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Ouest-France

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Cet article concerne le quotidienOuest-France. Pour la chaîne de télévision du groupe SIPA Ouest-France, voirNovo 19.

Ouest-France
Image illustrative de l’article Ouest-France

PaysDrapeau de la FranceFrance
Zone de diffusionGrand Ouest
LangueFrançais
PériodicitéQuotidienne
FormatBerlinois
GenrePresse régionale
Prix au numéro1,45 € en semaine (1,70 € le vendredi avecDiverto) et 1,55 € le dimanche (Dimanche Ouest-France), au1er juillet 2025[OF 1]
Diffusion635 487[1]ex. (2022)
Date de fondation (il y a81 ans)
Ville d’éditionRennes

PropriétaireSociété Ouest France[2]
Rédacteur en chefPhilippe Boissonnat, Laëtitia Greffié et Sébastien Grosmaître[OF 2]
ISSN0999-2138
ISSN(version électronique)1760-6306
Site webwww.ouest-france.fr
Supplément

Diverto (vendredi)

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Ouest-France est unquotidien régionalfrançais, édité àRennes et vendu dans les régions de l'Ouest de la France ainsi qu'àParis. Il est édité par legroupe SIPA Ouest-France, propriété de l'Association pour le soutien des principes de la démocratie humaniste (ASPDH), contrôlée par la familleHutin.

En 2022, sa diffusion se porte à 635 000 exemplaires[1],[3], avec2,3 millions de lecteurs[1] ; ce qui en ferait le premier quotidien francophone au monde[4].

Historique

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La rédaction du Pré-Botté à Rennes, ancien siège du journal.

Ouest-France paraît pour la première fois le lundi, prenant la suite deL'Ouest-Éclair, journal créé le, interdit de parution à laLibération pourcollaboration[5]. Il est fondé parPaul Hutin-Desgrées avec son beau-frèreFrançois Desgrées du Loû trois jours après la libération de la ville de Rennes[OF 3]. Ils bénéficient du soutien de leaders démocrates-chrétiens commeGeorges Bidault,Pierre-Henri Teitgen etFrancisque Gay[6]. Son premier numéro a pour titre« Rennes accueille avec enthousiasme les libérateurs » avec une photo dugénéral de Gaulle[OF 4].

À partir de, il fait face àOuest-Matin, lancé par Henri Denis, chrétien de gauche et professeur d'économie à Rennes, dans les cinq départements de la Bretagne historique, dans l'espoir d'en faire un « grand quotidien régional d'information et de défense républicaine », avec le soutien du groupe de pressecommuniste de l'Union française de l'information, qui a cessé de paraître sous forme quotidienne en1956. Le logo actuel est créé en 1971[OF 3].

Implanté à l'origine dans lecentre-ville de Rennes (rue du Pré-Botté), Ouest-France déménage son siège, sa rédaction, son administration et son imprimerie en àChantepie, dans la banlieue de Rennes (rue du Breil)[7]. Il dispose depuis 1993 d'un second centre d'impression àLa Chevrolière, à une vingtaine de kilomètres au sud deNantes[8].

Le journal délaisse progressivement leplomb pour passer à l'impression enoffset à partir de 1978[9]. Sa première photo en couleur est publiée en[10].

Évolutions récentes

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En, l'Association pour le soutien des principes de la démocratie humaniste est fondée, qui détient à 99,91 % leGroupe SIPA Ouest-France[11].

En,Ouest-France édicte sa propre charte de l'information dans laquelle le journal rappelle les valeurs humanistes auxquelles il aime se référer et qui mentionne les règles que ses journalistes sont appelés à respecter : honnêteté intellectuelle, prudence d'écriture et respect des personnes. Cette charte est intitulée « Dire sans nuire, montrer sans choquer, dénoncer sans condamner, témoigner sans agresser »[12].

Depuis, il paraît le dimanche, en formattabloïd, sous le titreDimanche Ouest-France (21 éditions). Cette parution dominicale au prix de1,30 euro est divisée en trois cahiers : « Actualités », « Magazine » et « Sports ». Elle est diffusée en 2017 à 364 310 exemplaires, conquérant ainsi la première place parmi les journaux paraissant le dimanche[réf. nécessaire].

Le 20 000e numéro paraît le vendredi, présentant dix-huitunes représentatives de l'histoire du journal[OF 5].

En 2011, unerotative Nohab est arrêtée. Des éléments d'impression de cette rotative sont transférés sur les cinq autres rotatives deChantepie et à l'imprimerie de Nantes. En 2012, démontage de la rotative 6 Nohab à Chantepie, la tour couleur Wifag est remontée sur la rotative 7 à La Chevrolière. Réaménagement du plateau pour la mise en place d'une rédaction papier.web[13].

Parallèlement à l'édition papier,Ouest-France développe un journal en ligne, sur ouest-france.fr ; ouestfrance.entreprises.fr ; jactiv.ouestfrance.fr ; lemarin.fr ; infomer.fr ; ouestfrance-auto.com ; ouestfrance-immo.com ; ouestfrance-emploi.com ; ouestfrance-affaires.com ; ouestmarches.com ; ouestbateaux.com ; vacancesalouest.com ; maville.com ; ouestfrance-ecole.com ; infolocale.fr ; meilleurenclasse.com ; et le service « Dans nos cœurs »[réf. nécessaire].

En 2013, l'automatisation des expéditions est mise en place, jusqu'au chargement des camions.Ouest-France est disponible sur smartphone et sur tablette.L'édition du soir, journal exclusivement numérique, est lancée[réf. souhaitée].

En 2013-2015, deux nouvelles rotatives sont acquises, les KBA Commander CL en configuration 4/1, avec une capacité d'impression de 90 000 exemplaires par heure contre 60 000 pour une rotative Nohab. Et un robot transtockeur dont le rôle sera de distribuer les bobines sur les deux nouvelles rotatives, la mise en service commence à l'automne 2014. Trois anciennes rotatives Nohab seront arrêtées.

Fin 2015, confronté à la prochaineréunification de la Normandie,Ouest-France lance une édition enHaute-Normandie, sortant ainsi pour la première fois de sa zone d'évolution historique[14]. Cette édition intitulée « Normandie » est éditée en version numérique payante et en version papier[15]. Cette offensive est réalisée sans création de rédactions locales ni de postes ; l'actualité étant couverte par des reporters régionaux basés à Caen[14], et avec le concours de pigistes locaux[15]. La nouvelle édition, sortie le sur 22 pages, est imprimée àCherbourg-Octeville parLa Presse de la Manche, et tirée « entre 3 000 et 5 000 exemplaires »[15]. Elle n'offre pas d'informations de proximité, seule l'information internationale, nationale et régionale y trouve place[14]. Elle sera disponible dans 120 points de vente[15].

Le, François Régis Hutin annonce qu'il quitte ses fonctions opérationnelles pour se consacrer à l'éditorial[16]. Louis Échelard le remplace comme président du directoire et directeur de la publication, et son gendre Matthieu Fuchs devient vice-président du directoire et directeur général[16].

Pour tenter de s'implanter auHavre, le quotidien réaménage son édition « Pays d'Auge » en lui rajoutant la mention « Baie de Seine » et en consacrant de 2 à4 pages quotidiennes au port normand, alimentées par un journaliste détaché et des pigistes. Les ventes ne récompensant pas cet effort, l'édition papier revient à son format originel le et n'est plus vendue localement[OF 6]. Seule une rubrique internet est maintenue[OF 6].

En, Ouest-France annonce l'acquisition d'Atlantique Presse Information (API), une agence de presse spécialisée dans les informations économiques dans le Grand Ouest[OF 7]. Le service bénéficie d'un nouveau canal de diffusion viaWhatsApp depuis[OF 8].

Le, date du premier anniversaire du rachat deX (anciennement Twitter) parElon Musk, Ouest-France n'utilise pas leréseau social et rend la totalité des contenus de sonsite web libres[OF 9]. Le journal rejoint ainsi l'appel à la « grève dutweet » du collectif constitué autour deTristan Mendès France,Julien Pain etRudy Reichstadt, spécialistes de la lutte contre lecomplotisme[OF 10],[17]. Cette action vise à lutter contre le manque de « fiabilité et de [...] sécurité du réseau ». À la suite de la nomination d'Elon Musk dans l'administration deDonald Trump, le quotidien annonce le la suspension de ses publications surX, en faisant le premier journal français à quitter ceréseau social. Parmi les raisons invoquées, « le manque de régulation et de modération de la plateforme », notamment « face à la désinformation, face au harcèlement et face à la violence »[OF 11],[18],[19].

Rédacteurs en chef

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  • Yves Le Dantec (1945-1968)
  • Eugène Brulé (1968-1986)
  • François-Xavier Alix (1986-1991)
  • Didier Pillet (1991-2005)
  • Jean-Luc Évin (2005-2014)
  • François Xavier Lefranc (2014-2023)
  • Philippe Boissonnat, Laetitia Greffié, Sébastien Grosmaître (2023-…), Edouard Reis Carona (2023-2024)

Organisation de l'entreprise

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Groupe SIPA Ouest-France

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Article détaillé :Groupe SIPA Ouest-France.

Ouest-France est au cœur du groupe SIPA Ouest-France qui réunit quatre autres quotidiens, en 2002,39 hebdomadaires locaux à traversPublihebdos et155 gratuits via laSpir Communication[20]. Le groupe possède des participations majoritaires dans la publicité à travers la société Précom, les journaux gratuits, l'édition de livres, l'affichage, la radio, la télévision[21]. Le groupe« développe une stratégie commerciale agressive qui a progressivement assuré son hégémonie dans tout l’Ouest de la France », ainsi qu'une politique de diversification et d'intégration qui, selon l'universitaire Cégolène Frisque,« tend à asphyxier et paralyser les journaux et leurs rédacteurs. Devenus monopoles tentaculaires, les titres régionaux ne sont plus considérés comme des titres parmi d’autres pouvant avoir des stratégies éditoriales particulières, ils doivent d’une part assurer une rentabilité toujours plus grande, nécessaire au fonctionnement de l’ensemble du groupe, et ils se donnent d’autre part de plus en plus pour rôle de rendre compte des activités et réalisations des pouvoirs locaux – politiques, économiques, culturels –, voire de les promouvoir »[réf. nécessaire].

Le projet de chaîne de télévision,OFTV, est sélectionné par l'Arcom en, pour commencer à diffuser en au plus tard[22],[23]. La chaîne est un projet du groupe SIPA Ouest-France et non du journalOuest-France[22].

Le quotidien

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Lasalle de rédaction locale deRennes.

Le quotidien emploie 1 506 personnes (CDI inscrits au[réf. nécessaire]), dont 60 % d'hommes et 40 % de femmes. Il y a576 journalistes professionnels (un tiers de femmes), répartis dans soixante-trois rédactions, dont une à Paris. Plus de 2 400 correspondants locaux complètent un réseau de collecte de l'information particulièrement dense. Le journal est vendu dans 8 800 points de vente, et colporté par 5 300 porteurs à domicile.

Le, Fabrice Bakhouche est nommé directeur général du groupe Sipa Ouest-France. Il succède àLouis Échelard.

Le président du directoire et directeur de la publication d’Ouest-France est François-Xavier Lefranc. Les autres membres du directoire sont Fabrice Bazard, Maud Lévrier et Olivier Porte. David Guiraud préside le conseil de surveillance.

Ouest-France est parmi les premiers quotidiens français à avoir disposé d'une « société des rédacteurs ». Elle est créée le, après celle duMonde (1951) et celle duFigaro (). Mais elle ne fonctionne que peu de temps. Une nouvelle tentative a lieu à la fin desannées 1990, mais elle avorte rapidement faute de pouvoir se faire entendre en tant que telle par la direction[21].

Activité, rentabilité, effectif

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Chiffres clés[24],[25]2014201520162017201820192020202120222023
Chiffre d'affaires en milliers d'euros311 655304 467295 527291 086295 997295 444281 519284 235285 376296 809
Résultat net en milliers d'euros7 97643 7573 8424 6601406672 91483−6 413−1 047
Effectif moyen annuel1 5241 4611 442nc1 4431 4431 4011 499ncnc

Ouest-France bénéficie, comme la plupart des journaux, desubventions de la part de l'État. En 2019, il reçoit 3 989 248 € de subventions directes[26].

Diffusion

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Siège de la rédaction deLorient.

Ouest-France est le premier quotidien payant français en diffusion, depuis 1975. En 2019, il vend chaque jour environ 635 000 exemplaires[3], ce qui le place loin devant ses concurrents, y compris les quotidiens parisiens ou nationaux (Le Parisien +Aujourd'hui en France, 360 000 exemplaires ;Le Figaro, 320 000 exemplaires ;Le Monde, 292 000 exemplaires ;Sud Ouest, 256 000 exemplaires)[réf. souhaitée]etc.

Il imprime chaque jour quarante et une éditions, diffusées dans trois régions du Grand Ouest, laBretagne, lesPays de la Loire et laNormandie, soit quatorze départements[4].

Le maillage ancreOuest-France « si solidement et depuis si longtemps dans ses terres qu'il a fini par s'intégrer au paysage, comme les abers, les calvaires, les rivières, les côtes déchiquetées ou les landes venteuses »[27].

Avec2,3 millions de lecteurs en 2022[1],Ouest-France est aussi le premier quotidien francophone au monde[28].

La diffusion totale d'Ouest-France s'établit officiellement comme suit, selon l'OJD[29],[30] :

Année19961997199819992000200120022003200420052006200720082009
Diffusion totale785 254786 205782 216784 697790 043796 376785 113782 822783 017781 033781 668793 790795 807785 967
Année2010201120122013201420152016201720182019202020212022[31]2023
Diffusion totale780 779766 970767 434751 225731 725712 500693 794685 096661 016646 853637 463641 238635 487628 393

Ouest-France, comme le reste de la presse quotidienne, doit faire face à une baisse de ses ventes. En dix ans, il a connu ainsi une baisse régulière de sa diffusion papier, perdant entre 2009 et 2018 137 482 ventes, soit une baisse de 17,5 % (base OJD).

Éditions locales

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Les 41 éditions[OF 2] se répartissent sur trois régions (Pays de la Loire,Normandie,Bretagne) soit quatorze départements :

DépartementNombre d'éditionsDiffusionNom des éditions
Calvados349 000Bayeux - Caen,Caen - Vire,Pays d'Auge - Baie de Seine
Côtes-d'Armor686 000Dinan,Guingamp,Lamballe,Lannion -Paimpol,Loudéac -Rostrenen,Saint-Brieuc
Eure13 000Normandie Eure (édition fermée en Octobre 2016)
Finistère543 000Centre-Finistère,Concarneau, Nord-Finistère,Quimper,Quimperlé
Ille-et-Vilaine9127 000Fougères,Redon,Rennes(ville), Rennes Est, Rennes Nord, Rennes Ouest, Rennes Sud,Saint-Malo,Vitré
Loire-Atlantique7113 000Châteaubriant -Ancenis,La Baule-Escoublac -Guérande,Nantes(ville), Nord Loire, Sud-Loire -Vignoble,Pornic -Pays de Retz,Saint-Nazaire
Maine-et-Loire226 000Angers -Segré,Cholet
Manche233 000Avranches -Granville,Saint-Lô -Coutances -Cherbourg
Mayenne140 000Mayenne
Morbihan5107 000Auray,Lorient,Ploërmel,Pontivy,Vannes
Orne121 000Orne.
Sarthe225 000Le Mans - Sarthe nord, Sarthe sud
Seine-Maritime(0)3 000Normandie Seine-Maritime (édition fermée en)[32]
Vendée577 000Challans -Saint-Gilles-Croix-de-Vie,Fontenay-le-Comte -Luçon,La Roche-sur-Yon,Les Herbiers -Montaigu,Les Sables-d'Olonne

Ligne éditoriale

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Généralités

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Les principes revendiqués par la devise du journal « Justice et Liberté », répondent à la trinité :humanisme,démocratie chrétienne etsocial-libéralisme.

François Régis Hutin, qui en a été le président entre 1984 et 2016, signe régulièrement à la une, notamment le samedi, des éditoriaux dans lesquels il affiche ses engagements en faveur de l'Union européenne libérale, de la liberté de l'enseignement et de la paix. Sa fille, Jeanne Emmanuelle Hutin, signe, elle, dans l'édition dominicaledimanche Ouest-France. François Régis Hutin met également son journal au service de son combat contre la peine de mort ou pour l'amélioration des conditions de vie dans les prisons. Il publie aussi régulièrement de grands reportages réalisés le plus souvent à l'étranger, dans des pays déshérités ou victimes de catastrophes[20]. Il lance régulièrement des opérations humanitaires que gère l'association Ouest-France Solidarité, créée en 1981.Le quotidien défend également le principe de protection des sources d'information des journalistes[réf. nécessaire].

Selon l'universitaire Cégolène Frisque, la puissance du journal induit paradoxalement une certaine paralysie,« pour préserver sa santé financière en refusant de prendre le moindre risque tant vis-à-vis des lecteurs que des annonceurs et des partenaires institutionnels, et pour conforter son rôle d’acteur de la vie locale »[21]. Le journal est ainsi critiqué pour son conformisme, l'existence de sujets tabous, et une possible confusion entre communication et information[20],[21]. Le suivi de l'information locale est caractérisé« par une logique de faible distance, voire de soutien systématique aux pouvoirs locaux, de suivi et de mise en scène des manifestations institutionnelles »[21]. En 2005, la préfecture de la région Bretagne passe ainsi commande de quatre articles au journal[33],[34].

La ligne éditoriale du journal s'infléchit dans les années 1990 : dedémocrate-chrétienne, elle devient plusconservatrice, l'humanisme et le progressisme laissant place à un ralliement net aux thèseslibérales[21]. Un éditorial de Jeanne Emmanuelle Hutin en soutien àNicolas Sarkozy en suscite une vive critique d'une partie de la rédaction[35].

Le quotidien est également critiqué parArrêt sur images pour sa couverture desélections législatives françaises de 2022[36].

Prises de position

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Traité de Maastricht

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Il joue un rôle de conviction pour l'adoption dutraité de Maastricht par les électeurs de l'Ouest de la France[OF 12] au sujet de l'organisation d'un débat entre candidats dans le Calvados.

Réforme des retraites

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Dans un communiqué du titré « Enrayer le déclin éditorial », leSyndicat national des journalistes d'Ouest-France déplore la ligne éditoriale du journal, qui prend systématiquement la défense de laréforme des retraites[37].

Mariage homosexuel

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Dans son éditorial du signé par Jeanne-Emmanuelle Hutin,Ouest-France marque clairement son opposition à l'ouverture du mariage aux couples de même sexe. La fille du président superpose la crise économique mondiale à une crise morale :« Dans ce contexte de prise de conscience, il paraît inutile de s'arc-bouter sur des mesures symboliques qui auraient plus d'effets négatifs que positifs sur l’économie[OF 13]. » Un mois plus tard, son père, le PDG d'Ouest-FranceFrançois Régis Hutin, signe un éditorial sur le même ton[38].

Notes et références

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Sources primaires

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  1. Tarifs de référence du journal Ouest-France issus du site de Ouest-France.
  2. a etb« Ouest-France : qui sommes-nous ? », www.ouest-france.fr
  3. a etbNawal Lyamini, « Ouest-France a 75 ans : voici comment le logo du journal a évolué depuis 1944 »Accès libre, surOuest-France,(consulté le)
  4. « Ouest-France a 75 ans : découvrez l’intégralité du premier numéro du journal », surOuest-France,.
  5. Dossier du 20000e exemplaire sur ouest-france.fr. Consulté le 4 juin 2010.
  6. a etb« Prolongez l'aventure surouest-france.fr »,Ouest-France, éd. Pays d'Auge, 27 juin 2017.
  7. « Ouest-France acquiert l’agence API pour de nouvelles offres auprès des entreprises du Grand Ouest », surOuest-France,
  8. « Une chaîne WhatsApp pour API News », surAgence API Ouest France,(consulté le)
  9. Édouard REIS-CARONA et LoupLASSINAT-FOUBERT, « Pourquoi Ouest-France n’utilisera pas X (Twitter) ce vendredi 27 octobre », surOuest-France.fr,(consulté le)
  10. « Un collectif appelle à faire la grève du tweet sur X (ex-Twitter) vendredi 27 octobre », surOuest-France.fr,(consulté le)
  11. LoupLASSINAT-FOUBERT, « Ouest-France suspend la publication sur l’ensemble de ses comptes X (ex-Twitter) », surOuest-France.fr,(consulté le)
  12. « L’Europe n’est pas la cause de tous nos maux ! »,Ouest-France.fr,‎(lire en ligne, consulté le).
  13. Jeanne Emmanuelle Hutin, « Des repères stables pour surmonter la crise », surOuest-France.fr(consulté le).

Références

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  1. abc etd« Ouest-France », surACPM(consulté le).
  2. https://www.infogreffe.fr/entreprise-societe/377714654-societe-ouest-france-350190B003650000.html.
  3. a etb« Ouest-France », sureurotopics(consulté le)
  4. a etb« Ouest-France, premier quotidien français », surenseignants.lumni.fr(consulté le)
  5. Delorme 2004,p. 35
  6. Delorme 2004,p. 102
  7. Delorme 2004,p. 221
  8. Delorme 2009,p. 121
  9. Delorme 2009,p. 45
  10. « l'Ouest en mémoire - Ouest France - Ina.fr », surl'Ouest en mémoire(consulté le)
  11. Delorme 2009,p. 159
  12. Jean-Marie Charon, « Réflexions et propositions sur la déontologie de l'information », Rapport àMme la ministre de la Culture et de la Communication[1].
  13. « Du changement à l'imprimerie de Ouest-France de Rennes (35) », surGraphiline.com(consulté le)
  14. ab etcPhilippe Legueltel, « Ouest-France franchit la Seine pour la première fois »,Les Échos, 26 novembre 2015.
  15. abc etd« Le quotidien régional Ouest-France va désormais être distribué en Haute-Normandie »,La Correspondance de la presse, 30 novembre 2015.
  16. a etb« Ouest-France : François-Régis Hutin quitte ses fonctions opérationnelles »,AFP, 28 octobre 2016
  17. « « Nous appelons les utilisateurs de X [ex-Twitter] à engager, le 27 octobre, une grève du tweet, un #notwitterday » »,Le Monde,‎(lire en ligneAccès limité, consulté le)
  18. « Réseaux sociaux : Ouest-France suspend ses publications sur X »,La Croix,‎(ISSN 0242-6056,lire en ligne, consulté le)
  19. « « Ouest-France » annonce suspendre ses publications sur le réseau social X »,Le Monde,‎(lire en ligneAccès libre, consulté le)
  20. ab etcGérard Thomas, « Le phare Ouest »,Libération,‎(lire en ligne, consulté le).
  21. abcde etfCégolène Frisque, « Une reconfiguration des espaces politiques et médiatiques locaux ? »,Revue française de science politique,Presses de Sciences Po,vol. 60,‎,p. 960-973(DOI 10.3917/rfsp.605.0951,lire en ligneInscription nécessaire).
  22. a etb« Réels TV et OF TV : ce que l’on sait des chaînes qui vont remplacer C8 et NRJ12 », surLe HuffPost,(consulté le)
  23. « Télévision : C8 perd sa fréquence TNT, Kretinsky et Ouest-France arrivent sur le petit écran »,Les Échos,(consulté le)
  24. « Société Ouest-France - bilans », surverif.com(consulté le)
  25. « SOCIETE OUEST FRANCE : Chiffre d'affaires, statuts, extrait d'immatriculation », surPappers(consulté le)
  26. « Aides à la presse : classement des titres de presse aidés », surdata.gouv.fr(consulté le).
  27. Olivier Le Naire, « La maison Ouest-France »,L'Express, édition régionale Bretagne, Normandie, pays de la Loire, 4 février 2010.
  28. « Atelier des médias - « Ouest-France », premier quotidien francophone, veut élargir sa diffusion », surRFI,(consulté le)
  29. Tirage et diffusion quotidienne d'Ouest-France d'après l'OJD.
  30. « Presse Quotidienne Régionale », surACPM(consulté le).
  31. « Mon classement », surACPM(consulté le)
  32. « Le quotidien Ouest-France peine à s'implanter dans l'ex Haute-Normandie », surFrance 3 Normandie,.
  33. PhilippeArgouarch, « La préfecture commande des articles à Ouest-France », surAgence Bretagne Presse,(consulté le).
  34. Pierre-Henri Allain, « La préfecture pige à « Ouest-France » »,Libération,‎(lire en ligne, consulté le).
  35. Tom Kerkour, « Des journalistes de Ouest-France se désolidarisent d’un éditorial sur Nicolas Sarkozy »,Le Figaro,(consulté le)
  36. Loris Guémart, « "Ouest-France" zappe des candidats et ment à ses lecteurs », surArrêt sur images(consulté le)
  37. Syndicat national des Journalistes - Ouest-France, « TractEnrayer le déclin éditorial »,.
  38. GillesDelahaye, « Ouest France contre les droits des homosexuels au mariage », surAgence Bretagne Presse(consulté le)

Voir aussi

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Sur les autres projets Wikimedia :

Bibliographie

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Document utilisé pour la rédaction de l’article : document utilisé comme source pour la rédaction de cet article.

Articles connexes

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Unecatégorie est consacrée à ce sujet :Ouest-France.

Liens externes

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v ·m
Association pour le soutien des principes de la démocratie humaniste
Présidents :
Ouest-France
Ouest-France
Rédacteurs en chef :
  • Yves Le Dantec (1945-1968)
  • Eugène Brulé (1968-1986)
  • François-Xavier Alix (1986-1991)
  • Didier Pillet (1991-2005)
  • Jean-Luc Évin (2005-2014)
  • François Xavier Lefranc (2014-2023)
  • Edouard Reis Carona (2023-2024)
  • Philippe Boissonnat, Laëtitia Greffié et Sébastien Grosmaître (depuis 2023) :
Novo 19
Direction :
  • Guénaëlle Troly (Directrice générale)
Les Éditions Ouest-France
Latitude Magazine
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Autres filiales
  • Agence API
  • Panorapresse
  • Infolocale
Groupe actu
Bretagne
Île-de-France
Normandie
Pays de la Loire
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Autres filiales
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20 Minutes avec leGroupe Rossel
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Autres filiales
  • Intrasipa
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