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Ozone

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Pour les articles homonymes, voirOzone (homonymie).

Page d’aide sur l’homonymie

Pour l’article ayant un titre homophone, voirO-Zone.

Ozone
Image illustrative de l’article Ozone
Image illustrative de l’article Ozone
Identification
Nom UICPATrioxygène
Synonymes

ozone

No CAS10028-15-6
NoECHA100.030.051
No CE233-069-2
SMILES
[O+](=O)[O-]
PubChem,vue 3D
InChI
InChI :vue 3D
InChI=1/O3/c1-3-2
Apparencegaz incolore ou bleuâtre, d'odeur caractéristique
Propriétés chimiques
FormuleO3  [Isomères]
Masse molaire[1]47,998 2 ± 0,000 9 g/mol
O 100 %,
Moment dipolaire0,533 73 D
Propriétés physiques
T° fusion−192,5 °C
T° ébullition−111,9 °C
Solubilitédans l'eau à°C :1 g/l
Masse volumique2,144 g/l (°C)
Point critique55,7 bar,−12,05 °C
Thermochimie
ΔfH0gaz142,67 kJ/mol
Propriétés électroniques
1reénergie d'ionisation12,43eV (gaz)
Précautions
SGH
SGH03 : ComburantSGH04 : Gaz sous pressionSGH05 : CorrosifSGH06 : Toxique
Danger
SIMDUT« Ozone » dans la base de données de produits chimiquesReptox de laCSST (organisme québécois responsable de la sécurité et de la santé au travail), consulté le 25 avril 2009
A : Gaz compriméC : Matière comburanteD1A : Matière très toxique ayant des effets immédiats gravesF : Matière dangereusement réactive
A,C,D1A,D2A,D2B,F,
Directive 67/548/EEC
Signalisation indicative, non requise par la réglementation puisque l'ozone est toujours produit sur le lieu de son utilisation :
Écotoxicologie
CL508 à 12 mg/m3
Seuil de l’odoratbas : 0,007 6 ppm
haut : 0,03 
ppm

Unités duSI etCNTP, sauf indication contraire.
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L'ozone (de l'allemandOzon, dérivé du grecozô « exhaler une odeur »), outrioxygène, est unesubstance deformule chimique O3 : sesmolécules sonttriatomiques, formées de trois atomes d'oxygène. L'ozone est ainsi une variétéallotropique de l'oxygène, mais bien moins stable que ledioxygène O2, en lequel il tend naturellement à se décomposer. Il se liquéfie à161,3 K (−111,9 °C) sous forme d'un liquide bleu foncé et se solidifie à80,7 K (−192,5 °C) en un solide pourpre[2]. À température ambiante, c'est un gaz bleu pâle, voire incolore, qui se démarque par son odeur[3]. L'ozone atteint sonpoint critique à5 460 kPa et−12,05 °C[4].

Son instabilité se manifeste à l'état condensé par une tendance à l'explosion lorsque sa concentration est significative[2]. L'ozone se décompose endioxygène O2 à température ambiante : la rapidité de la réaction dépend de latempérature, de l'humidité de l'air, de la présence decatalyseurs (hydrogène,fer,cuivre,chromeetc.) ou du contact avec une surface solide[4].

Contrairement au dioxygène inodore, l'ozone est perçu par l'odorat humain (décelable dès la concentration de 0,01 ppm[4],[5]) ; son odeur caractéristiquequi rappelle l'eau de Javel[réf. nécessaire] est perceptible dans les endroits confinés où règne un champ électrique important (transformateur haute tension, soudure à l'arc, tubes UV,allume-gaz piézo-électrique). Respiré en grande quantité, il est toxique et provoque la toux.

L'ozone est naturellement présent dans l'atmosphère terrestre, formant dans lastratosphère unecouche d'ozone entre 13 et 40 km d'altitude qui intercepte plus de 97 % desrayons ultraviolets duSoleil, mais est unpolluant dans les basses couches de l'atmosphère (latroposphère) où il agresse lesystème respiratoire desanimaux et peut brûler lesvégétaux les plus sensibles. Cetoxydant énergique agresse les cellules vivantes et peut être responsable de phénomènes decorrosion accélérée de polymères (« craquelage d'élastomères par l'ozone »)[6].

Historique

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Ozomètre à ozone gazeux datant de 1865

L'ozone a été découvert en 1789 par le chimiste néerlandaisMartin van Marum en faisant passer un courant électrique à travers de l'oxygène enfermé dans une éprouvette. Il relève une odeur spécifique comparable à celle de l'acide sulfureux ou du phosphore. L'éprouvette trempée dans le mercure lui permet d'observer que le volume d'oxygène diminue presque de moitié et que le mercure est très rapidement oxydé. Sans savoir ce que révélait son travail, il définit cette odeur comme étant celle de l'électricité et l'espèce créée comme de l'acide azotique[7].

Cette étude est reprise en 1840 par le chimiste allemandChristian Friedrich Schönbein qui, en approfondissant les recherches de Van Marum, parvient à isoler la molécule[8]. Il la dénomma ainsi en se référant à la racine grecqueozein (exhaler une odeur, sentir). La formule de l'ozone, O3, n'a été déterminée qu'en 1865 parJacques-Louis Soret[9] puis confirmée en 1867 par Christian Friedrich Schönbein. Par la suite, de nombreuses recherches sur le mécanisme de désinfection par l'ozone suivirent.Werner von Siemens fabriqua le tout premier générateur d'ozone[10]. Ce fabricant écrivit d’ailleurs un livre sur l'application de l'ozone dans l'eau, ce qui entraînera une multitude de projets de recherches sur la désinfection par l'ozone.

En 1907, le chimiste françaisMarius-Paul Otto, qui reçut un doctorat pour ses travaux sur l'ozone, créa une entreprise appelée Compagnie des Eaux et de l'Ozone[11].

La relation entre l’ozone et lesoxydes d’azote a été mise en évidence dans lesannées 1970 parPaul Josef Crutzen,prix Nobel de chimie1995[12].

Physico-chimie

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Lepotentiel d'oxydoréduction de l'ozone est de 2,07 V[13].

Enthalpie de formation : ΔfH0gaz =142,67 kJ mol−1[14]

Lapremière énergie d'ionisation est égale à 12,43eV (gaz)[15]

L'odeur associée à l'ozone provient de l'ionisation due à la destruction de l'ozone. Sa couleur est due à ladiffusion de Rayleigh qui donne une teinte bleutée en présence de hautes concentrations de la molécule[16].

Structure de la molécule

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La molécule d'ozone est une molécule coudée àsymétrie moléculaire de type C2v (semblable à lamolécule d'eau). L'angle entre les atomes d'oxygène est 116,78°[17]. L'ozone est unemolécule polaire avec unmoment dipolaire de0,533 73 D[18].

Structure de la molécule d'ozone

Réactions

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L'ozone est unoxydant très puissant, plus puissant que l'oxygène ou le chlore. Étant très instable, il se dégrade en O2 assez rapidement :

2 O3 ⟶ 3O2.

Réactions avec les métaux

En présence d'humidité, l'ozone oxyde tous les métaux à l’exception de l'or, duplatine et de l'iridium[4]. Ci-dessous, l'oxydation ducuivre par exemple :

Cu + 2H3O+ + O3Cu2+ + 3H2O +O2.

Réactions avec les métaux alcalins

L'ozone réagit avec lesmétaux alcalins etmétaux alcalino-terreux pour former desozonides(M + O3 ⟶ MO3), instables et réagissant avec l’eau pour former du dioxygène. Cette succession de réactions chimiques explique pour la plus grande part le caractère depolluant qui est attribué à l’ozone quand celui-ci est présent dans l’atmosphère près du sol.

Réactions avec des composés azotés

L'ozone oxyde lemonoxyde d'azote NO endioxyde d'azote NO2 :

NO + O3NO2 +O2.

Le dioxyde d'azote NO2 peut à son tour être oxydé ennitrate NO3 :

NO2 + O3NO3 +O2.

L'ozone peut oxyder l'ammoniac NH3 ennitrate d'ammonium NH4NO3 :

2NH3 + 4 O3NH4NO3 + 4O2 +H2O.

Réactions avec des composés carbonés

L'ozone réagit avec lecarbone pour former dudioxyde de carbone :

C + 2 O3CO2 + 2O2.

Réactions avec les composés soufrés

L'ozone oxyde lessulfures S2− ensulfates SO42−. Exemple avec lesulfure de plomb(II) :

PbS + 4 O3PbSO4 + 4O2.

L'acide sulfurique H2SO4 peut être produit avec de l'ozone, de l'eau et dusoufre ou dudioxyde de soufre :

S +H2O + O3H2SO4 ;
3SO2 + 3H2O + O3 → 3H2SO4.

En phase gazeuse, l'ozone réagit avec lesulfure d'hydrogène pour former dudioxyde de soufre :

H2S + O3SO2 +H2O.

Ensolution aqueuse, deux réactions simultanées se produisent. La première produit dusoufre, la deuxième produit de l'acide sulfurique :

H2S + O3S +O2 +H2O ;
3H2S + 4 O3 ⟶ 3H2SO4.

Matières résistantes à l'ozone

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Matériaux résistants à l'ozone en phase gazeuse
Verre
Téflon (PTFE, PVDF, PFA)
Aciers inox 316L
Silicone
Titane
Polyuréthane
Polycarbonate
Matériaux résistants à l'ozone dissous dans l'eau
Verre
Téflon (PTFE, PVDF, PFA)
Aciers inox 316L
PVC
Plexiglas
Béton
Silicone
Aluminium
Polysulfure
Matériaux pour les joints d'étanchéité
Téflon (PTFE, PVDF, PFA)
Kynar, Viton, etc.

Matières non-résistantes à l'ozone (gazeux ou dissous dans l'eau)

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Polypropylène
Acier,Zinc,Fer,Cuivre et autres métaux oxydables
Nylon
Magnésium
Caoutchouc
Néoprène
Polyamide

Décomposition

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L'ozone possède unedemi-vie assez courte, encore plus dans l'eau (où il se décompose enradicaux-OH) que dans l'air. Différents facteurs influencent la vitesse de décomposition de l'ozone[19] :

  • Latempérature
    Le facteur qui influence le plus la demi-vie de l'ozone est sans aucun doute la température (voir tableau ci-dessous). De plus, l'ozone est moinssoluble dans l'eau (et moins stable) lorsque la température augmente[20].
Tableau
Dans l'airDans l'eau (pH 7)
Température (°C)Demi-vieTempérature (°C)Demi-vie

–50

3 mois

15

30 minutes

–35

18 jours

20

20 minutes

–25

8 jours

25

15 minutes

20

3 jours

30

12 minutes

120

1 heure et 30 minutes

35

8 minutes

250

1,5 seconde

  • LepH
    Dissous dans l'eau, l'ozone se décompose partiellement en radicaux -OH. Si le pH augmente alors la formation des radicaux -OH augmentera[20].
  • Laconcentration en solides dissous
    L'ozone dissous dans l'eau réagit avec une grande variété de matière (composés organiques,virus,bactéries, etc.) par unphénomène d'oxydation de ces matières. L'ozone se décomposera alors en dioxygène (O2). C'est ainsi que l'ozone se décompose beaucoup moins vite dans de l'eau distillée que dans une simple eau de ville[20].
  • L'environnement
    L'ozone gazeux possède une demi-vie théorique (voir tableau ci-dessus) plus longue que l'ozone dissous dans l'eau. Mais en pratique, l'ozone gazeux va oxyder tout ce qu'il y a autour de lui (métaux, machines, murs, personnel ou même odeurs) réduisant ainsi sa demi-vie à seulement quelques secondes.

Toxicité

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L'ozone est extrêmement nocif pour lespoumons, lesreins, lecerveau et lesyeux. À titre d'exemple, une concentration de 9 ppm d'ozone dans l'air entraînera desœdèmes pulmonaires. Entre cette valeur et le seuil moyen de perception olfactive (0,1 ppm en moyenne), on retrouve sécheresse buccale,toux, hypersécrétion bronchique,dyspnée, douleur rétrosternale et anomalie du système respiratoire.Une simple concentration de 0,2 à 0,5 ppm d'ozone dans l'air peut déjà provoquer des troubles de la vision comme une diminution de la vision nocturne et une mauvaise adaptabilité à la lumière, une augmentation de lavision périphérique et une modification de la motricité oculaire. À cela s'ajoutent des troubles rénaux (néphrite aiguë) et neurologiques (vertiges,asthénies, altération du goût, trouble de la parole, mauvaise coordination du mouvement, etc.)[4].

La réglementation française et les directives européennes fixent un objectif de qualité au maximum journalier de la moyenne sur 8 heures à 120 µg/m3 (60 ppb soit 0,06 ppm) et le seuil d'alerte à 240 µg/m3. Cet objectif de qualité correspond aux niveaux 5 (indice français) ou 50 (indice européen) des informations diffusées par les organismes tels que Airparif[21], Airpaca[22], Atmo[23]etc.

Ozone atmosphérique

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Ozone dans la haute atmosphère - La « couche d'ozone »

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Articles détaillés :Couche d'ozone etDestruction de la couche d'ozone.
Le trou dans la couche d’ozone le
Répartition de l’ozone selon l’altitude dans l’atmosphère

Dans lahaute atmosphère terrestre, la couche d’ozone est une concentration d’ozone qui filtre une partie desrayons ultraviolets émis par le Soleil, ultraviolets notamment responsables ducancer de la peau. Cette couche protectrice est menacée par la pollution, en particulier par les émissions de gaz CFC (chlorofluorocarbure), qui montent dans la haute atmosphère et y catalysent la destruction de l’ozone en le transformant en dioxygène, étant ainsi à l’origine dutrou dans la couche d’ozone[24].

Comme instrument de mesure, on peut noter l’instrumentGOMOS du satelliteENVISAT.

Ozone dans la basse atmosphère - Pollution à l'ozone

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Article détaillé :Ozone troposphérique.

Au-delà d'un certain seuil dans labasse atmosphère, l'ozone est l'un des polluants de l'air les plus dangereux pour la santé.

Causes naturelles :

  • lesfeux de forêt en sont une source importante, à partir des hydrocarbures et des oxydes d’azote qu'ils libèrent. Sous le vent de ces feux, sur de longues distances, les taux d'ozone peuvent tripler et dépasser les seuils recommandés[25] ;
  • l'ozone est aussi produit avec leséclairs de l'orage ainsi que, plus généralement, à partir de toute étincelle ouarc électrique ;
  • lors de fortes températures, la dispersion de l'ozone vers les couches supérieures de l’atmosphère est freinée, induisant éventuellement des problèmes de santé chez les personnes fragiles. Ainsi, chaque été, en France, c'est la régionProvence-Alpes-Côte d'Azur (et plus particulièrement lesBouches-du-Rhône), qui est la plus touchée par les pics de pollution à l’ozone ;
  • dans la nature, en cas de canicule ou forte insolation, les arbres émettent de l'isoprène qui interagit avec l'ozone, et contribue à produire des aérosols, brumes et nuages protégeant les arbres d'un stress climatique excessif[26].

Causes humaines :

  • l'ozone touche tout particulièrement les zones industrialisées ayant un fort ensoleillement (en été comme en hiver). Il est surtout produit par l'action durayonnement solaire (UV) sur des produits chimiques ditsprécurseurs de l'ozone. Ces derniers sont des polluants industriels, issus des chaudières, des centrales électriques thermiques et des incinérateurs. Il est aussi produit directement en faibles quantités par certains matériels électriques ;
  • l’ozone est aussi très présent autour des grands centres urbains, notamment lors descanicules où on le trouve en grandes quantités dans les basses couches de l’atmosphère. Il y est principalement produit par la réaction despolluants précurseurs : principalement leshydrocarbures imbrûlés et ledioxyde d’azote (NO2) des gaz d’échappement des véhicules, avec ledioxygène de l’air et sous l’influence de la lumière solaire ;
  • photocopieuses et imprimantes laser ou moteurs électriques dégagent de l'ozone, pouvant conduire à des concentrations significatives dans un local mal ventilé.

Cette pollution dans son ensemble a un impact très important en agriculture (attaque descuticules foliaires) avec perte de productivité, et pour la santé humaine. En effet, l'ozone irrite et attaque lesmuqueuses oculaires et desbronches etbronchioles, tout particulièrement chez les populations les plus sensibles. En 2010, une étude américaine[27] a confirmé que l’ozone, même à faible dose, était directement associé à la survenue des crises d’asthme chez l'enfant. Les pics de pollutions induisent une augmentation du nombre et de la gravité des crises d'asthme. Ces pics sont aussi associés à unesurmortalité des personnes ayant des problèmes respiratoires (lors decanicules notamment, mais également en hiver par temps ensoleillé). Laprévalence de l'asthme ainsi que la mortalité due à l'asthme a augmenté des années 1980 à 2000[28], en même temps qu'augmentaient les taux d'ozone près des axes routiers, dans les grandes zones industrialisées et urbanisées et loin sous leur vent, dans les campagnes et jusqu'au-dessus de l'océan : l'ozone et les précurseurs troposphériques de l'ozone produits au Canada sont exportés par le vent jusqu'au centre de l'atlantique Nord. Ces quantités dépassent largement celles qui proviennent de lastratosphère (principale source naturelle d'ozone). Les taux d'ozone peuvent aussi fortement augmenter dans le panache d'émission riches enoxydes d'azote descentrales thermiques[29]. Dans l'hémisphère nord au moins, la pollution anthropique par l'ozone a un effet qui dépasse l'échelle des continents[30].

Les enfants des populations urbaines pauvres y sont souvent plus vulnérables. En 1994, àAtlanta, une étudeépidémiologique a montré que les jours où les taux d'ozone atteignaient ou dépassaient 0,11 ppm dans l'air, et jusqu'au lendemain du pic de pollution, le nombre moyen d'hospitalisation pour asthme ou difficultés respiratoires réactives était de 37 % plus élevé que les autres jours. De plus, cette étude a aussi montré que les enfants noirs de familles pauvres étaient les plus touchés[28].

C'est pour toutes ces raisons que l'Association santé environnement France (ASEF), qui réunit près de 2 500 médecins en France, a réclamé une prise en charge politique du problème[31].

L'ozone fait l'objet de modélisations et de prévisions accessibles depuis les années 1990[32].

Production

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En laboratoire

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Machine électrostatique de Whimshurst, parfois utilisée comme générateur d'ozone pour des applications pédagogiques

Un appareil de laboratoire couramment utilisé pour la démonstration de production d'ozone était lamachine électrostatique de Whimshurst : elle utilisait la mise en rotation par une manivelle de deux plateaux isolés identiques, mais tournant en sens inverse. Des balais collectent l'électricité statique produite par le frottement, ils déchargent les plaques en produisant unarc électrique autour duquel apparait de l'ozone (alors diffusé dans l'air)[33].

De l’ozone peut être produite parélectrolyse en utilisant une batterie de 9 V, unecathode degraphite, uneanode deplatine et l’acide sulfurique commeélectrolyte. Les demi-réactions qui ont lieu sont :

3H2O⟶ O3 + 6H+ + 6eΔEo = −1,53 V
6H+ + 6e⟶ 3H2ΔEo = 0 V
2H2OO2 + 4H+ + 4eΔEo = −1,23 V

Troiséquivalents d’eau sont utilisés pour produire un équivalent d’ozone. Cette réaction est en compétition avec celle de formation d’oxygène.

Production industrielle

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Une production industrielle d'ozone est permise par plusieurs techniques :

Destruction

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L'ozone se dégrade très vite (cfr. décomposition de l'ozone) mais il est néanmoins indispensable de pouvoir détruire l'ozone résiduel lorsque cette molécule est utilisée en industrie dans le but évident de protection du personnel. L'ozone peut être dégradé en dioxygène par différentes façons :

L'ozone résiduel peut également être rejeté dans l'atmosphère après dilution dans un grand volume d'air, opération réalisée par de puissants ventilateurs.

Injection d'ozone gazeux dans l'eau

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L'injection d'ozone dans l'eau est assez compliquée car l'ozone est très peu soluble dans l'eau[3].

Diffuseur à poreux

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Des diffuseurs appelésdiffuseurs à poreux dont l'élément poreux est enverre de quartz permettent un rendement maximum de 20 %. Le principe des diffuseurs à poreux est de diffuser des bulles d'ozone gazeux d'une taille variant entre 0.5 et 2 mm dans l'eau à traiter. Ces systèmes sont idéaux pour de petites quantités d'eau à traiter.

Contacteur à membrane

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Les contacteurs à membrane permettent d'obtenir une haute concentration d'ozone dissous dans l'eau. La membrane permet les échanges entre l'ozone gazeux et l'eau à traiter. Le principe du contacteur suit laloi de Henry en abaissant la pression de l'ozone gazeux en contact avec l’eau (qui circule transversalement) pour créer une force conductrice permettant l'injection de l'ozone dans l'eau.

Injecteur Venturi

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Principe de l'effet Venturi

Un injecteur-venturi est utilisé le plus souvent pour obtenir une concentration maximale d'ozone dissous dans l'eau, en effet, un injecteurventuri permet un rendement d'environ 90 %.Le principe duventuri est une application de l'équation deBernoulli[40] qui exprime le bilan hydraulique d'un fluide dans une conduite en régime permanent :

v22g+z+pρg=constante{\displaystyle {\frac {v^{2}}{2\cdot g}}+z+{\frac {p}{\rho \cdot g}}=\mathrm {constante} }
p{\displaystyle p\,} est la pression en un point (en Pa ou N/m²) ;
ρ{\displaystyle \rho \,} est lamasse volumique en un point (en kg/m³) ;
v{\displaystyle v\,} est la vitesse du fluide en un point (en m/s) ;
g{\displaystyle g\,} est l'accélération de la pesanteur (en N/kg ou m/s²) ;
z{\displaystyle z\,} est l'altitude (en m).

Or, à débit constant :q (débit en m³/s) = S1v1 = S2v2 = constante, avec S : surface en un point (m²) etv : vitesse du fluide en un point (m/s). Ceci montre que si la surface diminue comme c'est le cas dans l'injecteur venturi, la vitesse augmente.

En reprenant l'équation simplifiée deBernoulli : si la vitesse augmente, alors la pression diminue. Il y a donc une dépression dans la zone contractée duventuri (là où le tuyau d'ozone gazeux est raccordé) ce qui permet l'aspiration de l'ozone gazeux dans l'eau à ozoner.

Utilisations

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L’ozone est unoxydant et un désinfectant puissant. Il présente certains avantages par rapport à d’autres oxydants habituellement utilisés dans l’industrie, en particulier lechlore.

  • C'est l'un des désinfectants les plus puissants. Sonpotentiel d'oxydoréduction (ou potentielredox) de 2,07 est très largement supérieur à celui duchlore qui est de 1,35. Cela revient à dire que l'ozone oxydera des éléments qui ne l'auraient pas été par le chlore, d'où des temps de contact bien plus courts pour un même résultat de désinfection.
  • L'ozone est un assemblage de 3atomes d'oxygène, qui une fois produit n'aura qu'une priorité : oxyder tout ce qu'il rencontre (murs, machines, sols, personnel et mêmebactéries ambiantes et odeurs) en se dégradant endioxygène. D'où aucun résidu dû à la dégradation de l'ozone et surtoutdemi-vie extrêmement courte en industrie (quelques minutes voire quelques secondes en pratique). Dans l'eau, l'ozone tend à redevenir de l'oxygène ne laissant ici non plus aucun résidu, il peut dès lors être utilisé pour le traitement d'eau ultra-pure.
  • Contrairement aux autres techniques de désinfection, l'utilisation d'ozone ne nécessite pas de stockage de produits dangereux puisqu'il est produit directement sur place et uniquement lorsque l'on en a besoin, conséquence directe de son instabilité.

De manière générale, les inconvénients en sont :

Désinfection de l'eau potable

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Article détaillé :Production d'eau potable.

Pour la désinfection de l'eau potable, l’ozone présente des avantages par rapport auchlore : il ne reste pas présent dans l’eau et n'altère donc pas son goût, et ne provoque pas l’apparition decomposés organochlorés, qui peuvent êtrecancérogènes.

Néanmoins, l'ozone ne permet pas d'inactiver tous lesmicro-organismes présents dans l'eau (comme les parasitesCryptosporidium[41],Giardia etToxoplasma gondii), même s'il a une efficacité certaine contreCryptosporidium etGiardia[42].

L’ozone est employé dans le traitement de l’eau pour plusieurs fonctions :

  • oxydation du fer ;
  • amélioration de la performance de filtres à sable ;
  • amélioration de lafloculation (appelée « ozofloculation ») ;
  • élimination decomposés organiques nocifs, en particulierpesticides etherbicides. Pour cette application l’ozone est en général injecté en amont d’un filtre à charbon.

L'ozone est devenue une référence de qualité pour l'eau potable dans beaucoup de communes et de villes à travers le monde :

  • l'ozone est utilisé par la ville deNice depuis maintenant1907 (première usine au monde purifiant l'eau par l'ozone à Bon-Voyage et après à Rimiez)[43] ;
  • l'ozone a permis à la ville deMarseille et à son agglomération d'être classée en 1998, à partir des normes de l'Organisation mondiale de la santé (OMS), par le magazineça m'intéresse : première ville de France pour la qualité de son eau[44].

Traitement des eaux

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L’ozone est utilisé dans des procédés detraitement des eaux usées, en particulier pour rendre digestible par des bactéries lademande chimique en oxygène (DCO) dite « dure », pour le traitement de la couleur, et pour la désinfection de l’eau en sortie destations d’épuration (traitement dittertiaire). Ces applications nécessitent la maîtrise de plusieurs techniques : ozonisation, mais aussibioréacteurs. Parfois la performance de l'ozone peut être améliorée en combinant l’ozonisation à un traitementUV à haute dose d’irradiation. On parle alors deprocédés d’oxydation avancés.

L'ozone est également une alternative aux agents chlorés (eau de javel) pour la désinfection des eaux de piscine.

Utilisations médicales

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Article détaillé :Ozonothérapie.

L'ozone est utilisé commeantiseptique etbactéricide dans le traitement des plaies[45].

Autres utilisations

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Les propriétés oxydantes et désinfectantes de l'ozone sont encore mises à profit dans diverses situations.

Mesure de la concentration d'ozone

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Dans l'eau

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  • Méthode colorimétrique

C'est la méthode la plus simple et la moins coûteuse. L'échantillon d'eau à analyser passe dans un tube contenant un réactif à l'ozone (réactif DPD ou dipropyl-p-phénylènediamine appelé aussiréactif indigo), la lecture de la concentration se fait grâce à un disque colorimétrique ou unspectrophotomètre. Le problème de cette technique est le manque de précision. De plus, cette méthode nécessite un personnel avec une formation de laborantin.

  • Sondes électrochimiques

Les sondesélectrochimiques contiennent unélectrolyte qui est séparé de l'eau par une membrane sélective. On mesure alors uncourant électrique entre ces deuxélectrodes placées de part et d'autre de la membrane. La concentration d'ozone dans l'eau fera varier ce courant électrique.

  • Analyseur d'ozone
Analyseur à mesure directe dans l'eau

Ces analyseurs utilisent laloi de Beer-Lambert. Une longueur d'eau connue est traversée par un rayonultraviolet. On mesure l'absorptionUV de l'échantillon et un simple calcul donne laconcentration d'ozone dans l'eau.

Analyseur utilisant laloi de Henry

Une colonne de dégazage extrait l'ozone de l'eau. La concentration d'ozone est alors mesurée dans l'air, par la suite la concentration d'ozone dans l'eau est déduite à l'aide de laloi de Henry. Le gros avantage de ces analyseurs est la possible utilisation sur des eaux non-traitées.

  • Méthode de mesure de potentielredox

C'est une méthode assez peu utilisée car elle s'appuie sur le fait que l'ozone, étant un puissant oxydant, fera varier le potentiel redox de l'eau. C'est vrai, mais il faudra alors que laqualité de l'eau reste parfaitement constante. Sans cela, les mesures de potentiel redox risquent d'être erronées. De plus, cette méthode nécessite unpré-étalonnage à l'aide d'une autre méthode (colorimétrique par exemple) pour pouvoir être utilisable en pratique.

Dans l'air

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  • Méthode colorimétrique

C'est la méthode la plus simple et la moins coûteuse. L'échantillon d'air à analyser passe dans un tube contenant un réactif à l'ozone (réactif DPD ou dipropyl-p-phénylènediamine), la lecture de laconcentration se fait grâce à une échelle colorimétrique. Le problème de cette technique est le manque de précision.

  • Système de capteurs à semi-conducteur

Ces appareils utilisent un matériausemi-conducteur dont les caractéristiques électriques varient en fonction de la concentration d'ozone dans l'air.

  • Analyseur d'ozone

Les analyseurs d'ozone (ou ozomètre à ozone gazeux) calculent la concentration d'ozone dans l'air à l'aide de laloi de Beer-Lambert qui détermine la concentration d'ozone en fonction de l'absorption du rayonnementUV. Ces appareils, extrêmement coûteux par rapport aux autres systèmes, présentent de nombreux avantages comme une grande précision, aucune interférence avec d'autres éléments, une réponse très rapide et aucun consommable à prévoir[47]. À noter aussi, qu'étant donné la toxicité de l'ozone gazeux, la plupart des générateurs d'ozone sont couplés à un analyseur d'ozone gazeux qui arrête la production d'ozone lorsque la valeur seuil d'ozone dans l'air ambiant (généralement 0,3 ppm) est dépassée.

Les variations de concentration de lacouche d'ozonestratosphérique se mesurent parspectroscopie.

Notes et références

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  5. « Ozone »[archive du], surhazmap.nlm.nih.gov(consulté le)
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(en) Cet article est partiellement ou en totalité issu de l’article de Wikipédia en anglais intitulé« Ozone »(voir la liste des auteurs).

Voir aussi

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