Cet article est uneébauche concernant lamythologie égyptienne.



Le rituel de l'ouverture de la bouche se pratique dans l'Égypte antique lors ducérémonial funéraire, censé conserver au défunt ses fonctions vitales par des incantations magiques.
Les anciens Égyptiens croyaient que pour que l'âme d'une personne survive dans l'au-delà, elle devait avoir de la nourriture et de l'eau. Le rituel de l'ouverture de la bouche était donc effectué pour que la personne décédée puisse à nouveau manger et boire dans l'au-delà.
Des outils spéciaux sont utilisés pour accomplir la cérémonie, tels qu'uneherminette rituelle, unencensoir rituel en forme de bras, une lame en forme de cuillère appelée peseshkaf, une lame en forme de tête de serpent et diverses autres amulettes. Une jambe de veau est également tenue jusqu'aux lèvres peintes sur le cercueil.
Cette cérémonie consiste à ouvrir symboliquement la bouche des morts pour qu'ils puissent respirer et vivre dans l'au-delà en utilisant le « peseshkaf », un instrument utilisé pour le rituel, (psš « instrument pour l'ouverture de la bouche » +kȝf « obsidienne »). Cet instrument était fait de pierre et avait la forme de la queue d'un poisson.
Cette cérémonie est aussi pratiquée pour les statues (depharaon, par exemple).
On trouve des traces de ce rituel de l'Ancien Empire à l'époque romaine.
Une fois lamomification réalisée par les embaumeurs, lamomie est transportée près de sa tombe, dans unsarcophage.
Le fils ainé du défunt ou unprêtre des rites funéraires procède au rituel. Il est souvent habillé d'une peau de léopard caractéristique duprêtre-sem, et parfois d'un masque d'Anubis. Il est assisté par plusieurs prêtres.
L'ouverture de la bouche commence avec la purification d'Horus. De l'encens est brûlé dans un petit sceptre en forme de bras.
Commence alors la purification deThot, où l'on verse plusieurs liquides et résines symboliques sur le sarcophage.
Une fois ces étapes terminées, avec l'aide d'uneherminette, on touche la bouche, le nez, les oreilles et les yeux du visage du sarcophage.
La cérémonie comporte jusqu'à soixante-quinze « épisodes » comprenant les étapes suivantes[1] :
LeLivre des Morts contient un épisode que le défunt utilise pour lui-même[2] :
Ce rituel a une place importante dans le cérémonial mortuaire des anciens Égyptiens.
Il doit permettre au défunt de respirer, de manger, d'entendre et de voir (respectivement ouverture du nez, de la bouche, des oreilles et des yeux) dans le monde des morts.
Certaines statues recevaient ce même traitement. Elles avaient alors les mêmes effets cités précédemment, mais sur la personne qu'elles représentaient.
L'ouverture permettait aussi auka et auba de réintégrer le corps par les orifices ouverts symboliquement.
Les textes funéraires assignent au dieuSokaris la protection des morts, et principalement du roi défunt sur lequel il opère les rituels de purification et d'ouverture de la bouche.
Anubis, en tant que guide du mort vers le tribunal d'Osiris, est un des dieux principaux de l'ouverture de la bouche.
Des parallèles entre l'ouverture de la bouche et lepsaume 51 ont été notés[3]. Les parallèles comprennent :