Située au cœur duVal de Loire et aux portes des régions naturelles de laforêt d'Orléans, de laSologne et de laBeauce, et à environ 120 kilomètres au sud deParis, Orléans est, en 2022, la deuxième commune la plus peuplée de la régionCentre-Val de Loire aprèsTours avec 116 344 habitants. En 2022, la ville est la commune-centre d'uneaire d'attraction peuplée de 458 814 habitants et d’une intercommunalité,Orléans Métropole, comprenant22 communes et 290 346 habitants. Ses habitants s'appellent lesOrléanais.
La ville doit son développement dès l'Antiquité aux échanges commerciaux issus de laLoire. Importantport de commerce fluvial, sa position plus ou moins à mi-distance de la source de la Loire et de sonembouchure et au point du fleuve le plus rapproché de la Seine, en a fait le siège effectif de la « Communauté des marchands fréquentant la rivière de Loire »[2]. Théâtre de laguerre de Cent Ans et terre de nombreuxsacres royaux, la ville présente une grande richesse historique et patrimoniale qui lui permet d'intégrer depuis 2009 le cercle desvilles d'art et d'histoire.
Capitale de l'Orléanais, la ville se situe à environ 120 kilomètres au sud-ouest deParis. Orléans est entourée par plusieurs régions naturelles : laSologne se déploie au sud alors que les plaines deBeauce s'étendent vers le nord, avec laforêt d'Orléans.
Orléans se trouve dans le coudeseptentrional de laLoire, qui la traverse d'est en ouest. La ville appartient au secteur de lavallée de la Loire situé entreSully-sur-Loire etChalonnes-sur-Loire, qui a été classépatrimoine mondial de l'humanité par l'UNESCO en l'an2000. Dans lesannées 1960 a été créé le quartierOrléans-la-Source, sur des terrains achetés à la commune deSaint-Cyr-en-Val, à une dizaine de kilomètres au sud de la ville originelle. Bien que ce quartier soit séparé du centre par le Val d'Orléans et leLoiret qui prend sa source dans leParc floral de la Source, il est territorialement contigu au quartier de Saint-Marceau. Situé hors du lit majeur de la Loire, le quartier de la Source a une altitude variant de 100 à 110 mètres environ.
Au nord de la Loire (rive droite - cote 102 au pont Georges V, cote 110 à laplace du Martroi), se trouve une petite butte qui monte légèrement jusqu'à la cote 125 à la Croix Fleury, à la limite deFleury-les-Aubrais.
Dans la figure qui suit, les distances données sont cellesà vol d'oiseau et le nombre d'habitants pour chaque ville apparaît en plaçant la souris sur le point représentant la ville. Les noms en gras sont ceux des communes limitrophes ; Orléans en a dix[4].
Distances et positions relatives des communes voisines
La commune est située dans leBassin parisien, entreBeauce,Val de Loire etSologne, une zone drainée par laLoire et ses affluents. Ce plateau est essentiellement constitué par des formations continentales d'âgesOligocène etMiocène qui reposent sur une assise profonde âgée duCrétacé supérieur. Uncalcaire lacustre d'âgeAquitanien (le "Calcaire de Beauce") peut affleurer mais est recouvert par des dépôts argilo-sableux d'origine fluviatile âgés duBurdigalien. Les principaux dépôts alluvionnaires du Quaternaire occupent les vallées de la Loire et du Loiret[5].
Sur le plan géologique, la commune est décomposée en trois parties[6],[7],[8] :
le plateau orléanais, au nord, en rive droite de la Loire, où affleurent différentes formations :
le calcaire de Pithiviers (m1CPi) affleurant en bordure de la Loire, et constituant la partie supérieure de la formation du Calcaire de Beauce,
les marnes et calcaires de l'Orléanais (m2MCO) principalement sous le territoireintra-muros orléanais,
les marnes et sables de l'Orléanais (m2MSO) au nord de la commune, qui sont les premiers dépôts duBurdigalien (de – 20,44 à – 15,97 millions d'années) : des sables essentiellement composés de grains de quartz émoussés, accompagnés defeldspathskaolinisés, desilex à patine noire et de graviers calcaires particulièrement fréquents à la base de la formation[9],[10],
les sables et argiles de Sologne (m3-p1SASO), datés duLanghien supérieur auPliocène inférieur, une formation composée desables argileux très grossiers à fins et de lentilles d'argile verte, pure ou sableuse, qui affleure dans deux petites poches en limite des communes deFleury-les-Aubrais et deSaint-Jean-de-la-Ruelle[11] ;
laplaine alluviale constituant lelit majeur de la Loire, est composée d'alluvions récentes (Fy etFz), datant de l'Holocène. Les sables de la Loire sont essentiellement constitués par des minéraux provenant de la désagrégation des rochesgranitiques etmétamorphiques duMassif central auxquels s'ajoutent principalement, sous forme degraviers et galets, des éléments locaux provenant de l'érosion de roches sédimentaires[5] ;
les limites du plateau solognot, au sud, sous lequartier Saint-Marceau, sont constituées par desalluvions plus anciennes, des alluvions de haute terrasse de la Loire (Fw), datant duPléistocène.
Le calcaire de Beauce, qui constitue l'assise géologique d'Orléans, est fissuré et donne lieu à des phénomèneskarstiques. Les circulations préférentielles d'eaux souterraines dissolvent la roche calcaire en profondeur, créant des cavités souterraines et pouvant entraîner la formation en surface dedolines et de fontis. En octobre 2003, 704 cavités ont été inventoriées dans la commune par le service régional géologique du Centre-Val de Loire (BRGM), dont un très grand nombre de carrières résultant de l'exploitation ancienne du Calcaire de Pithiviers, qui fournissait des moellons[12],[13].
Le territoire communal est relativement plat puisque ledénivelé maximal est de34 mètres : l'altitude du territoire varie de90 mètres à124 mètres[4],[14].
Au, Orléans est catégorisée grand centre urbain, selon la nouvelle grille communale de densité à sept niveaux définie par l'Insee en 2022[24].Elle appartient à l'unité urbaine d'Orléans[Note 2], une agglomération intra-départementale regroupant19 communes, dont elle estville-centre[Note 3],[25],[I 1]. Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction d'Orléans, dont elle est la commune-centre[Note 4],[I 1]. Cette aire, qui regroupe 136 communes, est catégorisée dans les aires de 200 000 à moins de 700 000 habitants[26],[27].
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de labase de donnéeseuropéenne d’occupationbiophysique des solsCorine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires artificialisés (87,8 % en 2018), en augmentation par rapport à 1990 (81,5 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : zones urbanisées (65,1 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (18,7 %), espaces verts artificialisés, non agricoles (4 %)eaux continentales[Note 5] (3,6 %),terres arables (3,2 %), prairies (2,2 %), zones agricoles hétérogènes (1,9 %), forêts (0,7 %), espaces ouverts, sans ou avec peu de végétation (0,4 %), cultures permanentes (0,2 %)[28].
Orléans présente un visage façonné à la fois par son histoire, son économie, mais également par la Loire, et ce depuis ses origines.
La ville présente une large palette d'architectures et de paysages largement visible au travers des rues, dans les styles mais également les matériaux (pierres, bois, briques, béton)
On distingue plusieurs « entités urbaines » dans la ville :
L'hypercentre ou centre historique, encadré par les faubourgs suivant l'ancien tracé des remparts d'un côté et la Loire de l'autre.
Les faubourgs formés le long des principaux axes de communication, extra-muros : Bannier, Madeleine, Saint Vincent, Saint Jean, Bourgogne, Saint Marceau
Orléans comporte douze quartiers regroupés en six secteurs, quatre au nord de la Loire et deux au sud. Chaque secteur est doté d'une mairie de proximité et, depuis le mandat commencé en2014, d'unconseil consultatif de quartier.
Rive droite, le centre-ville est délimité par les boulevards appelésmails et qui suivent le tracé des anciens remparts ; il est divisé en deux quartiers,Bourgogne - République, correspondant à l'hypercentre etCarmes - Bannier, à l'ouest de la rue de la République et de la rue Royale. Le secteur est comprendSaint-Marc - faubourg Bourgogne et Argonne Sud, à l'est du centre ville ;La Barrière Saint-Marc - La Fontaine, au nord-est, le moins peuplé d'après le recensementINSEE de1999 ;Argonne - Nécotin - Belneuf, au nord-est. Le secteur nord regroupe les quartiersGare - parc Pasteur - Saint-Vincent etAcacias - Blossières - Murlins. Enfin, le secteur ouest est constitué des quartiersChâteaudun - Dunois - faubourg Bannier, au nord-ouest etMadeleine, à l'ouest[29].
La rive gauche se divise en deux secteurs correspondant chacun à un quartier.Saint-Marceau se trouve immédiatement au sud de la Loire.La Source, plus au sud, à l'orée de laSologne, est le quartier le plus peuplé et le plus vaste implanté sur des terrains achetés à la commune deSaint-Cyr-en-Val et accueille entre autres l'hôpital, l'université, des grandes entreprises et des centres de Recherche. La Source est desservie par la nationale 20 et par la sortieno 2 de l'autorouteA71 (Orléans-la-Source ; Olivet-la-Jarry)[29].
Quatre zones sont identifiées commequartiers prioritaires de lapolitique de la ville : une grande partie du quartier Argonne, une petite partie du quartier Blossières, le territoire autour de l'avenue Dauphine à Saint-Marceau et une partie du quartier de La Source, au sud-ouest du campus[30].
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La construction de ladeuxième ligne du tramway (traversant l'agglomération d'est en ouest) en 2010-2011 s'est accompagnée de plusieurs chantiers de renouvellement urbain notamment dans les rues du faubourg Madeleine, des Carmes, Jeanne-d'Arc, autour de l'hôtel de ville et de la cathédrale. En prévision du départ de l'hôpital Madeleine prévu en 2015, la ville procède à la requalification de voies urbaines et à la création de parkings souterrains (parking souterrain Cheval-Rouge de 350 places pour 10 millions d'euros, et parking souterrain des mails de 400 à 500 places)[31].
Jusqu'en 2013, le Plan d'occupation des sols (POS), mis à jour régulièrement, tenait lieu de plan local d'urbanisme (PLU)[34].
Après une longue phase d'élaboration et notamment une enquête publique en juin 2013, le conseil municipal a approuvé par une délibération du25 octobre 2013 un nouveau plan local d'urbanisme[35].
Le site est doublement classé au niveau européen : il appartient depuis 2002 à la zone spéciale de conservation « vallée de la Loire deTavers àBelleville-sur-Loire », d'une surface de 7 120 hectares, dans la directive Habitat deNatura 2000, pour les espèces et milieux liés à la dynamique du fleuve[38]. Il est également classé zone de protection spéciale en directive oiseaux deNatura 2000 depuis 2003 au sein d'une zone géographique assez similaire. Cette zone, de7 684ha, s'intitule « Vallée de la Loire et du Loiret »[39].
Le site est classé au niveau national par un arrêté de 1988 au titre de laloi du 2 mai 1930 au sein du « site de Combleux », d'une superficie de 285 hectares, pour la qualité de ses paysages[40].
LeSAGE (schéma d'aménagement et de gestion des eaux) est en cours d'élaboration.
Le parc des expositions a été déplacé à Fleury-les-Aubrais sous le nom Chapit'O.
Le projet Arena, porté parSerge Grouard et contesté pour son coût, a été abandonné[43],[44],[45],[46]. Il a été remplacé par le projet CO'Met, d'un coût dépassant les 100 millions d'euros[47].
En cours de construction sur l'ancien emplacement du parc des expositions, le CO'Met comprendra une salle de sport spécialement créée pour l'équipeOrléans Loiret Basket et pouvant accueillir 10 000 spectateurs, et un palais des congrès[48].
La circulation routière y est particulièrement difficile, la ville étant classée seconde parmi les villes de plus de 100 000 habitants en termes d'embouteillage en2010 (derrièreNantes et loin devant Paris)[49]. Toutefois, en2013, Orléans ne faisait plus partie des 10 villes les plus problématiques en France[50].
La gare routière d'Orléans est située à proximité du centre commercialPlace d'Arc et de la gare SNCF d'Orléans. Elle est utilisée pour les services de transport par autocar.
Du au, Orléans a disposé d'un système devélos en libre-service baptisé « Vélo'+ », qui proposait 350 vélos répartis sur 34 stations (2015)[51]. Orléans a été ainsi la quatrième ville française à proposer ce type de service, aprèsLa Rochelle (1974),Rennes (1998) etLyon (2005). Dans le cadre du renouvellement de la délégation de service publique au 1er janvier 2025, ce service disparaît au 1er juillet 2025, remplacé par un système enfreefloating étendu à neuf communes d'Orléans Métropole sous le nom de "FlexO"[52].
Dans sa traversée de la ville, laLoire est séparée longitudinalement enGrande Loire au nord, autrefois navigable, et enPetite Loire au sud par unedigue submersible, appelée ledhuis. Cette digue est intégrée dans un ensemble plus vaste d'aménagements conçus pour permettre la navigation de lamarine de Loire.
Autrefois important axe de navigation et de transport de marchandises, la Loire n'est aujourd'hui plus navigable pour les plus gros bateaux que dans son estuaire, jusqu'àNantes environ.
Les bateaux étaient traditionnellement à fond plat, avec un grand mât (pour prendre le vent au-dessus des berges) escamotable (pour passer sous les ponts) : gabarre, futreau… Ces derniers, à des fins touristiques, sont toujours visibles près du pont Royal.
Le débit irrégulier du fleuve limitait fortement la circulation, en particulier la remontée de celui-ci, qui pouvait être cependant aidée par lehalage des navires.
Un bateau à roues du type « Inexplosible » commandé par la mairie, est installé à quai au mois d'août 2007. Situé face à la place de la Loire, il accueillait un bar qui a fait faillite en mars 2009. Il a été repris au mois de juin suivant.
Tous les deux ans, leFestival de Loire rappelle le rôle joué par le fleuve dans l'histoire de la ville.
Arrivée de la navette fluviale estivale Bat'O Loire à l'île Charlemagne.
Pour la saison touristique estivale, un service de navette fluviale est mise en place entre le quai du Châtelet et l'île Charlemagne.
S'y abouche, rive nord du fleuve, près du centre-ville, lecanal d'Orléans, qui rejointMontargis mais qui n'est plus en activité dans sa totalité. Son trajet orléanais est parallèle au fleuve, séparé de ce dernier par un muret, lieu de promenade. Son dernierbief avait été transformé en piscine extérieure dans les années 1960, puis comblé. Il a été rouvert en 2007 pour les fêtes de Loire, dans le but de le faire revivre en y installant un port de plaisance.
Les quais aménagés en promenade au bord de la Loire.
La Loire est à l'origine des dégâts les plus importants dans la commune en cas de crue majeure. Les crues historiques sont celles de 1846, 1856, 1866 et 1907. Aucune crue n'a atteint depuis 1907 les hauteurs atteintes lors de ces événements catastrophiques[56].
Le risque d'inondation est pris en compte dans l'aménagement du territoire de la commune par le biais duPlan de prévention du risque inondation (PPRI) du val d'Orléans - val amont, approuvé le[64]. Deux nouveaux types de zones sont apparues par rapport au précédent PPRI, plus restrictives pour une meilleure protection des usagers : la zone de dissipation d'énergie (ZDE) et la zone d'expansion de crue (ZEC). Dans la ZDE, située immédiatement à l'arrière des levées, qui serait fortement affectée en cas de brèche ou de rupture de digue, toute construction nouvelle est interdite. La ZEC quant à elle correspond aux secteurs naturels ou agricoles qu'il convient de préserver pour l'étalement des eaux en cas d'inondation et éviter l'accroissement des risques[65]. La ZDE d'Orléans, d'une superficie de3ha, englobe l'hippodrome et une partie du Champ de Mars, elle concerne les bâtiments à l'angle de la rue du champ de course et de l'avenue du champ de Mars[66].
Deux documents permettent de définir les modalités de gestion de crise et d'organisation des secours : au niveau départemental, leDispositif ORSEC départemental spécialisé déclenché en cas d'inondation de la Loire, le plan ORSIL[n 2], et au niveau communal leplan communal de sauvegarde[67].
Le territoire de la commune peut être concerné par un risque d'effondrement de cavités souterraines non connues. Une cartographie départementale de l'inventaire des cavités souterraines et des désordres de surface a été réalisée. Il a été recensé dans la commune plusieurs effondrements de cavités[68].
Par ailleurs, le sol du territoire communal peut faire l'objet de mouvements de terrain liés à la sécheresse. Le phénomène de retrait-gonflement des argiles est la conséquence d'un changement d'humidité des sols argileux. Les argiles sont capables de fixer l'eau disponible mais aussi de la perdre en se rétractant en cas de sécheresse[69]. Ce phénomène peut provoquer des dégâts très importants sur les constructions (fissures, déformations des ouvertures) pouvant rendre inhabitables certains locaux. Celui-ci a particulièrement affecté le Loiret après lacanicule de l'été 2003. Une grande partie du territoire de la commune est soumise à un aléa« faible » face à ce risque, selon l'échelle définie par leBureau de recherches géologiques et minières (BRGM). Une partie au nord de la Loire est soumise à un aléa« fort »[70].
Le risque detransport de matières dangereuses peut survenir en cas d'accident impliquant une unité mobile (ex. camion) ou une canalisation transportant des matières dangereuses (toxique, inflammable...). Une matière dangereuse est une substance susceptible de présenter un danger et des conséquences graves pour l'homme et son environnement. À Orléans, les facteurs de risque sont le transport routier empruntant les grands axes comme les RD2152, RD 2020 ou RD 2060, le transport ferroviaire et le gazoduc qui passe au nord de la zone industrielle du quartier de la Source[54],[71].
La commune d'Orléans est exposée au risque industriel lié à la présence d'une entreprise classée au titre desinstallations classées pour la protection de l'environnement, soumises à autorisation avec servitude d'utilité publique (classement SEVESO seuil haut)[72] : « Dépôt de Pétrole d'Orléans », une entreprise de stockage pétrolier, localisée sur le territoire de la commune deSaint-Jean-de-Braye, au nord-est d‘Orléans, dont le périmètre de danger empiète sur le quartier Belneuf. La loi 2003-699 du 30 juillet 2003 relative à la prévention des risques technologiques et naturels et à la réparation des dommages prévoit la mise en place desPlans de prévention des risques technologiques (PPRT) pour les établissements industriels soumis à ladirective Seveso et à autorisation avec servitudes au titre de la législation des installations classées pour la protection de l'environnement. Le PPRT relatif à Dépôt de Pétrole d'Orléans a été prescrit par arrêté préfectoral du[73], a vu son délai d'approbation prorogé à de multiples reprises[74].
Orléans était, à l'époque antique, une place forte de la tribu desCarnutes connue sous le nom deCenabum ouGenabum. Son conquérant romain César en parle dans le livre VII de sonBellum Gallicum. Né d'un démembrement de laCivitas Carnutum,Cenabum était la capitale de laCivitas Aurelianorum, nom qui lui fut donné par les colons romains issus principalement de lagens Aurelia qui la peuplèrent[75]. C'est la civitas qui donnera, comme c'est souvent le cas, son nom à la ville actuelle et ce nom évoluera progressivement vers l'actuel toponyme, Orléans.
Cenabum a été fondée pendant l'Antiquité. Elle fut une place fortegauloise, l'une des villes principales de la tribu desCarnutes dont l'assemblée annuelle desdruides est restée célèbre. La métropole des Carnutes était alorsChartres. Port de commerce majeur pour la corporation desnautes de la Loire, Orléans fut le lieu d'un célèbre massacre des marchands romains par un parti autochtone. Cet évènement donna un prétexte àCésar, alors en campagne pour la conquête de la Gaule : il extermina les habitants et incendia la ville en52av. J.-C.[76]
Une nouvelle ville fut bâtie sur les ruines deCenabum par l'empereur romainAurélien qui l'a refondée comme capitale d'une nouvellecivitas détachée desCarnutes. Elle fut nomméeurbs Aurelianorum oucivitas Aurelianorum (enfrançais : cité desAurelii ou Orléanais), puis auneuvième siècle,Aurelianum[77], et enfin, Orléans par simplification et évolution phonétique[78]. La ville a toujours été un point de passage stratégique de la Loire car elle se situe sur le point du fleuve le plus au nord, donc au plus près deParis. Or les ponts étaient rares et la Loire dangereuse.
Accompagnés desVandales, lesAlains franchissent laLoire en408[79]. Un de leurs groupes, dirigé parGoar, accepte de se joindre aux forces arméesromaines[80].Aetius l'installe sur laLoire et à Orléans. Mais ces Alains, turbulents, sont très mal perçus par les autochtones. Un jour, estimant ne pas être payés assez vite ou suffisamment, ils n'hésitent pas à tuer des sénateurs d'Orléans.
AuMoyen Âge, Orléans est l'une des trois villes les plus riches de France avecRouen et Paris, toujours grâce à sa proximité avec cette dernière et sa situation sur la Loire.
Orléans est aussi la ville deJeanne d'Arc. Pendant laguerre de Cent Ans, celle-ci a joué un rôle très important à Orléans. En1428, lesAnglaisassiègent la ville. Sur la rive sud, un châtelet dit « des Tourelles » protégeait l'accès au pont. La levée du siège de la ville en1429 par Jeanne d'Arc marque le début de la reconquête des territoires occupés par les Anglais. La ville qui était assiégée en vain depuis des mois fut libérée le, avec l'aide des grands chefs militaires du royaume,Dunois etFlorent d'Illiers. Les habitants lui vouèrent dès lors une admiration et une fidélité qui durent encore aujourd'hui (fêtes johanniques d'Orléans). Ils la nommèrent « la pucelle d'Orléans » et lui offrirent une maison bourgeoise dans la ville. La ville finança aussi unmonument commémoratif établi sur le pont de la Loire dès la fin duXVe siècle. Le monument, détruit en 1562 par leshuguenots, puis reconstruit, est à nouveau détruit en 1792.
Une fois la guerre de Cent Ans terminée, la ville retrouva sa prospérité. La situation stratégique de son pont lui a permis de collecter les droits de passage. La ville attirait des commerçants de partout[83].
Le roiLouis XI a largement contribué à la prospérité de la ville. Il dynamisa l'agriculture de l'Orléanais. Les terres exceptionnelles de laBeauce favorisent les cultures. Il relança la culture du safran àPithiviers. AuxXVe et XVIe siècles, la ville est l'une des plus belles de France. Églises et hôtels particuliers s'y multiplient.
La famille de Valois-Orléans accédera au trône deFrance parLouis XII puisFrançoisIer. Plus tard à laRenaissance la ville bénéficia des passages des riches châtelains allant dans le Val-de-Loire devenu très à la mode, à commencer par le roi lui-même,Chambord,Amboise,Blois,Chenonceau étant des domaines royaux.
Lesguerres de Religion troublent fortement cette prospérité. La ville abrite de nombreuxprotestants, d'abord des étudiants germaniques, puis des Orléanais convertis.Jean Calvin est reçu et hébergé à l'université d'Orléans. Il rencontre des luthériens et y écrit une partie de ses thèses réformistes. En remerciement de cette protection, le roi d'AngleterreHenry VIII, inspiré des pensées du réformateur pour lareligion anglicane, offre une bourse à l'université.
La cathédrale fut plusieurs fois reconstruite. La dernière version a vu sa première pierre posée parHenri IV, et les travaux s'étalèrent sur un siècle, offrant ainsi un mélange de style finRenaissance etépoque Louis XIV. Elle est l'une des dernières cathédrales construites en France[85].
Molière vint étudier le droit à Orléans. Il fut renvoyé de l'université pour avoir participé au carnaval, interdit par les règles nonlaïques de l'établissement.
En1790, laprovince de l'Orléanais est démantelée et ledépartement duLoiret est créé, avec Orléans commechef-lieu. Début 1792, la ville est choisie par la Législative afin d'y installer une haute cour pour juger des contre-révolutionnaires. Les premiers prisonniers y sont jugés, subséquemment acquittés en raison de la bienveillance de la cour. Le 29 août de la même année,Léonard Bourdon arrive dans la ville pour organiser l'arrivée des « Frères de Paris », une troupe de révolutionnaires qui doit inspecter les prisonniers en attente d'un jugement[86]. La troupe libère les prisonniers et le conseil du département se rassemble afin d'avoir des ordres de Paris, qui souhaite que le prisonniers soient acheminés àSaumur[86]. Nonobstant, les « Frères de Paris » refusent et décident d'emmener les prisonniers àVersailles où ils seront exterminés, sauf trois qui parviennent à s'échapper[86]. À la suite de cet évènement, des émeutes éclatent dans toute la ville le 17 septembre. Des maisons de notables y sont incendiés et pillées[86]. Le 16 mars 1793, Léonard Bourdon est visé par un attentat qui le blesse légèrement. Par la suite, les auteurs des attentats y sont condamnés à la peine capitale et guillotinés le 12 juillet[86]. La même année, des citoyennes orléanaises envoient une pétition à la Convention pour que les charges contre leurs maris soient abandonnées[87]. Anne Quatsault se déguise en homme pour entrer dans l'armée et obtient une pension en 1794.
L'aviatriceAdrienne Bolland, première femme à effectuer la traversée de la Cordillères des Andes en 1920.Aérodrome des Groues :Louis Blériot, trajetToury-Artenay le 31 octobre 1908.
Le début duXXe siècle, époque pionnière de l'aviation, voitHenri Farman faire plusieurs voyages entre Étampes (aérodrome de Mondésir) et Orléans. Son frèreMaurice Farman vole deBuc (Yvelines) à Chartres et de Chartres à Orléans en 1909.Ferdinand-Léon Delagrange (1872-1910), autre pionnier de l'aviation et né à Orléans[88], est à l'origine de la première route aérienne Juvisy-Orléans en 1909 ; c'est également lui qui insiste auprès des autorités locales pour que soit créé l'aérodrome des Groues[n 3] à Orléans, et pour qu'Orléans soit une étape dans la course d'aéroplanes Bordeaux-Paris[94].
L'armée permet également les atterrissages sur le champ de tir de Cercottes plus au nord, en lisière de la forêt de Cercottes. Puis le terrain de secours d'Orléans-Saran ouvre en juillet 1921, aménagé par le service de la Navigation aérienne avec un bâtiment pour loger un gardien, un atelier, un hangar et une cave à essence[95].
L'aviatriceAdrienne Bolland est enterrée àDonnery lieu d'origine de sa famille. Elle a participé à de nombreux meetings aériens à Orléans[96]. Elle a été membre également du réseau de résistance CND-Castille duLoiret pendant la Seconde Guerre mondiale, qui recherche des terrains d'aviation pour lesForces françaises libres[97]. En 2021, les archives départementales du Loiret lui consacrent une exposition pour l'anniversaire des 100 ans de sa traversée de laCordillère des Andes[98]. Elle s'est engagée en faveur de l'obtention du droit de vote pour les femmes[96].
LaSeconde Guerre mondiale frappe la ville de plein fouet. Les destructions sont nombreuses. En juin 1940, 681 immeubles sont détruits et 695 endommagés[99]
Pendant l'Occupation, les Allemands font de lagare des Aubrais une gare centrale pour leur logistique ferroviaire. Deux camps de transit sur le chemin de la déportation sont ouverts, àPithiviers et àBeaune-la-Rolande. Le pont George V est rebaptisé « pont des Tourelles »[100].
À laLibération, en 1944, les Britanniques bombardent intensément la ville et la gare des Aubrais[99]. Les dégâts sont très importants. Orléans est libéré le par les troupes américaines dugénéral Patton[101] avec la participation desForces françaises de l'intérieur (FFI).
Dans les années qui suivent sa libération, la ville est l'une des premières reconstruites : le plan de reconstruction et d'aménagement deJean Kerisel etJean Royer est adopté dès1943 et les travaux commencent dès le début de l'année1945. Cette reconstruction se fait pour une part à l'identique, comme la rue Royale et ses arcades, mais aussi ailleurs par la mise en œuvre de procédés de préfabrication innovants, comme l'îlot 4 sous la direction de l'architectePol Abraham[102].
Dans lesannées soixante, la ville est marquée par une expansion démographique et ladécentralisation industrielle, et par la création du quartier de La Source où s'installent le campus universitaire et leParc floral de la Source. PendantMai 68 la ville participe très vite à la grève générale qui s'étend. Jeudi 16 mai à 8 heures, les 1 200 salariés de l'usine Unulec, à Orléans, se mettent en grève[103].
En1969, larumeur d'Orléans concerne la disparition supposée de jeunes femmes dans certaines boutiques de vêtements tenues par desjuifs.Edgar Morin en a fait une étude détaillée dans un essai, décrivant la naissance, la diffusion et l'extinction d'une rumeur publique dans des villes de moyenne importance.
La grande ville d'autrefois est aujourd'hui une ville moyenne de 275 000 habitants en comptant son agglomération. Rivale deTours sur le plan régional, elle est depuis1964 le siège de lapréfecture de région[104].
DevantQuébec se trouve l'île d'Orléans, découverte par Jacques Cartier en 1535[105]. Il la nomme ainsi en l'honneur d'Henri II, alors duc d'Orléans[105].
Cinq grands secteurs d'activités sont représentés.
L'informatique, les télécommunications, l'électronique et l'instrumentation. Orléans accueille notamment : Techcity (devenuTéléperformance), Expertline, Louis Harris, TDSI. L'agglomération compte d'autres opérateurs comme CMC-The Phone House (devenu Téléperformance à Fleury-les-Aubrais),BNP Paribas (Saran), laboratoires GREMI, CERI, LASEP, LEES, LESI, LIFO, le centre de recherche technologique Plasma Laser,Hitachi,Jabil circuits automotive,IBM, REDeutsch,Lexmark International ouCILAS.
La pharmacie : Orléans est incluse dans le premier pôle pharmaceutique de France (premier producteur pharmaceutique d'Europe en volume depuis 1975) avec 70 % de la production nationale. Un médicament sur deux est produit en régionCentre-Val de Loire[109]. Elle accueille notamment les entreprisesServier,Sanofi, Famar France,Merck,Pfizer (site européen de conditionnement),McNeil (site européen de production forme liquide), le centre de biophysique moléculaire et l'institut de chimie organique et analytique.
La cosmétique : la « Cosmetic valley » est un pôle national de compétitivité, qui fait de la région Centre la deuxième région pour la cosmétique et les parfums. L'agglomération accueille notamment les entreprisesChristian Dior,Gemey,Shiseido,Sephora etCaudalie[110].
Le transport et la logistique :Orléans et sa région sont les plus gros employeurs de la filière logistique, avec 9 000 salariés et constituent la première plate-forme logistique de France[110].[réf. nécessaire] Environ 400 entreprises ou établissements sont spécialisés dans le conditionnement, l'entreposage ou encore le transport[réf. souhaitée].
L'environnement : Orléans regroupe différentes structures publiques liées à l'environnement comme la Direction régionale de l'Environnement, de l'Aménagement et du Logement du Centre (DREAL), l'Agence de l'eau Loire-Bretagne, l'Agence de l'environnement et de la maîtrise de l'énergie (Ademe), l'Institut national de recherche agronomique (INRA), le Conseil d'architecture, d'urbanisme et d'environnement du Loiret (CAUE) ou le Bureau de recherches géologiques et minières (BRGM). L'Institut français de l'environnement (Ifen) était également basé à Orléans jusqu'à sa suppression par un décret du.Avec 93 entreprises et quelque 2 400 salariés, Orléans arrive en tête de la filière régionale dans les domaines du recyclage, de la gestion des déchets et de l'eau.[réf. nécessaire]
Orléans est découpé en cinq fractions cantonales constituées de quatre cantons entiers (Orleans-1,Orleans-2,Orleans-3 etOrleans-4) et d'une fraction ducanton de la Ferté-Saint-Aubin. Les limites territoriales de ce découpage cantonal sont entrées en vigueur en mars 2015, en application du décret du[122]. Auparavant la ville avait été découpée en 3 cantons de 1801 à 1806, 5 cantons de 1806 à 1973, 5 cantons de 1973 à 1982 et 6 de 1982 à 2015. Les tableaux ci-près présentent l'évolution de ce découpage et de la population de chaque fraction cantonale.
Orléans est « cousine » deLa Nouvelle-Orléans. Le, Orléans annonce qu'elle va venir en aide après le passage de l'ouragan Katrina. Elle a ainsi effectué des dons en direction des sinistrés deLouisiane.
Orléans a été marraine de guerre du village deVauquois, dans le département de laMeuse, enLorraine. La ville a apporté une aide financière à la reconstruction du village, entièrement détruit pendant laPremière Guerre mondiale[153].
Les personnalités exerçant une fonction élective dont le mandat est en cours et en lien direct avec le territoire de la commune d'Orléans sont les suivantes :
Lejardin des Plantes de3,5 hectares est situé au sud de la Loire ; il est créé en1836 à partir d'un jardin botanique de1640[157].
LeParc floral de la Source, créé en1963, fait près de35 hectares. Il est centré sur la source duLoiret (lebouillon), qui est, en fait, une résurgence de la Loire.
Le parc Louis-Pasteur dans le centre d'Orléans, qui fait4 hectares
Le parc Anjorrant.
Le parc de la Fontaine de l’Étuvée au nord-est versSaint-Jean-de-Braye, est un parc semi-naturel.
Le parc du Moins-Roux au sud en direction d'Olivet.
Le jardin de l’Évêché derrière la cathédrale.
Le parc Léon-Chenault derrière l'église Saint-Marceau.
La compétence assainissement, qui recouvre obligatoirement la collecte, le transport et l'épuration des eaux usées, l'élimination des boues produites, ainsi que le contrôle des raccordements aux réseaux publics de collecte[164], est assurée depuis le par la Communauté de l'Agglomération Orléans Val de Loire, puis le par la communauté urbaine et enfin depuis le parOrléans Métropole[165].
Unzonage d'assainissement, qui délimite les zones d'assainissement collectif, les zones d'assainissement non collectif et le zonage pluvial[168], a été réalisé par l'AgglO et a été approuvé par délibération du conseil de communauté du[169].La partie de la commune située au nord de la Loire est raccordée à lastation d'épuration deLa Chapelle-Saint-Mesmin[170], le plus important équipement sur le territoire d'Orléans Métropole dont la capacité est de 350 000 EH[171]. La partie de la commune située dans le val au nord de La Source est raccordée à lastation d'épuration de l'Île Arrault[170], dont la capacité est de 95 000 EH[171] et son exploitation est assurée depuis mai 2016 par Véolia[166]. Le Quartier de La Source est quant à lui raccordé à la station d'épuration de La Source, gérée en régie par les services d'Orléans Métropole.
Sites de collecte, de traitement et de valorisation des déchets de la communauté urbaine d'Orléans Métropole, avec localisation de la commune d'Orléans.
La collecte, le traitement et la valorisation des déchets est une compétence exclusive de la communauté urbaineOrléans Métropole depuis 2000 (l'intercommunalité était alors communauté de communes). La collecte desdéchets ménagers (résiduels[n 4] et multimatériaux) est effectuée en porte-à-porte sur toutes les communes de la communauté urbaine. Un réseau de sixdéchèteries accueille les encombrants et autres déchets spécifiques (déchets verts, déchets dangereux, gravats, cartons…)[172].
Une unité de traitement permettant la valorisation énergétique (l'incinération des déchets ménagers résiduels) et la valorisation matière des autres déchets (corps creux, corps plats et multimatériaux) est en service dans la commune deSaran depuis 1996. Elle est exploitée par la société TRISALID, filiale du groupeVeolia[173].
Quatre cliniques privées ont été réunies dans un pôle de santé privé Nord, baptisé Oréliance, situé à Saran. Seule la Clinique de l'Archette subsiste àOlivet.
L'université d'Orléans, créée en 1306 par le papeClément V, est refondée en 1966. Elle compte 19 002 étudiants en 2019.
Le campus de l'université d'Orléans est situé àOrléans-la-Source. L'université compte 5 UFR (Unité de formation et de recherche) : Lettres, Langues et Sciences Humaines ; Droit, Économie et Gestion ; Sciences ; Sciences et Techniques des Activités Physiques et Sportives (STAPS); Médecine.
Orléans dispose de son école d'ingénieur portant le nom dePolytech Orléans elle appartient au réseauRéseau Polytech, l'un des trois plus grands réseaux d'école d'ingénieur en France. Elle résulte de la fusion en 2002 des anciennes ESEM (École Supérieure des Énergies et des Matériaux) et ESPEO (École Supérieure des Procédés Électroniques et Optiques). Polytech Orléans dépend de l'université d'Orléans et se trouve sur le campus de La Source. Polytech Orleans est accréditée par la commission des titres d'ingénieurs (CTI) et membre de la Conférence des grandes écoles (CGE).
UnInstitut universitaire de technologie disposant de départements de : GTE (Génie Thermique et Énergie) ; Chimie ; GMP (Génie Mécanique et Physique) ; INFO (Informatique); QLIO (Qualité Logistique Industrielle et Organisation); GEA (Gestion des Entreprises et des Administrations)
L'ISC Paris, Campus Orléans depuis la rentrée 2019 (rue Jeanne d'Arc, dans l'ex collège Anatole Bailly), elle possède des accréditations internationales AACSB et AMBA ;
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers lesrecensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de plus de 10 000 habitants les recensements ont lieu chaque année à la suite d'une enquête par sondage auprès d'un échantillon d'adresses représentant 8 % de leurs logements, contrairement aux autres communes qui ont un recensement réel tous les cinq ans[182],[Note 6].
En 2022, la commune comptait 116 344 habitants[Note 7], en évolution de +1,36 % par rapport à 2016 (Loiret : +1,89 %,France horsMayotte : +2,11 %).
La population de la commune est relativement jeune. En 2020, le taux de personnes d'un âge inférieur à30 ans s'élève à 43,7 %, soit un taux supérieur à la moyenne départementale (35,9 %). Le taux de personnes d'un âge supérieur à60 ans (20,6 %) est inférieur au taux départemental (26,4 %).
En 2020, la commune comptait 55 916 hommes pour 61 110 femmes, soit un taux de 52,22 % de femmes, supérieur au taux départemental (51,3 %).
Les pyramides des âges de la commune et du département s'établissent comme suit :
Pyramide des âges de la commune en 2020 en pourcentage[I 2]
Hommes
Classe d’âge
Femmes
0,6
90 ou +
1,7
5,2
75-89 ans
7,5
11,9
60-74 ans
14
16,3
45-59 ans
16,6
20,1
30-44 ans
18,5
26,6
15-29 ans
24,7
19,2
0-14 ans
17
Pyramide des âges du département duLoiret en 2021 en pourcentage[185]
En 2017, la ville d'Orléans comptait 21 081 immigrés sur une population totale de 116 685 habitants soit 18,1 % (dont 4,5 % nés en Europe et 13,6 % nés hors d'Europe)[186].
Entre 1975 et 2015, la proportion des jeunes de moins de 18 ans immigrés d'origine extra-européenne ou vivant avec au moins un parent immigré d'origine extra-européenne est passée de 3 % à 37 %. Les petits-enfants d'immigrés ne sont pas pris en compte[187].
La zone d'Orléans-Est comprend les paroisses Saint-Marc et Saint-Jean-Bosco.
La zone Orléans-Nord comprend les paroisses Notre-Dame-de-Consolation, rattachée au groupement paroissial deFleury-les-Aubrais et Notre-Dame-des-Blossières
La zone Orléans-Sud comprend les paroisses Saint-Marceau et Saint-Yves[189].
En 2011, selon le quotidienLa République du Centre, qui ne donne aucune source, environ 15 % des catholiques pratiquants de l'agglo orléannaise « seraient » favorables, dans les offices religieux, à laforme tridentine du rite romain ou « forme extraordinaire du rite romain ». Autorisée de nouveau par le papeBenoît XVI, cette liturgie, plus longue et plus solennelle, accorde aulatin et auchant grégorien, une place plus importante que dans la « forme ordinaire » du rite[190].
L'US Orléans tennis compte trois équipes dans l'élite nationale : une équipe féminine en Nationale 1B, une en Nationale 4 et une équipe masculine en Nationale 4[200] ;
L'UC Orléans est équipe cycliste de Division Nationale 3.
LeGroupe 1981 (ex-Start puisSud Radio Groupe) est basé à Orléans. Il détient plusieurs radios locales enFrance (Vibration,Forum,Wit FM,Black Box...). Il a rachetéSud Radio en 2005 auxlaboratoires Fabre mais l'a revendu àFiducial en 2013.
La République du Centre, dont le siège de la rédaction se trouve à Orléans et qui possède plusieurs éditions locales, dont celle d'Orléans.
L'Étudiant autonome, journal des étudiants orléanais dont le siège de la rédaction est situé sur le campus de La Source.
La Tribune d'Orléans, journal gratuit d'informations locales paraissant chaque jeudi. Le journal a cessé son activité le 12 septembre 2015 et a été fusionné avecL'Hebd'O, devenant ainsiLa Tribune/Hebd'O, magazine gratuit d'information d'Orléans, paraissant chaque mercredi.
Lesfêtes johanniques, chaque début mai, restent la manifestation populaire la plus importante d'Orléans. Les « Fêtes de Jeanne d'Arc » sont actuellement (2016) promues pour être inscrites au patrimoine mondial de l'UNESCO[212].
Lafête de la Saint-Fiacre, du quartier Saint-Marceau (construit sur des anciens vergers et potagers), se déroule chaque année depuis1806 (sauf durant les deux guerres mondiales) et honore, sur trois jours, les métiers horticoles. Elle a lieu le week-end le plus proche de la Saint-Fiacre, fin août.
Lafête de la Saint-Aignan, en novembre, dans le quartier du même nom, a été remplacée à partir de2005 par un festival de musique : lefestival de travers[213].
Lefestival de jazz d'Orléans,Orléans'jazz, série de manifestations musicales durant le mois de juin de1990 à2014, a été remplacé en2016 par le festivalJazz Or Jazz, supprimé à son tour en2020.
Leconcours international de piano duXXe siècle a été créé par la pianiste et pédagogueFrançoise Thinat en1994 et se déroule tous les deux ans.
Lefestival de Loire rassemble en septembre, tous les deux ans les années impaires, une importante batellerie avec des manifestations autour de ce thème[214].
LaGrande braderie a lieu traditionnellement fin juillet (sauf en2005 et2006 où elle s'est déroulée fin août).
Archilab rassemble à l'automne des rencontres internationales d'architecture comportant diverses expositions. La création de cet évènement a eu lieu en1999 ; il se déroule depuis tous les deux ans.
Leforum des Droits humains (anciennement forum desdroits de l'Homme) a lieu à chaque rentrée. Ce forum permet à la population de l'Orléanais d'échanger des informations, réflexions et points de vue sur les droits Humains bafoués. Le forum se déroule sous la forme de conférences-débats, projections, ateliers[215]…
Lafête foraine, a lieu chaque année entre la fin du mois de mai et du début du mois de juin. Depuis 2019, la fête s'installe au stade de la Vallée, au bord de la RD2020, àFleury-les-Aubrais. Elle réunit chaque année des dizaines de manèges à sensation et reçoit des milliers de visiteurs.
Leset électro, festival de musiques électroniques, se tient chaque année au cours du mois de mai sur le parvis du théâtre d'Orléans à l'occasion des fêtes Johanniques. Le set electro a reçu récemment de grand DJs comme Yves V, les Nervo, Joachim Garraud... L'édition 2016 avait accueilli plus de 30 000 spectateurs fan de musique électronique.
Festival Orléans joue à la mi-septembre[216]. Festival sur les jeux de société, jeux de rôle, jeux de figurines, qui a été créé en 2014 sous l'impulsion des acteurs associatifs et des boutiques spécialisées de la région orléanaise.
Durant le mois de décembre sont organisés plusieursmarchés de Noël. En 2016, ils sont situésplace du Martroi, place de la Loire, et place de la République[217]. Lacathédrale Sainte-Croix accueille également des projections lumineuses animées sur sa façade.
« Le petit Voisins ». Époque Renaissance, 1527 (à l'origine, refuge et hôtellerie appartenant à l'abbaye de Voisins, située àSaint-Ay, à quelques kilomètres d'Orléans).
La Tour blanche est la seule tour encore en élévation subsistant de l'enceinte gallo-romaine. En réalité, seule sa base est réellement de cette époque en raison de campagnes de rénovation successives au cours des siècles jusqu'à ce que l'extension de l'enceinte vers l'est sous Louis XI (3e enceinte) ne la prive de son utilité défensive. Elle jouait encore son rôle défensif lors dusiège d'Orléans. Elle abrite actuellement le service archéologique de la Ville d'Orléans.
L'hôtel de la Vieille Intendance (débutXVIe siècle), ou hôtel Brachet, anciennement « Maison du Roy », est un véritable château de style gothique-Renaissance construit en briques[218]. Aujourd'hui il est le siège du tribunal administratif d'Orléans. Sa façade est flanquée de deux tourelles depuis la cour d'honneur qui ouvre sur la rue de la Bretonnerie. La plus belle vue sur cette demeure - qui accueillit les plus hauts dignitaires du royaume de passage à Orléans, et peut-être les rois eux-mêmes (Henri IV, Louis XIII, Louis XIV) - peut être obtenue depuis ses jardins, accessibles au public à partir de la rue d'Alsace-Lorraine.
L'hôtel Cabu, appelé aussi maison de Diane de Poitiers, fut construit par Philippe Cabu, avocat en1547, sur des plans de l'architecteAndrouet du Cerceau.
L'hôtel Hatte (XVe siècle) abrite actuellement le Centre Charles-Péguy.
L'hôtel Toutin, l'hôtel Ducerceau et la maison Jean Dalibert datent duXVIe siècle.
Les Turbulences (2013), musée duFRAC Centre, fut conçu par le cabinet d'architectureJacob & Mac Farlane. Bâtiment aux lignes futuristes, couvert d'un revêtement deLED et inséré dans une ancienne caserne militaire duXIXe siècle[227].
La salle de l'Institut, place Sainte Croix est une petite salle de concert au sein duconservatoire, qui peut également se transformer en salle de bal grâce à un plancher modulable. Son acoustique est remarquable.
Laplace du Martroi, cœur symbolique de la cité, comporte en son centre une statue équestre monumentale deJeanne d'Arc (où cette dernière est plus grande que son cheval), sculptée parDenis Foyatier. Cette statue fut brisée pendant la Seconde Guerre mondiale puis réparée par le sculpteurPaul Belmondo, père du célèbre acteur ; les bas-reliefs du piédestal sont dus au sculpteurVital Dubray.
Les quais de Loire (XVIIe – XIXe siècles) duport d'Orléans, pavés en amont et en aval du pont George-V, sont les vestiges du florissant commerce de Loire qui fit la richesse de la cité depuis la préhistoire jusqu'à l'invention de la machine à vapeur.
Le dhuis (ou les dhuis), est une digue anciennement pavée (vestiges visibles) en milieu de la Loire s'étendant sur des kilomètres, en amont et en aval de la cité, destiné à canaliser les eaux du fleuve ainsi qu'à autoriser la navigation en des périodes de moindre débit de celui-ci.
La préfecture, ancien monastère bénédictin, construit en1670 et abritant la préfecture depuis1800. Il contient un escalier d'honneur en fer forgé monumental, datant de1680 (inscrit à l'inventaire des monuments historiques en2005, ne se visite qu'au cours de certaines circonstances).
Le pont Royal oupont George-V est le plus ancien, gardé au sud par deux anciens postes de perception de l'octroi. Lepont des Tourelles, construit en1140 et détruit en1760 (d'abord par une inondation), fut le premier pont en pierre d'Orléans (un peu en amont du pont Royal, la base des piles originelles affleure encore en période de basses eaux).
Les quartiers les plus anciens de la ville situés dans l'espace délimité par les mails (quartier Bourgogne notamment) présentent des centaines de façades d'architecture médiévale ouRenaissance en pierre ou à pans de bois (colombages). Toutes ont été (ou ont vocation à être) rénovées, selon une politique municipale constante depuis 2001.
La tour-clocher (construite entre1620 et1627) de l'église Saint-Paul-Notre-Dame-des-Miracles, rue Cloches Saint-Paul, la plus grande partie de cette église a été bombardée en juin1940 ; la tour est classée depuis le et la chapelle Notre-Dame des Miracles (épargnée par l'incendie de 1940) est classée depuis le[239]. Voir aussi le porche sud, récemment rénové ;
L'église Saint-Jean de Bosco, rue du Grand Villiers.
L'église Saint-Laurent, rue Venelle du Croc.
L'église Saint-Marc, rue Saint-Marc.
L'église Saint-Marceau, rue Saint-Marceau.
L'église Saint-Paterne, rue Bannier, a été construite sous sa forme actuelle de1876 à1894, en remplacement d'un édifice plus ancien dont la tour a subsisté jusqu'en1913[242].
la Chapelle de l'école de l'Assomption, rue Saint-Marc ;
la chapelle de l'Institution de l'Œuvre de Jeanne d'Arc, rue Eugène Vignat (partie conservée façade et socle) ;
la chapelle maison de retraite le Doyenné du Baron, rue Sanitas ;
la chapelle du parc floral, avenue du Parc Floral à Orléans-la-Source ;
la chapelle Saint-Charles de l'hôpital, rue de la Porte de la Madeleine ;
la chapelle Saint-Joseph, rue de Courtenay (actuelle église polonaise) ;
la chapelle Saint-Loup, rue du Faubourg de Bourgogne ;
la chapelle Saint-Marc, rue du Petit Pont ;
l'ancien prieuré et ancienne abbaye Notre-Dame-de-Bonne-Nouvelle[246], hébergeant aujourd'hui la préfecture de la région Centre et du département du Loiret, œuvre de l'architecteWaldemar Clouet[247] ;
l'ancien couvent des Minimes, rue Illiers, dont le cloître et la chapelle sont classés Monument historique depuis le[248] ; il abrite les fonds anciens desarchives départementales du Loiret ;
une ancienne maison canoniale, de1530, inscrite à l'inventaire des Monuments historiques depuis le[249].
LeCampo Santo est un grandcloître enherbé, entouré de galeries avec arcades duXVe et du XVIe siècle. DuXIIe siècle à1786 il est legrand cimetière d'Orléans, puis une halle aux blés de1824 à1884. Il est alors transformé en salle des fêtes jusqu'en1970, où les bâtiments sont détruits et le cloître rénové pour devenir peu à peu un grand espace événementiel de plein air[251]. Les arcades sont classées Monument historique depuis le et la porte monumentale inscrite à l'inventaire depuis le[252] ;
LeZénith d'Orléans, grande salle de spectacle polyvalente pouvant accueillir près de sept mille personnes.
Lethéâtre d'Orléans, constitué de plusieurs salles pour le théâtre, la danse et les concerts.
L'Institut musical d'Orléans comporte une salle d'un peu moins de quatre cents places consacrée à lamusique classique.
L'Astrolabe est la salle de concert phare pour les musiques actuelles à Orléans. Géré par l'association Antirouille pour le compte de la ville d'Orléans, l'Astrolabe présente de septembre à juin un panel sonore impressionnant. Pour accueillir les artistes derock,électro,pop,musique du monde,hip-hop et autres, mais surtout pour l'auditoire, 550 places sont disponibles dans l'Astrolabe et 180 places dans l'Astroclub.
Le théâtre Gérard-Philipe avec près de six cents places, ouvert en 1973 et rénové en 2006.
Le théâtre du parc Pasteur, avec près de cent places, consacré essentiellement à des spectacles pour enfants.
Les deuxmultiplexes de l'agglomération arborent l'enseignePathé :
Le cinéma Pathé place de Loire de douze salles, face à la Loire à Orléans,
Le cinéma Pathé Saran, de neuf salles, a ouvert ses portes en 2008 àSaran, commune limitrophe du nord d'Orléans. En 2017, une salle IMAX est ouverte au Pathé Saran.
Le cinémaLes Carmes, classéArt et Essai, compte quatre salles en centre ville d'Orléans.
Orléans a compté d'autres cinémas, comme le Martroi (Art et Essai), le Select, l'Artistic, le Royal, et l'UGC place d'Arc un temps exploité par Pathé[256].
Les armes d'Orléans seblasonnent ainsi :« De gueules, à trois cailloux en cœur de lys d'argent, deux et un, au chef d'azur, chargé de troisfleurs de lys d'or »[258].
On peut aussi trouver :« D'or à trois cœurs de gueules ». L'augmentation de chef de France n'est pas donnée[259].
On trouve parfois, de manière fautive, le blasonnement suivant :
La gravure qui accompagne ce blason montre quant à elle troiscœurs de lys - vus du dessus. Cecœur de lys serait, alors, non pas celui d'unlys véritable, le lys ayant 6tépales, mais une hypothétique vue de dessus du meublefleur de lys. Probable est aussi la déformation progressive du cœur héraldique, similaire à celui du jeu de cartes.
Certains auteurs règlent le problème en parlant detiercefeuille, laquelle est définie comme un trèfle sans tige (une feuille en haut deux en bas). Le blason deviendrait alors :« de gueules, à trois tiercefeuilles renversées d'argent, etc. ».
Les armes d'Orléans sous lePremier Empire seblasonnaient ainsi :« Parti d'azur et de gueules ; l'azur à une statue de Jeanne d'Arc, armée de pied en cap, d'or, soutenue d'une terrasse d'argent ; le gueules à trois tierce feuilles, deux et une, d'argent ; au chef de gueules chargé de trois abeilles d'or »[261][réf. incomplète].
Orléans a pourdeviseHoc vernant lilia corde (donnée parLouis XII, alors duc d'Orléans), traduisible par « C'est par ce cœur que les lys fleurissent » ou « Ce cœur fait fleurir les lys ».
Vinaigre : la remontée de la Loire par des futreaux, barges à fond plat chargées de barriques de vin à destination de la capitale, était souvent difficile et aléatoire du fait des variations de débit du fleuve royal. Lorsque le vin tournait « aigre », on le débarquait à Orléans où est née ainsi une tradition vinaigrière dont le plus célèbre représentant est la vinaigrerie « Martin Pouret », toujours en activité. Une autre entreprise, la vinaigrerieDessaux a donné son nom au quartier qui l'abritait jusqu'en 1984 (elle n'existe plus actuellement).André Dessaux, dirigeant de cette entreprise familiale,résistant,déporté puis brièvementmaire d'Orléans à laLibération (premier maire d'Orléans libérée[269]), mourut le, des suites de sadéportation. Ses deux fils, Yves et Georges, furent tués dans les combats de laRésistance.
En 2006, plusieurs pâtissiers se sont associés pour créer une nouvelle spécialité gastronomique, les macarons aux fruits d'Orléans. Ils sont disponibles dans plusieurs pâtisseries de la ville[270].
↑ORSIL = Organisation des Secours en cas d'Inondation Loire.
↑Le terrain des Groues est un ancien terrain militaire d'environ 40 ha à cheval sur deux communes, Orléans et Saint-Jean-de-la-Ruelle (dans le nord-ouest d’Orléans Métropole)[89]. Longtemps terre agricole[90], il est acheté par l'armée en 1874[90] (Orléans devient le siège du5e corps d'armée en 1873[91]) et sert de champ de manœuvre à partir de 1884 jusque dans les années 1980. Il sert aussi à héberger des prisonniers allemands pendant la Première Guerre mondiale et accueille la « Société d’encouragement à la navigation aérienne » fondée et animée entre autres parLouis Blériot[92]. L'aérodrome des Groues est le premier aérodrome orléanais, siège de l'« aéro-club du Centre » qui prend à bail en juillet 1908 une partie du terrain de l'armée et y construit un bâtiment, financé par la commune, au nord-ouest du champ de manœuvre à l'angle de la rue des Murlins et de la rue Pavée[93].
↑Les déchets ménagers résiduels comprennent les déchets obtenus après extraction des autres fractions, valorisables, de déchets.
↑Ses étages sont rythmés par cinq pilastres qui délimitent quatre travées percées d'unecroisée au centre. Le rez-de-chaussée, transformé en magasin, a perdu ses fenêtres. Sur la façade latérale, se détache au premier étage une logette en encorbellement, éclairée par d'étroits jours sur ses parois latérales. La fonction de ce cabinet reste débattue (coffre-fort, lieu de lecture, poste d'observation permettant de contrôler les entrées et les sorties de l'hôtel, petit oratoire ?) mais elle permettait à son commanditaire d'afficher de manière ostentatoire sa culture et son rang[222].
↑Une unité urbaine est, en France, une commune ou un ensemble de communes présentant une zone de bâti continu (pas de coupure de plus de200 mètres entre deux constructions) et comptant au moins 2 000 habitants. Une commune doit avoir plus de la moitié de sa population dans cette zone bâtie.
↑Dans une agglomération multicommunale, une commune est dite ville-centre lorsque sa population représente plus de 50 % de la population de l’agglomération ou de la population de la commune la plus peuplée. L'unité urbaine d'Orléans comprend une ville-centre et18 communes de banlieue.
↑Les eaux continentales désignent toutes les eaux de surface, en général des eaux douces issues d'eau de pluie, qui se trouvent à l'intérieur des terres.
↑Par convention dans Wikipédia, le principe a été retenu de n’afficher dans le tableau des recensements et le graphique, pour les populations de référence postérieures à 1999, que les populations correspondant à une enquête exhaustive de recensement pour les communes de moins de 10 000 habitants, et que les populations des années 2006, 2011, 2016, etc. pour les communes de plus de 10 000 habitants, ainsi que la dernière population de référence publiée par l’Insee pour l'ensemble des communes.
↑Population municipale de référence en vigueur au 1er janvier 2025, millésimée 2022, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2024, date de référence statistique : 1er janvier 2022.
↑a etb« Orléans, carte interactive » surGéoportail. Couches « Cartes IGN classiques », « Limites administratives » et « Hydrographie » activées. Vous pouvez bouger la carte (cliquer et maintenir, bouger), zoomer (molette de souris ou échelle de l'écran), moduler la transparence, désactiver ou supprimer les couches (= cartes) avec leurs échelles d'intensité dans l'onglet de "sélection de couches" en haut à droite, et en ajouter depuis l'onglet "Cartes" en haut à gauche. Les distances et surfaces se mesurent avec les outils dans l'onglet "Accéder aux outils cartographiques" (petite clé à molette) sous l'onglet "sélection de couches".
↑Répertoire géographique des communes (RGC) 2015. En 2016, le RGC a été remplacé par la baseAdmin Express qui ne comporte plus que l'altitude moyenne de la commune, les altitudes minimale et maximale pouvant être trouvées par un système d'information géographique.
↑a etbDaniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale »,Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography,no 501,(DOI10.4000/cybergeo.23155).
↑« Page consacrée au Plan local d'urbanisme d'Orléans », surorleans-metropole.fr(consulté le). Cette page fournit les liens vers tous les documents concernant le PLU en vigueur : rapports, délibérations, conclusions, présentations, plans de zonages, listes des emplacements réservés, plans de l'archéologie préventive, etc…
↑« Orléans - Rénovation de Place d'Arc, centre aqualudique... Le point sur les grands projets du quartier Gare »,La République du Centre,(lire en ligne, consulté le).
↑Colas de la Noue, « Rapport sur le mémoire de M. E. de Billy, intituléEssai sur les noms de lieux »,Mémoires de la Société d'agriculture, sciences, belles-lettres et arts d'Orléans, série 2,t. 4,,p. 35-52(lire en ligne, consulté le),p. 50.
↑Pour une mise au point sur l'étymologie exacte d'« Orléans », voir Jacques Debal,Cenabum, Aurelianis, Orléans, Lyon, PUL, coll. « Galliae civitates », 1996.
↑Paul-Alexis Mellet, « Catholiques et protestants et Orléanais : « ces noms factieux papaux et huguenots… » », dansOrléans, une ville de la Renaissance, Ville d'Orléans, 2009,p. 28-41.
↑Pascal Bourgeais, « Qui est Olivier Carré, nouveau maire d'Orléans ? : Le nouveau maire d'Orléans a accordé à La Rep' un entretien après son élection, dans lequel il parle de lui, de sa personnalité, de ses priorités politiques »,La République du Centre,(lire en ligne, consulté le).
↑Jardin des PlantesPlace du Jardin des Plantes-Avenue de Saint-Mesmin45100 OrléansFranceHorairesDu 1er février au 31 mars : 7h30- 18h30 Du 1er avril au 30 septembre : 7h30- 20h00 Du 1er au 31 octobre : 7h30- 18h30 Du 1er novembre au 31janvier : 8h00 - 17h30, « Jardin des plantes », surOrléans métropole(consulté le).
↑Clément Alix,« L'hôtel des Créneaux d’Orléans : les aménagements architecturaux duXIIIe au XVIe siècle », dans Alain Salamagne,Hôtels de ville, Presses universitaires François-Rabelais(lire en ligne),p. 63-104.
↑Anne-Marie Royer-Pantin, Yann Hervis,Les Témoins d'Orléans. Une Histoire, des Histoires,(lire en ligne),p. 15.
↑Anne-Marie Royer-Pantin, Yann Hervis,Les Témoins d'Orléans. Une Histoire, des Histoires,(lire en ligne),p. 10-11.
↑La rédaction, « Du nouveau place du Châtelet : deux associés débarquent avec une « grosse programmation » »,La République du Centre,(lire en ligne, consulté le).
↑Pierre Richelet,Dictionnaire De La Langue Françoise, Ancienne Et Moderne...,t. 2 (F-O),Basle, éd. Brandmuller,(lire en ligne),p. 87,« Friponnes. Petites boîtes de sapin plates et rondes, remplies de gelée decoin, que les Confiseurs appellent Cotignac. Les meilleures friponnes viennent d'Orléans. ».
Laurent Mazuy (sous la direction de),Orléans 1000 fois plus belle, le patrimoine au cœur de la ville, Éditions du Jeu de l'Oie, 2019, 160 p.(ISBN978-2-36831-080-9).