Cet article est uneébauche concernant lapresse écrite et l’Argentine.
| Página/12 | |
| Pays | |
|---|---|
| Langue | Espagnol |
| Périodicité | Quotidien |
| Genre | Généraliste |
| Date de fondation | |
| Ville d’édition | Buenos Aires |
| Site web | www.pagina12.com.ar |
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Página/12 est un quotidien publié àBuenos Airesappartenant au syndicat des concierges[réf. nécessaire].
Le journal a été créé le par le journalisteJorge Lanata. Le nom du journal vient du fait que ses éditions préliminaires au fur et à mesure de son élaboration comptaient12 pages.
Avec un design épuré, un tirage quotidien de 10 000 exemplaires[Quand ?] et une taille de16 pages qui a doublé en quelques semaines, le journal contrastait fortement avec les autres journaux argentins en raison de son orientation progressiste, de ses articles de fond (chacun occupant plus qu'une page en moyenne) et une analyse riche. Inspiré selon son fondateur Jorge Lanata, du journal françaisLibération[1].
Le journal entretenait des relations étroites avec les gouvernements deNéstor et deCristina Kirchner et a reçu de grandes quantités de publicité d'État[2]. Cristina Kirchner a prononcé un discours lors du25e anniversaire de la fondation du journal en 2012, faisant l'éloge de la ligne éditoriale, des journalistes et des pouvoirs publics. Elle affirme alors : « il y a une vraie bataille culturelle. Nous continuerons à nous battre dans tous les domaines, etPágina/12 aussi. Ils ne nous vaincront que lorsque nous cesserons de nous battre »[3].
En, le site internet du journal est rendu inaccessible par unecyberattaque de grande ampleur. Lesadresses IP impliquées dans cette attaque provenaient des canaux de l’entreprise Fibertel, le fournisseur d’accès internet du conglomérat médiatiqueClarín[4].
Le journal est diffusé à environ 20 000 exemplaires[Quand ?][5].
Le journal est favorable à la politique du gouvernement deNéstor etCristina Kirchner à partir de 2003.
Le directeur duPagina/12 est Ernesto Tiffenberg.

Le gouvernement des Kirchner a favoriséPágina/12 en lui octroyant une grande partie des insertions publicitaires étatiques. La publicité d'État était destinée aux médias politiquement alignés sur les Kirchner, plutôt que sur les plus vendus. Cela a servi de récompense à ces médias pour leur soutien politique. L'administration Kirchner a cessé de publier les chiffres complets de cette opération en 2009. En 2010, les chiffres partiels publiés révélaient quePágina/12 avait reçu33,9 millions de pesos, soit 26,5 % du total de ces publicités. Les médias de Sergio Szpolski, également fervent partisan des Kirchner, ont obtenu 21 % du total, et tous les deux ont reçu ensemble 47,5 % de toute la publicité étatique. En revanche,Clarín, le journal le plus vendu, n'avait obtenu que12,9 millions, soit 10 % de la publicité totale[2].
QuandMauricio Macri a été élu président en 2015, il a redéfini le dispositif publicitaire.Página/12 a reçu3,2 millions en 2017 dans le cadre du nouveau programme[6]. Víctor Santa María,rédacteur en chef, considère qu'il s'agit d'une campagne de diffamation par une cabale de groupes hégémoniques et que laliberté de la presse est en danger. Il était soutenu par un certain nombre d'anciens présidents populistes latino-américains, qui ont écrit un manifeste contre la censure perçue contrePágina/12[7].
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