L’orientalisme naît dans la fascination de l’Empire ottoman et suit sa lente désagrégation après laguerre d'indépendance grecque des années 1820 et la progression des colonisations européennes. Cette tendance exotique s’associe avec tous les courants artistiques duXIXe siècle,académique,romantique,réaliste ou mêmeimpressionniste[1]. Elle est présente en architecture, en musique, en peinture, en littérature, en poésie… Esthétique pittoresque, confondant les styles, les civilisations et les époques, l’orientalisme a créé de nombreuxclichés etponcifs que l’on retrouve aujourd'hui encore en littérature ou au cinéma[2].
De 1798 à 1801, lacampagne d'Égypte menée par le généralNapoléon Bonaparte vient bouleverser l’histoire de l’art. De par son allure d’expédition scientifique, elle permet une représentation plus réaliste du paysage et des costumes d’Égypte, tout en offrant aux peintres français des détails et faits réels sur lesquels s’appuyer dans leurs oeuvres, comme c’est le cas pour lesbatailles d’Aboukir, ou les pyramides[3]. Les détails de cette expédition sont rapportés parAntoine-Jean Gros qui, bien qu’absent, vient illustrer le voyage de plusieurs tableaux, notammentBonaparte visitant les pestiférés de Jaffa,Combat de Nazareth ou encoreLa Révolte du Caire[4].
Cette expédition est ainsi à l’origine de l’égyptomanie.
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L’Inde : moins présente en France qu’en Grande-Bretagne, la représentation d’un exotisme oriental hindou avec éléphants. Œuvre de Rudyard Kipling,Le Livre de la jungle, Histoires comme ça
Flaubert et le voyage en Égypte, voyage en Tunisie pour mieux peindre Carthage dansSalammbô
Chateaubriand : voyage en Orient à partir de 1806, Palestine, Égypte, Moyen-Orient :L’itinéraire de Paris à Jérusalem, notes de voyage
Pierre Loti s’inspire de ses voyages et écrit en 1879Aziyadé puisFantôme d’Orient en 1892. Sa maison à Rochefort est devenu un musée, la décoration de certaines pièces traduit entièrement le goût de l’écrivain pour l’exotisme, le goût de l’opium également…
Représentation de l'Afrique du Nord et du Moyen-Orient en peinture
Le roiCharles X s’illustre en 1830 par une conquête de l’Algérie aux forts accents patriotiques etLouis-Philippe parvient à l’annexer auroyaume de France en 1834. Pour les artistes, c’est l’occasion de découvrir ces régions alors fermées, ouvrant la voie à un orientalisme désormais mieux ancré dans la réalité.Delacroix se rend au Maroc en 1832,Horace Vernet en Algérie en 1833. Vernet est envoyé à la demande deLouis-Philippe et arrivé en peintre officiel, il est reçu avec des marques considérables d’attention : deux bataillons lui sont affectés pour ses déplacements. Il reviendra durablement marqué par la découverte du pays[6].
L’orientalisme est synonyme d’architecture de loisirs, de bains de mer, de casinos et thermes mauresques sont construits àTrouville ouHendaye, desEaux-Bonnes àAix-les-Bains[9].
L’orientalisme moderne, en peinture, est le prolongement de l’orientalisme dit classique, et prend sa source vers les années 1905-1910 avec la création de lavilla Abd-el-Tif et de son prix dès 1907[10]. Il trouve son plein épanouissement après laPremière Guerre mondiale pour se prolonger jusqu’en 1960. Outre cette école, des peintres contemporains des années 1910-1970 ont brillamment repris et continué le motif orientaliste, paysages, nature, scènes de genre, telsHenri Pontoy (1888-1968),Jacques Majorelle (1886-1962),Paul Élie Dubois (1886-1949),Edy Legrand (1892-1970) jusqueGustave Hervigo (1896-1993),Paul Fenasse (1899-1976),Rudolf Ernst (1854-1932)[réf. nécessaire].
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L’Espagne, en partie musulmane depuis leVIIIe siècle jusqu’auXVe siècle, sera aussi l’objet de nombreuses fascinations. Plusieurs vestiges et édifices, témoignant de la grandeur de ce passage, permettent aux Occidentaux un contact avec l’Orient beaucoup plus proche que ne le sont la Turquie, l’Égypte ou l’Arabie. Ainsi, lamosquée-cathédrale de Cordoue, laGiralda de Séville ou encore le palais de l’Alhambra de Grenade sont des points clés pour les artistes désireux d’Orient.
Mais l’Espagne a la caractéristique d’être aussi un payscatholique, où l’Église occupe une place importante. L’architecture gothique s’y déploie en de grands foisonnements, comme à lacathédrale de Burgos, créant des juxtapositions uniques au monde entre catholicisme et islam. Cette empreinte médiévale forte donnera auxromantiques comme auxtroubadours ou auxnéoclassiques l’envie d’aller en Espagne et principalement enAndalousie, dont le nom provient d’Al-Andalus dernier lieu de présence de l’islam, où s’établissait leroyaume de Grenade.
Bien que cette vision fantasmée soit largement majoritaire, le rôle de la femme « orientaliste » ne peut s’y résumer. Ainsi, certains artistes, commeHenriette Browne[14] etJean-Baptiste van Mour[15], ont une tout autre vision : ils s’intéressent au harem en tant qu’espace social[14] et lieu de vie[15]. Dans leurs peintures, les femmes ne sont pas uniquement vouées au plaisir de leur maître. Elles peuvent également être mère[16] et s’adonner à des activités quotidiennes telles que la broderie, la lecture, les jeux, la musique et la danse[17].
L’une des fascinations des Orientalistes fut la femme arabe, dite « orientale ». En effet, par les poèmes et les récits merveilleux d’auteurs arabes à l’instar desMille et une nuits, mais aussi par les carnets et récits de voyages d’Européens décrivant des femmes à la beauté surréelle dans des harems, un fantasme pour la femme arabe s’est dessiné petit à petit en Occident. Ce fantasme était, notamment pour les voyageurs européens, le fruit d’un imaginaire littéraire merveilleux trouvant son origine dans un secret qui entoure la femme arabe à l’époque. De fait, la femme arabe libre portait un voile couvrant aussi bien son visage que le reste de son corps, elle ne l’enlevait pas devant ceux non-issus de son milieu et qui n’étaient pas un de ses proches. Ainsi, il était impossible pour un voyageur européen de voir une femme arabe libre sans un voile lui couvrant le visage, à l’exception de ses yeux (qu’elle soit musulmane ou chrétienne). De fait, de cette impossibilité est née un imaginaire créé autour d’elle, comme le montre cette phrase d’un voyageur anglais de la fin duXVIe siècle, alors en voyage à La Mecque :
«The women of the place are courteous, jocund, and lovely, fair with alluring eyes, being hot and libidinous, and the most of them naughty packes»[18].
Ainsi, alors même que seuls les yeux de ces femmes sont visibles, elles sont tout de même décrites par le voyageur comme « séduisantes », « licencieuses » et « coquines ».
En outre, comme l’historien E.G. Gavin Hambly le déclare :
« Il n’était guère surprenant que les voyageurs européens de toutes les époques, privés de la vue des femmes de haut rang, recluses dans leurs maisons et voilées dans la rue, aient adopté des fantasmes sexuels »[19].
André Brouillet :L’Exorcisme ; musiciens arabes chassant les djinns du corps d’un enfant.
La plupart de ces peintures nous dépeignent un orient entre réalité et imaginaire. Tous les artistes ayant, à cette époque, représenté l’Orient n’ont pas obligatoirement voyagé dans les pays duMoyen-Orient. Cependant, la majorité des peintres dits orientalistes tels que Delacroix et d’autres ont entrepris de longs voyages dans les pays du Maghreb pour en rapporter de nombreux carnets de croquis dont ils se servirent pour la composition de leurs peintures une fois revenus au pays.
Cependant,Étienne Dinet abandonne le registre de ses premiers thèmes, en particulier le nu, pour se consacrer à explorer la condition humaine desBédouins. Sa peinture traduit à la fois l’âme de son modèle et les couleurs locales vibrant sous la lumière saharienne. Il en résulte une œuvre esthétique et humaine. Dinet finit d’ailleurs par passer la majeure partie de son temps en Algérie et se convertit à l’islam.
Celui duSahara a été largement représenté par les orientalistes français, à tel point queThéophile Gautier affirme en 1859 qu’il y a« autant de parasols que de paysagistes qu’autrefois, dans la forêt de Fontainebleau »[20]. Il sert de décor à des scènes historiques, à la représentation de longues caravanes (Léon Belly,Pèlerins allant à la Mecque,Paris,musée d'Orsay[21], ou en est le motif principal (comme dansLe Sahara deGustave Guillaumet (Paris, musée d’Orsay)[22]. La représentation des tempêtes de sable en fait un motif dramatique (Ludwig Hans Fischer,Bédouins dans une tempête de sable, vers 1891 ouJean-François Portaels,Le Simoun, 1847 (Bruxelles,musées royaux des Beaux-Arts de Belgique)[23]).
Les conséquences de la chaleur dans le désert ont été dépeintes parEugène Fromentin vers 1869 dansAu pays de la soif (Paris, musée d’Orsay)[24],[25].
Les nombreux clichés véhiculés par la peinture et l’art orientaliste trouve un prolongement naturel dans des films grand public commeLe Cheik de1921, narrant l’histoire d’une jeune Anglaise indépendante tombant sous le charme d’un cheik du désert (Rudolph Valentino) et rejoignant son harem.
Débuts de l'abstraction appliqués à l'Orient : Vassily Kandinsky et Paul Klee
Wassily Kandinsky (1866-1944) etPaul Klee (1879-1940) représentent les figures majeures des débuts de l’abstraction, une abstraction qui se révèle à eux par le jeu des couleurs harmonieuses et vives de l’Orient. Ils se placent ainsi dans la lignée deDelacroix qui se questionna sur l’apport des diverses teintes lumineuses[26].
L’abstraction est avant tout une expression artistique en accord avec la spiritualité. L’ouvrageDu spirituel dans l’art de Kandinsky évoque avec justesse cette notion de « nécessité intérieure » prônée. De passage en Hollande puis en Tunisie, en Italie, en Suisse… il s’émancipe de la figuration classique pour davantage travailler sur la perception des formes et des nuances. C’est un moyen, selon les termes de Vanessa Morisset, d’arriver à cette « autonomie croissante des couleurs » opérée par l’observation des formes géométriques berbères. En effet, Kandinsky abstrait les formes des dunes, des villes et de leurs minarets, de leurs mosquées, des éléments triviaux qui les composent pour y adjoindre une transcendance de la couleur. Le paysage est alors transfiguré en un agencement équilibré et rythmé de teintes et de lignes.
Cette perception intrinsèque à l’artiste se reflète avec succès dansLes Nègres de 1905. De plus, il élabore un syncrétisme avec sa propre culture en mêlant des aspects de la vie quotidienne occidentale russe et allemande aux représentations de paysages tunisiens.
Le plus grand hommage rendu à la luminosité orientale, et surtout tunisienne, est offert par l’artiste Paul Klee. Celui-ci lui doit même sa carrière de peintre :
« J’abandonne maintenant le travail. L’ambiance me pénètre avec tant de douceur que sans plus y mettre de zèle, il se fait en moi de plus en plus d’assurance. La couleur me possède. Point n’est besoin de chercher à la saisir. Elle me possède, je le sais. Voilà le sens du moment heureux : la couleur et moi sommes un. Je suis peintre. »
— Paul Klee,Journal, jeudi 16 avril 1914.
Klee s’est déjà intéressé aux problématiques de la couleur chezRobert Delaunay. Il note ainsi dans son journal :« le type du tableau autonome, vivant sans motif de nature d’une existence plastique entièrement abstraite. Un organisme formel avec sa respiration vivante, presque aussi éloigné d’un tapis — il faut le souligner — qu’une fugue de Bach. »
Or, son brefvoyage en Tunisie du 3 au accompagné d’August Macke et de Louis Moilliet est une véritable révélation. Son regard neuf s’empare des architectures et, tout comme son contemporain, il s’en saisit pour les géométriser et les rendre organiques grâce à la lumière. L’aboutissement de ses recherches coloristes formule une nouvelle esthétique abstraite du paysage orientaliste :« L’art ne reproduit pas le visible ; il rend visible » selon la célèbre citation de Klee. Le sens de la vue décortique les divers chromatismes du prisme tunisien : la lumière solaire, les reflets, les oasis verdoyantes opposées au sable aride…
L’expression même d’œuvre d’art totale prend place dans le rythme des peintures de Wassily Kandinsky et Paul Klee. Le premier orchestre un « concert tonitruant de couleurs » qui oscille ses compositions entre harmonie et disharmonie. Tandis que le second transpose par le biais d’un paysage architecturé une mesure polyphonique. Aussi il ne faut pas oublier que Paul Klee a exercé toute sa vie une activité de violoniste. C’est le cas dans son œuvre de 1929Hauptweg und Nebenwege (« Chemin principal et chemins secondaires ») réalisée quinze ans après son premier voyage. En effet, Klee découvre l’Égypte du au, perfectionnant le jeu de lumières, de lignes telle une partition musicale originale. On peut y distinguer une référence au Nil et à ses nombreuses branches, qui organisent les cultures alentour, ainsi que les reflets éclatants de l’eau. Dans une lettre datée du à sa femme, Klee prophétise :« Je peins un paysage un peu comme la vue depuis les monts dénudés de la Vallée des Rois vers la contrée fertile, en préservant le plus possible la légèreté de la polyphonie entre substrats et atmosphère. »
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L’intellectuel palestino-américainEdward Saïd analyse ce concept dansL’Orientalisme : L’Orient créé par l’Occident (1978), ouvrage fondateur desétudes postcoloniales. Il voit dans l’orientalisme une tradition artistique et scientifique d’étude de l’Orient par l’Occident, mais aussi une attitude générale de condescendance envers les sociétés du Moyen-Orient, d’Asie et d’Afrique du Nord qui sont pensées comme statiques, sous-développées et fondamentalement différentes de l’Occident ; et un outil au service de l’impérialisme.
Du point de vue d’Edward Saïd, l’orientalisme représenterait moins une démarche curieuse et scientifique qu’un moyen d’asseoir la supériorité occidentale en enfermant l’Orient dans un ensemble restreint d’images et de présupposés qui tendent à alimenter « le rêve éveillé collectif de l’Europe à propos de l’Orient »[27], c’est-à-dire une vision inauthentique et invariable de l’Orient[28].
Cependant, certaines critiques sont émises à l’égard de l’auteur, notamment sur le fait que le phénomène orientaliste ne se limiterait pas à une simple « entreprise coloniale » mais témoignerait aussi d’un intérêt à « reconquérir ce que les contraintes de lacivilité ont fait oublier » en Occident[29].
↑On se reportera au catalogue de l’exposition De Delacroix à Renoir, l’Algérie des peintres, Institut du Monde arabe, Paris et Musée d’Orsay, Paris 2003-04.
↑Florian Delorme,La fabrique de l’exotisme, L’Orient, fantasme de l’altérité radicale,France Culture, 27 juin 2016.
↑Jean-Luc Destruhaut, « Orientalismes : Dossier d’accompagnement pédagogique pour les enseignants du 1er degré »,musée des Beaux-Arts de Bordeaux,(lire en ligne[PDF]).
↑Carmen Popescu, « Le paradoxe de l’orientalisme balkanique : entre géopolitique et quêtes identitaires. Lecture à travers le cas roumain »,l’Institut national d’histoire de l’art,, paragraphe 16(lire en ligne).
↑Renoir effectue deux séjours en Algérie en 1881 et 1882, dont il rapporte paysages et odalisques. Il en peint de nombreuses autres versions après coup à Paris, comme sa fameuse odalisque de 1884.
↑Collectif,L’Orientalisme en Europe. De Delacroix à Matisse, Marseille, Centre de la Vieille Charité, RMN, 2011.
↑Pierre Sanchez et Stéphane Richemond,La Société des peintres orientalistes français (1889-1943), Dijon, L’Échelle de Jacob,, 389 p.(ISBN9782913224735).
↑a etbEmmanuellePeyraube,Le harem des Lumières : l’image de la femme dans la peinture orientaliste du XVIIIe siècle, Paris, Éditions du patrimoine, Centre des monuments nationaux,, 159 p.(ISBN978-2-85822-954-3),p. 126-127.
↑Emmanuelle Peyraube,Le harem des Lumières : l’image de la femme dans la peinture orientaliste du XVIIIe siècle, Europe/France/Paris, Éditions du patrimoine, Centre des monuments nationaux,, 159 p.(ISBN978-2-85822-954-3),p. 141-147.
↑Lynne Thornton,La femme dans la peinture orientaliste, ACR Edition,(ISBN2-86770-061-2).
↑L’historien Georges Roque a d’ailleurs écrit et publié un ouvrage pertinent surArt et sciences de la couleur aux éditions Gallimard, retraçant toutes les réflexions sur la couleur à partir des théories deMichel-Eugène Chevreul, 1786-1889, et de leurs réceptions dans le cercle artistique.
André Mirabel, « Orientalisme d’hier et d’aujourd’hui »,Revue de l’École nationale des langues orientales, vol. 1, Paris, 1964, p. 1 à 30
Raymond Schwab,La Renaissance orientale, préface de Louis Renou. Paris, Payot, 1950. 22,5 cm, 526 p. Bibliothèque historique ; réédition, Payot, 2014. 24 cm, 682 p. Bibliogr. p. 651-661. Index
Jack Goody,L’Orient en Occident, traduit de l’anglais par Pierre-Antoine Fabre, Paris, Seuil, coll. « La librairie duXXe siècle », 1999, 21 cm, 293 p
Martin Bernal,Black Athena. Les racines afro-asiatiques de la civilisation classique, Paris, PUF, 1996, 612 p.
Thomas Brisson, « La Critique arabe de l’orientalisme en France et aux États-Unis »,Revue d’anthropologie des connaissances, vol. 2,no 3, 2007,p. 505 à 521 (en ligne)
Rémi Labrusse,Islamophilies. L’Europe moderne et les arts de l’Islam, musée des beaux-arts de Lyon, Paris, Somogy, Éditions d’art, 2011, 400 p.(ISBN978-2-7572-0438-2).
Catalogue de l’exposition du musée des beaux-arts de Lyon en 2011.
Pierre Larcher, « L’Orient des musiciens »,Bibliothèques d’Orient, 2017 (en ligne)
Régis Poulet,L’Orient : généalogie d’une illusion, Presses universitaires du Septentrion, 2002, 754 p.(ISBN2-284-03387-3)
Pierre Singaravélou,L’École française d’Extrême-Orient ou l’institution des marges. Essai d’histoire sociale et politique de la science coloniale (1898-1956), Paris, L’Harmattan, 1999, 282 p.
Jean-Michel Vinciguerra, « Les Mystères d’Isis ou l’Égypte antique d’après les décorateurs de l’Opéra : sur quelques acquisitions récentes du département de la Musique », inL’Antiquité à la BnF, 2017 (en ligne)
Olivier Weber,Le Grand Festin de l’Orient, Robert Laffont, 2004.
Davy Depelchin et Roger Diederen (dir.),De Delacroix à Kandinsky. L’Orientalisme en Europe, [catalogue d’exposition], Paris, Éditions Hazan, 2010
Rachida Trikiet al., « La Tunisie de Paul Klee », in Rachida Triki (dir.),Centenaire du voyage à Tunis des peintres Paul Klee, Auguste Macke et Louis Moilliet, actes du colloque de Tunis, cinéma le Mondial, 10 avril 2014, 42 p. ([PDF]en ligne)