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Ostrevent

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Carte de l'Ostrevant.

L'Ostrevent est un pays traditionnel du nord de laFrance entre laFlandre française et leHainaut français. La graphie historique estOstrevant, mais on trouvait aussiAustrewant etOstrebant (en flamandOosterbant, oùbant signifie région, comme dans le Brabant).

Situation géographique

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L'Ostrevent, ou le pays d'Ostrevant, est une région située en majeure partie dans ledépartement du Nord, mais comprenant quelques communes duPas-de-Calais. Elle a pour frontières laScarpe au nord, l'Escaut et laSensée à l'est et au sud. Sa capitale estBouchain. Le nom d'Ostrevent est resté attaché à certaines communes duDouaisis. Elle bénéficie de nombreux avantages géographiques : de grandes routes telles lesnationales 45,43 et455 (devenues depuis, respectivement, départementales 645, 643 etautoroute A21), ainsi que de l'A2 et de l'A26. Il s'agit d'une ancienne régionminière et d'une régionagricole[1].

Agriculture

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L'Ostrevant est une régionagricole[1] .

La surface agricole actuelle est comparable à celle duXIIIe siècle suite aux défrichements.

AuXVIIIe siècle, la progression de l'agriculture généralise la culture céréalière en Ostrevant : semis deméteil, d'orge commune,deseigle, d'épeautre et desarrasin commun. En Ostrevant à cette même époque 1 grain semé produisait 4 à 5 grains (10 quintaux/hectare), dans le reste de laFrance 1 grain produisait 2,5 grains.

L'ensemble des terres labourables est divisé en 3 parties : celles des cultures d'hiver, celles des cultures de printemps et celles pour les troupeaux du village (Jachère)[2].

Avec les prélèvements des taxes et dudroit seigneurial, de ladîme et de lataille, les paysans gardent 25 % de leur récolte, donc de quoi semer les champs[2].

À la veille de laRévolution française, on estime qu'en Ostrevant les paysans détenaient 18 % des terres, les privilégiés (noblesse etclergé) 60 % et les bourgeois 8 %, les restes sont les biens communaux et les terres incultes.

On constate une implantation importante duclergé au détriment des paysans, les biens communaux sont importants dans les villages bordant lemarais Chantraine,les Malvaux etle Grand Marais et donc les communes deWavrechain-sous-Faulx,Wasnes-au-Bac etBouchain (Nord).

À partir de 1850 les 35 quintaux/hectare sont franchis en Ostrevant[2].

Les Fermes

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Exploitation agricole dans l'Ostrevent.

En Ostrevant les fermes sont nomméescenses ; leur construction est bien ordonnée.

La grande cense se caractérise souvent par une entrée charretière en plein cintre surmontée d’uncolombier[2]. Il peut être également construit à l’intérieur du corps de ferme et sous n'importe quelle forme ou emplacement : tour ronde ou carrée, dans un bâtiment… La grande cense épouse parfaitement la forme d’un rectangle dont les côtés sont constitués par la maison d’habitation du maitre, à droite ou à gauche de l’entrée, puis les bâtiments agricoles et les logements des valets. L’ensemble est construit en pierres et couvert d’ardoises. Les sols sont dallés de pierre bleue. L’abreuvoir et lafumière occupent chacun un coin dans la cour centrale[2].

Les nombreuses exploitations agricoles moyennes présentent un aspect moins structuré. La forme la plus courante et visible est la bâtisse avec un toit à deux pentes, dont l’une descendant jusqu’au niveau du sol, abrite les bêtes et outils des champs, ce même bâtiment fait office de grange. Avant 1800 elle possède des murs de torchis sur un soubassement de pierres et une large couverture de chaume[2]. Après 1800 les petites fermes sont construites en briques rouges. Le corps de bâtiment principal est perpendiculaire à la rue et les pièces d'habitation sont prolongées par les étables et écuries. La grange est au fond de la cour, face à l'entrée et parallèle à la rue[2].

Histoire

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AuHaut Moyen Âge, l'Ostrevent constituait unpagus (pagus Austrebantum) de lacivitas desAtrébates. Ce pagus était compris entre l'Escaut et laScarpe ; il s'avançait au sud-ouest jusqu'au Tronc-Bérenger (abbaye Saint-Nicolas d'Arrouaise).Sailly était la dernière localité de l'Ostrevent de ce côté. Il est possible que la Naville Tortue, qui se jette dans l'Escaut en amont deBouchain, a été autrefois limite du côté duCambrésis. Deux localités sur chacune des rives de ce ruisseau sont appeléesMarcq etMarquette, mais laSensée a été probablement considérée dans la suite comme la véritable frontière[3].

Sont cités dans l'Ostrevent :Bouchain siège du comté d'Ostrevent dès 880,Sailly,Noyelles-sous-Bellonne,Gouy-sous-Bellonne,Estrées,Hamel,Férin,Lambres-lez-Douai,Douai,Guesnain,Erchin,Émerchicourt,Aniche,Rieulay,Marchiennes,Hamage,Somain,Abscon,Mastaing,Rœulx,Lourches,Escaudain,Hornaing,Hélesmes,Hasnon,Wallers,Wavrechain-sous-Denain,Hérin,Anzin,Bruille[4].

Lepagus a ses proprescomtes, ainsi on cite auVIIe siècle un certain Autbaldus et sa femme Grimoara. Leur fils Jean fonde l'abbaye de Hasnon. AuVIIIe siècle (plus précisément en 764), Adalbert, comte d'Ostrevent et son épouse Régina fondent l'Abbaye de Denain[5].

Lestraités de Verdun (843) etde Ribemont (880) placent l'Ostrevent dans leroyaume occidental.

En 853, on trouvait à la tête dupagus d'Ostrevent uncomte nommé Waltcaudus, qui administrait également lepagus Atrebatensis[6].

Raoul de Gouy, comte d'Ostrevant, mourut en 926 ; sa mère Héluide avait épousé en secondes noces le comteRogerIer de Laon.Roger II, leur fils fut investi avec ses frères du château deMortagne, mais dès 931, il en fut délogé parArnoulIer de Flandre. Par ailleurs, un certain Ernaud, frère de Landry, s'était emparé de Douai.Hugues le Grand, auquel s'était rallié en 930 leduc de LotharingieGislebert, réussit, grâce à l'intervention de ce dernier, à récupérer Douai. En 931, il y installa Roger II, fils de Héluide et de RogerIer de Laon. En 941, Roger II est évincé de Douai parLouis IV, qui rend cette place à Ernaud. Roger II mourut en 942. Ernaud fut bientôt disgracié et c'est probablement un secondRaoul, fils du premier, qui lui succéda. Celui-ci tenta en 943 d'envahir leVermandois. Il fut tué par les fils d'Héribert de Vermandois dans cette aventure. LaChronique deWaulsort (fin duXIe siècle) appelle par erreur Raoul II d'OstreventCameracensis comes ; c'est de ce texte que s'est inspiré le poèteBertolai de Laon auquel lachanson de gesteRaoul de Cambrai a emprunté elle-même tous ses éléments. À la mort de Raoul II, ArnoulIer de Flandre s'empara probablement de Douai, mais le reste de l'Ostrevent conserva ses comtes particuliers[7],[8].

Lescomtes de Flandre prennent possession de Valenciennes au début duXIe siècle et le rattachent à l'Ostrevent. Lescomtes de Hainaut s'emparent de l'Ostrevent probablement en 1047, en même temps queValenciennes. Il s'agissait d'un arrière-fief : il demeurait cependant des seigneurs qui s'attribuaient sur ce territoire le pouvoir comtal[9].

Robert le Frison céda Douai auxcomtes de Hainaut (après 1081), mais cette cession ne fut que transitoire :Robert II obtint deBaudouin III de Hainaut, dont le père était mort en Orient, la restitution de cette place, moyennant certains pactes et conventions (entre 1089 et 1102)[10]. Douai et son voisinage immédiat (Sin,Masny,Lewarde,Gœulzin,Arleux-en-Palluel,Brunémont) revinrent donc à la Flandre.

Vers la fin duXIe siècle et le début duXIIe siècle, le titre de comte appartenait aux seigneurs deRibemont enVermandois. Ils résidaient au château de Bouchain, non loin du confluent de la Sensée et de l'Escaut. AnselmeIer de Bouchain fut tué en 1071 à labataille de Cassel. Pendant la minorité d'Hugues d'Oisy, dont il était l'oncle maternel, il géra la châtellenie duCambraisis. Son fils Anselme II accompagna en PalestineRobert II de Flandre et mourut enTerre sainte en 1099. Le fils d'Anselme II est le comte Godefroid. C'est lui probablement qui le premier de cette maison devint châtelain deValenciennes. Son fils Godefroid II eut la fortune d'épouser la veuve deBaudouin III, Yolande de Gueldre, et à sa mort leurs enfants cédèrent à leur demi-frèreBaudouin IV tous les droits qu'ils tenaient de leur père sur le comté d'Ostrevent et la châtellenie de Valenciennes. L'Ostrevent, d'arrière-fief était devenu fief immédiat[11].

Ledit dePéronne fit retourner l'Ostrevent à la Flandre, mais dès 1257,Marguerite etGui y avaient renoncé. Depuis lors, le fils aîné du comte de Hainaut porta le titre de comte d'Ostrevent ; c'est sous ce nom qu'était connu Jean, fils deJean II, qui fut tué en 1302 àCourtrai[12].

Le roi de FrancePhilippe le Bel enleva plus tard Douai à la Flandre[13].

L'ancienpagus d'Ostrevant avait relevé de la France, mais l'union intime de ce territoire avec leHainaut avait obscurci ces relations. À la fin duXIIIe siècle apparaît un différend au sujet de ses limites. La constitution d'arbitres fut vingt fois renouvelée dans le cours duXIVe siècle, mais on n'aboutit à aucune entente. Le différend portait probablement sur des localités situées sur la rive gauche de l'Escaut, telles queSaint-Amand enPévèle. L'affaire n'était pas terminée en 1398[14].

Comtes

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pagus Austrebantum

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Comtes d'Ostrevant

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  • AnselmeIer d’Ostrevant, fils du précédent, est né avant 1050. Qualifié de comte d’Ostrevent, il est en1070châtelain héréditaire deValenciennes est le seigneur des plus puissantes places fortes ducomté de Vermandois, à savoir : deRibemont (où il estAnselme II de Ribemont car le second comte de ce prénom à Ribemont [le précédent étant d'une autre famille] il est cependant le premier des comtes d'Ostrevent), de Grigny (l'actuelleOrigny Sainte Benoîte)… Anselme est cité dans la « Charte et Ordonnances de la frairie de la Halle aux Draps » de 1067 à Valenciennes. L'abbaye de Saint-Amand achète à Anselme de Ribemont, très probablement aussi en 1067, la villa deHertain, avec son église, sa maison seigneuriale et toutes ses dépendances. Il est l’oncle de Wicard de la Fontaine, Wicart a été nommé dans une charte datée de 1065 comme neveu d’Anselme de Ribemont, comte d’Ostrevant :Wicardus de Fonte Anselli nepos Arnulfi Comitis, Ancêtres du Fontaine Wicart[15] et comtes Monts de Mazin[16].
Ses charges sont d’une si haute importance pour la défense de la partie nord est du Comté deVermandois, que l’on comprend aisément qu’il n’y était pas le premier venu, proche parent et homme de confiance, il avait certes, l’écritDom Fursy Baurain, des liens très particuliers entre sa famille et celle du Vermandois… (oui mais lesquels ?)
Il a deux enfants :
Anselme II d’Ostrevant, qui suit
Agnès, épouse de Gautier II de Longueville, né en 1063, décédé le, fils de GauthierIer, dit Sire Giffar, et d’Agnès de Flattel. Gautier II est titré « comte de Buckingham »…
L’Ostrevant duXIe siècle est alors nettement dominé par les châtelains deValenciennes et deDouai, qui hélas ont souvent faire face à des choix qui les dressent l’un contre l’autre. AnselmeIer combat ainsi pour sa suzeraine, lacomtesse Richilde deHainaut, en tant que chef de ses armées, contre le parent de celle-ci, le comte de FlandreRobert le Frison, alors que ce dernier se trouve soutenu par Wautier de Douai. Chef des armées de la comtesse Richilde de Hainaut,AnselmeIer d’Ostrevant péritdevant Cassel, le, et avec lui, la fine fleur du Hainaut. Il sera vengé en 1079 par le comte de Hainaut, Baudouin VII, sur les terres même deDenain qui verront ainsi la défaite de ce même Robert Le Frison, comte de Flandre. Cet événement est d’importance mettant en exergue les prémices d’une opposition définitive de culture et l’éclatement d’une union maintenue jusque-là par les Carolingiens entre peuples de langue flamande et wallonne. Le Hainaut, devenu comté à part entière dès leIXe siècle, se trouve alors réuni à la Flandre, provoquant alors d’incessantes guerres.
  • Anselme II d'Ostrevent est le deuxième comte de ce prénom et troisième comte de Ribemont, dit parfoisde Vermandois lorsqu'il remplace - à cause de ses déplacements - au comté de vermandois, son seigneur et voisin, le comte de Vermandois (qui est aussi le frère du Roi) ; Anselme est appeléBarbatus (le barbu) pendant la 1° croisade. Fils du précédent, il est après 1080 Comte d’Ostrevent, seigneur deBouchain (Nord), deRibemont, deChâteau-Porcien et de bien d’autres fiefs enFlandres, enCambrésis etChampagne. C’est cependant un fidèle deBaudoin II, légitime héritier du Comté de Hainaut. Il ne sera connu au cours de la première croisade que sous le nom de sa terre deRibemont ; à la suite du décès de Bauduin, il est alors l'homme de confiance et dans l'environnement immédiat du capétienHugues de France, dit le grand, qui est Comte deVermandois, son voisin, au sud de sa seigneurie. « Il n’y a non plus de subject de s’estonner dequoy les autheurs de l’histoire de la guerre Sainte le nomment Anselme deRibemont ou Ribaumont, veu qu’ils estoient François, aussi bien que la principale noblesse, et le plus gros des Croisés : qui par conséquent cognoissois la ville et seigneurie deRibemont, que non pasBouchain ou châtelenie deValenciennes. » Il prend pour épouse sa cousine Agnès deRoucy, fille d'Ebbles II de Montdidier, comte deRoucy et deRamerupt et deSibylle Guichard de la Pouille, dont il aGodefroid II Comte d’Ostrevant, châtelain de Valenciennes et seigneur deBouchain, ainsi qu'Hugues II d’Ostrevant, dit aussi deValenciennes : « Hugo de Valencenis ». Il reste deux lettres d'Anselme écrites deTerre sainte àManassès de Châtillon, évêque de Reims. La première s'achève d'amère façon : « Je vous demande, à toi et à tous ceux que cette lettre atteindra, de prier Dieu pour nous et pour nos morts. Reposent en paix à Nicée : Bauduin de Gand, Gui de Vitry, Eudes de Verneuil, Hugues de Reims… Encore et encore, je vous exhorte, lecteurs de cette lettre, de prier pour nous... ». Preuve de la haute estime et confiance qui lui est faite, il est alors envoyé en ambassade àConstantinople auprès de l'empereur grec,Alexis Comnène, pour éclaircir certaines divergences entre points de vue des Francs et des Grecs, ces derniers ayant trop tendance à s'entendre avec les turcs au détriment des Francs, une fois ceux-ci passés de l'autre côté du Bosphore, sauf pour engranger les terres prises par les croisés. Rapidement, les Francs agiront pour eux par la suite... La seconde missive d’Anselme deRibemont est datée de 1098 et traite du siège d’Antioche. Elle cite très fidèlement le siège et la prise de la ville, puis celui de la citadelle après sept mois, du au. Il y donne enfin des détails de la mort de Roger de Lille, dit l’Ancien : « le troisième jour, les infidèles attaquèrent le fort que nous avions élevé contre Antioche, mais ne gagnèrent rien ; cependant ils blessèrent Roger, châtelain de Lille, qui mourut de ses blessures ». Anselme deRibemont demandait à son ami l’archevêque de Reims de ne pas l’oublier dans ses prières. Une nuit, en dormant, il fait un rêve prémonitoire et reçoit un chevalier de ses amis, tué à Marra, et celui-ci lui montre la superbe demeure qui est la sienne au paradis, lui annonçant : « On t’en prépare une, beaucoup plus belle encore, d’ici à demain… ». Au réveil Anselme demande des prêtres et se confesse ; il paie à ses serviteurs et ses compagnons d’armes ce qu’il pouvait leur devoir de leur solde. Il s’arme pour le combat et quitte sa tente. Alors qu’il s’approche des murs de la ville, une pierre lancée d’une machine le frappe à la tête, et c’est ainsi que le seigneur deRibemont part habiter le lieu que Dieu lui a préparé. » C'était le à Archas, l'actuelleTell Arqa auLiban.
  1. Berthe, née en 1123, dont on connaît les époux : a)Gilles de Saint Aubert, né en 1120, puis b)Othon II comte de Duras, de Montagu et de Clermont, réputé déjà mort en 1146, l’un des sept enfants de Gislebert, comte de Duras, et de Liutgarde, comtesse de Montagu et de Clermont morte en 1114, fille de Conon comte de Montagu. Berthe et Gilles ont pour enfant Yolande de Saint Aubert, née en 1145.
  2. Godefroid IV d’Ostrevant, est né en 1127, décédé le. Il a eu deux enfants hélas décédés tous deux sans hoirs avant leur père. Il vend donc ses terres de Hainaut à son aîné et demi-frère,Bauduin IV dit d’Edirne,Comte de Hainaut, né v.1110, issu du premier lit deYolande de Gueldre (nl), dame de Wassenberg ; Godefroid est décédé en, le 6 ou le 8 (selon les sources).
C'est ainsi qu'une grande partie de l’Ostrevant disparaît des biens de cette maison ; devenant partie intégrante du comté de Hainaut, ces terres seront l’apanage même des fils de leurs comtes (cette maison est dite cependant enetredez, qu'il faut comprendre comme une sorte d'indivision).

Le roi de FranceSaint Louis ne tranchera enfin qu’en 1246 et 1256 quand il attribuera laFlandre à lamaison de Dampierre, enfants du second mariage de la comtesseMarguerite de Flandre dite deConstantinople, et le Hainaut à la maison d'Avesnes, ceux de son premier mariage.

La descendance de cette maison d’Ostrevent se poursuivit néanmoins, mais avec une double dépendance : on voit ainsi comment Anselme II, fils du Anselme ci-dessus, a pu être plus connu en France pour ses terres deRibemont, alors qu’il en possède bien plus surBouchain,Denain etValenciennes, terres hennuyères.

Passant aux comtes de Hainaut, le comté d'Ostrevant se retrouve ensuite dans celle de Bourgogne, puis dépend directement dePhilippe IV d'Espagne et est enfin le titre repris par des descendants de Louis XIV.

Notes

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  1. a etbLe Moyen âge : bulletin mensuel d'histoire et de philologie : direction MM. A. Marignan, G. Platon, M. Wilmotte,(><img%20src='https://gallica.bnf.fr/iiif/ark:/12148/bpt6k1164192/f294/260.65248090655683,221.82332440388433,1290.3860589812332,1679.4973190348526/388,505/0/native.jpg'/ lire en ligne).
  2. abcdef etgAndré Lebon,REGARD SUR L'OSTREVANT, Guy Cattiaux, éditeur,, 283 p.(ISBN 2-907458-10-8).
  3. Vanderkindere 1902, vol.1,p. 283-284.
  4. Vanderkindere 1902, vol.1,p. 284.
  5. a etbVanderkindere 1902, vol.1,p. 326.
  6. Vanderkindere 1902, vol.1,p. 37.
  7. Vanderkindere 1902, vol.1,p. 57-59.
  8. Vanderkindere 1902, vol.2,p. 53.
  9. Vanderkindere 1902, vol.1,p. 133-134.
  10. Vanderkindere 1902, vol.1,p. 129-132.
  11. Vanderkindere 1902, vol.1,p. 135-137.
  12. Vanderkindere 1902, vol.1,p. 238.
  13. Vanderkindere 1902, vol.1,p. 132.
  14. Vanderkindere 1902, vol.1,p. 238-240.
  15. Jean-BaptisteCarpentier,Histoire généalogique des Païs-Bas, ou Histoire de Cambray et du Cambresis... enrichie des généalogies, éloges et armes des comtes, ducs, évesques et archevesques... par Jean Le Carpentier (sic)..., L'auteur,(lire en ligne).
  16. François-Alexandre Aubert de LaChesnaye-Desbois etBadier,Dictionnaire de la noblesse, contenant les généalogies, l'histoire & la chronologie des familles nobles de la France, l'explication de leurs armes et l'état des grandes terres du royaume ... : On a joint à ce dictionnaire le tableau généalogique et historique des maisons souveraines de l'Europe et une notice des familles étrangères, les plus anciennes, les plus nobles et les plus illustrés, Schlesinger frères,(lire en ligne).

Sources

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Communes

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Lacommunauté de communes Cœur d'Ostrevent comprend un grand nombre de communes de l'Ostrevent historique :Aniche,Auberchicourt,Bruille-lez-Marchiennes,Écaillon,Erre,Fenain,Hornaing,Lewarde,Loffre,Marchiennes,Masny,Monchecourt,Montigny-en-Ostrevent,Pecquencourt,Rieulay,Somain,Tilloy-lez-Marchiennes,Vred,Wandignies-Hamage,Warlaing.

De nombreuses communes de lacommunauté d'agglomération de la Porte du Hainaut font partie de l'Ostrevent historique :Bouchain (capitale de l'ancien comté d'Ostrevent),Bruille-Saint-Amand,Émerchicourt,Escaudain,Oisy etMarquette-en-Ostrevent notamment. La liste est loin d'être complète.

Dans la communauté d'agglomérationDouaisis Agglo, notonsArleux,Aubigny-au-Bac,Cantin,Dechy,Douai,Erchin,Estrées,Féchain,Fressain,Hamel,Lécluse,Marcq-en-Ostrevent,Roucourt,Sin-le-Noble,Villers-au-Tertre,Wasnes-au-Bac.

Enfin, quelques communes du Pas-de-Calais complètent la région :Sailly-en-Ostrevent,Biache-Saint-Vaast,Bellonne,Gouy-sous-Bellonne,Noyelles-sous-Bellonne,Corbehem,Brebières etTortequesne.

Intercommunalités

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Régions voisines

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