Attestée depuis leIIe siècle[3],[N 1], Pâques plonge ses racines dans la Pâque juive (Pessa'h), qui commémore lasortie d'Égypte dupeuple hébreu. Pour les chrétiens, qui reconnaissent enJésus leMessie, Pâques commémore sa résurrection trois jours après laCène (célébrée leJeudi saint), dernier repas qu'il a pris avec ses disciples le jour de la Pâque juive, la veille de saPassion, selon le Nouveau Testament.
Dans lathéologie chrétienne, la mort et la résurrection de Jésus-Christ, fils de Dieu,rachètent l’homme et le délivrent de l'esclavage dumal et dupéché. Le sens de Pâques est la victoire de la vie sur la mort.
En 725 en Grande-Bretagne,Bède le Vénérable mentionne la déesseÉostre qui symbolise le renouveau et annonce le printemps. Des rites étaient célébrés en son honneur à ce moment de l'année. Les noms anglais et allemand de Pâques,Easter etOstern auraient dérivé de son nom, qui comme « aurore » signifie « qui se lève à l'est »[5].
Lesubstantif « Pâques » est — comme leféminin[6],[7],[8] singulier « Pâque » — unemprunt[6] aulatin[6] chrétien[7],[8]pascha, un substantifneutre[8] pluriel[N 2] traité comme un féminin[8] singulier[N 2]. LelatinPascha est lui-même emprunté augrec[8]Πάσχα /Páskha et celui-ci — par l'intermédiaire de l'araméenpasḥa[7],[8] — à l'hébreu biblique[6],[7],[8]pesaḥ qui serait dérivé[7],[N 3] du verbepasaḣ qui signifie « passer devant, épargner »[7],[8] car, selon laBible[10], lesIsraélites avaient reçu l'ordre de sacrifier un agneau indemne de toute tare et d'en badigeonner le sang sur les montants de leurs portes afin que les puissances qui viendraient détruire les premiers nés égyptiens lors de ladixième plaie, passent devant ces portes sans s'y arrêter pour tuer les enfants[11]. Chaque année, les juifs commémorent cet événement lors de la fête dePessa'h. LaPassion du Christ s'étant déroulée, selon lesévangiles, durant ces célébrations, le christianisme a investi cette fête et sa symbolique, le Christ devenant l'agneau immolé pour sauver l'humanité de ses péchés[12].
La célébration de larésurrection du Christ[15] se situe au cœur de lafoi chrétienne. C'est aussi lafête chrétienne la plus ancienne et la fête centrale de l’année liturgique. La Résurrection du Christ est l’accomplissement des promesses faites parDieu à son peuple. C’est pourquoi la fête de Pâques, célébrée par unemesse solennelle, est le sommet du calendrier liturgique chrétien[16].
Dieu envoie son Fils uniqueJésus pour racheter l’homme, pour l’extirper par sa passion de l’esclavage dumal, et pour pardonner sespéchés (ICorinthiens 15, 3 etColossiens, 1, 14). C'est le mystère de larédemption.
La résurrection de Jésus scelle la victoire de la vie sur la mort[17].
Lathéologie catholique de la fête de Pâques est professée clairement (lex orandi, lex credendi) dans les différentes préfaces des messes dutemps pascal. Chacune reprend initialement l'affirmation dePaul : « le Christ, notre Pâque a été immolé. » (I Corinthiens, 5, 7). Puis la première préface continue par : « C'est lui l'Agneau véritable qui a enlevé les péchés du monde, qui en mourant a détruit la mort, et en ressuscitant a restauré la vie. » Tandis que la troisième poursuit par : « Il ne cesse de s'offrir pour nous et nous défend auprès de vous comme un avocat infatigable. » Enfin la cinquième se continue par : « Par l'oblation de son corps, il a, dans la vérité de la Croix, mené à leur achèvement les sacrifices anciens et s'offrant à nous pour notre salut, il se révéla à la fois prêtre, autel et victime[18]. »
Dans laDogmatique de Karl Barth, Pâques appartient à uneparousie en trois temps[19].Karl Barth distingue ces trois moments : la première figure de la parousie est pour lui l'« événement pascal », autrement dit laRésurrection de Jésus ; la deuxième, ou « figure médiane », est le « don de l'Esprit saint » lors de laPentecôte, l'effusion de l'Esprit à l'Église ; la troisième, la « dernière figure », est la seconde venue du Christ, c'est-à-dire la parousie au sens strict, qui signifie l'« arrivée de Jésus-Christ en tant que finalité de l'histoire de l'Église, du monde et de chaque homme »[20]. Cette triple manifestation divine ne doit pas être décomposée en trois événements distincts ; elle doit au contraire être appréhendée dans son unité[21].
La liturgie spécifique à Pâques commence par lavigile pascale, célébration aussi respectée par certainsanglicans etluthériens. Souvent, la vigile pascale est l'occasion, pour les croyants, de recevoir lesacrement dubaptême ou de laconfirmation. La nuit du matin du dimanche de Pâques se déroulent l'allumage du feu nouveau ducierge pascal, la bénédiction desfonts baptismaux, la lecture desprophéties et le chant deslitanies des saints. Normalement, Pâques est le jour de l'année que choisissent les fidèles qui ne vont à la messe qu'une fois par an pour communier (d'où l'expression « faire ses Pâques »), ce qui leur impose d'aller se confesser au préalable. Depuis leJeudi saint, il n'y a pas eu d'eucharistie, seulement la célébration de la Passion du Seigneur duVendredi saint, avec distribution d'hosties consacrées le jour d'avant. Symboliquement, pour les chrétiens, la veillée pascale et son cierge traduisent la résurrection du Christ et le renouvellement solennel de l'engagement de leur baptême.
Lorsque le jour est levé, s'ensuit la messe de la Résurrection. Le Christrédempteur a vaincu le péché, le démon et la mort. Jésus-Christ s'est fait l'agneau de Dieu, l'Agnus Dei sacrifié lors de lacrucifixion, et qui enlève les péchés du monde par sa mort et sarésurrection. Cette messe de Pâques exprime l'apex de toute l'année liturgique des catholiques, car elle leur rappelle leurs devoirs de chrétiens grâce à ce renouveau spirituel. Pâques est aussi l'une des rares occasions pour lepape de prononcer la bénédictionUrbi et orbi. Enfin, ce dimanche vient clore letriduum pascal et commence letemps pascal.
EnBelgique, enFrance et enItalie, lescloches sont rendues silencieuses lors du Jeudi saint pour éviter qu'elles ne sonnent pendant les deux jours suivants. Durant le carême, on omet de chanter leGloire à Dieu, en signe de pénitence. Quand arrive la vigile pascale, on fait sonner les cloches pour manifester la joie de sortir de la pénitence.
AuxPhilippines, au matin de Pâques (appeléPasko ng Muling Pagkabuhay ou Pâques de la Résurrection), la célébration est marquée par des actes de joie. À l'aube,Salubong, le premier d'entre eux, permet de réunir de grandes statues de Jésus etMarie illustrant les premières retrouvailles de Jésus et de sa mèreMarie après larésurrection.
AuTyrol, l'effigie du Christ ressuscité apparaît par un procédé théâtral au centre du décor baroque desOstergräber.
La fête de Pâques est célébrée avec beaucoup de solennité par lesorthodoxes. Bien que certainesÉglises orthodoxes divergent selon le calendrier de référence (grégorien oujulien), la date de Pâques est cependant commune à toutes les Églises orthodoxes (à l'exception de l’Église autonome deFinlande) parce qu'elle est partout fixée à partir du calendrier julien, quel que soit lecalendrier liturgique suivi.
Dans le calendrier grégorien, cela signifie qu'elle est fêtée entre le et le au plus tard.
Letropaireapolytikion de la Fête des Fêtes (appelé aussitropaire pascal) — « Le Christ est ressuscité des morts, par la mort, il a terrassé la mort ; à ceux qui sont dans les tombeaux il a fait don de la vie » — est repris plusieurs dizaines de fois au cours de chaque office.
Le premier office de Pâques est celui desmatines du dimanche. Il débute dans l'obscurité la plus totale, avant que le célébrant ne sorte par les portes saintes avec un cierge allumé, disant « Venez prendre la lumière à la Lumière sans soir, et glorifiez le Christ ressuscité des morts ». De retour dans le sanctuaire, il entonne avec le clergé l'hymne « Ta Résurrection, ô Christ Sauveur, les anges la chantent dans les cieux ; accorde aussi à nous, sur terre, de Te glorifier avec un cœur pur ». Puis le clergé sort en procession, suivi de tous les fidèles, et continue de chanter l'hymne en tournant trois fois autour de l'église. Une fois revenu devant les portes, le célébrant chante la doxologie initiale, et lit l'évangile de la Résurrection selon saint Marc (Marc 16, 1-8). Puis il entonne les versets des stichères de Pâques, à quoi le chœur répond par le tropaire. Suit l'échange qui servira, toute la période de Pâques, de salutation : « Christ est ressuscité » à quoi l'on répond « En vérité, il est ressuscité ».
En Grèce, le prêtre dit ensuite par trois fois devant la porte : « Levez vos portes, princes ; levez-vous, portes éternelles, et le Roi de gloire entrera », à quoi des fidèles restés dans l'église répondent « Qui est ce Roi de Gloire ? » Le prêtre reprend : « Le Seigneur puissant et redoutable, le Seigneur redoutable au combat. » À la troisième fois, il ajoute à voix forte : « Le Seigneur des puissances, c'est lui le Roi de gloire ! » en poussant la porte ; et il entre. À l'intérieur de l'église, les portes du sanctuaire sont ouvertes (voire sorties de leurs gonds), et le restent jusqu'au dimanche suivant.
L'office de matines est composé essentiellement ducanon de Pâques, rédigé par saintJean Damascène, auquel s'ajoutent lesipakoï,ikos etkondakion de l'office, ainsi que l'hymne « Ayant contemplé la Résurrection du Christ » chantée trois fois. Il est de coutume, en Russie, que les prêtres qui sortent encenser l'église à chaque ode du canon portent des vêtements de couleurs à chaque fois différentes. L'encensement se fait en clamant « Christ est ressuscité », avec la réponse habituelle.
Après les matines, ont lieu les heures de Pâques, intégralement chantées, puis laliturgie de saint Jean Chrysostome. L'évangile, dans la tradition slave, est proclamé dans autant de langues qu'il est possible de le faire avec le clergé en présence. Traditionnellement, suivent desagapes de rupture duCarême, qui peuvent durer toute la nuit.
L'après-midi suivant, on célèbre lesvêpres de Pâques (au cours desquelles l'évangile est récité dans toutes les langues, selon la tradition grecque), qui sont celles du lundi. Cela fait du dimanche de Pâques le seul jour qui ne possède pas de vêpres, mais seulement un office de matines, le seul jour « sans soir » de l'année liturgique.
Pendant toute la semaine qui suit (appelée « Semaine lumineuse »), lesorthodoxes se saluent par l’exclamation « Christ est ressuscité ! » à laquelle on répond : « Il est vraiment ressuscité ! » Par exemple, en grec « Χριστός Ανέστη! » - « Αληθώς Ανέστη! », en roumain « Hristos a înviat! » - « Adevărat a înviat!, enrusse « Христос воскресе! » - « Воистину воскресе! », enserbe, « Христос васкрсе » - « Ваистину васкрсе ». Ou encore, enarménien, « Քրիստոս հարեաւ ի մերելոց » (« Le Christ est ressuscité des morts »), phrase à laquelle on répond : « Օրհնեալ է յարութիւնն Քրիստոսի » (« Bénie soit la résurrection du Christ ! »).
On continue de ne rien lire et de tout chanter, et de chanter les hymnes du cycle entier de la Résurrection. Le tropaire de Pâques est chanté jusqu'au mercredi qui précède l'Ascension.
La date de Pâques est fixée au premier dimanche après la premièrepleine lune qui suit le, donc au plus tôt le, si la pleine lune tombe le soir du 21, et au plus tard le[25]. Il ne s'agit pas de la lune scientifiquement observée, mais d'une lune diteecclésiastique. LesÉglises occidentales, ayant adopté à la fois lecalendrier grégorien et une correction du cycle lunaire, célèbrent souvent Pâques à une date différente de celle desÉglises orthodoxes, le décalage pouvant être d'une, quatre ou cinq semaines. Cependant, il peut également n'y avoir aucun décalage de date comme en ou[26].
Plusieurs dates de jours fériés et de fêtes dépendent de ce jour de Pâques, comme le mercredi des Cendres, le dimanche des Rameaux, le vendredi Saint, le lundi de Pâques, l'Ascension, laPentecôte, le lundi de Pentecôte.
Lecalendrier hébreu étantlunisolaire, tous les mois commencent à la nouvelle lune ; la célébration de laPessa'h le 14 du mois deNissan correspond donc en général à lapleine lune à quelques jours près. L'année du calendrier juif compte 12 ou 13mois lunaires selon les années ; pour que Nissan reste le premier mois du printemps, l'intercalation d'un mois complémentaire était décidée par leSanhédrin quand c'était nécessaire pour respecter le rythme des saisons[27].
L'usage des quatrodécimans se prolonge néanmoins au-delà duconcile de Nicée (325)[30] : en387,Épiphane de Salamine témoigne encore de« l'existence de deux groupes qui fêtaient Pâques à date fixe : d'un côté ceux qui suivent les « mythes juifs », de l'autre un groupe qui, fixé enCappadoce, célèbrent Pâques le 8 descalendes d'avril (25 mars) ». Il précise que ces gens prétendaient avoir trouvé la date exacte de la crucifixion de Jésus dans des sources chrétiennes. Toutefois, Épiphane n'admet pas cette date et indique que d'autres versions donnent le 15 descalendes d'avril () ou le 10 de ces calendes (). Il ajoute que d'après ses calculs, il s'agit du 13 des calendes d'avril ()[36].
Cette décision unilatérale n'unifie pas pour autant les dates de célébration dans la mesure où Rome et Alexandrie n'ont pas le mêmecomput pour décider du début de l'année lunaire, ni ne s'accordent sur la date de l'équinoxe ou sur les jours de la lune entre lesquels doivent se tenir les célébrations[28]. Des tentatives de compromis et d'unification des computs sont menés à plusieurs reprises, par exemple lors duconcile de Sardique (343) ou avec leCursus Paschalis deVictorius d'Aquitaine (milieu duVe siècle), dont le comput s'impose notamment en Gaule, puis avec celui deDenys le Petit dont la table pascale, établie en 530 et basée sur le comput alexandrin, finit par s'imposer en Occident au débutIXe siècle[28]. Depuis cette époque, Pâques s'y célèbre le dimanche suivant la pleine lune postérieure au 21 mars[28].
Le dimanche de Pâques, comme tous lesdimanches, est reconnu commejour férié par tous les pays de traditionchrétienne. Lelundi de Pâques est également férié dans certains pays, comme laFrance (depuis la loi du), le Liban, le Canada, mais pas auxÉtats-Unis, enÉquateur, dans certaines communautés autonomes d'Espagne, auMexique et enArgentine, ni auPortugal où le lundi est travaillé au moins dans certaines régions.
EnAlsace et dans certaines régions d'Allemagne, on confectionne unbiscuit en forme d’agneau appeléOsterlammele ouLamala. Cette tradition est attestée par le théologien catholiqueThomas Murner en 1519 : le fiancé offrait un agneau pascal à sa promise. On l’offrait aussi aux enfants au retour de lamesse du jour de Pâques. Après le temps ducarême, ce biscuit riche en œufs permettait d’écouler le stock d’œufs accumulé avant Pâques et dont la consommation était déconseillée, en attente de Pâques. L’agneau était décoré d'un étendard aux couleurs duVatican (jaune et blanc) ou de l’Alsace (rouge et blanc). Cette tradition, comme la plupart, a perdu son caractère confessionnel et s'est sécularisée.
Comme pourNoël, les Alsaciens, et par endroits les Allemands, décorent leur maison à l’approche de Pâques. Les œufs de Pâques sont apportés par leLapin de Pâques (Osterhase, « lièvre de Pâques »).
EnHongrie, en Roumanie, enRépublique tchèque et enSlovaquie, les jeunes filles colorent les œufs durs. Elles utilisent également de la cire qu'elles mettent autour de l'œuf. Une fois l'œuf coloré, la cire enlevée crée des motifs.
Pendant la semaine qui suit Pâques, il n'y a aucune restriction de nourriture pour lesorthodoxes ; puis, jusqu'à laPentecôte, ils retrouvent lejeûne des mercredis et vendredis, allégé d'un cran : huile et vin y sont autorisés. Le Samedi lumineux, on célèbre la dernière liturgie pascale, et l'on partage entre les paroissiens l'artos, un gâteau de pain qui a été cuit le samedi précédent.
Dans les pays chrétiens, l’œuf de Pâques est le cadeau le plus distribué ; les œufs sont apportés par les cloches de Pâques. Depuis leJeudi saint, les cloches des églisescatholiques sont silencieuses, en signe de deuil. La tradition populaire pour les enfants dit qu'elles sont parties pourRome, et elles reviennent le jour de Pâques en rapportant des œufs qu'elles sèment sur leur passage.
Durant la cérémonie, il est de coutume de créer une marionnette de Judas, au moins grandeur nature, selon l’image d’unJuif local ou d’un personnage impopulaire, de le conduire dans les rues de la ville pour qu'il soit insulté et enfin de lui faire un procès, de lire le verdict, de le pendre et de brûler soneffigie. Outre lacrémation, d'autresmauvais traitements sur l'effigie de Judas incluent lapendaison, lalapidation, laflagellation, le lynchage et l'explosion depétards, dans un spectacle populaire et festif.
Ces festivités ont parfois donné l'occasion de manifestationsantisémites sur les populationsjuives locales, durant les fêtes pascales chrétiennes, auxquelles les autorités religieuses s'opposent plus fréquemment, de nos jours[43],[44],[45],[46],[47],[48],[49].
La Pâque, nom féminin singulier avec une majuscule, est la fête solennelle des Juifs célébrée chaque année en mémoire de leur sortie d'Égypte, commémorant leur affranchissement de l'esclavage sous le règne pharaonique[50].La pâque sans majuscule désigne par extension l'agneau pascal : on « mange la pâque »[51].
Pâques, nom pluriel avec une majuscule, est la fête solennelle célébrée chaque année en mémoire de la résurrection du Christ Jésus, qui s'est offert en sacrifice au moment de la Pâque juive[50]. Ce nom est féminin : on écrit ainsi avec un adjectif épithète « de joyeuses Pâques », « des Pâques pluvieuses » ; mais il est souvent employé au masculin avec le senselliptique de « jour de Pâques »[51], par exemple dans les expressions : « la semaine de Pâques », « Pâques sera célébré le en 2021»[52].
L'expression « faire Pâques » ou « faire ses pâques » signifie fairepénitence etcommunier au moins une fois l'an lors des commémorations pascales, généralement durant le carême et à Pâques[53] ou à un autre moment propice[50]. Le papePaul VI a dit en audience :« La formule consacrée, populaire, « faire ses pâques » a précisément cette signification pratique, celle de rectifier le cours de notre vie en se référant à son orientation suprême, son orientation religieuse[54]. »
Le nom de « Pâques » en diverses langues
Dans la plupart des pays à dominante chrétienne, les noms de Pâques proviennent de l'hébreuPessa'h :
↑J. Gordon Melton,Religious Celebrations: An Encyclopedia of Holidays, Festivals, Solemn Observances, and Spiritual Commemorations, ABC-CLIO, USA, 2011, p. 267
↑Missel Romain de Paul VI, Rome, Préfaces du temps de Pâques
↑Joseph L. Mangina,Reconciliation has eschatological force. Karl Barth: theologian of Christian witness, Aldershot, Ashgate, 2004(ISBN978-0-7546-0458-7), p. 118.
↑La Bible indique quePessah doit avoir lieu quand l'orge est bon à couper. Aussi le mois précédent nissan,Adar, était redoublé en Veadar en fonction du mûrissement des épis. CfJean Lefort,La saga des calendriers, Bibliothèque pour la science,,p. 93.
↑François-XavierRomanacce,« titre article », dans Guillaume Cuchet et Charles Mériaux (dirs.),La dramatique conciliaire de l’Antiquité à Vatican II, Presses Universitaires du Septentrion,(ISBN978-2-7574-2843-6),p. 65
↑Christian Bonnet/Bertrand Lançon,L'Empire romain de 192 à 325, Ophrys, 1998, p. 242.
↑Andrei OișteanuImaginea evreului în cultura română (Andrei Oișteanu, (trad. aut. :L’Image du Juif dans la culture roumaine), maison d’édition HUMANITAS, Bucarest.