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Ouzbékistan

41° 40′ 00″ N, 64° 04′ 00″ E
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République d'Ouzbékistan

(uz) O'zbekiston Republikasi

Drapeau
Drapeau de l'Ouzbékistan
Blason
Emblème de l'Ouzbékistan
DeviseLa force et la justice
Hymneenouzbek : O'zbekiston Respublikasining Davlat Madhiyasi (« Hymne national de l'Ouzbékistan »)
Fête nationale1er septembre
· Événement commémoré
Déclaration d'indépendance vis-à-vis de l'URSS ()
Description de l'image UZB orthographic.svg.
Description de l'image Ouzbekistan carte.png.
Administration
Forme de l'ÉtatRépubliquesemi-présidentielle
Président de la RépubliqueShavkat Mirziyoyev
Premier ministreAbdulla Oripov
ParlementOliy Majlis
Chambre haute
Chambre basse
Sénat
Chambre législative
Langues officiellesOuzbek
CapitaleTachkent

41°16' N, 69°13' E

Géographie
Plus grande villeTachkent
Superficie totale448 978 km2
(classé55e)
Superficie en eau4,9 %
Fuseau horaireUTC +5
Histoire
Empire timouride1370-1507
Khanat ouzbek1428–1471
Khanats ouzbeks1500-1920
République socialiste soviétique autonome du Turkestan1918-1924
République socialiste soviétique d'Ouzbékistan1924-1991
Déclaration d'indépendance31 août 1991
République d'Ouzbékistan1 septembre 1991
Constitution de l'Ouzbékistan8 décembre 1992
Démographie
Groupes ethniquesOuzbeks (85%)
Tadjiks (4,8 %)
Kazakhs (2,5 %)
Karakalpaks (2,2 %)
Russes (2,3 %)
Tatars (1,5 %)
autres (2,9 %)[réf. nécessaire]
Population totale(est.2025[1])37 697 787 hab.
(
classé47e)
Densité84 hab./km2
Économie
PIB nominal(2024)en augmentation 136,28 milliards de$
+ 2,46 %[2] (67e)
PIB(PPA)(2024)en augmentation 446,81 milliards de$
+ 6,44%[3] (57e)
PIB nominalpar hab.(2022)en augmentation 3 602$
+ 0,28 % (138e)
PIB(PPA)par hab.(2022)en augmentation 11 900$
+ 7,45 % (122e)
Taux de chômage(2022)en augmentation 10 % de la pop. active
+ 5,26 %
Dette publique brute(2022)Nominale
en augmentation 333 481,885 milliards deUZS
+ 23,42 %
Relative
en augmentation 39,355 % du PIB
+ 6,99 %
MonnaieSum ouzbek (UZS)
Développement
IDH(2021)en augmentation 0,727[4] (élevé ;101e)
Coefficient de Gini(2003)en augmentation 35,3 %[5]
Indice d'inégalité de genre(2021)en diminution 0,227[4] (56e)
Indice de performanceenvironnementale(2022)en augmentation 38,2[6] (107e)
Divers
Code ISO 3166-1UZB, UZ
Domaine Internet.uz
Indicatif téléphonique+998
Organisations internationalesDrapeau des Nations uniesONU :
AIIB :
Conseil turcique :
OCE :
FPEG (observateur)

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L'Ouzbékistan (enouzbek :O'zbekiston,Ўзбекистон,/ozbekiˈstɒn/), en forme longue larépublique d'Ouzbékistan (enouzbek :O'zbekiston Respublikasi,Ўзбекистон Республикаси, et enrusseУзбекистан etРеспублика Узбекистан), est un pays d'Asie centrale de plus de37,5 millions d'habitants en 2024[7], entouré par leKazakhstan à l'ouest-nord-ouest et au nord, leKirghizistan à l'est, leTadjikistan au sud-est, l'Afghanistan au sud-sud-est et leTurkménistan au sud-ouest.

Sa capitale estTachkent, métropole de 3,1 millions d'habitants (2024)[8]. L'Ouzbékistan est un État laïc doté d'un gouvernement constitutionnel semi-présidentiel. Il est composé de 12 régions et d'une république autonome, leKarakalpakstan. Il est membre de l'Organisation des États turciques, de laCEI, deONU, de laOSCE et de laOCS. La religion principale est l'islam, et la majorité des Ouzbeks sontmusulmans.

Le territoire devient partie de l'Empire russe puis devient unerépublique soviétique en 1924. Pendant ladislocation de l'Union des républiques socialistes soviétiques, le pays obtient son indépendance en 1991 sous la dictature du présidentIslam Karimov. Depuis la mort de ce dernier en 2016,Shavkat Mirziyoyev est président.

Histoire

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Article détaillé :Histoire de l'Ouzbékistan.
Article détaillé :Histoire culturelle de l'Ouzbékistan des origines à 1700.
Samarcande, leGour Emir, mausolée où reposeTamerlan.

Tout au long de son histoire, le territoire de l'actuel Ouzbékistan fut la plupart du temps dominé par les grands empires environnants des Turcs,Perses, Grecs, Arabes,Mongols ou Russes pour devenir une république socialiste soviétique en 1924 puis un État à part entière en 1991.

Les premières civilisations apparues en Ouzbékistan le furent enSogdiane,Bactriane etKhwarezm (Chorasmia). AuVIe siècle av. J.-C., ces États devinrent des parties de l'Empire perse desAchéménides. Le pays fut occupé parAlexandre le Grand en, alors qu'il menait campagne contreDarius III. Entre leIIIe siècle av. J.-C. et leIIe siècleapr. J.-C., laSogdiane et laBactriane tombèrent entre les mains duroyaume gréco-bactrien, desYuezhi, desScythes, desParthes ou encore desKouchansbouddhistes. Sous la domination de ces derniers, la ville sogdienne deSamarcande devint une plaque tournante de la Granderoute de la soie entre laChine et l'Europe.

Par la suite, entre leIIe et leVIe siècle, l'actuel Ouzbékistan se retrouve possession desSassanides perses, puis desHuns blancs venus des confins de la Chine.

L'Ouzbékistan est occupé par des Turcs (Göktürk) entre lesVIe et VIIIe siècles.

LesArabes, menés par les troupes du généralQutayba ben Muslim conquirent l'actuel Ouzbékistan vers712. Leur autorité fut consolidée à la suite de labataille de Talas. Ils instaurèrent l'islam auprès des peuples centrasiatiques qui pratiquaient auparavant lezoroastrisme.

LesSamanides furent la première dynastieperse à reprendre le pouvoir en Ouzbékistan entre 819 et 1005 après laconquête arabe.

La dynastie turque desQarakhanides, ancêtres desOuzbeks modernes, a régné sur l'actuel Ouzbékistan de la fin duIXe siècle jusqu'en 1212.

Panorama deBoukhara, capitale de l'empire desSamanides auxIXe et Xe siècles.

Après Gengis Khan

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Tamerlan.

Le grand conquérant mongolGengis Khan pritSamarcande en 1220 en renversant lesKhwarezmchahs dont le règne fut d'assez courte durée. Il légua ensuite le pays deTransoxiane (Ma wara'un-Nahr) à son deuxième fils,Tchagataï.

Tamerlan (1336-1405), appelé également Amir Timour, lié àGengis Khan par son épouse Saray Mulk Khanum aliasBibi Khanoum, né près de Samarcande, a bâti un vaste empire incluant plusieurs pays de l'Asie centrale dont le futur Ouzbékistan. Son empire tomba en 1507 aux mains desOuzbeks de la dynastie desChaybanides. Tamerlan a laissé de grandes réalisations culturelles, artistiques et scientifiques, principalement àSamarcande et àHérat. LeXVe siècle est appelé par les historiens modernes laRenaissance timouride, en particulier sous les règnes deChahrokh, d'Ulugh Beg et deHusayn Bayqara.

LesChaybanides, dynastie musulmane mongole, se réunirent dans l'actuel Ouzbékistan en 1429 sous un nom d'ulus (khanat) Ouzbek. C'était la première fois que le terme d'« ouzbek » apparaît dans l'histoire. Il vient du nom d'Özbeg, prince mongol duXIIIe siècle qui implanta l'islam au sein de laHorde d'or.

Conquête russe et époque soviétique

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Fonctionnaire de l'émirat de Boukhara en 1910, photographie en couleurs deSergueï Prokoudine-Gorski.

Les Russes arrivèrent dans la région à la fin duXIXe siècle, après une victoire fulgurante des troupes du généralMikhaïl Tcherniaïev. Cette victoire s'inscrivait dans le cadre de la rivalité desBritanniques et des Russes dans la région (Grand Jeu). Les Britanniques furent pris de vitesse. Les Russes soumirent d'abord l'est de l'actuel Ouzbékistan, incluantTachkent (1867), et ensuite leskhanats de Boukhara (1868) et deKhiva (1873). Les territoires conquis furent regroupés dans un ensemble administratif appeléTurkestan. La région était encore arriérée et l'une des plus pauvres d'Asie centrale, le taux d'alphabétisation était bas et les épidémies faisaient des ravages. En, lekhanat de Kokand tombe à son tour aux mains de l'Empire russe. Ils entreprennent des travaux d'infrastructure (début de l'irrigation, infrastructures routières, constructions, etc.) et font venir des colons.

Abr d'Ouzbékistan, soie et coton, milieu duXIXe siècle.

L'Ouzbékistan, en tant que république et en tant que nation unique et distincte, doit son existence à l'URSS qui forme cette nouvelle entité territoriale le, quand diverses entités territoriales du Turkestan (république autonome soviétique de Boukhara, république autonome de Khorezm, etc.) furent réunies dans larépublique socialiste soviétique d'Ouzbékistan. Quelques mois plus tard, la RSS d'Ouzbékistan intégra l'URSS. La capitale,Samarcande, fut transférée àTachkent en 1930. Dans les années 1920, leparanji,voile intégral, est combattu dans le cadre duhujum, révolution culturelle impulsée par les communistes[9].

Pendant laSeconde Guerre mondiale, l'Ouzbékistan accueillit plusieurs centaines de milliers de familles soviétiques évacuées de l'ouest, dont de multiples orphelins de guerre, ce qui accéléra la russification de la république, surtout la capitaleTachkent. Une partie des industries lourdes de la partie européenne de l'URSS y fut également évacuée. Ces usines sont restées en Ouzbékistan après la guerre, contribuant à l'industrialisation de la république.

Le phénomène qui a largement façonné l'histoire de l'Ouzbékistan dans les années 1960-1980, c'est le développement intensif de lamonoculture ducoton. Sous la pression de Moscou qui incitait à produire de plus en plus de coton, les dirigeants ouzbeks développèrent un système de falsification des statistiques. Le dirigeant ouzbek de l'époque,Sharof Rashidov et son entourage furent impliqués dans l'« affaire du coton imaginaire » qui leur procura des gains substantiels (on parlait à l'époque d'une« Mafia du coton » ou« Mafia ouzbèke »). Malgré l'ampleur de cette affaire,Sharof Rashidov est apprécié par l'actuel pouvoir ouzbek comme un dirigeant qui a beaucoup investi dans le développement de la république et qui a pu obtenir de Moscou une certaine autonomie.

Depuis l'indépendance

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De 1990 à 2016, le pays est gouverné par un président autoritaire,Islam Karimov. À la suite de l'échec de la signature d'un nouvel accord constituant uneURSS rénovée dont il a été un fervent défenseur, le, l'Ouzbékistan déclare son indépendance.

Durant les premières années d'indépendance, le gouvernement ouzbek se consolide sous une étroite tutelle présidentielle. Le nouveau pays renforce sa présence sur la scène internationale, adhère à l'ONU et à d'autres grandes organisations internationales, ouvre des liaisons aériennes directes avec plusieurs pays, entame de grands travaux de reconstruction urbaine et routière, adopte des mesures incitatives aux investissements étrangers. Cependant, le pays fait également face à des mouvementsséparatistes au Karakalpakstan après que la république a essayé de se séparer en 1990[10].

Sous la présidence de Karimov, tous les partis d'opposition (dont les plus influents sontErk (Volonté) et Birlik (Unité)) sont interdits et le moindre courant dissident est réprimé. Il n'existe que des partis aux nuances peu compréhensibles aux observateurs occidentaux, mais qui soutiennent tous l'action du président. Les médias et tous les aspects de la vie sociale, politico-économique et même culturelle se trouvent sous une étroite tutelle et censure de l'appareil d'État. En 1999 et 2004, le pays subit les vagues d'attentats terroristes attribués aux islamistes radicaux. Le 13 mai 2005, le gouvernement ouzbek réprime dans le sang une insurrection populaire dans la ville d'Andijan, c'est lemassacre d'Andijan qui fait des centaines de victimes.

Le 3 septembre 2016, la mort de Karimov qui maintenait son pays sous un régime dictatorial, avec des atteintes importantes aux droits de l'homme, une presse muselée, une opposition inexistante et un degré de corruption parmi les plus élevés du monde, est suivie de l'élection de son premier ministreShavkat Mirziyoyev le. Un an plus tard,Human Rights Watch entrevoit dans le début de cette présidence des progrès démocratiques[11]. Il accélère aussi la libéralisation de l'économie mais, sur le plan politique, la démocratisation reste très limitée[12].

Géographie

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Article détaillé :Géographie de l'Ouzbékistan.
Vallée de Syr Darya.
Lamer d'Aral en 2001.

Avec une surface de 447 400 km2, partagée entre la plaine désertique, lesbassins et lesoasis et dominé à l'est par lesmontagnes, l'Ouzbékistan s'étend sur 1 425 kilomètres d'ouest en est, et930 kilomètres du nord au sud. Frontalier au sud-ouest duTurkménistan, duKazakhstan et lamer d'Aral au nord, duTadjikistan et duKirghizistan à l'est, l'Ouzbékistan est le seul état d'Asie centrale ayant une frontière commune avec les quatre autres. Le pays partage aussi une frontière avec l'Afghanistan au sud. Ces frontières prennent leur forme finale en 1936, avec l'intégration de la république autonome duKarakalpakstan à laRSS d'Ouzbékistan.

L'Ouzbékistan est l'un des deux seuls pays au monde (avec leLiechtenstein) à être doublementenclavé[13], c'est-à-dire qu'il faut traverser les frontières d'au moins deux autres États pour avoir un accès à l'océan mondial[14].

L'Ouzbékistan est un pays essentiellement désertique dont seulement 10 % des terres sont exploitées par l'homme (cultures agricoles intensives et vallées irriguées). LeKyzyl-Koum, l'un desdéserts les plus étendus d'Asie centrale, couvre une grande partie du territoire de l'ouest de l'Ouzbékistan. Une partie dudésert du Karakoum traverse également le pays au sud-ouest.

L'Amou-Daria et leSyr-Daria sont les fleuves les plus importants d'Ouzbékistan et d'Asie centrale et se jettent dans lamer d'Aral. La longueur totale de l'Amou-Daria est de 1 437 km, celle du Syr-Daria est de 2 137 km. Au nord-est et au sud s'étendent les chaînes deTian Shan et deHissar-Alaï. Les sommets les plus élevés du pays sont leKhazret Sultan, situé à la frontière entre l'Ouzbékistan et le Tadjikistan avec 4 643 m d'altitude et lemont Adelung qui culmine à 4 301 m.

Le climat est de type continental, sec et très contrasté, relativement froid en hiver (jusqu’à−10 °C dans certaines régions), très chaud l’été (35 à 40 °C, voire plus). L'hiver 2007-2008 fut l'un des plus froids dans le pays avec des températures atteignant les−30 °C, ce qui n'avait pas été atteint depuis quarante ans dans une région aux hivers plutôt doux[15].

Lamer d'Aral, partagée entre l'Ouzbékistan et leKazakhstan, subit depuis les années 1960 une diminution spectaculaire, situation qui représente dorénavant un véritable désastreécologique pour la région. Entre 1960, quand elle couvrait 68 000 km2, et 2000, sa superficie a été divisée par deux. L'évolution actuelle laisse présager la disparition totale de laMer d'Aral à l'horizon de 2025. Cela est principalement la conséquence des prélèvements permanents d'eau pour irriguer les cultures de coton.

Transport

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Les transports revêtent une importance capitale en Ouzbékistan. La taille moyenne du territoire et la forte densité de population du pays, l'isolement des centresindustriels etagricoles et l'éloignement des marchés mondiaux rendent la présence d'un système de transport développé vitale pour l'Ouzbékistan.

Transport ferroviaire

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Les chemins de fer ouzbeks sont exploités par la compagnie publique « Chemins de fer d'Ouzbékistan » (ouzbek :O'zbekiston Temir Yo'llari). Cette compagnie a été créée le 7 novembre 1994 sur la base de l'ancien « Chemin de fer d'Asie centrale», situé sur le territoire de la République d'Ouzbékistan. En 2008, la longueur totale des lignes principales de la compagnie était d'environ 3 645 kilomètres[16]. L'entreprise emploie plus de 54 700 personnes.En 2022, le réseau ferroviaire de l'Ouzbékistan s'élevait à 7 400 kilomètres, dont plus de 1 300 kilomètres sont électrifiés. La principale ligne ferroviaire du pays fait partie de la route transcaspienne, qui relieTachkent aux villes situées sur les rives de l'Amou-Daria. L'Ouzbékistan est relié par voie ferrée à tous les États voisins, notamment leKazakhstan, leKirghizistan, leTurkménistan, leTadjikistan et l'Afghanistan.

Ligne ferroviaire à grande vitesse

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Actuellement, le réseau ferroviaire à grande vitesse ouzbek compte 600 km de voies et est exploité par des trains Talgo 250. La ligne traverse six régions :Tachkent,Syrdarya,Djizak,Samarcande,Navoi etBoukhara. Des trains circulent quotidiennement sous la marque Afrosiyob. Initialement, la ligne reliaitTachkent àSamarcande, mais une extension vers Boukhara a été inaugurée le 25 août 2016. Le trajet de 600 km (373 mi) entre Tachkent et Boukhara dure désormais 3 heures et 20 minutes au lieu de 7 heures[17].

Transport aérien

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Après la déclaration d'indépendance de la République d'Ouzbékistan, conformément au décret du Président de la République d'Ouzbékistan du 28 janvier 1992, la compagnie aérienne nationaleUzbekistan Airways a été créée sur la base du Département de l'aviation civile d'Ouzbékistan, qui relevait de l'ancien ministère de l'Aviation civile de l'Union[18]. Le transport aérien est l'un des principaux secteurs de l'économie ouzbèke et contribue au développement des relations internationales, économiques, diplomatiques et culturelles du pays avec le monde extérieur. Des aéroports modernes sont présents àTachkent,Noukous,Samarkand,Boukhara,Ourguentch,Termez,Karshi,Namangan,Fergana etNavoi.L'aéroport international de Tachkent est le plus grand aéroport international d'Asie centrale. La compagnie aérienne nationaleUzbekistan Airways assure régulièrement 20 vols internationaux. 44 bureaux de représentation ont été ouverts dans des villes d'Europe, d'Amérique, d'Asie du Sud-Est et des pays de laCEI[19]. Depuis son indépendance, le gouvernement de la République d'Ouzbékistan a alloué 1,2 milliard de dollars américains au développement de l'industrie aéronautique. Des investissements à hauteur d'un milliard de dollars américains ont été réalisés et une infrastructure moderne et développée a été créée. Tous les vols internationaux sont assurés par desBoeing 767,Boeing 757, desAirbus A310 et des U-85. La compagnie aérienne nationaleUzbekistan Airways coopère avec de grandes entreprises européennes, notammentAirbus Industrie,Boeing, le bureau d'études russeIliouchine, ainsi qu'avec des entreprises allemandes et françaises dans divers domaines.

Politique

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Articles détaillés :Politique en Ouzbékistan,Représentations diplomatiques de l'Ouzbékistan etRelations entre la France et l'Ouzbékistan.

La Constitution du institue un régime de type présidentiel, avec unParlement devenu bicaméral fin 2004 (Chambre législative etSénat). L'Ouzbékistan a un régime présidentiel fort. Le président est élu pour sept ans au suffrage universel direct. Il nomme le gouvernement, qui doit recevoir l'investiture duParlement.

Les collectivités territoriales disposent de leurs propres organes de représentation (gouverneurs et assemblées territoriales), notamment la république autonome duKarakalpakstan.

Les principaux membres dupouvoir exécutif sont le :

Le, le président Karimov a été à nouveau élu pour sept ans. En dépit des dispositions de la Constitution lui interdisant de briguer plus de deux mandats consécutifs, par un jeu subtil d'interprétations il a pu s'assurer de rester à la tête de l'État ouzbek pendant plus de26 ans, jusqu'à sa mort, survenue le.

Les principaux partis politiques d'Ouzbékistan sont : le Parti démocrate populaire (CDP), le Parti du renoncement personnel ou le Parti national démocrate Fidokorlar (F), le Parti du progrès de la nation (VT) (note : F et VT ont fusionné), le Parti Adolat (Justice) (A), Parti de la renaissance démocrate nationale (MTP), Parti social-démocrate. Cependant, le pluralisme politique est inexistant dans le pays - tous les partis soutiennent ouvertement et inconditionnellement la politique du président Karimov.

Shavkat Mirziyoyev etVladimir Poutine en Ouzbékistan, le 27 mai 2024.

La république d'Ouzbékistan est membre de l'ONU, de l'OSCE, de l'UNESCO, de l'OMS, de l'Organisation mondiale du tourismeetc. Le, l'Ouzbékistan devient membre adhérent à laCommunauté des États indépendants (traité d'Almaty), regroupant douze des quinze anciennes républiques de l'URSS. Le 15 juin 2001, elle devient membre fondateur de l'Organisation de coopération de Shanghai[20],[21] en 2004. Le 27 janvier 2006, elle intègre aussi laCommunauté économique eurasiatique ainsi que l'Organisation du traité de sécurité collective le, signe d'un rapprochement avecMoscou. Le, le gouvernement ouzbek a décidé d'adhérer à l'Accord de coopération en matière d'exécution des peines pénales au sein de la Communauté économique eurasienne. En novembre 2008, l'Ouzbékistan suspend sa participation à la CEEA[22].

165 États ont reconnu l'Ouzbékistan, dont 103 ont établi des rapports diplomatiques avec lui. Plus de quarante missions diplomatiques exercent leurs fonctions àTachkent.

Lapeine de mort est abolie en Ouzbékistan depuis le[23]. Le, letraité de Semipalatinsk entre en vigueur instituant unezone exempte d'armes nucléaires en Asie centrale.

Le parti présidentiel, leParti libéral-démocrate d'Ouzbékistan, domine seul la vie politique, les autres organisations autorisées jouent le rôle de figurantes[12].

Subdivisions

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Article détaillé :Subdivisions de l'Ouzbékistan.
Subdivisions de l'Ouzbékistan.

La république d'Ouzbékistan est divisée en douze provinces (enouzbek :viloyat), une ville (shahr) et une république autonome de Karakalpakistan (respublika) :

  1. Ville deTachkent (enouzbek :Toshkent Shahri) ;
  2. Andijan (Andijon Viloyati) - capitale :Andijan ;
  3. Boukhara (Buxoro Viloyati) - capitale :Boukhara ;
  4. Ferghana (Farg'ona Viloyati) - capitale :Ferghana ;
  5. Djizak (Jizzakh Viloyati) - capitale :Djizak ;
  6. Namangan (Namangan Viloyati) - capitale :Namangan ;
  7. Navoï (Navoiy Viloyati) - capitale :Navoï ;
  8. Kachkadaria (Qashqadaryo Viloyati) - capitale :Karchi ;
  9. Samarcande (Samarqand Viloyati) - capitale :Samarcande ;
  10. Syr-Daria (Sirdaryo Viloyati) - capitale :Goulistan ;
  11. Sourkhan-Daria (Surxondaryo Viloyati) - capitale :Termez ;
  12. Tachkent (Toshkent Viloyati) - capitale :Tachkent ;
  13. Khorezm (Xorazm Viloyati) - capitale :Ourguentch ;
  14. Larépublique du Karakalpakstan(Qoraqalpog'iston Respublikasi), aussi appelée république des Karakalpaks - capitale :Noukous.

La capitale nationale,Tachkent, en plus d'être le siège de son viloyat, est également, administrativement, une ville.

Population

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Article détaillé :Démographie de l'Ouzbékistan.
Enfants ouzbeks persophones àSamarcande, vendant un casse-croûte traditionnel, lesomsa.
Hommes jouant dukarnay, un instrument à vent traditionnel, lors d'un mariage.

L'Ouzbékistan est le pays d'Asie centrale le plus peuplé (plus de37,5 millions d'habitants)[24]. LesOuzbeks ethniques, peuple delangue turque, constituent officiellement près de 84,4 % de la population. LesRusses ethniques représentent 2,3 % de la population (en constante diminution depuis le milieu des années 1980). Les autres minorités sont constituées par lesTadjiks 4,8 %, lesKazakhs 2,5 %, lesKarakalpaks 2,2 % et lesTatars 1,5 %[réf. nécessaire]. L'essentiel de la minorité russe vit àTachkent et dans les autres centres industriels. Les Tadjiks sont concentrés dans les cités historiques deBoukhara etSamarcande. Les Karakalpaks résident principalement dans la république autonome duKarakalpakstan.

Ainsi, la croissance démographique en 2024 s'élevait à 2 %, soit 743 400 personnes. Ces données ont été présentées par l'Agence des statistiques auprès du Président de l'Ouzbékistan. Sur la population totale, 18,9 millions (50,4 %) sont des hommes et 18,6 millions (49,6 %) sont des femmes. La majorité de la population estouzbèke, représentant 84,4 % de la population. L'Ouzbékistan est une république multinationale peuplée de représentants d'environ 130 nationalités et groupes ethniques.

Comme dans d'autres pays d'Asie centrale, la population de la République d'Ouzbékistan est relativement jeune, la majorité étant en âge de travailler. 42 % de la population totale sont des jeunes en âge de travailler, 51 % sont en âge de travailler et 7 % sont plus âgés.

Composition ethnique de la population de l'Ouzbékistan en 2021 :

80 % de la population vit dans l'Est du pays, ce qui correspond aux régions les plus fertiles, et le foyer originel du peuple Ouzbek.

Quelque 37 % de la population ouzbek vit dans les villes, 63 % à la campagne. Elle est essentiellement jeune, la population en âge de travailler représente seulement 54 % du total (plus 7 % de retraités).

Données démographiques :

Langues

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Article détaillé :Langues en Ouzbékistan.

La langue officielle du pays est l'ouzbek, parlée par dix-sept millions de personnes dans le pays (65,6 % de la population). Lerusse, principalement àTachkent et dans les grandes villes, reste une langue importante de communication. Généralement, les citoyens ouzbeks scolarisés avant 1992, soit ont des notions de russe, soit le parlent couramment, car la langue était obligatoire dans l'enseignement avant 1992. Les languestadjike etkarakalpake sont également largement utilisées localement.

L'anglais commence à prendre de plus en plus d'importance (tourisme, immigration), mais il reste une langue enseignée à un nombre restreint de personnes dans le pays. Le pays est difficile d'accès, enclavé dans l'Asie centrale, et ses habitants se déplacent peu, sinon les plus jeunes, généralement pour travailler enFédération de Russie. Aussi, sur place, il est rare de trouver à communiquer avec desanglophones, ou des personnes qui savent parler l'anglais, qui est donc une langue étrangère à la diffusion limitée. Le russe conserve donc une place essentielle, et très importante. Depuis 2000 et 2010, il y a de fortes demandes pour apprendre et étudier lefarsi (persan), ou le chinois, souvent dans la perspective de faire du commerce avec les Iraniens, ou les Chinois. Étant dans la sphère du monde turc et des langues turques, de nombreux Ouzbeks demandent aussi à apprendre le turc, depuis quelques années[réf. nécessaire].

Religions

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Khiva : leminaret Kalta Minor.

L'Ouzbékistan est, comme son voisin leTurkménistan, un pays laïque. Lareligionmusulmane (de ritesunnite) est majoritaire (près de 94 % de la population) en Ouzbékistan. Les musulmanschiites représentent1 % de la population (essentiellement autour deSamarcande,Boukhara et àTachkent). Les autres religions représentées sont l'orthodoxie (4 %), en constante régression du fait du retour desrussophones dans leurs pays respectifs, et très marginalement lejudaïsme, lecatholicisme (l'administration apostolique d'Ouzbékistan recense 4 000 catholiques dans tout le pays) et quelques communautésbaptistes récentes. Leluthéranisme, qui avait été surtout présent depuis la déportation en Ouzbékistan par Staline des Soviétiques d'origine allemande (comme lesAllemands de la Volga) a pratiquement disparu avec seulement deux minuscules communautés paroissiales dans le pays,celle de Tachkent et celle deFerghana. La presque totalité des luthériens ont en effet quitté l'Ouzbékistan à l'ouverture des frontières dans les années 1990-2000. Officiellement, le pays estlaïque. En réalité, l'État contrôle les religions et des persécutions de chrétiens sont signalées par, entre autres, l'ONGPortes Ouvertes[27].

Pendant la période soviétique, l'influence de la religion sur la population se voit limitée et sa fin en 1991 n'est pas accompagnée d'une remontée brutale de la pratique religieuse. Cependant depuis 2015 sont présents des groupuscules islamistes ayant prêté allégeance à l'État islamique et qui envoient régulièrement des combattants. En dépit de cela, le terrorisme islamiste reste faible au sein du pays[28].

Éducation

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Article détaillé :Système éducatif en Ouzbékistan.

L'Ouzbékistan affiche untaux d'alphabétisation élevé : 99,9 % des adultes de plus de 15 ans savent lire et écrire[29]. Cependant, comme seulement 76 % de la population de moins de 15 ans est actuellement scolarisée (et que seulement 20 % des enfants de 3 à 6 ans fréquentent l'école maternelle), ce chiffre pourrait diminuer à l'avenir. Les élèves sont scolarisés du lundi au samedi pendant l'année scolaire, et l'enseignement formel se termine à la fin de la 11e année. Selon l'Agence des statistiques d'Ouzbékistan, le nombre d'établissements d'enseignement général en Ouzbékistan au début de l'année scolaire 2022/2023 était de 10 522. À la même période, la part des garçons dans les établissements d'enseignement secondaire général était de 51,3 %, tandis que celle des filles était de 48,7 %.

En Ouzbékistan, les dépenses publiques consacrées à l'éducation représentaient 5,6 % du PIB en 2019 et 6,2 % en 2021. En 2019, la plus grande part des dépenses totales d'éducation était consacrée à l'enseignement secondaire (environ 65 %), à l'enseignement préscolaire (21 %), à l'enseignement supérieur (10 %) et à l'enseignement secondaire spécialisé (4 %).

En 2023,UNICEF a aidé le gouvernement ouzbek à élaborer une feuille de route pour la réforme de l'éducation, qui vise à fédérer les efforts du gouvernement, des partenaires de développement, des enseignants, des parents, des élèves et des communautés scolaires afin d'atteindre les objectifs stratégiques définis pour une éducation transformatrice de qualité[30].

Économie

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Article détaillé :Économie de l'Ouzbékistan.
Développement du PIB par habitant des pays d'Asie centrale.
10sums (recto).
10sums (verso).

L'Ouzbékistan est un pays agro-industriel. 38 % de la population active est occupée dans l'agriculture majoritairementirriguée (cultures ducoton, desfruits, des primeurs, duriz, de laluzerne, desvignes ou encore descéréales fourragères,élevage ovin etbovin etsériciculture).

Le pays dispose également d'importantes richesses minières (gaz naturel,uranium,cuivre,pétrole) ce qui contribua à l'industrialisation du pays dans l'après-guerre et a totalisé récemment une bonne partie desinvestissements étrangers dans les secteurs de l'extraction minière, duraffinage du pétrole ou encore de la machinerie agricole et de l'assemblage de voitures.

Dès l'indépendance, le président Karimov a fait le choix d'une stratégie de réforme graduelle visant notamment à atteindre l'autosuffisance énergétique et alimentaire du pays. Cependant, la croissance économique reste soumise à des fluctuations régulières. Tributaire des recettes d’exportation (coton etor pour une large part), le développement de l'économie ouzbèke a été freiné par les résultats en demi-teinte de la récolte du coton dont l'Ouzbékistan est le4e producteur mondial.

De plus, sans véritable stratégie de réformes, les autorités du pays ont multiplié les faux pas (comme dans le domaine des changes, ayant refusé la convertibilité de la monnaie nationale jusqu'en 2003) et des actions restrictives et dirigistes envers les petites et moyennes entreprises, ce qui entraîna une stagnation dans le milieu des affaires. Seulement le petit commerce de rue et les entreprises ayant le droit privilégié de faire les opérations d'importation ont pu prospérer tandis que le tissu économique général resta de facto soit étatique, soit sous une forte emprise de l'État. On notera également une forte emprise sur les nouveaux secteurs économiques à haute valeur ajoutée, surtout dans la capitale Tachkent, exercée par la fille du président Karimov,Gulnora[31].

La situation économique de l'Ouzbékistan reste en effet fragile : l'adoption de la libre convertibilité de la monnaie nationale en octobre 2003 devrait cependant créer un environnement beaucoup plus favorable aux investissements étrangers. Certains résultats macroéconomiques positifs sont à noter (inflation et dévaluation de la monnaie relativement maîtrisées notamment). Le réchauffement politique avec laRussie, entamé en 2005, a eu pour résultat les investissements massifs des compagnies russes sur le sol ouzbek (dans le domaine de l'énergie, des télécommunications, de l'aviation civile ou encore de l'agroalimentaire), ainsi que la hausse substantielle des échanges commerciaux bilatéraux (3 milliards de dollars en 2006, +42 % par rapport à 2005).

Toutefois, Tachkent hésite à aller de l'avant dans le domaine desprivatisations du secteur agricole qui représente toujours 33 % duPIB et de lapopulation active. En fait, le gouvernement retarde une véritable libéralisation de l'économie par crainte de ses conséquences sur un tissu social déjà fortement dégradé (27 % de la population vit en dessous duseuil de pauvreté et les revenus moyens sont à la baisse depuis 1997) et pour préserver les intérêts de quelques acteurs économiques influents, proches des élites au pouvoir. L'offensive maladroite, à partir de l'été 2004, contre l'économie informelle a été à l'origine d'importants remous sociaux.

Deuxième exportateur de coton au monde, l'Ouzbékistan est largement critiqué par la communauté internationale pour l'utilisation dutravail forcé des enfants et des étudiants sur les champs de coton sous le soleil accablant ainsi que pour les rémunérations dérisoires payées aux récoltants de cette culture stratégique pour le pays qui rapporte plusieurs milliards de dollars à l'État. Malgré les pressions internationales et l'interdiction formelle du gouvernement ouzbek d'utiliser le travail des enfants, la réalité sur le terrain reste inchangée[32].

Données économiques :

  • PIB (2007) : 22,4 milliards de dollars (Source :Banque mondiale) ;
  • PIB par habitant (2003) : 1 700 dollars ;
  • Taux de croissance (2004) : 7,5 % ;
  • Balance commerciale :1 milliard de dollars ;
  • Principaux clients : CEI : Russie 16,7 %, Ukraine 4,7 %, Kazakhstan 3,1 %, Autres : Suisse 8,3 %, Grande-Bretagne 7,2 % Corée 3,3 %, France 2,3 % ;
  • Principaux fournisseurs : CEI : Russie 15,8 %, Kazakhstan 7,3 %, Ukraine 6,1 %, Autres : Corée 9,8 %, États-Unis 8,7 %, Allemagne 8,6 %, France 2,9 % ;
  • Part des principaux secteurs d’activités dans le PIB :
    • agriculture : 38 % ;
    • industrie : 26,3 % ;
    • services : 35 %.

Monnaie (depuis 1994) : lesum ouzbek (UZS) = 100 tiyin.

En 2025, l'Ouzbékistan est classée en79e position pour l'indice mondial de l'innovation[33].

Sports

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Articles connexes :Pakhtakor Tachkent,Neftchi Ferghana etTournoi de tennis de Tachkent.
L'équipe nationale defootball opposée à Bahreïn.
Djamolidine Abdoujaparov.

Les sportifs ouzbeks sont très présents dans les sports de combats comme lejudo, laboxe, l'unifight ou encore lalutte gréco-romaine. Ces disciplines permettent à l'Ouzbékistan de décrocher ses seules médailles auxJeux olympiques (environ cinq ou six médailles). Les sportifs les plus connus dans ces disciplines sont les judokasAbdullo Tangriev qui fut vice-champion olympique à Pékin en 2008 etRishod Sobirov qui fut double champion du monde et élu meilleur judoka de l'année 2011.

En juillet 2024, aux JO de Paris, la judokateDiyora Keldiyorova remporte la médaille d'or en catégorie moins de 52 kg.

En boxe, aux JO de Paris, l'Ouzbékistan gagne 5 titres en or :

Cependant, lefootball gagne en popularité. L'équipe nationale ouzbèke est en août 2009, la9e meilleure équipe du continent asiatique derrière le Japon et la Corée du Sud aux deux premières places, l'équipe a perdu six places[34]. L'Ouzbékistan a manqué de peu la qualification pour lemondial 2006. LeFK Bunyodkor, club ouzbek, a proposé àSamuel Eto'o duFC Barcelone un salaire faramineux pour jouer avec eux, mais Eto'o a refusé, préférant rester dans une équipe de haut niveau. À défaut deSamuel Eto'o, le Kuruvchi Tachkent, renommé Bunyodkor a achetéRivaldo (ballon d'or en 1999)[35]en lui offrant un salaire de 10 millions d'euros par an[réf. nécessaire]. Bunyodkor a aussi recruté l'ancienne starbrésilienneZico (ex-Fenerbahçe) au poste d'entraîneur[36]. Le 5 juin 2025, l' équipe nationale de football d'Ouzbékistan a obtenu pour la première fois une place à la Coupe du monde de laCoupe du monde de football 2026[37].

En 2025, le footballeur international ouzbekAbdukodir Khusanov, défenseur central, a été transféré deLens àManchester City pour un contrat de quatre ans et demi, devenant ainsi le premier joueur ouzbek à disputer leChampionnat d'Angleterre de football[38].

L'Ouzbékistan s'est fait connaître aussi grâce au coureur cyclisteDjamolidine Abdoujaparov qui était un des meilleurs sprinteurs du peloton au début des années 1990. Il a, en outre, remporté au moins une étape dans les trois Grands Tours (de France, d'Italie et d'Espagne) dont neuf étapes duTour de France avec à la clé troismaillots verts. Il possède aussi à son palmarès la classiqueGand-Wevelgem belge. En 2010, un seul coureur cycliste de nationalité ouzbèke est professionnel :Sergueï Lagoutine (de soucherusse), champion du monde espoirs en 2003, qui évolue sous les couleurs de l'équipe cycliste Vacansoleil.

En tennis, les meilleurs joueurs de nationalité ouzbèke dans lesannées 2000 sontDenis Istomin (de souche russe) chez les hommes, qui a remporté quelques victoires sur des tournois challengers et atteint les8es de finale autournoi de Wimbledon 2012 etIroda Tulyaganova chez les femmes, qui fut classée16e joueuse mondiale en 2002.

Auxéchecs,Rustam Qosimjonov a étéchampion du monde « FIDE » en 2004.

Fêtes et jours fériés

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DateNom françaisNom localRemarques
Jour de l'IndépendanceMustaqillik Kunidepuis 1991
Jour de l'AnYangi Yil Kuni
8 marsJour de la FemmeXalqaro Xotin-qizlar Kuni
21 marsJour du PrintempsNavro'z(non religieux)
9 maiJour de CommémorationHotira kuniJour de la victoire sur lenazisme en 1945
selon lecalendrier musulman (Hijra)Fin duRamadanRamazon Hayiti
Jour de l'instituteurO'qutuvchilar Kuni
8 décembreJour de la constitutionKonstitutsiya Kunidepuis 1992
selon lecalendrier musulman (Hijra)Jour du sacrificeQurbon Hayit

Arts et culture

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Articles connexes :Culture de l'Ouzbékistan,Art timouride etMusique ouzbèke.

Patrimoine mondial de l'UNESCO en Ouzbékistan :

Les sites naturels sont :

Arts appliqués ouzbeks

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Illustrations

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Voir aussi

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Sur les autres projets Wikimedia :

Bibliographie

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  • Энциклопедический Словарь Брокгауза и Ефрона (Dictionnaire encyclopédique Brockhaus et Efron). St-Petersbourg, 1887-1907.
  • Большая советская энциклопедия (Grande Encyclopédie soviétique). Moscou, 1969-1978.
  • Anthologie de la poésie d'Ouzbékistan, 2 vol., Édition de Jean-Pierre Balpe etHamid Ismaïlov, 2008 (sous la direction éditoriale de Jacqueline Farmer).
  • Dominique Auzias et Jean-Paul Labourdette,Le Guide de l'Asie centrale : Kirghizistan, Ouzbékistan, Tadjikistan, Nouvelles Éd. de l'Université, Paris, 2001, 313 p.

Articles connexes

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Liens externes

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Notes et références

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  1. « Uzbekistan: Regions, Major Cities & Towns », surcitypoppulation
  2. « World Economic Outlook Database, October 2023 », surIMF.org,International Monetary Fund(consulté le)
  3. « World Economic Outlook Database, November 2023 Edition. (Uzbekistan) », surIMF.org,International Monetary Fund,(consulté le)
  4. ab etcRapport sur le développement humain 2021/2022 : Temps incertains, vies bouleversées : façonner notre avenir dans un monde en mutation,New York,Programme des Nations unies pour le développement,, 337 p.(ISBN 978-92-1-126452-4,lire en ligne).
  5. (en) « Gini index », surBanque mondiale(consulté le).
  6. (en) Martin J. Wolf, John W. Emerson, Daniel C. Esty, Alex de Sherbinin, Zachary A. Wendlinget al.,2022 Environmental Performance Index, New Haven, Connecticut, États-Unis, Yale Center for Environmental Law & Policy,, 192 p.(lire en ligne[PDF]).
  7. « Population de l'Ouzbékistan 2024 »
  8. La population permanente de Tachkent dépasse les 3 millions
  9. Sabine Dullin, « Le grand pays et les petites patries », dansL'Histoire,no 485-486, juillet-août 2021, page 83
  10. (en) Slavomir Horak, « Separatism in Uzbekistan? Karakalpakstan after Crimea »,(consulté le).
  11. (en) « EU: Seek Stronger Central Asia Rights Commitments », surhrw.org,(consulté le).
  12. a etbMarlèneLaruelle, « En Asie centrale, l'illusion d'un nouveau monde », surLe Monde diplomatique,
  13. « Géo-Savoir : les deux seuls pays doublement enclavés au monde », surGéographie, curiosités, environnement et voyages,(consulté le).
  14. Lesmers fermées (Aral etCaspienne) ne sont pas prises en compte dans l'océan mondial.
  15. (ru)id=5569 Article de Ferghana.ru
  16. « Les trains en Ouzbékistan »[archive du](consulté le)
  17. Talgo 250 atteint BoukharaRailway Gazette International 26 août 2016
  18. « Décret du Président de la République d'Ouzbékistan sur la création de la compagnie aérienne nationale d'Ouzbékistan »,
  19. « Accord sur la création de la Communauté des États indépendants »[archive du], Comité exécutif de la CEI(consulté le)
  20. (en) « President Hu visits Uzbekistan, Kazakhstan, attends SCO summit » [« Le président Hu se rend en Ouzbékistan, au Kazakhstan, et assiste au sommet de l'OCS »], suren.people.cn(consulté le).
  21. (en) « First SCO summit, 2001 », surxinhuanet.com, 2008-08/19(consulté le)
  22. (en)UZBEKISTAN: EVALUATING TASHKENT'S REASON FOR LEAVING THE EURASIAN ECONOMIC COMMUNITY, eurasianet.org, 25 novembre 2008.
  23. « www.abolition.fr », surabolition.fr(consulté le).
  24. « Situation démographique en République d'Ouzbékistan - 9/11/2024 »[archive du], Statistics Agency of Uzbekistan(consulté le)
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  26. « Средняя продолжительность жизни в Узбекистане »,‎(consulté le)
  27. « Ouzbékistan », surwww.portesouvertes.fr(consulté le).
  28. Bakhtiyar Babadjanov, « Islam et activisme politique. Le cas Ouzbek »,Annales. Histoire, Sciences sociales,vol. 5-6,‎,p. 1139-1156(lire en ligne)
  29. « Uzbekistan »[archive du], suruis.unesco.org,(consulté le)
  30. « UNICEF-Education reforms in Uzbekistan », suruzdaily.uz,
  31. Pascal Jalabert, « Gulnara Karimova, diva des steppes et fille à papa », dansLa Tribune-Le Progrès, 29 juillet 2009
  32. Du coton produit sous la contrainte - Le Nouvelliste.ch - le 4 juillet 2011
  33. « Indice mondial de l’innovation 2025 : Quelles sont les économies les plus innovantes en 2025? », surOrganisation mondiale de la propriété intellectuelle,(consulté le)
  34. (en)Classement FIFA, août 2009.
  35. (en)BUNYODKOR HAS SIGNED ONE YEAR CONTRACT WITH RIVALDO
  36. « Le Brésilien Zico va entraîner le club de Bunyudkor qui a récemment recruté Rivaldo. », sursport24.com(consulté le).
  37. « Uzbekistan rise from heartbreak to reach the World Cup », surwww.fifa.com(consulté le)
  38. (en-US) « The Rising talent in Ligue 1 becomes Premier League's first Uzbek player », surpremierleague.com(consulté le)
  39. « Uzbek », UNESCO(consulté le)
v ·m
  • 1 Partiellement européen
  • 2 Partiellement africain
  • 3 Partiellement océanien
v ·m
États membres
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