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Péninsule Ibérique

40° nord, 4° ouest
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Page d’aide sur l’homonymie

Pour les articles homonymes, voirIbérique etIbérie.

Péninsule Ibérique
Image satellite de la péninsule Ibérique.
Image satellite de la péninsule Ibérique.
Localisation
PaysDrapeau d'AndorreAndorre
Drapeau de l'EspagneEspagne
Drapeau du PortugalPortugal
Drapeau du Royaume-UniRoyaume-Uni
Drapeau de la FranceFrance
Paroisses d'Andorre -
Communautés autonomes d'Espagne -
Régions du Portugal -
Territoire britannique -
Département français
Toutes paroisses andorranes sauf bassin versant de l’Ariège -
Toutes communautés autonomes espagnoles sauf lesCanaries et lesBaléares -
Toutes régions portugaises sauf lesAçores etMadère -
Gibraltar -
Pyrénées-Orientales dont laHaute-Cerdagne (Cerdagne française)
Coordonnées40° nord, 4° ouest
Étendues d'eauOcéan Atlantique etmer Méditerranée
Géographie
Superficie582 000 km2
Altitude3 482 m
Géolocalisation sur la carte :Europe
(Voir situation sur carte : Europe)
Péninsule Ibérique
Péninsule Ibérique
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Lapéninsule Ibérique, ou simplement l’Ibérie, est unepéninsule située à la pointe sud-ouest de l'Europe, qui comprend principalement l'Espagne, lePortugal et l’Andorre, ainsi que de petites parties des territoiresfrançais oubritanniques.

Géographie

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La péninsule Ibérique est entourée, au sud et au sud-est, par lamer Méditerranée ; au sud-ouest, à l’ouest et au nord-ouest, par l’océan Atlantique, et, au nord-est, par lesPyrénées, qui séparent l’Espagne de laFrance. Elle comprend actuellement :

Pays/TerritoiresSuperficie dans la péninsuleProportionDescription
Drapeau de l'EspagneEspagne490 000 km284 %Occupe la plus grande partie de lapéninsule. Partie continentale européenne sauf le Val d'Aran situé dans le bassin versant de la Garonne.
Drapeau du PortugalPortugal89 261 km215 %Occupe la plus grande partie de l'Ouest de la péninsule. SeulÉtat souverain de la péninsule exclusivement atlantique.
Drapeau de la FranceFrance600 km2< 1 %La moitié de laCerdagne, territoire français situé sur le versant sud des Pyrénées. Quelques vallées pyrénéennes comme lahaute vallée de l'Irati et Artxilondo.
Drapeau d'AndorreAndorre468 km2< 1 %Enclavé entre la France et l'Espagne dans lesPyrénées, au nord de la péninsule. Sauf les vallées de l'est qui sont orientées vers le bassin versant de l'Ariège.
Drapeau de GibraltarGibraltar~6,8 km2< 1 %Petitterritoire britannique d'outre-mer, situé au sud de l'Espagne.

Environ 54 millions d'habitants peuplaient la péninsule Ibérique en2005[1].

Carte ancienne de la péninsule ibérique, 1552.

La limite nord de la péninsule, dans les Pyrénées, ne correspond pas forcément aux frontières politiques ni aux habitats et peuplements dont la présence a évolué au cours de l'histoire. Cas particulier, le villagedu Perthus à cheval sur la frontière franco-espagnole et la limite de partage des eaux entre nord et sud.

Climat

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La péninsule ibérique est située au sud du continent européen et au nord duMaghreb. Le climat y est principalement méditerranéen, pour les régions à basses altitudes et lelittoral.

Néanmoins, en considérant le relief généralement montagneux de la péninsule, ce climat tend vers lacontinentalité à mesure que l'on s'enfonce dans les terres. Ainsi, les régions enclavées dans la péninsule comme l'Aragon ou lacommunauté de Madrid possèdent unclimat méditerranéen à tendance continentale, avec de fortes variations saisonnières dans les températures, très chaudes l'été (plus de 30°C) et froides les nuits d'hiver (avec gel possible) où des chutes de neige peuvent se produire. Bien qu'exceptionnel, le cas de latempête Filomena, qui a paralysé la capitale espagnole sous 40 cm de neige en, semble même témoigner d'une aggravation de ces variations saisonnières du mercure, visiblement causée par ledérèglement climatique[2].

En fonction de l’altitude et du relief, on peut trouver un climat aux tonalités montagnardes avec des hivers plus froids où des chutes de neige peuvent se produire. Le littoral possède des températures plus douces l’hiver par rapport à l’intérieur des terres.

Les vastes plaines portugaises et espagnoles ont un climat nettement méditerranéen avec des étés chauds à très chauds, secs, et des hivers plus froids que sur les côtes.

Plus l’on se déplace vers le sud de la péninsule, plus lasécheresse est forte et les pluies sont faibles en plaine et sur le littoral.

Le Portugal et l’Espagne constituent deux des pays les plus secs et chauds d’Europe, ceci étant propice à la culture des arbres fruitiers méditerranéens comme l’olivier, l’amandier, lefiguier de Barbarie, lecitronnier, l’oranger, ledattier, lelaurier.

La durée d'ensoleillement de la péninsule varie de 1550 à 2900 heures par an.

Géologie

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Articles détaillés :Plaque ibérique,Iberia etSud-Portugal.
Géologie de la péninsule ibérique

La péninsule Ibérique est constituée d'un ensemble de boucliers, anciennes îles de lamer Téthysienne, compressées lors de l'orogenèse alpine entre des sédiments marins soulevés et plissés. Le massif de laGalice et du nord duPortugal est le fragment méridional dumassif avallonien, dont le fragment septentrional est lemassif armoricain. Cette fragmentation est intervenue lors de la rotation dubloc Ibérique durant l'orogenèse himalayo-alpine. Cette histoire géologique a formé un plateau central (laMeseta) entouré de chaînes plus élevées, lacordillère Cantabrique, lesPyrénées, laSierra Nevada

Histoire

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Langues pré-hispaniques
Articles détaillés :Préhistoire de la péninsule Ibérique,Espagnes médiévales,Histoire du Portugal,Histoire de l'Espagne,Histoire de l'Andorre,Histoire de Gibraltar etCerdagne.

Ses premiers habitants connus sont lesLusitaniens[3] et lesIbères, dont l'étymologie semble remonter à la racine indo-européenne*PiHwerjoHn (piouèryon, « fertile »)[4]. Puis lesCarthaginois, lesCeltes et enfin lesRomains l'occupent successivement, la nommantHispanie et y laissant la culture prédominante désormais, latine etchrétienne.

À la chute de l’Empire romain, lesWisigoths s'y installent, reprenant son nom antique deBétique avant d'en être dépossédés par lesMaures, qui eux la renommentAl-Andalus.

AuMoyen Âge, la péninsule est divisée en de nombreux États, lestaïfas côté musulman, et des petits royaumes chrétiens dans le Nord. Durant sept siècles, elle représente un important carrefour entre les cultures chrétienne et musulmane (dont il reste de nombreux vestiges), jusqu'à la chute deGrenade en1492.

Quatre des entités politiques présentes dans la péninsule sont regroupées en 1492 au sein d'une alliance monarchique personnelle, lamonarchie catholique, permettant d'accentuer le degré d'intégration politique de l'ensemble, avec laconquête du royaume de Grenade par laCastille, duroyaume de Navarre par l'Aragon, et la réunion des deux Couronnes de Castille et d'Aragon autour desHabsbourg d'Espagne. Cet ensemble, composé d’États distincts, servira de base auxBourbons d'Espagne à partir duXVIIIe siècle pour créer l'État espagnol actuel.

L'Union ibérique, bien que transitoire et personnelle, a lieu en1580, avecPhilippe II, roi des Espagnes : le jeune roiSébastienIer du Portugal (Dom Sebastião) étant mort dans labataille d'Alcácer Quibir (al-Ksar El Kébir) en1578, auMaroc, et n'ayant pas laissé de descendants, son grand-cousinPhilippe de Habsbourg réclame son droit au trône portugais, sous le prétexte que sa mère était fille duroi portugaisManuelIer. Bénéficiant de l'appui d'une partie de la noblesse portugaise jalouse de ses privilèges et de certains hommes d’État désireux de liquider l'énorme dette portugaise, il écarte les prétentions (légitimes) deCatherine de Bragance, vainc militairement les forces loyales au prétendantAntoine,prieur deCrato, et se proclame en1580 roi du Portugal, sous le nom dePhilippeIer de Portugal. Le Portugal et le reste des Espagnes demeurent tout de même des royaumes indépendants les uns des autres. L'union, qui n'est que personnelle, dure soixante ans jusqu'à ce que le Portugal s'en détache définitivement à la suite d'une révolte de l'aristocratie portugaise le, parallèle à une révolte de laCatalogne, alors que régnaitPhilippe IV, petit-fils de Philippe II.

Villes principales

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Les villes principales situées sur la péninsule Ibérique sontMadrid,Barcelone,Lisbonne,Valence,Porto,Séville,Saragosse,Malaga,Murcie,Bilbao,Vigo,Alicante,Grenade,Valladolid,Oviedo,Santander,Braga,Coimbra,Badajoz,Setúbal,Leiria,Viseu,Tolède,Faro,Aveiro,Évora etGuarda.

Langues par État

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Linguistique de la péninsule ibérique.

On dénombre actuellement plus d'une quinzaine de langues parlées dans la péninsule Ibérique (sans compter les innombrables dialectes), avec des statuts légaux très variables, mais disposant en général d'un degré de protection assez élevé. La diversité linguistique, le dynamisme culturel et les questions de société en découlant sont une des caractéristiques géopolitiques de cette région du monde[5].

Espagne

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Laconstitution espagnole de 1978 reconnaît plusieurs « langues espagnoles ». Malgré le statut actuel des différentes langues en Espagne, il faut constater qu’il existe depuis des siècles une politique de castellanisation forcée de la péninsule Ibérique, préconisée par l’Espagne pour parvenir à une homogénéisation facilitant son hégémonie, avec des répercussions internationales (par exemple, en français une équivalence complète est faite entre « castillan » et « espagnol »). Cette incapacité à accepter ou à gérer autrement les différences linguistiques et culturelles de la péninsule Ibérique se manifeste encore aujourd'hui de différentes manières, à la fois au niveau populaire et au niveau des initiatives politiques. Cette pression a principalement touché les langues les plus importantes sur le plan démographique et culturel, le portugais et le catalan.Ses statuts sont définis de la sorte :

LaGalice a été autorisée à postuler au statut de membre associé de laCommunauté des pays de langue portugaise par les dirigeants de l'organisation lusophone, à condition queMadrid l'y autorise[14]. Le syndicat majoritaire de Galice a déjà un statut d’observateur à l’organisation syndicale des pays de langue portugaise[15].

Portugal

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Andorre

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D'autres langues sont parlées et enseignées dans le pays[21], justifiant son adhésion à certaines organisations internationales :

  • lecastillan (non officiel), 36,8 % de locuteurs au sein de la population[22] ;
  • leportugais (non officiel), 17,6 % de locuteurs au sein de la population[23] ;
  • lefrançais (non officiel), 7 % de locuteurs au sein de la population[24].

L'Andorre fait partie de l'Organisation internationale de la francophonie. Il postule au statut de membre associé de laCommunauté des pays de langue portugaise.

Gibraltar

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France

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LaCerdagne française[25], qui correspond à la moitié de la région naturelle deCerdagne, est une partie de l'anciencomté de Cerdagne, dépendance traditionnelle descomtes de Barcelone (duXIIe auXVIIe siècle). Rattachée à la France lors dutraité des Pyrénées (1659), elle appartient culturellement auxPays catalans. On y parle :

La langue des Roms ibériques

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  • Lecaló, langueromani parlée dans l'ensemble de la péninsule (et auBrésil) par lesGitans (entre 60 et 170 000 locuteurs). Il présente des variantes dialectales, et est appeléromaní español oucaló español dans les cinq communautés autonomes deCastille,caló portugués auPortugal,caló catalán dans lesPays catalans etcaló vasco ouerromintxela auPays basque (on le nommecaló brasileño au Brésil), non officiel[28].

Environnement

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Agriculture

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D’emblée confrontée à des climats semi-arides dans des régions océaniques et montagneuses[29] et en proie, depuis lesannées 1990, à une importante sécheresse[30], la péninsule Ibérique est l’une des régions européennes les plus vulnérables auréchauffement climatique. L'Ibérie est, en effet, fréquemment soumise à des sécheresses qui n’affectent pas moins de 20 % de son territoire et jusqu’à 50 % lors de très grande aridité[31]. Sécheresses que l’on peut difficilement prévoir tant spatialement que temporellement, rendant ainsi difficiles les adaptations. S’ajoutent à ces conditions peu clémentes, la situation géographique (entre l’océan Atlantique et laMéditerranée) qui permet le passage non seulement detempêtes synoptiques et de restes decyclones tropicaux mais aussi desprécipitations irrégulières : tantôt rares, tantôt abondantes, elles donnent lieu soit à des vagues de chaleur accompagnées de pénuries d’eau soit à des inondations avec des glissements de terrain[29]. L’ensemble de ces événements climatiques génèrent ainsi d’importantes conséquences sociétales et surtout économiques qui mettent notamment à mal l’agriculture qui voit ses sols se dégrader, limitant alors le développementagraire.

Les études en péninsule s’intéressent davantage au cas de l’Espagne qui représente 85 % du territoire Ibérique. Si l’Espagne voit son agriculture affectée par leréchauffement climatique, c’est que celle-ci est déjà réduite à seulement 40 % de la zone nationale, le reste n’étant pas cultivable à cause de la topographie[32]. Les impacts sont très différents car il existe des disparités géographiques : aunord et ausud, la pénurie d’eau et la baisse de rendement (jusqu’à 30 %) sont plus importantes qu’en régions centrales où la perte de rendement est moindre. Mais c’est quand même l’ensemble du pays qui réclame plus d’eau pour son irrigation[33].

En effet, la péninsule Ibérique entière est dotée, depuis plusieurs années déjà, de systèmes d’irrigation qui demandent énormément d’eau (75 % des besoins en eau)[34]. Les sécheresses prolongées et la diminution des ressources en eau (2/3 des ressources pluviales sont évaporées sous l’effet des influences continentales et du réchauffement climatique[35]) ont encore accru cette demande. Ces sécheresses, liées à des précipitations aléatoires, perturbent les cycles végétatifs[36] et ont affecté outre mesure l’environnement en provoquant, notamment, des feux sauvages et une importante désertification. Celle-ci a mené à uneperte de la biodiversité et des écosystèmes naturels en réduisant les zones humides et agricoles ainsi que la faune et la flore qui y sont associées[34]. Ce phénomène a également provoqué l’augmentation du processus d’érosion et de salinisation des sols, réduisant encore les terres arables[37]. Face à ces problèmes, l’irrigation, étant un bon moyen contre la désertification[38], s’est naturellement multipliée.

Au-delà des conséquences environnementales, il faut aussi faire face à plusieurs problèmes économiques. Il était déjà rapporté en1999 que la production agricole variait jusqu’à 20 % selon les années[32] et ceci ne s’est pas amélioré ces dernières temps avec la baisse de l’importance économique de l’agriculture non irriguée (notamment les céréales)[39]. S’ajoute à cela le coût de l’eau qui, se faisant rare, a nécessairement augmenté. Dans un pays tel que l’Espagne, qui est le4e plus grand producteur d’eau dessalée (production de 1,9 million de m3 par jour en2009), cette augmentation risque d’affecter sérieusement le secteur agricole en causant, notamment, la perte de l’agriculture dans certaines régions[37]. En outre, l’irrigation n’étant même plus une ressource fiable en eau, son extension semble être une option peu recommandable.

Ensuite, il faut s’attendre à des conséquences indirectes telles que la pollution des nappes aquifères et la dégradation de la qualité des eaux, dues à l’irrigation excessive. Des investissements sont alors à prévoir pour adapter des infrastructures de traitement des eaux usées et de protection contre les inondations, la pénurie d’eau et les sécheresses ; prévoir aussi les coûts supplémentaires pour l’expansion et le renforcement des réseaux de surveillance des alertes météorologiques[37].

Enfin, il faut amener les agriculteurs à une prise de conscience et les impliquer davantage dans une meilleure utilisation des ressources disponibles (économies d’eau…) et dans une adaptation adéquate des cultures[37]. L’ampleur des changements sera telle que les agriculteurs devront s’accommoder de manière plus importante.

En conclusion, s’il existe d’autres régions, sur d’autres continents, où les problématiques dues au changement climatique sont beaucoup plus catastrophiques, la situation ibérique reste relativement alarmante pour une région d’Europe.

Notes et références

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Notes

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  1. Les estimations du nombre de locuteurs varient entre 9,1 et 13,5 millions, chiffre donné par laGénéralité de Catalogne.

Références

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  1. (es) « Asimetrías socioeconómicas en Iberoamérica », 1. « Iberoamérica: un espacio geográfico y socioeconómico heterogéneo y asimétrico », Espacios iberoamericanos.
  2. (es)AEMET, « La excepcionalidad de la tempestad de nieve Filomena »Accès libre, surAemetblog,
  3. Indigènes pré-celtiques de la péninsule Ibérique, qui servirent notamment comme mercenaires ou alliés des Carthaginois lors des deuxguerres puniques.
  4. John T. Koch,Celtic Culture: A Historical Encyclopedia, ABC-CLIO, 2005,p. 709
  5. Encyclopédie Larousse, sectionLittérature espagnole, dans « Espagne »,p. 3897, éditions Larousse, 1995.
  6. Toutes les langues parlées en Espagne sont considérées juridiquement et historiquement comme des « langues espagnoles ». « Le castillan (castellano) est la langue espagnole officielle de l'État » (Constitution du 6 décembre 1978), et à ce titre, tous les citoyens espagnols « ont le devoir de le connaître et le droit de l'utiliser ». Cependant, en dépit de son statut de langue véhiculaire et de l'administration, il reste, techniquement, une « langue espagnole » parmi d'autres. La constitution de 1978 stipule : « Les autres langues espagnoles [i. e. basque, catalan, galicien, etc.] [sont] également officielles dans chacune des communautés autonomes en accord avec leurs statuts ».
  7. Accepté verbalement dans le Parlement de l'Union européenne comme portugais.
  8. Depuis qu'il a reçu un statut de semi-autononomie en 1990, l'Aran est le seul territoire d'Occitanie où l'occitan (aranais) est langue officielle (conjointement avec le catalan et le castillan).
  9. Voir leStatut d'autonomie de Castille-et-León, Art 4.2.
  10. L'usage du portugais est drastiquement interdit à Olivenza par les autorités madrilènes à partir de 1840, y compris dans la liturgie. La politique de castillanisation d'Olivenza doit être étudiée dans le contexte plus général de la tentative de construction d'un État espagnol centralisé et castillanisé, contraire à toute autre langue que le castillan (doncespagnol) à partir du règne d'Isabelle II. Cette politique atteint son apogée pendant la dictature franquiste. Deuxpoblados de colonización sont créés en 1956 dans la municipalité portugaise :San Francisco de Olivenza, ainsi nommée en l'honneur du généralissime Francisco Franco, etSan Rafael de Olivenza, qui doit son nom au ministre de l'Agriculture de l'époque,Rafael Cavestany Anduaga. Ces deux établissements sont des noyaux de colonisation, visant à castillaniser le territoire et à mettre les Portugais en minorité. Ils sont constitués de colons venus de diverses régions d'Espagne. Voir :http://www.ayuntamientodeolivenza.com/index2.php?id=16 ethttp://www.ayuntamientodeolivenza.com/index2.php?id=137.
  11. Le journalPúblico du 26 janvier 2009 a publié un grand reportage (RDP) sur le « portugais d'Olivença » : « Le dernier rapport du comité d'experts du Conseil de l'Europe, qui fait un bilan critique de l'application de la Charte Européenne des Langues Minoritaires ou Régionales approuvée en 1992, rappelait fin 2008 que les habitants d'Olivença doivent avoir accès à l'apprentissage de la langue portugaise. Le document défend « la protection et promotion du portugais d'Olivença ». Pour éviter que le lien de la population à la langue portugaise ne se perde, le Conseil de l'Europe propose le développement d'un modèle d'apprentissage de cette variante dialectale du portugais de l'Alentejo. » Même information diffusée par la presse espagnole, française, etc., voir par exemple Liberdad Digital, Bereber, leonés o asturiano. du 28 octobre 2012, mais aussi le 20 minutos espagnol du 12 décembre 2008 :« La UE critica que los castellanohablantes no son conscientes del plurilingüismo español ».
  12. L’État central espagnol ne reconnaît pas la langue des signes espagnole.[réf. nécessaire]
  13. La Catalogne fut la première Communauté autonome d'Espagne à ratifier une loi pour promouvoir une langue de signes.
  14. (pt) « CPLP : Galiza com estatuto de observador associado só com «sim» de Madrid », sursapo.pt viaWikiwix(consulté le).
  15. « Membros Actuais », surcsplp.org(consulté le).
  16. Constitution de la République portugaise (1976),Principes fondamentaux, chapitre 11. Voir :http://www.parlamento.pt/Legislacao/Paginas/ConstituicaoRepublicaPortuguesa.aspx#art11.
  17. Le mirandais est officiellement reconnu par le Parlement de la république du Portugal le 29 janvier 1999. Voir :(pt)Leino 7/99, Assembleia da Répública.
  18. Article 74.º, paragraphe 2, alinéa h) de la Constitution de la République portugaise.
  19. Article 2 de la constitution de 1993 de la principauté d'Andorre.
  20. « Andorre : Loi d'organisation sur l'usage de la langue officielle », surulaval.ca viaWikiwix(consulté le).
  21. Lesecond rapport sur Andorre de la Commission européenne contre le racisme et l'intolérance fait état quele système éducatif andorran est un système multilingue. Le catalan, l’espagnol et le français sont utilisés comme langues d’enseignement afin qu’à l’issue de la période de scolarité obligatoire, les élèves aient une bonne maîtrise de ces trois langues. Compte tenu du nombre croissant d’élèves portugais dans les écoles andorranes, des mesures ont été prises pour permettre à ces élèves de suivre, dans les trois systèmes éducatifs, des cours de portugais en dehors des heures de cours.
  22. 26 638 nationaux espagnols selon le recensement de 2008.
  23. 12 789 nationaux portugais selon le recensement de 2008.
  24. 5 104 nationaux français selon le recensement de 2008.
  25. Ou « Cerdagne sous administration française », expression employée dans les documents administratifs utilisés par leConsell comarcal de la Cerdanya.
  26. Lors de la session du 10 décembre 2007, le Conseil général des Pyrénées-Orientales a approuvé la « Charte en faveur du catalan », par laquelle le département s'engage à veiller à la promotion, au développement et à la diffusion de la langue et la culture catalanes. Voir :http://www.cg66.fr/culture/patrimoine_catalanite/catalanite/charte.html« Copie archivée »(version du surInternet Archive) Le département des Pyrénées-Orientales a mis en place des panneaux de signalisation routière bilingue français/catalan sur les routes départementales sous sa responsabilité.
  27. Depuis 2005, la loino 2005-102 du 11 février 2005 « pour l'égalité des droits et des chances, la participation et la citoyenneté des personnes handicapées reconnaît officiellement la LSF. » En conséquence de quoi, lalangue des signes française y est reconnue comme une langue à part entière. Tout élève concerné doit pouvoir recevoir un enseignement de la langue des signes française. Le Conseil supérieur de l'éducation veille à favoriser son enseignement. Il est tenu régulièrement informé des conditions de son évaluation. Elle peut être choisie comme épreuve optionnelle aux examens et concours, y compris ceux de la formation professionnelle. Sa diffusion dans l'administration est facilitée. (Art. L. 312-9-1.)
  28. (en) Peter Bakkeret al.,What is the Romani language?, Hatfield, University of Hertfordshire Press,.
  29. a etbFernandez-Montes 2013,p. 41
  30. Drain 1996,p. 57
  31. Vicente-Serrano 2006,p. 87
  32. a etbIglesias, Rosenzweig et Pereira 2000,p. 69.
  33. Iglesias, Rosenzweig et Pereira 2000,p. 78
  34. a etbVargas-Amenlin et Pindado 2013,p. 3
  35. Drain 1996,p. 1
  36. Fernandez-Montes 2013,p. 42
  37. abc etdVargas-Amenlin et Pindado 2013,p. 4
  38. Drain 1996,p. 61
  39. Vicente-Serrano 2006,p. 84

Annexes

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Articles connexes

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Sources et bibliographie

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Liens externes

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