nombreux autres résistants[146].

Depuis la fin de la guerre

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Après de fortes pluies entraînant une fonte des neiges accélérée, l'Isle entre en crue centennale et atteint son maximum à 4,50 mètres le 8 décembre 1944, faisant 7 000 sinistrés et inondant un tiers de Périgueux[133].

En 1945, Hans Kowar, un prisonnier de guerre allemand travaille enBergeracois, àNastringues, dans une ferme appartenant à la famille du prêtre Henri Cellerier, qui enseigne la langue allemande à Périgueux[G 19]. Les deux hommes se lient d'amitié et, revenu chez lui, Kowar fait découvrir sa ville,Amberg, à Cellerier. Dès 1961, une délégation municipale périgourdine se rend à Amberg et le jumelage est officialisé le 2 octobre 1965[G 19]. L'association des amis d'Amberg est créée en 1993 pour donner lieu jusqu'à aujourd'hui à de nombreux échanges entre étudiants[147], comme celui qui a lieu chaque année encore, entre le collège Clos-Chassaing et l'Erasmus Gymnasium[148].

En 1964, le5e régiment de chasseurs à cheval s'installe dans le quartier Daumesnil. Rattaché à la15e division d'infanterie en 1977, il intervient au Liban entre 1986 et 1993 et en Yougoslavie de 1992 à 1994, année où il est dissous et quitte donc Périgueux[G 20].

Pendant lesannées 1950 à1970, lefaubourg des Barris se développe[131] sur la rive gauche de l'Isle. Lepont du même nom relie le faubourg et la ville.

À la suite de l'évacuation de 1939 des 80 000Alsaciens en Dordogne et principalement à Périgueux pour les Strasbourgeois, 20 % restent enPérigord. De ce fait, des relations naissent ; Périgueux et Strasbourg concluent un accord de coopération en 2008, après délibération par le conseil municipal de Périgueux[147],[149]. Située dans le parc, en face dulycée Bertran-de-Born, une stèle marque la reconnaissance de Strasbourg à Périgueux pour l'accueil des réfugiés pendant la Seconde Guerre mondiale[O 9].

Politique et administration

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Organisation administrative

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Article détaillé :Hôtel de ville de Périgueux.

La commune est divisée en vingtbureaux de vote répartis sur sept centres de vote[150].

Tendances politiques et résultats

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Récapitulatif de résultats électoraux récents

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Scrutin1er tour2d tour
1er%2e%3e%4e%1er%2e%3e%
Municipales 2014[151]PS46,62UMP39,52DVD13,85Pas de4eUMP50,71PS49,29Pas de3e
Européennes 2014[152]UMP23,16PS16,94FN16,01EELV11,21Tour unique
Régionales 2015[153]PS33,14LR29,95FN16,44FG6,40PS48,76LR35,52FN15,72
Présidentielle 2017[154]EM25,33LFI24,80LR19,86FN13,84EM75,43FN24,57Pas de3e
Législatives 2017[155]LREM33,26LR18,55LFI16,39PS14,29LREM55,00LFI45,00Pas de3e
Européennes 2019[156]LREM22,44RN17,16EELV15,14PP-PS9,56Tour unique
Municipales 2020[157]LR19,15PS17,37UC15,49DVG13,73UG40,55LR30,46DVC28,97
Régionales 2021[158]UG33,40LR15,32RN14,74UC12,71UG41,51LR17,98RN14,68
Présidentielle 2022[159]LREM29,17LFI23,56RN16,65REC7,39LREM63,61RN34,71Pas de3e
Législatives 2022[160]NUPES27,18ENS26,03RN12,83LR11;68ENS52,02NUPES47,98Pas de3e
Européennes 2024[161]RN24,29UG19,24ENS14,65LFI8,56Tour unique
Législatives 2024[162]UG35,19ENS29,20RN27,39LR5,48UG60,84RN39,16Pas de3e

Élections européennes

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Élection européenne de 2014
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À l'élection européenne de 2014, Périgueux dépend de lacirconscription Sud-Ouest. Le taux de participation est de 47,78 % à Périgueux ; la liste « Pour la France, agir en Europe avec Michèle Alliot-Marie » (UMP) obtient 23,16 % des voix, « Choisir notre Europe » (PRG-PS) 16,94 %, « Bleu marine • Oui à la France, non à Bruxelles » (FN-RBM) 16,01 %, « Front de gauche » (LFG) 9,60 %, « UDI • MoDem • Les Européens • Liste soutenue par François Bayrou et Jean-Louis Borloo » (UDI-MoDem) 8,93 %, les vingt-et-unes autres listes recueillant chacun moins de 5 % des suffrages exprimés[152].

Élection européenne de 2019
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À l'élection européenne de 2019, le taux de participation est de 54,24 % à Périgueux ; la liste « Renaissance soutenue par La République en marche, le MoDem et ses partenaires » (LREM-MoDem-Agir-MRSL-AC) obtient 22,44 % des voix, « Prenez le pouvoir, liste soutenue par Marine Le Pen » (RN) 17,16 %, « Europe Écologie » (EÉLV-AEI-RPS) 15,14 %, « Envie d'Europe écologique et sociale » (PS-PP-ND-PRG) 9,56 %, « Union de la droite et du centre » (LR-LC-CPNT) 8,38 %, « La France insoumise » (LFI-PG-GRS-MRC) 8,32 %, les vingt-huit autres listes recueillant chacune moins de 5 % des suffrages exprimés[156].

Élection européenne de 2024
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Lors de l'élection européenne de 2024, le taux de participation est de 53,34 % à Périgueux ; la liste « La France revient ! Avec Jordan Bardella et Marine Le Pen » (RN) arrive en tête avec 24,29 % des voix, « Réveiller l'Europe » (PP -PS) 19,24 %, « Besoin d'Europe » (RE,MoDem,HOR,PR etUDI) 14,65 %, « LFI - Union populaire » 8,56 %, « La Droite pour faire entendre la voix de l'Europe » (LR) 6,60 %, Europe Écologie » (LE) 6,18 %, « La France fière, menée par Marion Maréchal et soutenue par Éric Zemmour » 5,58 % les31 autres listes obtenant moins de 5 % des suffrages exprimés[161].

Élections présidentielles

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Élection présidentielle de 2012
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À l'élection présidentielle de 2012, le taux de participation au premier tour est de 81,28 % à Périgueux ;François Hollande (PS) obtient 33,93 % des voix,Nicolas Sarkozy (UMP) 26,10 %,Jean-Luc Mélenchon (Parti de gauche) 13,68 %,Marine Le Pen (FN) 12,14 % etFrançois Bayrou (MoDem) 8,29 %, les cinq autres candidats recueillant chacun moins de 2,5 % des suffrages exprimés. Au second tour de l'élection, le taux de participation est de 82,86 % ;François Hollande obtient 59,83 % des suffrages exprimés etNicolas Sarkozy 40,17 %[163].

Élection présidentielle de 2017
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À l'élection présidentielle de 2017, le taux de participation au premier tour est de 77,13 % à Périgueux ;Emmanuel Macron (EM) obtient 25,33 % des voix,Jean-Luc Mélenchon (Front de gauche) 24,80 %,François Fillon (LR) 19,86 %,Marine Le Pen (FN) 13,84 %,Benoît Hamon (PS) 8,33 % etNicolas Dupont-Aignan (DLF) 3,60 %, les cinq autres candidats recueillant chacun moins de 2 % des suffrages exprimés. Au second tour de l'élection, le taux de participation est de 73,95 % ;Emmanuel Macron obtient 75,43 % des suffrages exprimés etMarine Le Pen 24,57 %[154].

Élection présidentielle de 2022
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À l'élection présidentielle de 2022, le taux de participation au premier tour est de 75,31 % à Périgueux ;Emmanuel Macron (LREM) obtient 29,17 % des voix,Jean-Luc Mélenchon (LFI) 23,56 %,Marine Le Pen (RN) 16,65 %,Éric Zemmour (REC) 7,39 %,Valérie Pécresse (LR) 5,05 %,Yannick Jadot (EELV) 4,98 %,Jean LassalleRES 3,60 %,Fabien Roussel (PCF) 3,48 %,Anne Hidalgo (PS) 2,75 %, les trois autres candidats obtenant moins de 2 % des suffrages exprimés. Au second tour de l'élection, le taux de participation est de 63,61 % ;Emmanuel Macron obtient 65,29 % des suffrages exprimés etMarine Le Pen 34,71 %[159].

Élections législatives

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Élection législative de 2012
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À l'élection législative de 2012 de lapremière circonscription de la Dordogne, le taux de participation au premier tour est de 63,22 % dans la commune de Périgueux ;Pascal Deguilhem (PS) obtient 46,34 % des voix exprimées, Philippe Cornet (UMP) 30,77 %, Alexandre Bodecot (FN) 7,81 % et Violette Folgado (Front de gauche) 7,6 %, les huit autres candidats recueillant chacun moins de 3 %. Au second tour de l'élection sur Périgueux, le taux de participation est de 61,64 % ; Pascal Deguilhem est en tête avec 61,69 % des suffrages exprimés et Philippe Cornet obtient 38,31 %[164]. Sur l'ensemble de la circonscription, les résultats sont encore plus favorables au socialiste qui est élu député (65,99 % contre 34,01 %)[165].

Élection législative de 2017
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À l'élection législative de 2017 de lapremière circonscription de la Dordogne, le taux de participation au premier tour est de 50,79 % dans la commune de Périgueux ;Philippe Chassaing (LREM) obtient 33,26 % des voix exprimées, Laurent Mossion (UMP) 18,55 %, Hélène Reys (FI) 16,39 %,Michel Moyrand (PS) 14,29 %, Marie Catherine Halliday (FN) 8,61 %, les cinq autres candidats recueillant chacun moins de 4 %. Au second tour de l'élection sur Périgueux, le taux de participation est de 40,39 % ; Philippe Chassaing est en tête avec 55,00 % des suffrages exprimés, tandis qu'Hélène Reys obtient 45,00 %[155]. Sur l'ensemble de la circonscription, les résultats sont un peu moins favorables au centriste qui est élu député (52,53 % contre 47,47 %)[166].

Élection législative de 2022
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À l'élection législative de 2022 de lapremière circonscription de la Dordogne, le taux de participation au premier tour est de 50,98 % dans la commune de Périgueux ;Pascale Martin (NUPES) obtient 27,18 % des voix exprimées,Philippe Chassaing (ENS) 26,03 %, Williams Ambroise (RN) 12,83 %, Élisabeth Marty (LR) 11,69 %, Florent Vadillo (DVG) 10,34 %, Pascale Léger (REC) 4,35 %, les six autres candidats recueillant chacun moins de 4 %.

Au second tour de l'élection sur Périgueux, le taux de participation est de 49,87 % ; Philippe Chassaing est en tête avec 52,02 % des suffrages exprimés, tandis que Pascale Martin obtient 47,98 %[160]. Sur l'ensemble de la circonscription, les résultats sont inversés, Pascale Martin est élue députée (51,85 % contre 48,15 %)[167].

Élection législative de 2024
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Initialement prévues pour 2027, les élections sont convoquées de manière anticipée trois ans avant la fin de lalégislature, à la suite de ladissolution de l'Assemblée nationale parEmmanuel Macron,président de la République.

À l'élection législative de 2024 de lapremière circonscription de la Dordogne, le taux de participation au premier tour est de 68,20 % dans la commune de Périgueux ;Pascale Martin (NFP) obtient 35,19 % des voix exprimées, Clément Tonon (ENS) 29,20 %,Nadine Lechon (RN) 27,39 %, Bérenger Desport-Namur (LR) 5,48 %, les trois autres candidats recueillant chacun moins de 2 %.

Au second tour de l'élection sur Périgueux, le taux de participation est de 67,10 % ; Pascale Martin est en tête avec 60,84 % des suffrages exprimés, tandis que Nadine Lechon obtient 39,16 %[162]. Sur l'ensemble de la circonscription, les résultats sont inversés, Nadine Lechon est élue députée avec91 voix d'avance (50,09 % contre 49,91 %)[168].

Élections cantonales puis départementales

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Depuis 1973, pour les élections cantonales, la commune de Périgueux est morcelée sur trois cantons :Périgueux-Nord-Est (avec trois autres communes),Périgueux-Ouest (également avec trois autres communes) etPérigueux-Centre (seule commune).

Élections cantonales de 2008 et 2011
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Lesélections cantonales ont eu lieu en 2011. Francis Colbac (PCF), conseiller général en place depuis 1979, est réélu dans lecanton de Périgueux-Nord-Est[169] et Mireille Bordes (PS), conseillère générale depuis 2001, dans celui dePérigueux-Ouest[170]. Le troisième canton concerné,Périgueux-Centre, a été renouvelé en 2008. Il a vu la victoire de l'ancien maireJean-Paul Daudou (UMP)[171].

Élections départementales de 2015
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Articles détaillés :Canton de Périgueux-1 etCanton de Périgueux-2.

Les premièresélections départementales ont lieu en mars 2015. Périgueux est désormais divisé en deux cantons représentant l'intégralité de la commune. Les binômes deconseillers départementaux sont élus au second tour : surPérigueux-1, Natacha Mayaud et Laurent Mossion (UMP), et surPérigueux-2, Thierry Cipierre et Joëlle Huth (UDI).

Élections départementales de 2021
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Articles détaillés :Canton de Périgueux-1 etCanton de Périgueux-2.

Périgueux est divisé en deux cantons représentant l'intégralité de la commune. Les binômes deconseillers départementaux sont élus au second tour : surPérigueux-1, Florence Borgella et Laurent Mossion (LR), et surPérigueux-2, Paul Maso et Mireille Volpato (PS).

Élections municipales

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Élection municipale de 2008
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À la suite du conseil de son amiFrançois Hollande, qui lui avait demandé de se présenter auxélections municipales de 2008 contreXavier Darcos[172], le 16 mars 2008,Michel Moyrand est élu au deuxième tour avec 50,42 % des voix, battant ainsi de113 voix le maire sortant,Xavier Darcos,ministre de l'Éducation Nationale dugouvernement Fillon. Il l'avait déjà affronté lors desmunicipales de 2001, mais il avait été battu dès le premier tour avec 34 % des voix.

Élection municipale de 2014
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Article détaillé :Élections municipales de 2014 en Dordogne.

Pour lesélections municipales de mars 2014, trois listes seulement s'affrontent au premier tour : celle de gauche du maire sortantMichel Moyrand, et deux listes de droite d'Antoine Audi et de l'ancien maire,Jean-Paul Daudou[151]. Une quatrième liste, celle d'Alexandre Bodécot présentée par leFront national, a été invalidée par la préfecture, compte tenu de la parité obligatoire des candidats non respectée[173].

Au premier tour, Michel Moyrand arrive en tête avec plus de 46 % des voix exprimées, devant Antoine Audi (plus de 39 %) et Jean-Paul-Daudou (près de 14 %)[151]. Bien qu'ayant atteint un score suffisant pour se maintenir au second tour, Jean-Paul Daudou se retire, mais ne donne aucune consigne de vote à ses électeurs[174]. Au second tour, Antoine Audi l'emporte avec 50,72 % des suffrages, reprenant la mairie de168 voix[175].

Élection municipale de 2020
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Article détaillé :Élections municipales de 2020 en Dordogne.

Pour lesélections municipales de 2020, huit listes s'affrontent au premier tour le : deux de droite (le maire sortantLR Antoine Audi et Élisabeth Dartencet (DVD), trois de gauche (deuxDVG : l'ancien maireMichel Moyrand et Hélène Reys, ainsi que Delphine Labails (PS), une listeUC Patrick Palem, une listeVEC François Carême, et la listeDIV de Laurent Rouquié. En raison de lapandémie de Covid-19, l'abstention au premier tour est très importante (plus de 56 %) et cinq listes obtiennent entre 10 et 20 % des voix (dans l'ordre décroissant : Audi, Labails, Palem, Moyrand et Reys). La pandémie entraîne un report du deuxième tour au. Trois listes s'y présentent : Audi, Labails et Palem. L'abstention est à nouveau importante (55 %) et Delphine Labails (UG), qui a intégré dans sa nouvelle liste Hélène Reys et François Carême, s'impose avec 40,55 % des votes exprimés devant le maire sortant Antoine Audi (30,46 %), talonné par Patrick Palem (DVC) qui a intégré Laurent Rouquié à sa liste (28,97 %)[157].

Administration municipale

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Depuis avril 2014, le conseil municipal de Périgueux est composé de35 élus[176] comprenant le maire et dix adjoints en 2014[177]. Au terme desélections municipales de 2014, le nombre de conseillers municipaux a baissé à 35 car le recensement de 2011, servant de base au calcul de cette donnée, ne fait ressortir qu'unepopulation municipale de 29 811 habitants[178], inférieure de peu au seuil des 30 000 habitants qui lui aurait permis de conserver39 conseillers[179]. La population de Périgueux au recensement de 2017 (29 966 habitants) restant inférieure de très peu au même seuil,35 conseillers municipaux sont élus en 2020[180],[181], dont la maire et huit adjoints[182].

Liste des maires

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Article détaillé :Liste des maires de Périgueux.

Depuis 1944, dix maires se sont succédé :

Liste des maires successifs depuis1944
PériodeIdentitéÉtiquetteQualité
octobre 1944mars 1959Pierre PugnetSFIOAgent de maîtrise auprès de laCompagnie du PO[183]
Sénateur de la Dordogne(1957 → 1959)
mars 1959mars 1971Lucien BarrièreRad.Voyageur de commerce[184]
Conseiller économique et social d'Aquitaine[184](1970 → 1971)
mars 1971janvier 1997Yves Guéna[Note 11]UDRpuisRPRConseiller d'État
Député de la Dordogne(1962 → 1973, 1974 → 1981 et 1986 → 1988)
Sénateur de la Dordogne(1989 → 1997)
Conseiller général de Périgueux(1970 → 1973)
Conseiller général de Périgueux-Centre(1973 → 1989)
Démissionnaire
janvier 1997mai 2002Xavier Darcos[Note 12]RPRUniversitaire,haut fonctionnaire
Sénateur de la Dordogne(1998 → 2002)
Démissionnaire
mai 2002septembre 2005Jean-Paul DaudouUMPCadre supérieur à laCCI de Périgueux
Premier adjoint au maire(1997 → 2002)
septembre 2005mars 2008Xavier DarcosUMPUniversitaire,haut fonctionnaire
Ministre de l'Éducation nationale(2007 → 2009)
Conseiller régional d'Aquitaine(2004 → 2010)
mars 2008avril 2014Michel MoyrandPS[185]Conseiller régional d'Aquitaine(2004 → 2015)
Vice-président duconseil régional d'Aquitaine(2010 → 2015)
1er vice-président de laCA Périgourdine(2008 → 2014)
avril 2014[186]juillet 2020Antoine AudiUMPpuisLRDirecteur général deCapgemini Institut
Conseiller régional de Nouvelle-Aquitaine(2015 → 2021)
1er vice-président duGrand Périgueux(2014 → 2020)
juillet 2020[187]mai 2025[188]
Démission.
Delphine LabailsPS[182]Inspectrice de la jeunesse et des sports
Conseillère régionale de Nouvelle-Aquitaine(2021 → )
1re vice-présidente duGrand Périgueux(2020 → )
mai 2025mai 2025Émeric LavitolaPSProfesseur des écoles
Premier adjoint(2020 → 2025) faisant fonctions de maire
mai 2025[189]en cours
(au 23 mai 2025)
Émeric LavitolaPSProfesseur des écoles

En, Delphine Labails indique se mettre en retrait de tous ses mandats (mairie, intercommunalité, conseil régional)« pour quelques semaines », étant remplacée transitoirement par son premier adjoint Émeric Lavitola[190]. Le, Delphine Labails indique vouloir reprendre ses fonctions de maire le puis en démissionner courant mai, tout en restant conseillère municipale, première vice-présidente de l'intercommunalité et conseillère régionale[191]. Le, elle adresse sa lettre de démission à la préfecture[192]. Le, sa démission est acceptée parMme Marie Aubert, préfète de la Dordogne[193].

Intercommunalité

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Articles détaillés :Le Grand Périgueux etCommunauté d'agglomération périgourdine.

Périgueux a fait partie, en 1993, dudistrict de l'agglomération périgourdine, puis de lacommunauté d'agglomération périgourdine, lorsque celle-ci a été créée le 20 décembre 1999 à partir de sept communes appartenant à l'ancien district (Champcevinel,Chancelade,Coulounieix-Chamiers,Marsac-sur-l'Isle,Notre-Dame-de-Sanilhac, Périgueux etTrélissac). La communauté d'agglomération périgourdine prend effet au1er janvier 2000. Le 27 décembre 2002, elle s'ouvre à six autres communes (Antonne-et-Trigonant,Château-l'Évêque,Coursac,Escoire,La Chapelle-Gonaguet etRazac-sur-l'Isle). Par arrêté préfectoralno 111720 du 28 décembre 2011, les communes d'Agonac,Cornille etSarliac-sur-l'Isle, qui étaient rattachées à lacommunauté de communes des Villages truffiers des portes de Périgueux dissoute le 31 décembre 2011, rejoignent la communauté d'agglomération périgourdine au1er janvier 2012[194]. Au1er janvier 2013, les communes d'Annesse-et-Beaulieu et deMensignac ont quitté lacommunauté de communes Astérienne Isle et Vern pour rejoindre la communauté d'agglomération périgourdine[195]. Cette dernière disparaît le 31 décembre 2013, remplacée au1er janvier 2014 par une nouvelle intercommunalité élargie :Le Grand Périgueux, qui intègre les quinze communes de lacommunauté de communes Isle Manoire en Périgord[196]. En 2017, après le rattachement de trois autres communes, l'extension de l'intercommunalité à lacommunauté de communes du Pays vernois et du terroir de la truffe (hormis deux communes)[197], et la création de quatrecommunes nouvelles, Le Grand Périgueux compte quarante-trois communes.

Arrondissement et cantons

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La commune de Périgueux a été rattachée, dès 1790, aucanton de Périgueux (typographié Perigueux dans un premier temps) qui dépendait dudistrict de Perigueux. Lesdistricts sont supprimés en 1795. Le canton est rattaché à l'arrondissement de Périgueux en 1800. Celui-ci est scindé en trois en 1973 (cantons dePérigueux-Centre,Périgueux-Nord-Est etPérigueux-Ouest), de même que la commune[12].

Périgueux,préfecture de laDordogne, est le chef-lieu de l'arrondissement de Périgueux et de ces trois cantons.

Au, la commune regroupait unepopulation municipale de 29 906 habitants[198] se répartissant comme suit :

CantonPopulation
Canton de Périgueux-Centre18 677
Canton de Périgueux-Nord-Est6 406
Canton de Périgueux-Ouest4 823

Alors quePérigueux-Centre correspondait uniquement à une fraction du territoire de la commune, les deux autres cantons associaient chacun une partie de Périgueux à trois autres communes.

Pour lesélections départementales de mars 2015, le nombre de cantons du département est divisé par deux, passant de 50 à 25. Les trois cantons de Périgueux disparaissent et la commune est alors divisée en deux cantons[199] :Périgueux-1 (partie ouest) etPérigueux-2 (partie est), représentant à eux deux l'intégralité de la commune de Périgueux. Selon l'Insee, les populations légales 2012 des nouveaux cantons en vigueur à compter du1er janvier 2015[200] sont les suivantes :

CantonPopulation
Canton de Périgueux-115 455
Canton de Périgueux-214 451

Instances administratives

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En tant quepréfecture départementale, Périgueux est le siège duconseil départemental de la Dordogne. Les différentes instances sont réunies encentre-ville.

Politique environnementale

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Développement durable

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Depuis 2009, Périgueux est engagée dans une politique dedéveloppement durable. Elle vise la réduction, d'ici 2015, de l'émission desgaz à effet de serre à hauteur de 20 %, celle de l'utilisation desénergies fossiles et celle de la consommation d'énergie, entre autres grâce à des véhicules municipaux électriques, des ampoules basse-consommation pour l'éclairage public et desLED pour les feux tricolores[201]. La commune et lacommunauté d'agglomération ont également mis en service une navette électrique gratuite qui fonctionne encentre-ville les mercredis et samedis[202], jours du marché[203]. Les moyens de transport « doux » comme le vélo ou la marche sont privilégiés avec l'aménagement d'unevoie verte, debandes cyclables et d'espaces piétons[204].

Pour sensibiliser les populations, Périgueux participe depuis 2009 à laSemaine européenne du développement durable. Dans ce cadre, la ville ouvre les serres municipales au grand public[205] et organise des Biolympiades, principalement à destination des écoliers[206].

Début février 2013, Michel Moyrand, maire de Périgueux, reçoit, des mains d'Alain Trampoglieri, secrétaire général du concours national de la Marianne d'or, le trophée de la Marianne d'Or 2012 du développement durable. Le diplôme correspondant lui avait été attribué le 11 décembre, pour la réalisation du quartier du Gour de l'Arche, la construction d'immeubles correspondant à la marqueHaute qualité environnementale (HQE) et celle d'une chaufferie au bois. Le label Marianne d'Or du développement durable honore aussi les élus de tous bords qui développent de bonnes pratiques de gestion locale depuis une dizaine d'années[207].

Gestion des déchets

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LeSyndicat départemental des déchets de la Dordogne assure toutes les missions relatives à la valorisation et au traitement desdéchets ménagers. De nouvelles filières voient régulièrement le jour comme la collecte desdéchets d'équipements électriques et électroniques en fin de vie (DEEE) depuis janvier 2007, la collecte des textiles depuis novembre 2008 ou encore la collecte desdéchets ménagers spéciaux (DMS) depuis juillet 2009. Pour chaque catégorie de déchets, cesyndicat respecte le principe de mutualisation des coûts à l'échelle départementale. Quatredéchèteries communautaires sont implantées à Chancelade, Coulounieix-Chamiers, Périgueux et Trélissac.

Parcs et espaces verts

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La commune de Périgueux compte de nombreux espaces verts dont lejardin des Arènes, le parc Gamenson[208], le parc de Vésone, lejardin du Thouin, le jardin des Remparts, le jardin des vagabondes, le jardin de la Source et la prairie du Grand Puy Bernard[209],[210]. En bordure du boulevard Georges-Saumande qui le sépare de l'Isle, le parc François-Mitterrand est le seul site du départementlabellisé EcoJardin en 2016[211].

Après avoir obtenu duConseil national de villes et villages fleuris de France une première fleur en 1997, une deuxième en 1998, une troisième en 1999 puis la quatrième en 2002, Périgueux l'a conservée depuis[212]. Dans son palmarès 2025, leConseil national de villes et villages fleuris de France a attribué quatre fleurs à la commune[213],[214]. Toutes les plantes et fleurs de Périgueux sont issues des 2 000 m2 des serres municipales[215]. Le projet de fleurissement couvre tous les quartiers de la ville et suit les quatresaisons. Pour protéger les espaces verts, la ville a mis en place quatre canisites[Note 13],[216], seize distributeurs de sacs poubelles, mais a également créé trois caniparcs[Note 14],[217].

Jumelages

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Extrait du panneau publicitaire indiquant le jumelage entre Périgueux et Amberg.

Périgueux estjumelée avecAmberg enAllemagne depuis 1965[G 19],[218] et avecRivière-du-Loup auQuébec depuis 2025[219].

Par ailleurs, la ville a conclu un accord de coopération avecStrasbourg en 2008[147].

Budget et fiscalité communale

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En 2025, lebudget primitif de la ville de Périgueux s'élève à 85 642 358,12 euros, réparti comme suit : 51 410 400 euros de budget de fonctionnement et 34 231 958,12 euros d'investissement (équipement, remboursement de la dette et résultat reporté)[220].

Budget de fonctionnement de Périgueux en 2025[220]

Répartition des dépenses (en %)

  • Charges de personnel (61,87 %)
  • Dépenses des services (24,84 %)
  • Subventions et participations (10,46 %)
  • Charges financières (2,62 %)
  • Atténuation de produits (0,15 %)
  • Provisions (0,05 %)
  • Charges spécifiques (0,01 %)

Répartition des recettes (en %)

  • Impôts et taxes (67,49 %)
  • Dotations, compensations et participations (20,38 %)
  • Résultat de fonctionnement reporté (5,66 %)
  • Produits des services (4,52 %)
  • Autres recettes (1,17 %)
  • Opérations d'ordre (0,79 %)
Budget d'investissement de Périgueux en 2025[220]

Répartition des dépenses (en %)

  • Dépenses d'équipement (40,28 %)
  • Restes à réaliser (32,64 %)
  • Solde d'exécution reporté (13,84 %)
  • Dépenses financières (11,19 %)
  • Dépenses d'ordre (2,06 %)

Répartition des recettes (en %)

  • Restes à réaliser (42,19 %)
  • Recettes d'ordre (22,17 %)
  • Recettes équipement (21,29 %)
  • Recettes financières (10,07 %)
  • Excédent de fonctionnement capitalisé (4,28 %)

Taux de fiscalité directe en 2025[221],[222]

TaxePérigueuxIntercommunalité
foncière sur le bâti68,52 %4,74 %
foncière sur le non-bâti105,50 %4,73 %

Équipements et services publics

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Enseignement

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La commune de Périgueux est située dans l'académie de Bordeaux.

Enseignement primaire

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En 2019, au niveau de l'enseignement primaire, la commune dispose de dixécoles maternelles publiques, d'une école maternelle privée, de huitécoles élémentaires publiques, et de cinq écoles élémentaires privées[223],[224].

Écoles maternelles publiques

  • École Les Barris
  • École Castel-Peyssard
  • École de La Cité
  • École Clos-Chassaing
  • École du Gour-de-l'Arche
  • École Le Lys
  • École Les Mondoux
  • École de la route d'Agonac
  • École Solange-Pain
  • École du Toulon

Écoles maternelles privées

  • ÉcoleCalandreta
  • École de la Miséricorde/Saint-Front

Écoles élémentaires publiques

  • École André-Boissière
  • École André-Davesne
  • École de La Cité
  • École Clos-Chassaing
  • École du Gour-de-l'Arche
  • École Lakanal
  • École Maurice-Albe
  • École du Toulon

Écoles élémentaires privées

  • École du Sacré-Cœur
  • École Saint-Front
  • École Sainte-Marthe-Saint-Jean
  • École Saint-Martin
  • ÉcoleCalandreta Pergonisa

Enseignement secondaire

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La région gère quatrelycées généraux ettechnologiques, quatrelycées professionnels et le département gère cinqcollèges dans la commune[225] :

Collèges publics

Collèges privés

  • Collège Saint-Joseph
  • Collège Sainte-Marthe

Lycées d'enseignement général et technologique publics

Lycées d'enseignement général et technologique privés

  • Lycée Saint-Joseph

Lycées professionnels publics

  • CFA du bâtiment et des travaux publics de la Dordogne
  • Lycée Albert-Claveille[226]
  • Lycée Léonard-de-Vinci[231]
  • Lycée Pablo-Picasso[232]

Lycées professionnels privés

  • Lycée Saint-Vincent-de-Paul

Selon le classement établi par l'Éducation nationale en 2022 concernant le baccalauréat 2021, les résultats des lycées de Périgueux sont les suivants[233] :

  • en enseignement général et technologique, Albert-Claveille a un taux de réussite de 99 %, Bertran-de-Born a 97 %, Jay-de-Beaufort, Laure-Gatet et Saint-Joseph sont considérés comme « sélectifs » avec des taux de réussite respectifs de 98, 97 et 100 % ;
  • en enseignement professionnel, Albert-Claveille et Saint-Vincent-de-Paul sont considérés comme « sélectifs » avec des taux de réussite respectifs de 93 et 97 % ; Léonard-de-Vinci a 79 % et Pablo-Picasso 84 %.

Enseignement supérieur

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Lesite universitaire de Périgueux (implanté à la Grenadière) rassemble des formations délocalisées de l'université de Bordeaux ainsi que l'École supérieure du professorat et de l'éducation. Les différents établissements sont ledépartement d'études juridiques et économiques de Périgueux (droit,AES,capacité en droit, licence ED3S), l'IUT de Périgueux-Bordeaux IV, l'IUP, l'ESPE, l'IFSI et IFSA[234].

L'IUT de Périgueux, antenne de l’institut universitaire de technologie de Bordeaux, est créé en 1976, autour de la filière technique de commercialisation agroalimentaire. QuatreBUT y sont délivrés dans les domaines : Carrières sociales (CS), Génie biologique (GB), Génie chimique - Génie des procédés (GCGP) et Techniques de commercialisation (TC). En 2023, l’IUT accueille700 élèves[235],[236].

Le lycée public Bertran-de-Born dispose declasses préparatoires aux grandes écoles littéraires et scientifiques (filières PCSI et PC)[237].

Taux de scolarisation

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En 2017, sur l'ensemble de la population âgée de 2 à5 ans, soit890 enfants, 698 sont scolarisés, soit 78,4 %. Sur l'ensemble des 6 à10 ans, 98,2 % des 1 293 enfants sont scolarisés, soit 1 270 recensés. Entre 11 et14 ans, 97,8 % des 1 072 personnes sont scolarisées, soit 1 048 individus. Sur la population comptant959 personnes qui ont entre 15 et17 ans, 923 sont scolarisées, soit 96,3 %. Pour les 18 à24 ans, sur les 3 782 personnes recensées, 54,0 %, soit 2 041 individus, sont scolarisés. La population comprise entre 25 et29 ans se compose de 2 189 personnes dont 326 sont scolarisées, soit 14,9 %. Pour celles âgées de30 ans ou plus, seulement 1,1 % de cette population comptant 19 311 personnes est scolarisée, soit 205.

Taux de scolarisation selon la tranche d'âge en 2017 (en %)[238]


Source : Insee

Santé

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La commune possède soncentre hospitalier : leCentre hospitalier de Périgueux (CHP), qui est reconnu par leSchéma régional d'organisation sanitaire III d'Aquitaine (2006-2011) comme l'établissement de recours pour le territoire duPérigord (400 000 habitants). Il possède un équipement médico-technique et les compétences suffisantes pour assurer une prise en charge médicale et chirurgicale optimale des patients, dans les conditions de sécurité exigées par la réglementation[239]. Le président de son conseil de surveillance est Antoine Audi[239], actuel maire de la commune.

En 2019, l'hôpital a un budget d'exploitation d'environ214 millions d'euros. Cette même année, le centre compte 1 272 lits et places répartis sur différents secteurs médicaux, gérés par 2 615 professionnels et166 médecins[240]. En plus des activités médicales et chirurgicales, le centre s'occupe aussi de deuxétablissements d'hébergement pour personnes âgées dépendantes (EHPAD), rue Philippe-Parrot et avenue Georges-Pompidou, comptant487 lits[241].

La Polyclinique Francheville et la Clinique du Parc secondent l'hôpital.

En, uncentre médical de soins immédiats (CMSI) a ouvert à Périgueux, rue de Metz[242],[243].

Justice

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Dans le domaine judiciaire, Périgueux relève[244] :

Sécurité

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En dehors de lapolice municipale, l'effectif despoliciers à Périgueux est de 137 en 2008,adjoints de sécurité (ADS) compris[245]. Aujourd'hui, on compte34 agents au service de la ville, dont vingt policiers municipaux, quatre agents de la brigade desagents de surveillance de la voie publique (ASVP), quatre agents de la brigade des places et marchés, quatre agents de la brigade verte, un personnel administratif et un personnel d’accueil[246]. Le taux de violence dans la circonscription de police de Périgueux est de 2,98 faits[Note 16] pour 1 000 habitants, qui est le plus élevé de laDordogne, bien inférieur cependant à la moyenne nationale qui est de 5,93 [247]. En 2008, le nombre de faits élucidés par policier s'élevait à 9,8 %, pour une moyenne nationale de 10,6 %[245].

Périgueux compte en novembre 2019 cinquante-troiscaméras de surveillance, principalement en centre-ville[248].

Uneécole nationale de police (ENP) est implantée à Périgueux et est destinée à la formation initiale du corps d'encadrement et d'application (gardiens de la paix) de laPolice nationale[249].

Population et société

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Démographie

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Leshabitants de Périgueux sont appelés lesPérigourdins, parfois lesPétrocoriens[Note 17], nom tiré du peuple qui avait pour capitaleVesunna.

Seuil de comptabilisation

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En 2017, Périgueux est la commune la plusdensément peuplée du département, avec plus de 3 000 habitants au kilomètre carré.

Sous l'angle régional, sa population peut être perçue sous différents critères :

Évolution

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Articles connexes :Histoire du recensement de la population en France etDémographie de la France.

Après avoir dépassé les 40 000 habitants dans lesannées 1940 et1950, avec un maximum de 40 865 habitants en 1946, la population communale a ensuite décru de façon continue jusqu'à passer sous le seuil des 30 000 habitants auXXIe siècle. En 2017, la commune occupe le premier rang au niveau départemental sur505 communes, et le269e au niveau national en 2010, alors qu'elle était243e en 1999.

L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers lesrecensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de plus de 10 000 habitants les recensements ont lieu chaque année à la suite d'une enquête par sondage auprès d'un échantillon d'adresses représentant 8 % de leurs logements, contrairement aux autres communes qui ont un recensement réel tous les cinq ans[254],[Note 18].

En 2022, la commune comptait 29 876 habitants[Note 19], en évolution de −0,12 % par rapport à 2016 (Dordogne : +0,37 %,France horsMayotte : +2,11 %).

Évolution de la population  [ modifier ]
179318001806182118311836184118461851
9 8985 7336 3068 4528 95611 57612 18711 45513 547
Évolution de la population  [ modifier ], suite (1)
185618611866187218761881188618911896
16 29119 14019 63319 95624 16925 96929 61131 43931 313
Évolution de la population  [ modifier ], suite (2)
190119061911192119261931193619461954
31 97631 36133 54833 14433 38933 98837 61540 86540 785
Évolution de la population  [ modifier ], suite (3)
196219681975198219901999200620112016
38 52937 45035 12032 91630 28030 19329 55829 81129 912
Évolution de la population  [ modifier ], suite (4)
20212022-------
29 51629 876-------
De 1962 à 1999 :population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes :population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[12] puisInsee à partir de 2006[255].)
Histogramme de l'évolution démographique

Pyramide des âges

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La population de la commune est relativement jeune.En 2018, le taux de personnes d'un âge inférieur à30 ans s'élève à 35,4 %, soit au-dessus de la moyenne départementale (27,1 %). À l'inverse, le taux de personnes d'âge supérieur à60 ans est de 29,7 % la même année, alors qu'il est de 36,5 % au niveau départemental.

En 2018, la commune comptait 14 034 hommes pour 16 026 femmes, soit un taux de 53,31 % de femmes, légèrement supérieur au taux départemental (51,82 %).

Les pyramides des âges de la commune et du département s'établissent comme suit.

Pyramide des âges de la commune en 2018 en pourcentage[256]
HommesClasse d’âgeFemmes
1,1 
90 ou +
3,2 
7,7 
75-89 ans
13,3 
15,5 
60-74 ans
18,0 
18,0 
45-59 ans
18,7 
17,9 
30-44 ans
15,1 
25,8 
15-29 ans
20,6 
13,9 
0-14 ans
11,2 
Pyramide des âges du département de laDordogne en 2021 en pourcentage[257]
HommesClasse d’âgeFemmes
1,2 
90 ou +
2,9 
10,6 
75-89 ans
13,4 
23,6 
60-74 ans
23,7 
20,9 
45-59 ans
20,7 
15,5 
30-44 ans
14,8 
13,5 
15-29 ans
11,6 
14,8 
0-14 ans
12,9 

Statut conjugal des personnes de plus de 15 ans à Périgueux (2017)[258]

  • Célibataires (37,7 %)
  • Marié(e)s (27,7 %)
  • Divorcé(e)s (11,5 %)
  • En concubinage (11,0 %)
  • Veufs, veuves (8,9 %)
  • Pacsé(e)s (3,2 %)

L'agglomération et l'aire urbaine de Périgueux

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Icône d'horloge obsolète.
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Raison : Données obsolètes, zonage de 2010.

L'unité urbaine de Périgueux (l'agglomération) comprend sept communes appartenant auGrand Périgueux :Boulazac Isle Manoire,Champcevinel,Chancelade,Coulounieix-Chamiers,Marsac-sur-l'Isle, Périgueux etTrélissac[259]. Elle est peuplée de 65 208 habitants en 2017[250].

L'aire urbaine, plus étendue, regroupe au total43 communes[260], soit 102 934 habitants en 2017[253].

Immigration

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En 2017, la population immigrée représentait 2 201 personnes sur les 29 952 habitants de la commune, soit 7,3 % de la population municipale. On comptait 1 131 hommes et 1 070 femmes[261].

Le nombre d'étrangers était, quant à lui, de 1 768 personnes, soit 5,9 % de la population municipale[262].

Manifestations culturelles et festivités

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La Félibrée à Périgueux

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Photo d'une assiette décorée commémorative de la félibrée de 2001 à Périgueux. Le dessin représente un couple de périgourdins en costume traditionnel en tête d'un défilé. La femme sur la droite joue du violon et l'homme à gauche de l'accordéon.
Assiette de la82eFélibrée, le1er juillet 2001 à Périgueux.

LaFélibrée est une fête populaireoccitane organisée chaque année, dans une ville ou un village duPérigord.Elle s'est déroulée à Périgueux en 1907, 1927, 1946, 1980, 2001[263] et en 2019 pour sa100e édition[264].

Festivals de musique

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Depuis 1985, tous les ans en juillet et août, se tenait le « Concours de la Truffe d'Argent », consacré à la chanson francophone, avec plusieurs catégories et trophées[265] (35e édition en 2019[266]). Après deux annulations en 2020 et 2021 pour cause depandémie de Covid-19, la nouvelle municipalité ne reconduit pas en 2022 ce concours qui a vu passer des artistes devenus célèbres tels queIsabelle Boulay,Jeanne Cherhal,Lynda Lemay ouChristophe Miossec[267]. Il y avait également le festival des « Musiques deLa Nouvelle-Orléans à Périgueux » (MNOP) en août[268] qui, après sa11e édition en 2011, n'a pas été reconduit l'année suivante pour des raisons financières[269]. Renommé « Musiques de La Nouvelle-Orléans en Périgord », le festival n'est plus lié seulement à Périgueux mais également à plusieurs autres communes du département, et se tient depuis 2012 en juillet et août (24e édition en 2024[270]). En août, leFestival Sinfonia en Périgord est consacré à lamusique baroque[271]. Un autre, le festivalMacadam Jazz, organisait des concerts sur les places du centre-ville les mardis en juillet et août[272],[273]. À partir de l'édition 2025, les concerts sont regroupés sur trois jours de fin juillet, du vendredi au dimanche[274].

Fêtes et foires

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Les Fêtes de Saint-Georges ont lieu tous les ans, le premier week-end de mai (135e édition en 2025[275]), depuis au moins la fin desannées 1880[G 21],[Note 20]. Tout le long de la rue Talleyrand-Périgord, elle concentre de nombreux manèges et attractions foraines[276]. Un concours de pêche est organisé à cette occasion et elle se termine traditionnellement par unfeu d'artifice[276].

Annuelle également, la « Foire-exposition de Périgueux » qui se déroulait pendant neuf jours en septembre, au parc des expositions deMarsac-sur-l'Isle, avec diverses animations et conférences[277], se tient désormais sur quatre jours dans les années 2020[278]. En 2019 se tient sa76e édition[277]. Si en 2018, avec 55 000 visiteurs, elle était la troisième foire deNouvelle-Aquitaine, après celles de Bordeaux et de La Rochelle[277], la diminution importante de l'emprise du parc des expositions a entraîné une baisse importante de fréquentation et en 2023, elle a attiré 20 000 visiteurs[279]. Jadis, la foire de Périgueux avait lieu sur les boulevards et places de la ville, de la place Bugeaud à la place Tourny et, pour les animaux, sur l'ancienne place Francheville.

Autres événements

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Article connexe :Carnaval de Périgueux.

Même si avant laSeconde Guerre mondiale, certains quartiers organisaient déjà des festivités le jour deMardi gras[G 22], lecarnaval est devenu un important rendez-vous des Périgourdins depuis 1984 : les premières éditions se déroulaient encore le mardi gras, avec demi-journée libre pour les élèves, puis elles ont migré vers un dimanche de la mi-mars, avec défilé de chars dans toute la ville. La journée se termine traditionnellement à proximité de lacathédrale Saint-Front, sur les quais au bord de l'Isle, par le jugement puis la crémation de « Pétassou »[280]. En mars-avril, sur plus d'un mois, le Festival Cinespañol propose propose des concerts, des expositions et des films sur le monde hispanique (16e édition en 2025)[281]. En avril, le Disquaire Day attire les amateurs de disques et devinyles (14e édition en 2024)[282].En novembre, le Salon international du livre gourmand se déroulait tous les deux ans depuis 1990[G 23]. RebaptiséFestival du livre gourmand en 2021, il est désormais annuel[283] (20e édition en 2025[284]). En juillet-août à Périgueux,« tables et chaises envahissent les rues et places du centre-ville »[285] les jeudis[286] (anciennement les mercredis[285]) lors des Nuits gourmandes. Un festival interdisciplinaire explorant les affinités entre la poésie actuelle et les autres arts, organisé par l'association « Féroce marquise », se déroule chaque année depuis 2002 : leFestival Expoésie (21e édition début mars 2022)[287]. Fin juillet, c'est la « Foire de l'écologie » : stands de produits alimentaires et autres, espaces éducatifs, ateliers créatifs pour les enfants, carrefour d'information avec organisation d'une table ronde, et pour finir un bal. Créé en 1983[G 24], le festival international du mime et du gesteMimos se déroule début juillet depuis 2021[288] (42e édition en 2025[289]). Des soirées « Roller Boulevard » sont organisées en juin. Le « Festival du cinéma latino-américain » anime la ville en octobre. Une « Semaine Internationale de la Solidarité » a lieu chaque année en novembre. Un « Festival Art et Eau » a été organisé en juin 2011[290]. La « Fête de la Moto » a lieu en juin[291]. Le soir du14 juillet et la veille sont animés chaque année par un grandbal populaire organisé par les pompiers de la ville[292]. Chaque année, un samedi ou un dimanche du mois d'août, plusieurs dizaines de peintres ou dessinateurs s'éparpillent à travers la vieille ville pour y exprimer sa diversité architecturale lors du concours du « Cadre d'Or » (38e édition en 2025[293] reportée à la mi-septembre pour cause de canicule[294]). En mai, le « Megasonicomix » est le rendez-vous des amateurs debandes dessinées ou devinyles (24e édition en 2019 avec45 exposants[295]). Fin août ou début septembre, les « Vintage Days » sont l'occasion de voir un défilé de mode rétro, une parade automobile autour des boulevards du centre-ville, des stands de prêt-à-porter vintage et la reconstitution d'un camp militaire (10e édition en 2025)[296].

Sports

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Équipements sportifs

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Le stade Roger-Dantou.

Lestade Francis-Rongiéras porte le nom d'un ancien rugbyman duClub athlétique périgourdin, décédé en 1991[G 25]. Ce club en est le résident. Sa capacité d'accueil habituelle est de 6 300 places mais 10 000 personnes ont pu y assister en janvier 2010 à la rencontre decoupe de France entre leTrélissac Football Club et l'Olympique de Marseille[297], et il dispose du stade Roger-Dantou comme annexe. Le club de rugby de Périgueux présente un grand palmarès, avec cinq titres dechampion de France en deuxième division fédérale dont deux dans les catégoriesJuniors A et B, finaliste lors duchampionnat de France de 1998 dans le groupe A2, vainqueur duChallenge de l'Espérance en 2009, et finaliste enFédérale 1 en 2011[298]. Leclub de basket de Boulazac, communément appelé le BBD, a joué à l'origine à Périgueux sous le nom d'USPB, mais la création d'une salle omnisports àBoulazac, en 1992, a incité les dirigeants à migrer en banlieue[299]. Le stade d'athlétisme de la Font-Pinquet, qui prend le nom deMarie-José Pérec, est inauguré fin en présence de la triple championne olympique[300].

Une salle omnisports est située dans le quartier du Toulon. Lavoie verte des berges de l'Isle s'étend sur 15 km et permet de relier lacommunauté d'agglomération périgourdine d'est en ouest. Trois passerelles, où peuvent se déplacer piétons, coureurs et cyclistes, permettent de franchir la rivière. Elle a obtenu le2e prix européen 2007 des voies vertes. La Filature de l'Isle regroupe les locaux de différentes associations sportives mais aussi d'une école de musique et de studios. Unfronton situé rue des Izards sert aux deux clubs depelote basque :AS3P et l'école de pelote de Périgueux[301]. La ville a également un lieu public pour pratiquer legolf, unterrain équestre, uncomplexe tennistique, une salle debillard et debridge, unskatepark, une base nautique decanoë-kayak et deuxboulodromes, l'un route d'Angoulême et l'autre place du 8-Mai-1945. Lapiscine Bertran-de-Born, qui a ouvert ses portes le1er mars 2014, accueille les clubs de natation et les scolaires[302]. Périgueux possède aussi plusieursgymnases : un dans le quartier du Gour de l'Arche, un annexé à l'établissement scolaire Bertran-de-Born, un autre dans le quartier Saint-Georges, un dans lequartier Clos-Chassaing et un près de l'église Saint-Étienne-de-la-Cité[303].

Évènements sportifs

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Photo prise à Périgueux représentant six cyclistes avec à leur tête le maillot jaune, lancés dans une rue à l'occasion du passage du Tour de France 2007 à Périgueux. Au second plan, la foule massée sur le trottoir applaudit.
Passage à Périgueux duTour de France 2007 ; au premier plan, lemaillot jaune,Alberto Contador.

Périgueux a été quatre fois ville étape duTour de France, en1961, en1994, en2014 et en2017 (dont troiscontre-la-montre)[304]. La18e étape de l'édition 2007, reliant les villes deCahors et d'Angoulême, a traversé la ville[305]. Laseule étape contre-la-montre duTour de France 2014 a reliéBergerac et Périgueux le 26 juillet[306],[307]. Périgueux est la ville-départ de la10e étape duTour de France 2017, menant à Bergerac.

Le, à l'occasion du match de footballFC Trélissac-OM, une affluence record austade Francis-Rongiéras a dépassé sa capacité, avec plus de 10 000 spectateurs.

Plusieurs compétitions régionales, voire nationales, se tiennent chaque année à Périgueux. Fin mars est organisé leduathlon de Périgueux (9e édition en 2025)[308]. En mai, pendant les fêtes de Saint-Georges, a lieu unecourse cycliste. Le même mois se déroulent également unsemi-marathonet un tournoi de l'école derugby : le « Challenge Francis-Rongiéras » qui concerne les jeunes rugbymen U8 et U10 (32e édition en 2025 avec 23 équipes[309],[310]). En juin, ont lieu l'Engie Open de Périgueux[Note 21], tournoi de tennis féminin (28e édition en 2025[311]), untriathlon et une autrecourse cycliste, les « 100 tours des boulevards ». Unjumping national se déroule en juillet. Au mois d'août, c'est le tournoi desvétérans detennis et le « National depétanque ». En 2012, quelque 2 000 boulistes ont participé à la trentième édition de cette compétition, sur lesallées de Tourny[312]. La35e édition de 2017 pourrait cependant être la dernière car des travaux d'aménagement de120 places supplémentaires de stationnement y sont prévus en 2018[313]. En septembre a lieu unecourse à pied nommée les « Foulées de Saint-Georges », ainsi que la coupe degolf de la ville. En octobre et novembre, se déroule une compétition decanoë-kayak sur l'Isle. Fin novembre ou début décembre, un évènement sportif est organisé par leCAP triathlon sur lavoie verte des berges de l'Isle, les « 10 km du Canal et de la voie des Stades » (26e édition en 2023 avec 1 600 participants inscrits[314]).

Dans le cadre desJeux olympiques de Paris 2024,la flamme olympique passe par six communes du département de la Dordogne le, notamment à Périgueux où le relais s'est effectué depuis l'école nationale de police jusqu'auxallées de Tourny[315].

Médias

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Presse locale

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La presse papier est représentée par un journal régional,Sud Ouest (quotidien et hebdomadaire), et par trois titres départementaux :Dordogne libre (quotidien),Réussir le Périgord (hebdomadaire)[Note 22], etL'Écho du Périgord (quotidien, jusqu'à sa liquidation judiciaire en novembre 2019), chacun avec leur édition locale.Entre 1987 et 2008, un ancien mensuel en langueanglaise,French News, a été édité et diffusé à Périgueux.

Depuis 1971, la ville publieÀ Périgueux, un magazine d'information locale à destination des habitants[316].

Radios locales

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Télévision locale

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France 3 Périgords propose quotidiennement un journal local dans le 19/20 sur Périgueux et le département de laDordogne[321]. Elle émet sur la zone grâce à deux sites : celui deCoulounieix-Chamiers au sud et celui de la Grenadière au nord[322].

Internet

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En décembre 2014, la mairie met en place, avecOrange, l'accès gratuit auWi-Fi de 8 à22 heures sur l'esplanade Badinter, la place Francheville mais aussi à labibliothèque municipale. Chaque boîtier émetteur couvre 500 m2 environ[323]. En décembre 2016, plusieurs rues sont connectées au réseau[324]. À la même période, sept-cents foyers sont raccordés à la fibre l'optique, l'objectif étant de couvrir toute la ville d'ici 2025[325].

Cultes

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Photo représentant le temple protestant de Périgueux. Derrière une grille en fer forgé, la façade ensoleillée est percée d'un portail en bois à double vantail.
Le temple de Périgueux, rattaché à l'Église protestante unie de France.

Lescatholiques prédominent dans la ville, qui est le siègeépiscopal dudiocèse de Périgueux, institué dès leIIIe siècle. En 1854, sa dénomination complète devientdiocèse de Périgueux et Sarlat. Depuis 1983, il est jumelé avec le diocèse deGaroua auCameroun[326]. Son titulaire depuis 2004 estMichel Mouïsse. Le culte est assuré dans cinq églises : lacathédrale Saint-Front, les églisesSaint-Étienne-de-la-Cité,Saint-Georges, Saint-Jean-Saint-Charles etSaint-Martin.

Lesprotestants réformés ont un temple sur un terrain acquis par le consistoire le et construit en 1863-1864 suivant les plans de l'architecte Malibran par l'entrepreneur Cellerier pour un coût total de 20 287 francs. Il est inauguré le 11 août 1864. Charles de Boeck est le pasteur de la communauté de Périgueux entre 1854 et 1885. Auparavant, les protestants se réunissaient depuis 1845 dans une pièce située au premier étage d'une maison située au 11 rue Limogeanne[327],[328].
La paroisse est rattachée à l'Église protestante unie de France[329],[330].

Lesévangéliques disposent de deux églises[331].

Lesmusulmans, de l'Association des Musulmans de Périgueux[332], se réunissent à lamosquée de la ville[329],[333].

LesJuifs disposent d'unesynagogue[329],[334].

On recense également, en faible nombre, des adeptes du mormonisme, officiellement appelé l'Église de Jésus-Christ des saints des derniers jours[335]. LesTémoins de Jéhovah ont un lieu de culte près de la ville, àCoulounieix-Chamiers[336].

Édifices religieux

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Culte catholique
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Intérieur de lacathédrale Saint-Front.
Culte protestant/évangélique
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  • Temple de l'Église protestante unie de France, rue Antoine-Gadaud.
  • Évangélique assemblée de Dieu, route de Lyon.
Culte islamique
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  • Mosquée de la Bienfaisance, 18 rue du Tennis.
Culte israélite
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  • Synagogue, rue Paul-Louis-Courier.
Culte mormon
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  • Église de Jésus-Christ des saints des derniers jours, rue Combe-des-Dames.

Économie

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Revenus de la population

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En juin 2018, l'Insee a publié les données relatives aux revenus des ménages pour l'année 2015[337]. En 2015, la commune de Périgueux comptait 15 293 ménages fiscaux comprenant au total 27 181 personnes correspondant à 20 543 UI de consommation dans ces ménages.

Comparatif des revenus en 2015[337]
Revenu médian par ménageRevenu médian par UIProportion de ménages fiscaux imposés
Commune de Périgueux24 324 18 108 47,0 %
Dordogne28 303 18 684 47,0 %
France métropolitaine32 409 20 530 55,4 %

Emploi

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En 2015, la population âgée de 15 à64 ans s'élevait à 18 956 personnes, parmi lesquelles on comptait 71,5 % d'actifs dont 56,6 % ayant un emploi et 14,8 % de chômeurs[338].

La même année, on comptait 21 441 emplois dans la commune, contre 22 788 en 2010. Le nombre d'actifs ayant un emploi et résidant dans la commune étant de 10 907, l'indicateur de concentration d'emploi[Note 23] est de 196,6 %, ce qui signifie que la commune offre quasiment deux emplois pour un habitant actif, ce qui est exceptionnel[339].

En 2015, parmi tous les actifs de Périgueux âgés de15 ans ou plus ayant un emploi, 62,1 % soit 6 775 personnes travaillent à Périgueux, et les 37,9 % restants, soit 4 126 recensés, travaillent dans une autre commune[340].

Répartition en 2015 des actifs parcatégories socioprofessionnelles[341],[342].
CSPPérigueuxFrance
Agriculteurs0,2 %1,7 %
Artisans, commerçants, chefs d'entreprise5,5 %6,7 %
Cadres, professions intellectuelles supérieures15,2 %17,6 %
Professions intermédiaires29,9 %25,9 %
Employés37,1 %28,0 %
Ouvriers12,1 %20,2 %

En 2015, sur les 10 901employés habitant à Périgueux, 9 650 sont dessalariés — soit 88,5 % — et 1 252 des non-salariés, soit 11,5 %[343].

Population de15 ans ou plus ayant un emploi selon le statut en 2015[343]
Nombre%Dont % de temps partielDont % de femmes
Salariés9 65088,5 %17,1 %52,0 %
Non-salariés1 25211,5 %11,5 %38,7 %

En 2015, sur la population active des 15 à64 ans, on comptait à Périgueux 2 808chômeurs, soit 20,7 % des actifs[Note 24].

Chômage des 15 à64 ans[344]
20152010
Nombre de chômeurs2 8082 213
Taux de chômage20,7 %15,9 %
Taux de chômage des hommes22,3 %16,1 %
Taux de chômage des femmes19,1 %15,7 %
Part des femmes parmi les chômeurs45,6 %49,5 %

Diplômes et formation

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Sur les 22 514 habitants de15 ans ou plus, non scolarisés, recensés en 2015, 23,6 % ont au moins unCAP ou unBEP ; 18,3 % ont au moins lebaccalauréat ou unbrevet professionnel ; 28,3 % ont un diplôme de niveau supérieur[345].

Diplôme le plus élevé de la population non scolarisée de15 ans ou plus selon le sexe en 2012[345]
EnsembleHommesFemmes
Population non scolarisée de15 ans ou plus22 51410 11612 398
Part des titulaires en %
- n'ayant aucun diplôme, ou au plus un BEPC, brevet des collèges ouDNB
29,825,133,6
- d'un CAP ou d'un BEP
23,628,519,5
- d'un baccalauréat
18,318,818,0
- d'un diplôme de l'enseignement supérieur
28,327,628,9

Entreprises et commerces

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Au, Périgueux comptait 3 681 établissements[346] : 2 569 dans le commerce, les transports ou les services divers, 736 relatifs au secteur administratif, à l'enseignement, à la santé ou à l'action sociale, 235 dans la construction, 133 dans l'industrie, et huit dans l’agriculture, la sylviculture ou la pêche[347].

En 2016,281 entreprises ont été créées à Périgueux[348].

En 2014, le principal employeur de la ville est lecentre hospitalier avec près de 2 500 personnes[349]. Les autres principaux employeurs publics sont leTechnicentre Charentes-Périgord des ateliers SNCF (environ600 salariés en 2025, auxquels s'ajoutent les180 salariés deSaintes[350]) et la Ville de Périgueux. Le premier employeur privé dans la commune est la Polyclinique Francheville qui emploie400 personnes en 2016[351].

Parmi les principales entreprises privées ayant leur siège social en Dordogne, deux dont le siège social est à Périgueux figurent parmi les cinquante premières quant auchiffre d'affairesHT en 2015-2016[352] :

Parmi les entreprises dont le siège social est en Dordogne, dix sociétés implantées à Périgueux se classent parmi les cinquante premières de leur secteur d'activité quant auchiffre d'affaireshors taxes en 2015-2016 :

Allée de stands de trufficulteurs.
Marché à la truffe de Périgueux.

Périgueux abrite dans le quartier du Toulon des ateliers de réparations de laSNCF[Note 25] qui emploient600 personnes en 2025[350]. Les voitures d'autorails grande capacité (AGC) deNouvelle-Aquitaine y sont rénovées au bout de vingt années d'exploitation[350]. Leur démontage puis leur remontage avec rénovation, ainsi que pour les rames provenant des régions Auvergne-Rhône-Alpes,Occitanie assure du travail etProvence-Alpes-Côte d'Azur, assure au Technicentre du travail jusqu'en 2030 et ont nécessité la construction d'un nouvel atelier de cent mètres de long[350].

Depuis 1970, l'agglomération accueille également dans la zone industrielle deBoulazac, à la périphérie de la ville, l'imprimerie des timbres-poste et valeurs fiduciaires (ITVF) d'où provient la totalité destimbres émis en France, soit4 milliards de timbres par an. Elle emploie700 personnes. La commune deMarsac-sur-l'Isle, membre de l'agglomération, accueille l'usine de production agroalimentaire,FroMarsac — les produits laitiers du GroupeBongrain[356] —, producteur notamment des célèbres fromages industriels,St Môret,Chavroux et Tartare.

Le marché alimentaire de Périgueux a lieu tous les mercredis et samedis matin en centre-ville, sur lesplaces de l'ancien Hôtel-de-Ville, Saint-Silain, de Verdun et dans la rue de Vésone. Tout au long de la semaine, il se déroule dans lahalle et laplace du Coderc. Le mercredi toute la journée a lieu un marchébazar ettextile, sur l'esplanade Badinter, la place Bugeaud et le boulevard Michel-de-Montaigne[357]. Les samedis d'été se déroule le marché auxtruffes et de mi-novembre à mi-mars se déroule celui du marché au gras.

Tourisme

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Commune touristique[358], située en plein cœur duPérigord, et pouvant accueillir lestouristes dans dixhôtels encentre-ville[359], Périgueux est classéestation de tourisme[360],ville d'art et d'histoire (depuis 1987)[Note 26],[361] et compte un importantsecteur sauvegardé depuis 1980[362]. Périgueux accueille les visiteurs de la vallée de l'Isle et lespèlerins des chemins de Saint-Jacques de Compostelle depuis 1 000 ans[363]. Des promenades urbaines sont organisées par l'office de tourisme pour faire découvrir l'histoire de la ville, et sont commentées par des guides agréés par leministère de la Culture et de la Communication[364], tout ceci en plus des musées, des monuments historiques et du parcours de 4,5 km dupetit train, afin de faire découvrir la ville aux touristes[365]. De plus, il existe depuis 2015 un sentier nautique sur l'Isle pour observer les monuments de la ville depuisVesunnaI, unrabaska réservé à cet effet[366]. Pour trouver les sites périgourdins à visiter, l'office de tourisme a développé desapplications mobiles, notamment « Périgueux Tour » en 2011, qui renseigne à propos des activités organisées par la ville[367].

Culture locale et patrimoine

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Article connexe :Liste des monuments historiques de Périgueux.

Périgueux appartient au réseau national desVilles et pays d'art et d'histoire.

Équipement culturel

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Musées

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La ville compte trois musées qui ont tous trois l'appellationmusée de France en raison de la qualité de leurs collections. Lemusée d'art et d'archéologie du Périgord, premier musée du département, est créé en 1835. LeMusée militaire du Périgord est créé en 1911 pour garder en mémoire l'héroïsme de laGarde Nationale de Périgueux et du22e régiment des mobiles de laDordogne de 1870 et de 1871. En 2023, il a accueilli 3 800 visiteurs[368]. Le musée gallo-romainVesunna est une création récente de l'architecteJean Nouvel[369]. Ils permettent ensemble d'appréhender l'histoire locale à travers des collections archéologiques depuis lapréhistoire jusqu'à nos jours. Le premier possède aussi de très belles collections d'Afrique et d'Océanie, pièces rapportées par les Périgourdins lors de leurs voyages depuis le milieu duXIXe siècle.

Théâtres, cinéma et salles de concerts

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Photo d'une rue en enfilade, avec sur la droite la façade ensoleillée du théâtre le Palace, présentant un fronton sculpté et un grand porche.
Le Palace, théâtre de la ville.

Périgueux dispose d'un cinémaCGR[Note 27],[370] ; de deux théâtres,Le Palace etL'Odyssée[Note 28],[371] ; du Centre départemental de la communication[Note 29] ; et d'une salle demusiques amplifiées affiliée au réseauFédurok, leSans Réserve[Note 30],[372].

Bibliothèques

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Créée en 1809, lamédiathèque Pierre-Fanlac (anciennement bibliothèque municipale de Périgueux) se compose d’un établissement central et de trois annexes : le Gour de l’Arche, Saint-Georges et le Toulon. Ses collections comptent plus de 50 000 documents patrimoniaux, et elle propose plus de 130 000 ouvrages au prêt[373],[374],[375]. Périgueux compte également l'espace culturel François-Mitterrand et labibliothèque départementale de prêt.

Centres culturels

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  • Centre culturel de la Visitation[376] dans l'ancien couvent de la Visitation[377] : ce centre culturel municipal comprend des salles d'exposition, de musique, de danse, de spectacles dans l'ancienne chapelle. Ce lieu reçoit aussi le conservatoire de musique et de danse ainsi que l'école d'arts plastiques.
  • Centre culturel François-Mitterrand dépendant du Conseil départemental de la Dordogne présentant des expositions sur des artistes contemporains : cet espace culturel reçoit la Direction départementale de la Culture et de l’Éducation[378].

Architecture civile et militaire

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Photo représentant la tour de Vésone, une haute et large tour circulaire en briques située au milieu d'un parc arboré. Au centre, une brèche très importante court de haut en bas de l'édifice, montrant l'intérieur.
Latour de Vésone.
Photo de la façade principale ensoleillée du bâtiment de la préfecture qui s'élève sur trois étages imposants, couverts en ardoises. Au milieu, l'escalier d'une quinzaine de marches mène à un portail fermé à double vantail, entouré de chaque côté de deux colonnes. Au premier étage, autant de colonnes encadrent une grande fenêtre. Au-dessus, les colonnes ont fait place à des pilastres qui encadrent une petite fenêtre. Il est surmonté d'un fronton au milieu duquel se trouve une horloge. Sur le toit, un drapeau français flotte au sommet d'un mat.
Lapréfecture dudépartement de laDordogne.

La ville de Périgueux recèle les vestigesgallo-romains de l'ancienne cité deVésone : les restes de ladomus des Bouquets (villa gallo-romaine) au-dessus desquels l'architecteJean Nouvel a construit lemusée Vesunna[379]. Ces vestiges sont classésmonuments historiques depuis 1963[380]. Lejardin des Arènes est entouré par lesvestiges de l'amphithéâtre romain duIIe siècle, classés en 1840[381]. Latour de Vésone, classée en 1846[382], reste le seul vestige d'unfanum dédié à Vésone, déesse tutélaire de la ville. Cette tour correspond à lacella, c'est-à-dire, la partie centrale sacrée où seuls les prêtres avaient accès. Différents vestiges de lacitadelle gallo-romaine de Vésone ont fait l'objet de classements successifs en 1886, 1889 et 1942. En 2018, la ville fait peindre au sol un tracé rouge d'un kilomètre reliant différents lieux de l'architecture gallo-romaine dont sept sont munis de panneaux d'information historique[383].

La ville a conservé de nombreux bâtimentsmédiévaux etRenaissance : lechâteau Barrière, duXIIe au XVIe siècle, classémonument historique depuis 1862[384], est bâti sur l'enceinte antique construite au début duIIIe siècle. À côté se trouve un bâtiment construit au-dessus de l'enceinte gallo-romaine et qui était appeléchâteau d'Angoulême auXVe siècle[385].

Sur vingt hectares s'étend lesecteur sauvegardé du centre-ville médiéval et Renaissance, dont la rue Limogeanne, avec notamment l'hôtel Fayard dit « maison Estignard » et auxnos 1, 3 et 5 un groupe de maisons d'époque Renaissance. Latour Mataguerre, dernière tour existante du rempart, est accessible en visite. Elle est classée depuis 1840[386]. En bord de rivière, à proximité de la cathédrale, lesmaisons des Quais forment un ensemble architectural composé de trois demeures mitoyennes, l'hôtel Salleton inscrit en 1938[387], lamaison des Consuls et lamaison Lambert, toutes deux classées depuis 1889[388],[389].

L'eschif de Creyssac où logeait le guet de Périgueux.

Également au bord de l'Isle, un étrange bâtiment entorchis et àpans de bois, l'eschif. Bien que n'ayant jamais servi comme moulin, l'eschif est appelé à tort « Vieux moulin » ou « moulin du Chapitre » ou encore « moulin de Saint-Front ». La confusion vient du proche moulin de Saint-Front qui se trouvait au milieu de l'Isle et qui a été démoli en 1860[390], semble tenir miraculeusement sur sa base. C'est un poste de guet qui va permettre au Moyen Âge la surveillance dupont de Tournepiche. Il est classé depuis 1977[391].

Rue Aubergerie, l'hôtel de Sallegourde est inscrit depuis 1931 pour sa tour et sa tourelle[392].

L'hôtel de préfecture de la Dordogne, bâti auXIXe siècle, présente une façadeSecond Empire ; ses salons sont de véritables œuvres d'art. Il est inscrit au titre desmonuments historiques depuis 1975[393]. Lepalais de justice destyle néoclassique est inscrit en partie depuis 1997[394]. Au bord de l'Isle,200 mètres au nord-est de la cathédrale, l'hôtel de Fayolle duXVIIe siècle est inscrit depuis 1970 pour son porche[395]. À moins de cent mètres de la cathédrale, laloge maçonnique, inscrite en 1975 pour ses façades et ses toitures, offre des façades de style mauresque balkanique[396].

En plus des édifices inscrits et classés au titre des monuments historiques, Périgueux possède plusieurs édifices insolites : l'hôtel des Postes réalisé sur les plans de l'architectePaul Cocula et inauguré en 1930 parGeorges Bonnet, 1 rue du 4-septembre, la maison Labasse, immeuble de rapport de type haussmannien, 2 rue Gambetta, les anciens bains-douches de la Caisse d'Épargne, 39-41 rue Louis-Mie, la succursale départementale de la Banque de France, 1 place du président-Roosevelt, la Villa mauresque[397], 15 rue Jules-Michelet, l'école municipale de dessin et d'art décoratif, aujourd'hui école Britten, 3 rue de Varsovie, la maison Goudeau réalisée dans les années 1860 par Émile Goudeau, 6 place du général-Leclerc, l'immeuble Lacrousille, 12 rue Saint-Front, le gymnase Secrestat, 3 rue du gymnase[398].

Périgueux compte quatrecimetières[399] : le cimetière de l'Ouest, rue Louis-Blanc, créé en 1830[400] ; le cimetière Saint-Georges, boulevard du Petit-Change, créé en 1858[400] ; lecimetière du Nord, avenue Georges-Pompidou, créé en 1862[400] et le cimetière Saint-Augûtre, avenue de l’Amiral-Pradier, dans la commune voisine deCoulounieix-Chamiers, créé en 1977[401].

Architecture religieuse

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Carte sur laquelle sont indiqués les quatre parcours du pèlerinage de Saint-Jacques-de-Compostelle en France depuis Paris, Vézelay, Le Puy et Arles.
Lacathédrale Saint-Front est sur lechemin de Saint-Jacques-de-Compostelle.

Institué dès leIIIe siècle[402], lediocèse de Périgueux a compté, y compris sa cathédrale, jusqu'à dix-huit églises, dont seulement cinq subsistent actuellement.

Lacathédrale Saint-Front, place de la Clautre, est bâtie dans le centre-ville de Périgueux, sur le tombeau de saintFront de Périgueux[G 8], l'évangélisateur légendaire du Périgord, qui a donné son nom au quartier central de la ville (« Puy-Saint-Front ») auMoyen Âge[G 8]. Simple église à l'origine (aux débuts duVe siècle), elle a subi plusieurs destructions et reconstructions, pour devenir, à partir de 1669, la cathédrale du diocèse de Périgueux[403]. Elle est classéemonument historique en 1840[403], érigée aussi enbasilique mineure en 1897[403], et inscrite aupatrimoine de l'humanité au titre deschemins de Saint-Jacques-de-Compostelle en 1998[404]. Cettecathédrale àcoupoles a été presque entièrement reconstruite lors de la restauration entreprise parPaul Abadie auXIXe siècle[G 13]. Par la suite, cet architecte s'en inspira pour la construction duSacré-Cœur à Paris. Lechemin de croix peint vers 1850 parJacques-Émile Lafon a été restauré en 2002[405].

Outre la cathédrale, la ville comprend quatre autres églises catholiques.

L'église Saint-Étienne de la Cité, place de la Cité, ancienne cathédrale du diocèse de Périgueux jusqu'en 1669[406], devient simple église paroissiale en 1673[G 26]. Cette égliseromane, desXIe et XIIe siècles[G 26], était coiffée de quatre coupoles, et fut ruinée par lesHuguenots en 1577[406]. De fait, il n'en reste plus aujourd'hui que les deux travées orientales[G 26]. L'édifice est classé en 1840[406].

En remplacement d'une ancienne église située à une centaine de mètres, l'église Saint-Georges, place Saint-Georges, dans le quartier du même nom, fut construite entre 1852 et 1870, selon les plans des architectesPaul Abadie, Antoine Lambert et E. Vauthier[G 27],[407]. Elle est érigée en paroisse dès 1854, la messe s'effectuant dans une chapelle provisoire[G 27].

L'actuelleéglise Saint-Martin, place Saint-Martin, (quatrième du nom), d'abord construite entièrement enbois de 1868 à 1870, fut rebâtie en maçonnerie, entre 1870 et 1875, selon les plans d'Antoine Lambert, validés parPaul Abadie[G 28]. Elle devient paroisse en 1863[G 28].

L'église Saint-Jean-Saint-Charles, rue de l'Abîme, dans le quartier du Toulon, bâtie entre 1879 et 1892, était à l'origine une chapelle annexe de l'église Saint-Martin[G 29]. Elle fut érigée en paroisse en 1907 et son clocher fut ajouté en 1911[G 29].Outre la cathédrale et les églises paroissiales, Périgueux abrite également uncouvent, dédié àsainte Marthe, et dont la chapelle Saint-Jean-Baptiste de l'ancien évêché de Périgueux[G 30] est classée depuis 1888, datant duXVIe siècle avec des voûtes ornées d'arabesques de laRenaissance[408]. Lecouvent des Dames de la Foi est également classé[409].

Patrimoine religieux disparu

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Jean Secret a donné une liste avec un historique sommaire de 80 églises et chapelles de Périgueux existantes ou disparues dans un article du Bulletin de laSociété historique et archéologique du Périgord paru en 1973[410].

Au fil des siècles, pas moins de dix-huit églises, toutes situées en rive droite de l'Isle à l'exception de l'église Saint-Georges, ont disparu de Périgueux.

En rive gauche de l'Isle, une première église Saint-Georges apparaît dans les textes auXIIIe siècle. Reconstruite en 1460 sur l'ordre du cardinalHélie de Bourdeilles, elle fut vendue commebien national en 1791 avant d'être transformée en maison d'habitation et détruite au siècle suivant[G 27]. À une centaine de mètres de distance fut érigée de 1852 à 1870 l'actuelleéglise Saint-Georges[G 27].

Dans le quartier de la Cité, on en compte deux, et peut-être trois. L'église Notre-Dame de Leydrouse[W 1] était un édifice probablement d'époque romane, situé rue Romaine, au sud-ouest de l'ancienne cathédrale Saint-Étienne[G 31]. Mesurant 14 × 7 m, trois de ses travées voûtées subsistaient encore en 1905[G 31]. Il pourrait s'agir du même édifice que l'église Sainte-Marie qui se situait sur une portion importante de la place de la Cité, avec une rue qui en évoque encore le souvenir, dans le prolongement de l'ancienne cathédrale Saint-Étienne[G 32]. Les deux bâtiments n'étaient séparés que de quelques mètres. L'église Saint-Astier était située dans la rue du même nom, près de l'actuelle église Saint-Étienne-de-la-Cité, et à l'ouest de l'église Notre-Dame de Leydrouse[W 1].

Trois églises ont disparu dans le quartier de Vésone. L'église Saint-Pierre-ès-Liens[411], était située à l'angle du boulevard de Vésone et à l'emplacement duno 33 de la rue Saint-Pierre-ès-Liens. Datant duXIe siècle, elle, était le siège d'une paroisse et fut démolie en 1889[W 2]. L'église Saint-Jean-l'Évangéliste puis Saint-Cloud était située à l'angle sud du boulevard de Vésone et de la rue Saint-Pierre-ès-Liens, tout près de l'église ayant ce dernier nom[W 3]. C'était unédifice roman qui fut vendu commebien national en 1791 ; il servit deforge puis d'entrepôt, et fut démoli en juillet 1899[G 33]. L'église Saint-Pierre-l'Ancien ou Saint-Pé-Laneys était située à l'ouest de latour de Vésone et au sud-est de la cité administrative - ancienne caserne Bugeaud - et sur l'emplacement d'une anciennevilla gallo-romaine, dite villa de Vésone, au centre du cimetière Saint-Pierre, dit cimetière des Pendus, aujourd'hui disparu. C'était l'une des plus vieilles églises de la ville, qui servait de départ à toutes les processions d'intronisation des évêques[G 34]. Elle fut détruite avant 1726[G 34].

À proximité de l'Isle, on en compte six autres. L'église Saint-Jacques puis Sainte-Claire était située à l'emplacement de l'actuelle caserne des pompiers[W 1]. Elle mesurait 24 m x 11 et datait duXIIe siècle. L'église s'installa entre 1279 et 1290 dans unmonastère declarisses et dura jusqu'à laRévolution. Le monastère fut ruiné par lesHuguenots en 1575, puis rebâti en 1590. Il devint un hôpital en 1793, puis une prison et une caserne au début duXIXe siècle[G 35] ; en 1828, c'est de nouveau une caserne à côté de laquelle sont installés des abattoirs lors de la décennie suivante. Enfin en 1973, les locaux sont transformés en caserne des pompiers[G 35]. L'église Saint-Hilaire se situait non loin de l'église Saint-Jacques. Elle devint, à partir de 1699, la chapelle des pénitents gris[W 4]. Ancienne chapelle, l'église Saint-Gervais a été uneéglise paroissiale située près de l'actuel pont de la Cité[W 5]. Puis une autre chapelle du même nom, connue auXVIIe siècle, était située à l'actuel emplacement de la rue homonyme ; devenue une étable en 1826, elle fut rasée en 1858[G 36]. L'église Saint-Eumais, dite aussi Saint-Chamassy ou Saint-Yomay, était une ancienne église paroissiale auxXIIIe et XIVe siècles, devenue une simple chapelle auXVIIe siècle. Elle était située près du moulin du Rousseau, dans la rue du Rousseau, tout près de l'Isle[W 6]. L'église Sainte-Eulalie était une église paroissiale fort ancienne qui n'existait déjà plus en 1389[G 32]. Elle a donné son nom à une rue devenue ensuite la rue Littré[W 6]. Sur son emplacement approximatif fut construite, au milieu duXIXe siècle, la chapelle Sainte-Eulalie dulycée Bertran-de-Born[G 37]. Sur l'emplacement de ce lycée existait depuis leXVIe siècle l'église Saint-Benoît, érigée par les moniales de l'abbaye deLigueux[G 38]. Elle a disparu, transformée successivement en chapelle, en pensionnat, puis en collège et enfin en lycée en 1848[G 37].

Dans le reste de la ville, six autres églises ont aussi disparu. L'église Saint-Silain était située sur l'actuelle place de l'Hôtel-de-Ville, face à la mairie. Église fort ancienne qui mesurait 31 à32 mètres de long sur 10 à 18 m de large et qui avait uncloître accolé côté sud[W 2], elle était le siège de la paroisse du Puy-Saint-Front et fut détruite pendant laRévolution, entre 1793 et 1798[412]. L'église Saint-Louis, bâtie à la fin duXVIIe siècle à côté de l'hôpital de la Manufacture (actuellement rue Wilson), mesurait 27 m x 8. Elle fut démolie en 1851 et remplacée en 1854 par la chapelle Saint-Louis, détruite en 1950[G 39]. L'église Saint-Martin (deuxième du nom) succéda à un premier édifice du même nom, dévasté par lesNormands en 849[G 16]. Elle était située vers l'angle des rues Wilson et Antoine-Gadaud, lesDominicains en firent la chapelle de leur infirmerie. Elle mesurait 11 m x 32 et devint par la suite la chapelle Sainte-Ursule. Elle fut démolie auXIXe siècle par lesUrsulines qui firent rebâtir une nouvelle chapelle, aujourd'hui elle aussi disparue, au même emplacement[W 7]. L'église Saint-Martin (troisième du nom), située à l'angle des rues Gambetta et Maleville, était le siège de la paroisse Saint-Martin et de la commune dumême nom. Elle mesurait 15 m × 20 et le culte y était encore célébré en 1871[W 7]. L'église Charles, dans le quartier du Toulon, se trouvait près du gouffre du Toulon, au-delà de laligne de chemin de fer Limoges - Périgueux, non loin d'un ancien passage à niveau. Elle mesurait 12 m x 16 et datait duXIe siècle[W 8]. Fortement détériorée par l'armée du roi d'Angleterre puis par lesHuguenots, restaurée à chaque fois, elle devint un cabaret mal famé auXVIIIe siècle[G 40], et fut détruite plus tard. La « rue de l'Église-Charles » en porte encore le nom en souvenir[G 40], bien que certains plans et le cadastre évoquent, de façon erronée, la « rue de l'Église-Saint-Charles »[Note 31].

Périgueux a aussi compté plusieurs couvents et monastères qui ont disparu : lecouvent des Cordeliers ou des Frères mineurs, lecouvent des Dominicains, lecouvent de la Visitation, le couvent Sainte-Claire, le couvent des religieuses de Notre-Dame, le couvent des Récollets, le Carmel de Périgueux[413].

Les Jésuites se sont établis à Périgueux en 1589 en reprenant lecollège établi par la ville en 1530. Ils ont construit la chapelle des Jésuites pour le collège, entre 1605 et 1650, consacrée en 1669. Après leur départ en 1762, la direction du collège a été assurée par les Jacobins, puis par la Petite mission en 1769 et les Doctrinaires entre 1770 et 1792. Le collège est ensuite devenu l'école centrale. La chapelle a été rasée en 1811[414]. Lapréfecture de la Dordogne a occupé les lieux jusqu'en 1862. Les bâtiments ont ensuite servi de caserne, puis d'école de dessin. En 1883, l'école normale d'institutrices y est installée, l'inspection académique avant d'y établir les Archives départementales. Celles-ci se sont ensuite déplacées dans un nouveau bâtiment. L'Espace culturel François-Mitterrand y a été créé en 1996.

Pèlerinages

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La ville est une étape de l'un des chemins français versSaint-Jacques de Compostelle[415],[416],[417], en partant deVézelay.

Langue et culture périgourdines

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Carte représentant les différents dialectes de l'occitan dans le sud de la France. Elle montre notamment que le dialecte limousin correspond aux deux tiers nord du département de la Dordogne, le sud relevant du dialecte languedocien.
Les dialectes de l'occitan.

Périgueux, située au nord de l'Occitanie, a pourlangue vernaculaire traditionnelle lelimousin, une des formes de l'occitan.

Au Moyen Âge, la langue limousine est portée par lestroubadours, de cour en cour dans toute l'Europe occidentale. L'abbaye Saint-Martial de Limoges fait de la région limousine l'un des centres culturels les plus importants du monde occitan. Jusqu'auXVIe siècle, ledialecte limousin est la langue officielle de la province ; il reste la langue orale dominante jusqu'au début duXXe siècle — y compris dans certains quartiers populaires de milieux urbains deLimoges ou deSaint-Junien — époque à partir de laquelle lefrançais prend le dessus. L'UNESCO classe le limousin « sérieusement en danger », dans sonAtlas UNESCO des langues en danger dans le monde[418]. Le limousin est surtout employé par les habitants des zones rurales âgés de plus de70 ans et son utilisation a encore tendance à décliner. Mais la plupart desLimousins de naissance connaissent, lorsqu'ils ne comprennent pas parfaitement la langue, des expressions, proverbes ou autres chansons en langue occitane qui font partie de leur patrimoine culturel.

Un mouvement culturel régionaliste pan-occitan, leFélibrige, fait néanmoins survivre la langue limousine. Fondé en Provence en 1854, il s'exprime à Périgueux en 1907, 1947, 1976 et en 1989, par la représentation, ces quatre années, du Congrès du Félibrige, par la création en 1901 de l'école félibréenneLo Bornat dau Perigòrd[419], et par la présence du poète et majoral du Félibrige en Périgord, Marcel Fournier[Note 32]. Un autre mouvement du même type, affilié du Félibrige et inspiré de ce dernier et deFrédéric Mistral, nommé laFélibrée, organise chaque été une grande fête populaireoccitane dans une ville ou un village duPérigord[420].

À Périgueux, on compte une école associative bilingue occitaneCalandreta, accueillant 45 « calandrons », scolarisés de lapetite section dematernelle auCM2[421].

Périgueux dans les arts

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La ville possède un centre culturel nommé la « Visitation », où peuvent se pratiquer lamusique, lesarts plastiques, ladanse et lethéâtre[422]. Depuis mars 2004, est ouverte unegalerie associative nommée « L'app'Art »[423]. Desexpositions d'art sont organisées tout au long de l'année. Lecinquième art est représenté par la bibliothèque municipale[424]. Quant auxarts du spectacle, Périgueux possède un théâtre municipal de850 places en gradin (l'Odyssée), un autre théâtre de210 places (le Palace) et une salle de concert de musiques amplifiées de500 places (le Sans-Réserve[425]).

Lemusée le plus renommé de la ville, leMusée d'art et d'archéologie du Périgord, accueille depuis 1835 des collectionsarchéologiques, desvestigesgallo-romains provenant notamment deVesunna, des collections degéologie et deminéralogie, ainsi que des collectionspréhistoriques etmédiévales issues des recherches enPérigord. S'ajoutent à celles-ci des collectionsarchéologiques d'Afrique du Nord, plus particulièrement d'Égypte et deTunisie, mais aussi deGrèce et d'Italie. Tous lesarts y sont représentés :peinture,sculpture, en passant par laphotographie et lesarts appliqués[426]. LeMusée militaire du Périgord retrace l'histoire militaire du département de laDordogne avec quelquesestampes et documents divers[425]. Enfin, le troisième musée de la ville, lemusée Vesunna, met en valeur lesvestiges d'une villagallo-romaine par-dessus lesquels il a été construit[427].

Photo de 1929 en noir et blanc représentant un groupe de plus de soixante-dix personnes posant pour une photo de groupe de l'orphéon de Périgueux.
L'Union Chorale a été l'orphéon de Périgueux en 1929.

À part dans les bibliothèques et les musées, la littérature s'exprime aussi par divers auteurs qui publient leurs livres dans les cinqmaisons d'édition de la ville[428].

Périgueux possédait en 1929 son propreorphéon, un mouvement festif et musical d'ampleur, fondé parWilhem en 1833. À cette époque, il rassemblait en France des milliers de chorales masculines, le plus souvent subventionnées par des entreprises ou des municipalités. Elles étaient constituées de chanteurs issus des classes moyennes ou populaires. Par la suite, des femmes y ont également participé. Grâce à l'orphéon de Périgueux, 4 000 francs ont été rapportés lors d'un de ses concerts au festival deRouen, intégralement reversés dans la caisse de secours destinée aux ouvriers victimes de la crise cotonnière[429].

Desfestivalsmusicaux, decinéma, ou encore demime comme « Mimos » animent Périgueux[288].

Deux chanteurs ont rendu hommage à la ville :Joan-Pau Verdier, avecPérigueux-le-Vieux, sur son albumTabou-le-Chat de 1977 etCyril Lefebvre, avecPérigueux, sur son albumVibrato de 1979.

La ville a accueilli plusieurs tournages de cinéma. Le réalisateurJean-Pierre Denis, originaire de la région, y a situé l'action deChamp d'honneur, deHistoire d'Adrien et deIci-bas.Jacques Deray y a tournéLes Bois noirs. Quelques scènes deJacquou le Croquant, réalisé parLaurent Boutonnat, et deAmanda, réalisé parMikhaël Hers, ont également été tournées dans la ville.

Gastronomie

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Article détaillé :Cuisine périgourdine.

Le pâté de Périgueux, déjà connu à la fin duXVe siècle, est composé defarce, defoie gras et detruffe[430]. Lasauce Périgueux est unroux qui peut également associer truffe et foie gras[431]. Hormis ces deux spécialités, il n'existe pas à proprement parler de gastronomie traditionnelle périgourdine. Mais, la ville faisant partie duPérigord, les restaurants et commerces proposent les spécialités culinaires de la région.

Parmi celles-ci se retrouvent notamment lanoix du Périgord (AOC), produite en grande quantité, et lepoulet sauce rouilleuse, typique du Sud-Ouest de la France, qui doit son nom à une sauce préparée à base de vin et de sang de la volaille[432]. Lecroquant du Périgord, biscuit sec souvent confectionné avec des amandes, peut aussi être dégusté[433], ainsi que legrillon[434], un pâté proche desrillettes. Letourin, une soupe à l'ail, à l'oignon ou à la tomate, est une autre spécialité de la région[435]. Lamique périgourdine, une pâte levée constituée defarine de froment, d'œufs, delait et de matière grasse (beurre et/ou graisse de canard), peut aussi être dégustée dans la ville. Elle est similaire à celle de la régionLimousin[436].

À Périgueux, lesalon international du livre gourmand est unfestivalgastronomique bisannuel, se déroulant les années paires ennovembre, qui rassemble descuisiniers et des « gourmands », pour leur présenter des spectacles et des expositions liés à lagastronomie, répartis à travers lessalles de spectacle de la ville[437].

Personnalités liées à Périgueux

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Articles détaillés :Liste de personnalités liées à Périgueux etListe des évêques de Périgueux.

Diverses personnalités sont nées à Périgueux, comme le romancier et polémisteLéon Bloy, l'illustrateurSem, la créatrice de modeJenny Sacerdote, l'écrivainClaude Seignolle, le zoologistePierre-Paul Grassé, le peintreJacques-Émile Lafon, les hommes politiquesPierre Magne,Paul Faure etPatrick Ollier, l'acteurJean Murat, les chanteursKendji Girac,Joan-Pau Verdier etFrancesca Solleville, le journalisteHenri Amouroux, le physicienJean Brossel, le religieuxGuillaume-Joseph Chaminade, l'archéologueJean Clédat, l'actriceSimone Mareuil, les officiers militairesPierre Daumesnil etJean-François du Cheyron du Pavillon, la sportiveNicole Duclos, l'escrimeuseMélanie Feytie-Bravais, le géographeGuy Di Méo et le mathématicienJean Frédéric Frenet, parmi tant d'autres.

L'écrivainFrançois Augiéras et l'officier de la marineLouis Dartige du Fournet sont morts à Périgueux.

Le romancierGeorges Arnaud y a été jugé aux Assises pour le crime du château voisin d'Escoire et disculpé en juin 1943.

Les responsables communistesMichelle Puyrigaud etRoger Ranoux ont vécu à Périgueux.

Xavier Darcos (pendant55 ans, de 1957 à 2012) etYves Guéna ont également vécu dans la ville, notamment quand ils exerçaient leurs mandats de maire.

Héraldique et devise

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Article connexe :Armorial des communes de la Dordogne.
Blason de PérigueuxBlason
Degueules au château à trois tours d'argent maçonnées desable, les deux tours extérieures couvertes et pavillonnées, la tour centrale surmontée d'une fleur de lys d'or[438],[439],[440],[441].
Devise / Cri
« fortitudo mea civium fides » (je puise ma force dans la confiance de mes concitoyens).
Détails
La réunion des deux tours et de la porte symbolise l'alliance féodale entre les communes du Puy-Saint-Front et de la Cité. AuMoyen Âge, ces armes sont utilisées commesceau de la seigneurie périgourdine, cette dernière étant désignée à travers laCouronne qui est représentée par lafleur de lys[442].
D'après les historiens locaux, la devise est donnée à la ville de Périgueux pour avoir, auXIVe siècle, par sa force militaire et la fidélité de ses habitants, chassé les Anglais de ses murailles pendant laguerre de Cent Ans. D'autres hypothèses datent cette devise duXVe siècle, ou en donnent une origine plutôt récente.
Alias
Alias du blason de Périgueux
Alias du blason de Périgueux
Écartelé : aux 1 et 4, degueules, à deux tours couvertes et girouettées, jointes par un entremur donjonné et crénelé, avec porte à la herse abaissée, le tout maçonné desable posé sur une champagne desinople ; entre les deux tours, au-dessus du donjon, une fleur de lys d'or, qui est de Périgueux ; aux 2 et 3, d'or, à l'aigle antique de sable au vol abaissé, qui est de la cité.

Notes et références

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Notes et cartes

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  • Notes
  1. Le Bassin aquitain n'a connu des dépôts duCrétacé inférieur que dans le sud, près des Pyrénées, et, sur le nord et l'est du Bassin aquitain, le Crétacé supérieur est directement en contact avec leJurassique supérieur, qui commence au nord-est àAntonne-et-Trigonant. Lesocle (Massif central) n'apparaît qu'au nord-est d'une ligneNontron-Excideuil.
  2. Une unité paysagère est un pan de territoire qui présente des caractéristiques paysagères propres.
  3. La superficie publiée par l’Insee est la superficie évaluée en 1975 par le service du cadastre de la Direction Générale des Impôts, corrigée des modifications communales intervenues depuis 1975. Elle comprend toutes les surfaces du domaine public et privé, cadastrées ou non cadastrées, à l'exception des lacs, étangs et glaciers de plus d'un kilomètre carré ainsi que des estuaires et ne correspond pas obligatoirement à la surface géographique[18],[19]
  4. Les records sont établis sur la période du au.
  5. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
  6. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
  7. Ici, immigration venue du monde rural et des anciennescolonies d'après-guerre.
  8. Dans les zones classées en aléa moyen ou fort, différentes contraintes s'imposent :
    • au vendeur d'informer le potentiel acquéreur du terrain non bâti de l’existence du risque RGA ;
    • au maître d’ouvrage, dans le cadre du contrat conclu avec le constructeur ayant pour objet les travaux de construction, ou avec le maître d'œuvre, le choix entre fournir une étude géotechnique de conception et le respect des techniques particulières de construction définies par voie réglementaire ;
    • au constructeur de l'ouvrage qui est tenu, soit de suivre les recommandations de l’étude géotechnique de conception, soit de respecter des techniques particulières de construction définies par voie réglementaire.
  9. André Boissière futfusillé au Mont Valérien le 2 octobre 1943
    Gabriel de Choiseul-Praslin fut interné. Ayant entendu l’appel du général de Gaulle, il interpella Maurras et lui reprocha son antigaullisme. Praslin, avec toute sa famille anima l’action du mouvement Combat en Dordogne. «Votre führer, je m’en fous», dit-il enmars 1944, quand laGestapo vient l’arrêter. Enseigne de vaisseau aux Forces navales françaises libres, son fils Charles périra en 1945.
    Georgette Claude-Gérard qui était la responsable de la coordination des parachutages fut internée.
    Raymond Faro fut fusillé le 2 avril 1944.
    H. Hortala fut déporté.
    Edmond Michelet fut déporté.
    Jean Sigala fut déporté.
    J. Villot est mort en déportation
  10. Une plaque, rue Pierre-Semard au Technicentre de Périgueux, rappelle cet évènement.
  11. Quitte sa place de maire pour devenir membre duConseil constitutionnel.
  12. Démissionne de son poste de maire pour devenir ministre (cumul impossible à l'époque) mais reste premier adjoint.
  13. Les canisites sont des petits lieux dévolus pour les déjections dechiens.
  14. Deux d'entre eux ont été construits en décembre 2013 et le dernier sera réalisé en mars 2014.
  15. C'est le plus ancien lycée duPérigord.
  16. Les faits recensés sont des coups et blessures volontaires, et des vols violents.
  17. Voir lapage de discussion:Périgueux.
  18. Par convention dans Wikipédia, le principe a été retenu de n’afficher dans le tableau des recensements et le graphique, pour les populations de référence postérieures à 1999, que les populations correspondant à une enquête exhaustive de recensement pour les communes de moins de 10 000 habitants, et que les populations des années 2006, 2011, 2016, etc. pour les communes de plus de 10 000 habitants, ainsi que la dernière population de référence publiée par l’Insee pour l'ensemble des communes.
  19. Population municipale de référence en vigueur au 1er janvier 2025, millésimée 2022, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2024, date de référence statistique : 1er janvier 2022.
  20. Les autres fêtes foraines qui avaient lieu à Périgueux, comme celle des Quatre-Chemins et celle de Saint-Martin, ont toutes disparu entre 1965 et 1975.
  21. ex-Open GDF Suez du Périgord.
  22. Diffusé à plus de 9 000 exemplaires par semaine.
  23. L'indicateur de concentration d'emploi est égal au nombre d'emplois dans la zone pour 100 actifs ayant un emploi résidant dans la zone, selon la définition de l'Insee.
  24. Demandeurs de catégorie ABC.
  25. Nommés également leTechnicentre Charente-Périgord.
  26. Périgueux est la première ville d'Aquitaine à être labelliséeville d'art et d'histoire.
  27. Sous l'enseigneCap'Cinéma jusqu'en décembre 2017.
  28. Anciennement nommé le NTP.
  29. Anciennement appelé le Centre des Congrès.
  30. Anciennement appelé « Le Réservoir ».
  31. La feuille AN01 du cadastre indique « rue de l'Église St Charles ».
  32. Le Parc Gamenson de Périgueux rend hommage au Félibrige en ayant installé une plaque commémorative de Marcel Fournier.
  • Cartes
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Références bibliographiques

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Voir aussi

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Bibliographie

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Articles connexes

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métropolitain
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Anciennes préfectures de région
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Pour toute information complémentaire, consulter sapage de discussion et levote l'ayant promu.
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