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Ouagadougou

12° 21′ 58″ nord, 1° 31′ 05″ ouest
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Cet article concerne la ville chef-lieu. Pour le département et la commune urbaine, voirOuagadougou (département).

Ouagadougou
Ouaga
Blason de Ouagadougou
Héraldique
De haut en bas, de gauche à droite : leMonument aux héros nationaux, vue sur la ville, l'Assemblée nationale, lacathédrale de l'Immaculée-Conception, lepalais de Kossyam et laplace des Cinéastes avec l'hôtel de ville.
Administration
PaysDrapeau du Burkina FasoBurkina Faso
RégionCentre
ProvinceKadiogo
Département
ou commune
Ouagadougou
Maire
Mandat
Armand Béouindé
2016
Démographie
GentiléOuagalais, Ouagavillois
Population2 875 000 hab.(2022)
Densité1 025 hab./km2
LanguesFrançais,moré,dioula,fulfuldé
Géographie
Coordonnées12° 21′ 58″ nord, 1° 31′ 05″ ouest
Superficie280 500 ha = 2 805 km2
Localisation
Géolocalisation sur la carte :Burkina Faso
Voir sur la carte topographique du Burkina Faso
Ouagadougou
Géolocalisation sur la carte :Burkina Faso
Voir sur la carte administrative du Burkina Faso
Ouagadougou
Liens
Site webmairie-ouaga.bf
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Carte
Carte interactive de Ouagadougou

Ouagadougou est lacapitale et la plus grande ville duBurkina Faso. Sa population était estimée à plus de2,4 millions d'habitants en 2019. En 2022, sa population est estimée à plus de2,8 millions d'habitants. C'est le centre culturel, économique et administratif du pays. Leshabitants de Ouagadougou sont appelés des Ouagalais.

Géographie

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Toponymie

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Le mot à l'origine, en langue Mooré, est « Woogrtenga » et « Wogodogo » et signifie « là où on reçoit des honneurs, du respect »[1].

Géographie

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La ville est située à peu près au centre du pays, dans la province duKadiogo, en pleine zone intertropicale.

À environ 300 km au nord, se trouveGorom-Gorom et les portes dudésert, situés tout près duNiger et duMali. À environ 200 km au sud, se trouve le paysgourounsi avec notamment le village deTiébélé et ses maisons colorées, mais aussi laréserve naturelle deNazinga. LeGhana et leTogo sont alors très proches.

Climat

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La ville est soumise à un climat tropical de savane, comprenant deux saisons : lasaison sèche et lasaison des pluies.

Histoire

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Ouagadougou en 1930. Photographie deWalter Mittelholzer.
La ville de Ouagadougou aujourd'hui, vue par le satelliteSPOT.

Toponyme

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À l’origine, la ville s’appelaitKombemtinga, la « terre des princes ». Les versions expliquant ce changement d’appellation sont nombreuses et parfois opposées.

De façon plus certaine, on peut affirmer que la ville a été fondée auXIe siècle par lesNyonyonsés. Pour la suite, selon la version du Larlé Naba, détenteur des secrets duRoyaume mossi, les fondateurs, subissant des assauts répétés d’un peuple voisin, durent demander la protection de l'Empereur mossiZoungrana, alors établi àTenkodogo. Zoungrana confia la défense de la ville à son fils Oubri. Les Nyonyonsés se soumirent, et la localité fut alors baptisée « Wogdgo » : « Venez m’honorer ». C’est cette appellation qui aurait évolué pour donnerWoghodogo, puis Ouagadougou dans sa version occidentalisée.

La ville devint capitale de l'Empire mossi en 1441 sous le règne deNaba Niandéfo[2]. Mais ce n’est qu’en1881 qu’elle deviendra résidence permanente des empereurs (morho-naba), avecNaba Sanem.

Des quartiers se créent alors rapidement autour du palais impérial. Ils conserveront leur nom jusqu'à nos jours :Ouidi, le quartier du chef de la cavalerie ;Dapoya (de), le quartier des captifs affranchis ;Paspanga (de), où les empereurs nouvellement intronisés vont recueillir la soumission des dignitaires de l'Empire, etc.

Louis-Gustave Binger y entre le soir du vendredi 15 juin 1888 et en laisse une longue description[3].Sanem le reçoit par obligation[4] mais ne tarde pas à montrer son désir qu'il s'en aille. Il l'empêche, de même, de poursuivre le trajet prévu. Binger décide alors de revenir versBoukary Koutou et quitte la ville le 10 juillet[5].

Devenue capitale du territoire deHaute-Volta en1919, la ville perd sa prééminence pendant les années de partage du territoire (1932-1947). À la reconstitution de la Haute-Volta, l’administration est de nouveau transférée à Ouagadougou.

De l’arrivée du chemin de fer, en1954, jusqu’à l’indépendance en1960, la population de la ville va doubler, passant de 30 000 à plus de 60 000 habitants. La nécessité de transformer l'urbanisme ouagalais devient impérative. Au début des années 1970,Polycarpe Naré, haut fonctionnaire chargé des domaines réalisera, sous la houlette du général Garango, le «Petit Paris » ou zone résidentielle de Gounghin et La zone résidentielle du Bois[6], qui agrandissent la capitale suivant des standards modernes. Par la suite, le nombre de Ouagalais doublera régulièrement tous les dix ans : 500 000 au début desannées 1990 et plus de 2,5 million en 2015. Ce qui nécessitera de nouveaux projets de transformation urbaine de la cité 1 200 logements[7] de l'époque sankarienne à Ouaga 2000.

Lesattentats de Ouagadougou du ont fait au moins30 morts et une trentaine de blessés. À19 h 45[8], des hommes armés ont attaqué le barTaxi Brousse, le restaurantLe Cappuccino et l'hôtelSplendid dans le centre de Ouagadougou sur l'avenue Kwamé N'Krumah. Ces lieux sont fréquentés principalement par des étrangers. L'attaque terroriste est revendiquée parAl-Qaïda au Maghreb islamique (AQMI)[9]. À la suite de ces événements ont été décrétés trois jours dedeuil national[10]. La ville est de nouveau touchée par le terrorisme dans la nuit du 13 au. Unattentat frappe un café-restaurant - Café Aziz Istanbul- situé à 200 m duCappucino et fait20 morts, dix-huit civils et les deux assaillants[11].

Unnouvel attentat a eu lieu le vendredi 2 mars 2018 l'état major de l'armée en plein centre-ville. Le bilan faisait état de8 décès au niveau des forces de défense et de sécurité et près de80 blessés. Huit (8) avait été tués au cours de la riposte.

Démographie

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Évolution de la population
1960197519851996200620122015
59 126172 661441 514709 7361 475 2231 933 6502 532 311
(Sources :INSD[12])

Urbanisme

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Vue satellitaire (Landsat) de l'expansion de la ville de Ouagadougou entre 1986 et 2006.
Une scène typique de Ouagadougou qui montre la place des Nations unies au centre-ville.

La ville s'est densifiée au cours des âges, et comme toutes les capitales, elle est touchée par le phénomène depériurbanisation et d'artificialisation et defragmentation écopaysagère des milieux.

Lapollution de l'air, par les aérosols « naturels » (envols de poussières liés à l'aridité des sols) et issus de lacombustion (bois de feu,charbon de bois,feux de brousse...) et de lapollution routière pose un problème à Ouagadougou. Un projet de système d’alerte à la pollution à Ouagadougou et au Burkina Faso (dit« projet Mousson ») est construit en partenariat avec leCNRS[13]. Lapollution de l'eau et des sols est un autre problème.

La capitale abrite cependant presque en son centre (au nord-est) leParc urbain Bangr Weogo de (265 hectares) qui est le premier exemple de rétrocession foncière forestière faite par l'État à unecollectivité locale dans le cadre de la politique de décentralisation du Ministère chargé des forêts. Cet ancien massifforestier est devenu le poumon vert de la ville et l'élément principal de latrame verte urbaine de Ouagadougou ; un lieu de loisir et détente, mais aussi d'éducation environnementale ouvert aux écoles, universités, chercheurs et visiteurs, où expérimenter lagestion,restauration etprotection de labiodiversité, le rôle de l'arbre en ville et notamment la lutte contre ladésertification ou l'étude et la résolution de certaines pollutions. Le parc abrite aussi un musée centre d'exposition sur l'environnement, ainsi qu'un parc zoologique (72 ha où 136 espèces d'oiseaux étaient répertoriées en 1999 ainsi que quelques rongeurs)[14] et un parc botanique (8 ha où sont présentés 95 espècesligneuses autochtones desavane arbustive claire ou dense notamment, en 8 secteurs, et des espèces ornementales exotiques et locales dans un9e secteur)[14]. On peut y découvrir seul ou en visite guidée la flore, la faune (oiseaux, mammifères et faune aquatique) du parc, avec une bibliothèque et une salle audiovisuelle[15].

Administration

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L'hôtel de ville de Ouagadougou.

Jusqu'en 2012, la ville comptait trente secteurs et dix-sept villages pour cinq arrondissements : Baskuy, Bogodogo, Boulmiougou, Nongremaasom et Sig-Noghin.

Mais depuis les élections couplées législatives et municipales du 2 décembre 2012, la ville compte 52 secteurs répartis en 12 arrondissements. Chaque arrondissement est dirigé par un maire élu et dispose des mêmes attributions que les autres communes burkinabè, sauf pour le budget.

Listes des maires

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Jumelages et coopérations décentralisées

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Jumelages
Accords decoopération
Carte
Jumelages et partenariats d’Ouagadougou.Voir et modifier les données sur Wikidata
Jumelages et partenariats d’Ouagadougou.Voir et modifier les données sur Wikidata
VillePaysPériode
Bordeaux[17]Francedepuis
Briton FerryRoyaume-Uni
DoualaCameroundepuis
GrenobleFrancedepuis
KoweïtKoweïtdepuis
Leuze-en-HainautBelgiquedepuis
LoudunFrancedepuis
Métropole de LyonFrancedepuis
QuébecCanadadepuis
San MiniatoItalie
TaipeiRépublique de Chine (Taïwan)depuis
TurinItaliedepuis

Représentations étrangères

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En 2024, 48 pays sont représentés à Ouagadougou, par 31 ambassades, un consulat général, 8 consulats, un vice-consulat et trois représentations[18].

Économie

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La ville a peu d'industries, développées principalement dans les domaines agroalimentaires et textiles.

Transports

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Liaisons aériennes

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La ville est reliée par le transport aérien avec l’Aéroport international de Ouagadougou.

Liaisons ferroviaires

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Lagare de Ouagadougou.

LaGare de Ouagadougou est le terminus de la voie ferrée menant versAbidjan (Côte d'Ivoire) et qui est exploitée par laSitarail.

OrigineArrêt précédentTrainArrêt suivantDestination
AbidjanKoudougouConsultez la documentation du modèle[Non indiqué]KayaKaya

Liaisons routières

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Une route part en direction du sud-ouest versBobo-Dioulasso. Enfin, une bonne route de 350 km relie vers l’est Ouagadougou àFada N’Gourma, lepays gourmantché et au-delà la frontière avec leNiger.

Laroute nationale 1 menant versBobo-Dioulasso, la seconde ville du pays, était en très mauvais état sur certaines portions ce qui la rend relativement dangereuse. Des travaux ont été entrepris depuis 2005 qui en ont amélioré la sécurité.

De nombreuses sociétés proposent des liaisons enautocar vers d'autres villes du Burkina, telles queBobo Dioulasso etOuahigouya,Fada N'Gourma,Koudougou etc.

Des routes partent aussi de la capitale vers d'autres capitales ouest africaines:Lomé (Togo),Bamako (Mali),Niamey (Niger),Accra (Ghana),Abidjan (Côte d'Ivoire),Cotonou (Bénin).

Transports urbains

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Bus et minibus.
Transport de provisions à bicyclette.

Route trans-sahélienneDakar (Sénégal) -N'Djamena (Tchad) passe par Ouagadougou. Ouagadougou s'est dotée de quatreéchangeurs autoroutiers au sud, vers le quartier deOuaga 2000. Deux autres échangeurs dont un se situe — l'échangeur de l'ouest — vers le quartier de Gounghin sur laroute nationale 1, le troisième appelé communément « échangeur de l'est » vers la gare de l'est sur laroute nationale 4, et le quatrième plus au nord de la ville inauguré le.

Le transport urbain subit quelques problèmes ; cependant, le réseau de bus SOTRACO propose une vingtaine de lignes. Des bénévoles ont cartographié le réseau[19].

Les habitants de Ouagadougou circulent beaucoup en deux roues. Le parc national de motos est estimé à 600 000 motos ; 50 000 motos sont mises sur le marché chaque année par la première entreprise privée de vente de véhicules moteur à deux roues JC Mégamonde.

Services publics

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Santé

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Pharmacie à Ouagadougou

La ville dispose d'infrastructures publiques comme :

  • CHU Yalgado-Ouédraogo, secteur 4 de la ville (750 lits) ;
  • CHUTengadogo ;

La construction de cet hôpital a démarré le et il a été réceptionné le avec un coût global de 65 milliards defrancs CFA, soit environ 130 millions de dollars américains. Ayant une vocation sous-régionale cet hôpital s’étale sur16 ha et compte 600 lits. Dit de3e génération, il est pourvu d'une plate-forme de gestion automatisée intégrant les dernières technologies de l’information et de la communication et d'un héliport. C'est l'un des plus performants de la sous-région ouest-africaine, avec plusieurs spécialités.

Inauguré le, ce centre à vocation nationale est le plus moderne du pays, doté d'un plateau technique appréciable avec une capacité de 126 lits. La pose de la première pierre est intervenue le à l'occasion dusommet France-Afrique par les présidentsJacques Chirac etBlaise Compaoré. Réalisé en partenariat avec les hôpitaux de Rouen, le ministère de la Santé du Burkina et la Mairie de Ouagadougou et bénéficie actuellement du soutien du conseil général de laSeine-Maritime.

  • l’hôpital de district de Bogodogo (350 lits).
  • nombreuses infrastructures privées.

Éducation et enseignement supérieur

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Université Joseph Ki-Zerbo

la ville dispose de deux univeristés publiques :

  • L'université Joseph Ki-Zerbo (ex-université de Ouagadougou), fondée en 1974, est le premier établissement d'enseignement supérieur duBurkina Faso. Depuis sa création, elle a joué un rôle central dans la formation des élites et le développement intellectuel du pays.

La ville abrite également d'autres écoles et instituts supérieurs de renom, à vocation régionale enAfrique de l'Ouest, telles que l'Institut international d'ingénierie de l'eau et de l'environnement (2iE).

Par ailleurs, de nombreux établissements privés d’enseignement supérieur ont vu le jour récemment, contribuant à diversifier l’offre éducative tels que l'université Aube nouvelle, l'université Al Houda, l'université Saint-Thomas-d'Aquin ou encore l'institut africain de Management (IAM)

Culture et patrimoine

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Lieux emblématiques

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Place de la Nation (Place de la Révolution)

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Laplace de la Nation anciennement appeléeplace de la Révolution.

LaPlace de la Nation, initialement appelée Place de la Révolution, est un lieu emblématique de rassemblement politique de la société civile au Burkina Faso. Elle est située au centre ville de Ouagadougou[20].

Patrimoine

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Le Musée National duBurkina Faso, situé à Ouagadougou dans le quartier Dassasgho, non loin de l’hôpital pédiatrique Charles de Gaulle, en face du boulevard Capitaine Thomas Sankara, est dédié à la préservation, la promotion et la valorisation du riche patrimoine culturel du Burkina Faso[21].

Langues

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Article détaillé :Langues au Burkina Faso#Le cas de Ouagadougou.

Lemooré est la langue la plus parlée[22].

En 2014, 49,4 % des habitants de Ouagadougou de 15 ans et plus savent lire et écrire le français tandis que 53,7 % savent le parler et le comprendre[23]. Selon le dernier rapport de l'OIF[24], en 2006, 104 700 Ouagalais déclaraient utiliser le français comme principale langue en 2006, soit 10 % des habitants, chiffre en nette hausse par rapport à 1985 (11 000 personnes soit seulement 2,49 %).

Architecture

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La ville compte certains bâtiments d'intérêt architectural, comme lemonument aux Héros nationaux, lepalais de Kosyam et lemémorial Thomas-Sankara.

Lieux culturels

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Les principaux lieux culturels sont la Maison du peuple, le CENASA (centre national des arts, des spectacles et de l'audiovisuel), l'institut français ( ex-centre culturel français Georges-Méliès), le Cito (Carrefour international de théâtre de Ouagadougou), le musée de la musique, le musée national, etc.

Le CENASA (Centre national des arts, des spectacles et de l'audiovisuel) a été inauguré en l'an 2000, et propose notamment des spectacles de danse, de musique et de théâtre. Il abrite une salle de plus de 600 places. Elle était à ciel ouvert initialement et a été couverte en 2006 de façon à pouvoir l'utiliser durant toutes les périodes de l’année[25],[26].

Le Centre de Développement Chorégraphique – La Termitière a été inauguré en 2006. Créé par leschorégraphes etdanseursSalia Sanou etSeydou Boro, le CDC est le premier centre chorégraphique africain. Il possède une salle de spectacle de250 personnes, unthéâtre de verdure de 2 500 places[27],[28] et organise chaque année le Festival Dialogues du corps[29].

La Maison du peuple comporte une salle de 2 500 places, et son architecture présente dans la partie supérieure des sortes de cheminées rappelant les cases traditionnelles burkinabés.

Par ailleurs, il faut noter la présence du Salon International de l’Artisanat de Ouagadougou (SIAO) dans la dite ville[30].

La cité accueille leFestival panafricain du cinéma et de la télévision de Ouagadougou (FESPACO), le Fitmo ouFestival des arts du Burkina Faso,le Salon international de l'artisanat de Ouagadougou (SIAO), leSalon international du tourisme et de l'hôtellerie de Ouagadougou (SITHO), leSalon international des mines, de l'énergie et des carrières (SEMICA) et est le site d'un des plus grands marchés d'Afrique de l'Ouest.

Lieux de culte

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Parmi leslieux de culte, il y a principalement des mosquéesmusulmanes[31]. Il y a aussi des églises et des templeschrétiens :Archidiocèse de Ouagadougou (Église catholique),Association des Églises évangéliques réformées du Burkina Faso (Communion mondiale d'Églises réformées),Assemblées de Dieu,Deeper Life Bible Church,Centre international d’évangélisation - Mission intérieure africaine.

Sports

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La ville dispose d'infrastructures sportives :

  • lestade du 4-Août (35 000 places assises et pelouse naturelle) ; il tient son nom de larévolution du 4 août 1983.
  • le stade municipal (15 000 places assises et pelouse synthétique) ;
  • le palais des sports de Ouaga 2000, dédié aux sports de mains (4 598 places assises).

La capitale possède de nombreux clubs de football, dont les clubs les plus titrés au niveau national : l'Étoile filante de Ouagadougou et l'ASFA Yennenga. Les autres clubs de la ville évoluant au plus haut niveau sont :

Espaces naturels

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  • Parc national de Bangre Weogo : parc national de140 hectares, situé au centre de la ville, surnommé le poumon vert de Ouagadougou.
  • La Mare aux crocodiles sacrés de Bazoulé[32].

Annexes

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Notes et références

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  1. site académique officiel du Burkina Faso« Copie archivée »(version du surInternet Archive).
  2. Britannica,Ouagadougou, britannica.com, USA, consulté le 4 août 2019
  3. L.G.Binger,Du Niger au golfe de Guinée, Hachette,, p.458-460.
  4. Binger 1892,p. 491.
  5. Binger 1892,p. 468.
  6. Dayang-Wendé Silga, « Polycarpe Naré - L'architecte des quartiers Petit Paris et Zone du bois »,Sidwaya,‎(lire en ligne)
  7. NAMOANO Caroline Jeanne Françoise,La politique de l'habitat au Burkina Faso sous la révolution : cas de la cité 1200 logements, Ouagadougo,, 149 p.(lire en ligne)
  8. « Ce que l'on sait de l'attaque par des jihadistes d'un hôtel à Ouagadougou », surfrancetv info,.
  9. « Burkina Faso : au moins vingt morts dans l’attaque terroriste d’AQMI à Ouagadougou »,lemonde.fr,‎(ISSN 1950-6244,lire en ligne).
  10. « Attaque terroriste de Ouagadougou : trois jours de deuil national », surRFI,(consulté le).
  11. Le Burkina sous le choc d'un nouvel attentat sanglant au cœur de sa capitale,AFP, 14 août 2017.
  12. Institut national de la statistique et de la démographie.
  13. Site du ite du projet-pilote Mousson, etDocuments publics, consultés 2012-07-14.
  14. a etbParc Bangr-Weoogo,Découvrir le parc, consulté 2012-07-14.
  15. À la découverte du Parc urbain Bangr-Weoogo, Natura, bulletin trimestriel d'éducation environnementale de la Fondation Naurama, juillet-août 2008, Ouagadougou.
  16. « Biographie officielle de J.I. Conombo », surpetiteacademie.gov.bf.
  17. « http://www.bordeaux.fr/ebx/LinkResolverServlet?classofcontent=presentationStandard&id=6670 »
  18. Embassy Pages,Ouagadougou, 2024.
  19. « Réseau de bus SOTRACO, Ouagadougou, Burkina Faso », surOpenStreetMap(consulté le).
  20. « Place de la Nation à Ouagadougou : Un aménagement de démilitarisation ? - leFaso.net », surlefaso.net(consulté le)
  21. HadéjaKÉÏTA, « Musée National du Burkina Faso : le programme de visite », surMatin Libre | Burkina Faso,(consulté le)
  22. « Tableau 2.1: Répartition de la population résidente par la principale langue parlée selon le milieu de résidence et le sexe », surConsulat du Burkina Faso de Nice.
  23. La langue française dans le monde, 2014, Éditions Nathan,p. 30.
  24. Le français dans le monde 2010, Nathan, Paris, 2010,p. 51.
  25. Brigitte Salino, « Les noces d'Eschyle, de la France et de l'Afrique à Ouagadougou »,Le Monde,‎(lire en ligne).
  26. « Jacob Daboué, DG du Centre national des arts, du spectacle et de l’audiovisuel »,lefaso.net,‎(lire en ligne).
  27. La danse fait un grand saut au Burkina Faso,Libération (consulté le 19 juin 2021).
  28. CDC La Termitière, surcdc-latermitiere.com (consulté le 19 juin 2021).
  29. Burkina Faso : La 13è édition de « Dialogues de corps » à l’épreuve du Covid-19, surburkina24.com, consulté le 19 juin 2021
  30. BenoitNABI, « Burkina : Le SIAO devient un Établissement Public à caractère Économique », surNetAfrique.net,(consulté le)
  31. J. Gordon Melton, Martin Baumann, ‘‘Religions of the World: A Comprehensive Encyclopedia of Beliefs and Practices’’, ABC-CLIO, USA, 2010, p. 455
  32. « Les Quatre (4) zones touristiques du Burkina Faso », surburkinatourism.com(consulté le)

Liens externes

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Articles connexes

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Ouagadougou
Éducation
Transport
Sites notables
Histoire
Komki-Ipala
(commune rurale)
Localisation de la province du Kadiogo au Burkina Faso.
Komsilga
(commune rurale)
Koubri
(commune rurale)
Ouagadougou
(commune urbaine
à statut particulier)
Ouagadougou (ou Ouaga)(chef-lieu de la province et de la région, capitale nationale, 55 secteurs dans 12 arrondissements)
1er arr.(Baskuy)(secteurs 1 à 12 : ville-centre historique et ancien secteur des ambassades étrangères)
2e arr.(Bodogo)
3e arr.(Boulmiougou)
4e arr.(Nongremassom)
5e arr.(Sig-Noghin)
6e arr.(nouvel arrondissement anciennement rural, regroupant certains des 25 nouveaux secteurs)
7e arr.(nouvel arrondissement anciennement rural, regroupant certains des 25 nouveaux secteurs)
8e arr.(nouvel arrondissement anciennement rural, regroupant certains des 25 nouveaux secteurs)
9e arr.(nouvel arrondissement anciennement rural, regroupant certains des 25 nouveaux secteurs)
10e arr.(nouvel arrondissement anciennement rural, regroupant certains des 25 nouveaux secteurs)
11e arr.(nouvel arrondissement anciennement rural, regroupant certains des 25 nouveaux secteurs)
12e arr.(nouvel arrondissement anciennement rural, regroupant certains des 25 nouveaux secteurs)
Pabré
(commune rurale)
Saaba
(commune rurale)
Tanghin-Dassouri
(commune rurale)
Note : les localités indiquées engras sont les chefs-lieux de leur département ou commune. Sauf en cas de mention du nombre de secteurs urbains pour les villes, toutes les localités sont des villages.
Articles connexes :
  • il n’y a pas d’autre province dans la région du [[:|Kadiogo]]
v ·m
Capitales des pays et territoires d’Afrique
Nord
Ouest
Centrale
Est
Australe
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Enitalique : territoires non indépendants et pays dont la souveraineté ne fait pas consensus.
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