L'Ours noir (Ursus americanus), aussi appelébaribal, est l'ours le plus commun enAmérique du Nord. Il se rencontre dans une aire géographique qui s'étend du nord duCanada et de l'Alaska au nord duMexique, et des côtes atlantiques aux côtes pacifiques de l'Amérique du Nord. Il est présent dans un bon nombre d'États américains et dans toutes lesprovinces canadiennes. Il préfère les forêts et les montagnes où il trouve sa nourriture et peut se cacher. La population d'ours noirs était sans doute de deux millions d'individus autrefois. Aujourd'hui, l'on estime qu'il existe entre 500 000 et 750 000 ours noirs sur ce continent. Longtemps chassé pour sa fourrure, il subit aujourd'hui la réduction de sonmilieu naturel par l'homme. La population de l'Ours noir est généralement stable[1].
Plus petit que l'Ours brun et l'Ours blanc, cet animal présente une couleur defourrure plus ou moins foncée selon les régions, allant du noir au blanc (la fourrure blanche est provoquée par un caractèrerécessif) en passant par le rougeâtre et le gris argenté. On le nomme donc à tort « ours noir ». Seizesous-espèces, dont certaines sont menacées, sont reconnues. L'Ours noir n'hiberne pas au sens strict, mais passe l'hiver dans un état de somnolence en vivant sur ses réserves degraisses accumulées pendant l'automne. Il estomnivore, même si sonrégime alimentaire est dominé par lesvégétaux. Contrairement auxidées reçues[réf. nécessaire], l'Ours noir est un bon nageur et il grimpe facilement aux arbres pour échapper à un danger.
La couleur du pelage varie du noir au blanc, en passant par de nombreuses nuances : chocolat, brun, cannelle, blond sont des couleurs plus fréquentes dans les forêts de l’ouest américain et duCanada[4],[2] que dans les régions de l’est. Au sud de l’Alaska et enColombie-Britannique vit l’Ours Kermode, unesous-espèce dont de nombreux individus, lesspirit bears[6] (« ours-esprits[1] ») ont un pelage blanc crème. Des ours d’un gris bleuté occupent labaie des Glaciers enAlaska[7]. Tous ces animaux appartiennent bien à l’espèce de l’Ours noir américain. Lesalbinos sont très rares. Certains individus portent une ou plusieurs taches blanches sur le cou ou sur la poitrine[3],[2]. L’Ours noirmue et son épaisse fourrure le protège contre les piqûres desinsectes et contre les rigueurs de l’hiver.
L’Ours noir possède un museau brun
Les ours noirs sont capables de se tenir debout et de marcher sur leurs pattes arrière : celles-ci sont légèrement plus longues (13 à 18 cm[8]) que les pattes avant. Chaque patte est dotée de cinq doigts avec desgriffes non rétractiles utilisées pour déchirer, creuser, gratter le sol et grimper aux arbres. Un coup d’une patte avant suffit à tuer uncerf adulte.
L’Ours noir possède de petits yeux généralement de couleur noire ou marron, des oreilles arrondies, un longmuseau pointu de couleur brune, des naseaux allongés et une queue relativement courte (8-14 cm[2]). Sa vision n’est pas particulièrement bonne mais les expériences montrent qu’elle lui permet de distinguer les couleurs[5]. En revanche, sonouïe et sonodorat, sept fois plus affûté que celui d'unchien limier[1], sont très développés ; sa langue agile et ses lèvres mobiles lui permettent de manger de petites baies et des fourmis. Enfin, son profil facial droit et son museau pointu le différencient duGrizzli qui vit aussi enAmérique du Nord[3]. L’Ours noir est en outre plus petit et ne possède pas de bosse entre les épaules[3].
Parties caractéristiques de l’Ours blanc, brun et noir
L’Ours noir occupe un espace compris entre les régions septentrionales de l’Alaska et leMexique. Il est réparti sur seulement trois pays, le Mexique, lesÉtats-Unis et leCanada, alors qu'il comporte deux fois plus d'individus que toutes les autresespèces d'ours connues. Il se rencontre du littoral de l’Atlantique aux côtes du Pacifique[9]. Même s’il préfère les forêts et les zones plantées d’arbustes, il peut s’adapter à desclimats et desmilieux naturels très variés : il fréquente aussi bien lesmarécages et lesforêts pinifères subtropicales du sud-est des États-Unis (Louisiane,Alabama,Floride, etc.) que les hautes montagnes du sud-ouest, entre 900 et 3 000 mètres d’altitude[2], ou encore latoundra duLabrador[6]. Il habite aussi dans les forêts mixtes du sud-est du Canada et du nord-est des États-Unis, mais également dans le sud des montagnesAppalaches. L'Ours noir est également trouvé partout dans des habitats convenables à l'ouest. Ces habitats comprennent souventles zones arides chapparal montagnes couvertes[pas clair] en Californie du Sud, les forêts tempérées de l'Oregon et de Washington, sur toute la longueur des montagnes Rocheuses, et même des parties du désert de Sonora.Il est en revanche quasiment absent des zonesarides[Passage contradictoire] du continent nord-américain.
L’hiver passé, l’Ours noir quitte son abri et se met en quête de nourriture à des altitudes moyennes et dans lesvallées exposées au soleil. À mesure que l’été approche, il regagne des altitudes plus élevées[9]. La forêt constitue un milieu favorable pour l’Ours noir qui peut s’y cacher et se protéger du soleil.
Malgré leur taille et leur masse, les ours noirs sont étonnamment agiles dans leurs mouvements.
Ils se déplacent en fonction des saisons pour rechercher leur nourriture. Ils grimpent facilement aux arbres pour échapper au danger, grâce à leurs muscles dorsaux puissants et à leurs griffes. Ils peuvent courir jusqu’à55km/h[3]. L’ours est un animalplantigrade, c’est-à-dire qu’il marche en posant entièrement laplante des pieds sur le sol. Il utilise la démarche à l’amble. Il est en outre un excellent nageur et est capable de traverser un lac pour rejoindre une île.
Ours noir
L’Ours noir est la plupart du temps un animal solitaire sauf pendant la période derut et dans la relation qu’entretient la mère avec ses oursons. Les ours peuvent se rassembler occasionnellement dans les zones d’abondance alimentaire. Ils sortent généralement le jour, sauf dans les secteurs où il y a beaucoup d’humains : ils préfèrent alors la nuit pour les éviter. Contrairement aux idées reçues, les attaques d’ours noirs contre les humains sont rares : moins de 36 attaques mortelles ont été recensées tout au long duXXe siècle[2]. Si la femelle grizzly n’hésite pas à défendre ses petits, l’ourse noire ne s’en prend pas aux humains pour protéger sa progéniture[2].
Les mâles griffent et mordent les arbres pour communiquer pendant la saison de l’accouplement[3] et peut-être pour marquer leur territoire. Ils se grattent le dos sur les arbres[1]. Ils utilisent également leurs odeurs. Ces territoires varient entre 20 et 100 km2[6] et couvrent ceux de plusieurs femelles. En cas de menace, les ourses poussent des plaintes ; les oursons émettent des cris ressemblant à des pleurs lorsqu’ils ont peur. Les adultes claquent des dents lorsqu’ils sont effrayés[5]. L’Ours noir communique également par des expressions faciales et des positions particulières. Lorsqu’il se dresse sur ses pattes arrière, c’est pour flairer un danger, une odeur intrigante ou avoir un meilleur point de vue.
Les ours noirs figurent parmi lesmammifères les plus intelligents[5] : ils sont souvent dressés pour réaliser des numéros decirque. Leurcerveau est relativement gros comparé à la taille de leur corps.
Les ours noirs passent l’hiver dans un état de somnolence : cela signifie qu’ils peuvent réagir à une attaque d’un autre animal. Lorsque les jours diminuent, ils sécrètent unehormone qui agit comme unsomnifère. Leur rythme cardiaque passe alors de 50 à 10 pulsations par minute[10]. La température du corps diminue légèrement (moins de31°C, soit6,8°C en dessous de la température corporelle d’été[5]) car leur masse est imposante (ils perdent donc moins facilement leur chaleur que les petits mammifères qui hibernent). Ils passent tout l’hiver sans manger, ni boire, ni uriner, ni déféquer[4],[5] et ressortent au printemps. Cet état de dormance dure de quatre à sept mois entre octobre et mai[9],[4],[10]. Cette durée varie en fonction du climat : plus l’hiver est long, plus la période de somnolence se prolonge. Aussi, celle-ci n’existe pas dans les régions du sud sauf pour les ourses enceintes[4]. Un ours noir peut perdre jusqu’à 30 % de sa masse pendant l’hiver[3].
Les femelles atteignent leur maturité sexuelle entre 2 et 9 ans contre 3 ou 4 ans pour les mâles[2].L’Ours noir mène une vie essentiellement solitaire, sauf pour le lien étroit qui unit la femelle à ses petits et durant l’accouplement qui a lieu à l’époque du rut, soit en juin ou au début de juillet. Alors que le mâle continue de grandir jusqu’à l’âge de sept ans, la femelle cesse de se développer plus tôt. Les ours noirs s’accouplent tous les deux ou trois ans environ[9] au cours des mois de mai et juin[9], et jusqu’en août dans les forêts de feuillus de l’est[5].
Lagestation dure généralement 6 ou 7 mois[9]. Le développement de l’embryon commence dix semaines après l’accouplement[2] : cetteimplantation différée, qui est commune chez toutes les espèces d’ours, permet d’éviter les naissances en automne[12]. L’embryon arrête de croître quelques jours après la fertilisation et s’implante dans l’utérus uniquement au début de la période d’hibernation, les premiers jours de novembre. À la fin de l’été et en automne, la femelle de l'Ours noir mange tout ce qui lui tombe sous la dent pour prendre le plus de poids possible. Si elle pèse au moins 70 kg quand elle s’installe dans sa tanière, il y a de bonnes chances que les embryons s’implantent et que la gestation se poursuive.
Les oursons naissent de la fin novembre à février, donc de 5 à 8 mois après l'accouplement qui se fait entre le mois de mai et de juin[9], dans la tanière. Chaqueportée compte en moyenne un ou deux ou trois oursons[9],[1] et jusqu’à 6 dans l’est des États-Unis[5]. Seules les femelles en très bonne santé donneront toutefois naissance à plus de trois oursons. La quantité de nourriture présente dans l’habitat déterminera donc essentiellement la probabilité de mise bas et la grosseur des portées. Ils pèsent chacun entre 200 et 450 grammes[4],[2], en moyenne 350 grammes[6]. Comparativement à d’autres mammifères, cette masse est très faible par rapport aux 70 kg de la mère. Les petits mesurent 15 à 20 cm à la naissance[3]. Les petits viennent au jour sans poils, avec les yeux bleus et sont aveugles[5]. Ils sont nourris au lait maternel et tenus propres dans la tanière pendant l’hiver. Les femelles allaitent en position assise.
Ils ne quittent leur mère qu’à l’âge de 16 ou 17 mois[3], parfois 29 mois[5]. Leur survie dépend de l’aptitude de la mère à leur enseigner à chasser et à trouver un repaire. La mère apprend à ses oursons à grimper aux arbres pour échapper auxprédateurs. Elle s’occupe aussi de la tanière qui permet de passer l’hiver. Il faut beaucoup d’énergie pour allaiter et élever des oursons, et les femelles en mauvaise santé pourraient être incapables de se reproduire.
Avant l’arrivée des Européens, lesAmérindiens chassaient l’ours pendant l’hiver, profitant de la période de dormance. L’animal leur fournissait de la viande, de la graisse et de lafourrure. Les guerriers portaient des colliers de griffes autour de leur cou ; parsuperstition, ils ne prononçaient jamais son nom[13] et le chasseur devait demander pardon avant de tuer un ours. L’art amérindien représentait cet animal vénéré sur lestotems. Au cours de certaines cérémonies, ils pratiquaient la danse de l’ours. À la fin duXVIIe siècle, laCompagnie de la Baie d’Hudson encourageait les Amérindiens à faire lecommerce des fourrures d’ours : ils échangeaient des couvertures delaine contre des peaux d’ours noirs[14]. L’Ours noir fut également chassé pour confectionner les célèbres chapeaux de la garde britannique et de certains régiments de l’armée canadienne et de l’armée britannique. L’utilisation de la fourrure des ours pour ces couvre-chef, des animaux tués dans des collisions avec des automobiles ou des prises de chasse, est critiquée par des associations de protection des animaux commePETA. Des essais de chapeaux en fourrure synthétique ont été réalisés. Enfin, les pattes et labile du plantigrade sont aujourd’hui encore très recherchées enAsie : un gramme de bile, utilisée dans lapharmacopée chinoise, coûte 155 dollars[15].
Dans la nature, l’espérance de vie moyenne du mammifère est d’environ 10 ans ; il peut parfois vivre jusqu’à 30 ans[9],[3]. Aujourd’hui, on estime entre 500 000[3] et 750 000[5],[13] le nombre d’ours noirs sur le continent américain. Leur faiblefécondité et leur maturité sexuelle tardive constituent des menaces à la survie de l’espèce.
Les principales causes de mortalité sont les collisions avec les automobiles, sur des routes qui sont une cause defragmentation forestière[16]. La chasse, également facilitée par les routes, est une autre source de mortalité.
Les oursons meurent parfois sous-alimentés, ou d'une chute depuis un arbre. Ils constituent des proies pour les prédateurs tels que leloup, lepuma, lelynx, lecoyote[17],[9], l’Ours brun et les autres ours noirs, notamment les mâles en manque de nourriture[3]. Les jeunes séparés accidentellement de leur mère meurent rapidement.
Les ours noirs continuent d’être chassés pour finir commetrophée, descente de lit mais aussi pour leur viande, au Canada et en Alaska[3]. Environ 30 000 ours noirs par an sont tués dans toute l’Amérique du Nord[2], mais cette chasse est très réglementée. Les principauxparasites de l’Ours noir sont leténia, l’ascaris et les vers du genretrichinella[3]. Ils peuvent également souffrir detuberculose, d’arthrite et de broncho-pneumonie[18].
Les populations de l’ouest des États-Unis sont encore nombreuses, alors que celles de l’est du pays ont tendance à se réduire dangereusement. Ces dernières vivent essentiellement dans les montagnes, les forêts ainsi que dans les parcs nationaux et les réserves naturelles. Les régions à l’est duMississippi sont en effet les plus anthropisées alors que de larges zones desMontagnes Rocheuses des hautsplateaux et duGrand Bassin demeurent sauvages. L’animal est absent de onze États sur 50 dontHawaii, les deux Dakota, les États très urbanisés comme leMaryland ou leDelaware, et plusieurs États du centre-est dans lesquels montagnes et forêts sont inexistantes[9].
La situation de l’Ours noir varie selon les sous-espèces et les régions. Ainsi, l’Ours noir de Floride (Ursus americanus floridanus) est classé commeespèce menacée[9]. Une étude menée enCalifornie en1998 évalue entre 17 000 et 23 000 le nombre d’ours noirs dans cet État de l'ouest des États-Unis[19]. Cette population est actuellement stable, voire en très légère progression[19].
Dans leparc national de Yosemite enCalifornie, la population des ours noirs est estimée entre 300 et 500 individus[20]. Lesrangers en dénombrent une quinzaine dans lavallée de Yosemite[21], c’est-à-dire le secteur le plus fréquenté par les touristes. L’Ours noir s’adapte facilement à la présence des hommes et ne néglige pas leur nourriture. Il peut alors pénétrer dans les campings et dans les véhicules stationnés sur les parkings. Autrefois, les ours étaient nourris par l'homme, ce qui provoqua des attaques et de nombreux blessés. Aujourd’hui, de nombreux panneaux d’information et des messages de prévention déconseillent de nourrir les animaux sauvages, en particulier les plantigrades. Les poubelles du parc ont été consolidées et fermées hermétiquement ; des box ont été aménagés dans les campings pour entreposer la nourriture. Les incidents sont en baisse, pourtant deux à trois ours agressifs doivent être abattus chaque année dans le Yosemite.
Dans un autreparc national américain, auYellowstone, on nourrissait aussi les ours, ce qui constituait une attraction appréciée des touristes. Aujourd’hui, le parc a abandonné cette habitude. On compte actuellement 10 000 ours noirs au Yellowstone[22].
À l’est des États-Unis, il y a une population de 400 à 600 ours noirs dans leParc national des Great Smoky Mountains[23]. C’est au cours des années pauvres enfaînes que les incidents avec les visiteurs se sont multipliés. Dans cette région, l’Ours noir subit la concurrence d’espèces invasives telles que leSanglier d’Europe, qui est un important consommateur deglands. Lesrangers endorment les ours mâles les plus dangereux et les déplacent vers des secteurs sauvages.
Dans leNew Hampshire, lenaturaliste Ken Killian a ouvert un établissement qui recueille et soigne les ours noirs blessés ou les oursons égarés[15]. Une expérience similaire est menée dans leMinnesota où 3 000 ours noirs vivent dans laSuperior National Forest[22].
Descorridors biologiques et desécoducs ont été aménagés pour l’Ours noir de Floride pour empêcher son extinction.
L’Ours noir américain est protégé par la loi dans plusieurs États américains duSud comme laLouisiane, leMississippi ou leTexas. Tuer illégalement un ours noir est puni par une importante amende et une peine de prison.
En anglais, l’Ours noir est couramment appeléAmerican Black Bear,Black bear ou encoreCinnamon Bear (cinnamon signifie « cannelle ») pour les animaux de coloration brun-roux. Il porte également le nom de « Baribal ».
Les relations phylogéniques avec les autres espèces de la famille des ursidés ne sont pas clairement définies[24]. L’Ours noir est cependant très proche desours à collier,blancs etbruns[25]. Toutefois, il est beaucoup plus petit que l’Ours blanc dont la masse peut atteindre 700 kg pour un mâle[25].
Seize sous-espèces sont recensées sur le continent nord-américain[26],[9],[5] :
Ursus americanus altifrontalis (Ours bleu) : côte nord-ouest du Pacifique, depuis laColombie-Britannique au nord de laCalifornie et au nord de l’Idaho ;
Ursus americanus amblyceps :Colorado, Mexique,Texas occidental et moitié orientale de l’Arizona, sud-est de l’Utah ;
Ursus americanus americanus : duMontana oriental jusqu’à l’océan Atlantique, du sud et de l’est de l’Alaska et du Canada jusqu’à l’océan Atlantique et au sud vers le Texas ;
Ursus americanus californiensis (Ours noir de Californie) : vallée centrale de laCalifornie et sud de l’Oregon ;
Ursus americanus carlottae (Ours noir de Haïda Gwaii) : Alaska ;
Ursus americanus cinnamomum (Ours noir cannelle) : Idaho, Montana occidental,Wyoming, est duWashington, Oregon et nord-est de l’Utah ;
Ursus americanus emmonsii (Ours noir argenté) : sud-est de l’Alaska ;
Ursus americanus eremicus (Ours noir du Mexique) : nord-est du Mexique ;
En1902, leprésident américainTheodore Roosevelt se rendit dans leMississippi afin de régler un conflit portant sur le tracé des limites séparant les États deLouisiane et du Mississippi. Lors de son séjour, il participa à une partie de chasse au cours de laquelle il décida d’épargner un ours noir blessé. L’épisode fut relaté dans un article duWashington Post.Clifford K. Berryman l’illustra par un dessin appeléDrawing the Line in Mississippi (voir l’image) qui représentait le Président et l’ours noir en question[27]. Rapidement, l’anecdote devint populaire. Deux émigrants russes, Rose et Morris Mictchom, créèrent unours en peluche qu’ils baptisèrent « Teddy », le diminutif du prénom Theodore, en hommage au26e Président des États-Unis.
En1950, lesrangers de la Lincoln National Forest dans l’État du Nouveau-Mexique sauvèrent un jeune ours noir d’un incendie qui ravageait les Montagnes Capitan. L’animal dut être soigné pour ses brûlures mais il survécut et inspira la création de l’ours Smokey, la mascotte de laprévention des feux de forêt aux États-Unis.
En, un ours noir sauvage a été trouvé ivre après avoir bu 36 canettes de bière dans l’État deWashington, au nord-ouest des États-Unis. L’ours avait ouvert la glacière d’un campeur et utilisé ses griffes et ses dents pour perforer les canettes.
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La version du 21 octobre 2007 de cet article a été reconnue comme « bon article », c'est-à-dire qu'elle répond à des critères de qualité concernant le style, la clarté, la pertinence, la citation des sources et l'illustration.