Cet article est uneébauche concernant lecatholicisme.
Lepèlerinage de Rome est, avec ceux deTerre sainte (Jérusalem en particulier) et deCompostelle, l'un des trois principauxpèlerinagescatholiques.Rome, siège des successeurs de l'apôtre Pierre, fut et demeure un pèlerinage majeur. Jérusalem, où mourutJésus, est également une destination éminente, et est en outre uneville sainte pour les trois grandesreligions abrahamiques :juive,chrétienne etmusulmane.
Aujourd'hui, leVatican est le premier lieu de pèlerinage catholique en fréquentation, avant leSanctuaire Notre-Dame-de-Guadalupe de Mexico, la basiliqueNotre-Dame d'Aparecida au Brésil et, en quatrième position, lagrotte de Lourdes.

La principale voie de pèlerinage vers Rome, attestée depuis 990 par le parcours deSigéric, est lavia Francigena.
AuMoyen Âge, le pèlerinage à Rome a une dimensionpénitentielle importante (comme l'attestent les archives depénitencerie) avant de devenir l'objet dejubilés en1300[1].
Les pèlerins de Rome étaient désignés sous le nom de « Romieux ». Leconcile de Chalon (-sur-Saône) de813 lui confère la même importance que le pèlerinage deTours.
Ces pèlerinages sont concurrencés par celui deSaint-Jacques-de-Compostelle à partir duXe siècle[2].
En1492 le papeAlexandre VI déclare officiellement que les trois principaux pèlerinage de la chrétienté sont ceux deJérusalem,Rome etSaint-Jacques-de-Compostelle.
AuXVIe,XVIIe etXVIIIe siècles, le pèlerinage àRome est associé par les chrétiens d’Europe aupèlerinage à Lorette dont la fréquentation est alors en plein essor.

Un autre parcours conduisant versRome et laTerre Sainte, leLeiðarvísir a été documenté vers 1155 par le moine Nikulás de Munkaþverá. Parti d'Islande, il a rejointJérusalem en passant par laNorvège, leDanemark, l'Allemagne et laSuisse, où il rejoint l'itinéraire deSigéric àVevey enSuisse[3].
Le premierjubilé formellement organisé par la papauté est celui décrété en1300 par le papeBoniface VIII, invitant les chrétiens à se rendre à Rome pour bénéficier de l'indulgence plénière accordée auparavant aux Croisés. La perte duroyaume de Jérusalem rendant difficile lepèlerinage à Jérusalem, celui de Rome se développe rapidement : la ville devientcosmopolite, nécessite des guides pour se repérer, lesMirabilia Urbis Romae[4].
Le pèlerinage de Rome se faitad limina Apostolorum, c'est-à-dire jusqu'au seuil de la tombe desApôtresPierre etPaul. Il inclut quatrebasiliques majeures qui sont, par ordre de préséance :

À ces quatre basiliques majeures s'ajoutent une multitude debasiliques mineures, ainsi que lescatacombes. Le pèlerinage romain inclut aussi souvent la réception de la bénédiction apostolique, par lepape (lors de l'audience publique hebdomadaire, lors de l'angélus dominical, ou dans d'autres circonstances, telles que grandes messes ou audiences privées).
LeTour des sept églises, institué parsaint Philippe Néri, comprend les quatre basiliques majeures et trois basiliques mineures importantes :