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Ordre du Carmel

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Pour les articles homonymes, voirCarmel,Carmes,Carmes déchaussés,Carmélites déchaussées etmont Carmel.

Ordre du Carmel
Image illustrative de l’article Ordre du Carmel
Zelo zelatus sum pro Domino Deo Exercituum
Je suis rempli d’un zèle jaloux
pour le Seigneur Sabaot ! (1R 19,14).
Il est vivant le Seigneur devant qui je me tiens. (1R 18,15).
Institut de droit pontifical
Approbation pontificale1226, et définitivement en1274
parHonorius III puisGrégoire X
Institutmonastique, mendiant
TypeContemplative et apostolique
SpiritualitéCarmélitaine
RègleRègle de saint Albert
Butcontemplation
Structure et histoire
FondationXIIIe siècle (il y a816 ans)
sur lemont Carmel
FondateurSaint Berthold,Saint Brocard,Albert de Jérusalem
AbréviationO.Carm.
Autres nomsOrdre des Frères de Notre-Dame du Mont Carmel
PatronÉlie,Notre-Dame du Mont-Carmel
Branche(s)Grands Carmes,ordre des Carmes déchaux,Tiers-Ordre carmélite
Site webLes Grands Carmes France
Curie Généralice du Carmel Déchaussé
Liste des ordres religieux
Notre-Dame du Mont Carmel avecMarie-Madeleine de Pazzi,Thérèse d'Avila,Ange de Jérusalem etSimon Stock, tableau dePietro Antonio Novelli.

L’ordre du Carmel est unordre religieuxcatholiquecontemplatif. Ses membres sont appeléscarmes[a] (pour les hommes) etcarmélites[b] (pour les femmes). Leur père spirituel est le prophèteÉlie. Fondé par desermites sur lemont Carmel enPalestine à la fin duXIIe siècle, les premiers Carmes quittent leurs ermitages au début duXIIIe siècle sous la menace des incursions islamiques[1], pour se réfugier enEurope. Après bien des tribulations, l'ordreérémitique se transforme en ordremonastique. Il connaît de nombreuses réformes dont la plus marquante est la réforme instituée parThérèse d'Avila auXVIe siècle.

Il existe aujourd'hui deux branches principales : lesGrands Carmes (n'ayant pas suivi la réforme de sainteThérèse d'Avila) et la branche issue de la réforme thérésienne, lesCarmes déchaux. Ces deux branches sont découpées en trois ordres :

  • les Carmes (pour les hommes) ;
  • les Carmélites (pour les femmes), appelées le second ordre (du Carmel) car leur ordre a été créé après l'ordre des Carmes ;
  • leTiers-Ordre carmélite (pour leslaïcs), appelé le troisième ordre car créé dans un troisième temps[2].

L'ordre du Carmel est porteur d'une tradition spirituelle riche, qui a une grande importance pour l'Église catholique tout entière, notamment grâce à plusieursdocteurs de l'Église issus de l'ordre :Thérèse d'Avila,Jean de la Croix,Thérèse de Lisieux. Ils sont spécialement connus pour leur enseignement sur l'oraison, centre de la vie spirituelle du Carmel. De nombreux mystiques ont également laissé des écrits ayant éclairé leur époque et même faisant parfois référence jusqu'à nos jours (Jean de Saint-Samson,Laurent de la Résurrection,Marie-Madeleine de Pazzi,Élisabeth de la Trinité,Marie Candide de l'Eucharistie,Maria Petyt).

Historique

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Carmes.
Carmes déchaussés.
Carmélites.
Carmélites déchaussées.

Origine et développement au Moyen Âge

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Article détaillé :Histoire des Grands Carmes.

Dès leXIIe siècle, des hommes s'inspirant du prophèteÉlie viennent vivre en ermites dans les grottes dumont Carmel.Albert Avogadro,Patriarche latin de Jérusalem, leur donne une règle de vie en1209. Cette règle, constituée de quelques thèmes majeurs empruntés à laBible, est centrée sur laprière. C'est l'acte fondateur de l'Ordre, qui prend le nom de « ordre des Frères de Notre-Dame du Mont-Carmel » ou Carmes[3]. Plus tard, en1247, le papeInnocent IV donnera aux Carmes l'appellation officielle deFrères deNotre-Dame du Mont-Carmel[3].

Lesiège de Jérusalem en 1187, qui achève la conquête de laPalestine parSaladin, oblige les chrétiens venus d'Occident lors descroisades à partir. De retour enEurope en1238, ils vivent de plus en plus dans les villes où ils constituent de petites communautés. En1247, l'ordre érémitique qu'est le Carmel est organisé par le papeInnocent IV en ordre monastiquemendiant[4]. En1274, l'existence de l'Ordre est définitivement confirmée par le papeGrégoire X.

En1435, le papeEugène IV assouplit les rigueurs de la règle monastique par une mitigation qui entraînera de nombreuses tentatives de contre-réforme (tentatives de réformes parJean Soreth, réforme de Mantoue,réforme de Touraine)[5].

Des femmes proches de ces communautés de Frères Carmes sont attirées par leur vie de prière. Ainsi, par exemple, desbéguinages auxPays-Bas donnent naissance à desmonastères de carmélites dans la seconde moitié duXVe siècle.Jean Soreth, frère ducouvent des Carmes de Caen, supérieur de l'ordre du Carmel de1451 à1471, travaille à la transformation de quelques béguinages desPays-Bas en monastères de carmélites. Le mouvement ainsi lancé se répand enBretagne avec la duchesse de BretagneFrançoise d'Amboise[c], mais aussi enItalie et enEspagne.

La Réforme thérèsienne et son extension en Europe

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Article détaillé :"La Réforme thérèsienne du Carmel" et "L’expansion de la Réforme".

Dans le contexte de la tourmenteprotestante et duConcile de Trente, deux grandes figures marquent enEspagne la vie du Carmel : sainteThérèse d'Avila (1515-1582) et saintJean de la Croix (1542-1591), qui fondent lesCarmes déchaussés en1568. Ils renouvellent dans l'Ordre le sens de la prière et de la pauvreté à travers l'humilité et une vie cachée[6].

Après la fondation du premiermonastère de la réforme,le couvent Saint-Joseph àÁvila en1562, seize communautés féminines et quinze communautés masculines nouvelles sont érigées enEspagne en seulement 20 ans[7].

En1604, lecardinal de Bérulle etBarbe Acarie fondent le premier carmel déchaussé enFrance, où cet ordre connaît rapidement un très grand succès (74 carmels féminins et 67 couvents de Carmes réformés sont présents à la fin duXVIIe siècle, contre seulement 6 couvents de carmélites non réformées)[8]. Plusieurs grands noms de la noblesse ou de la société parisienne entrent au Carmel, commeLouise de La Vallière ouLouise de France.

Persécutions et effondrement de l'Ordre

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Article détaillé :Voir le chapitre « Persécutions et effondrement de l'ordre ».

Lesguerres de Religion auXVIe siècle entraînent des exactions et la destruction de plusieurs couvents. Plus tard, lesiècle des Lumières est un temps de fléchissement spirituel pour la vie religieuse confrontée aux remises en question durationalisme : les vocations religieuses diminuent[9].

Avant même laRévolution Française (1789), l'empereurJosephII duSaint-Empire romain germanique supprime tous les couvents des ordres religieux contemplatifs (le Carmel, mais également lesvisitandines). Tous les monastères de son empire (Allemagne,Autriche,Pologne, une partie de l'Italie, lesPays-Bas) sont supprimés, et les religieux et religieuses soit expulsés, soit envoyés dans les couvents d'autres ordres ; même l'intervention et la visite personnelle du papePie VI en 1782 ne le font pas changer d'avis[10].

Quelques années plus tard, laRévolution entraîne la fermeture de tous les couvents de Carmes et de Carmélites deFrance (l'Assemblée Constituante supprime les congrégations religieuses à vœux solennels le). Les biens des religieux sont saisis et vendus. Les Carmes disparaissent de France jusqu'en1840 ; les carmélites restent et entrent dans la clandestinité[10]. Plusieurs religieux et religieuses sont exécutés[d].

EnEspagne, au cours duXIXe siècle, plusieurs émeutes et révoltes amènent les populations à brûler des couvents, voire à y massacrer les religieux. En1835, le gouvernement ordonne la suppression des couvents qui comptent moins de 12 membres. Plus de 900 couvents sont fermés[10]. Un siècle plus tard, en1936, avant même le début de laguerre d'Espagne, les milices républicaines attaquent et incendient de nombreux couvents, allant jusqu'à massacrer les religieux (voirTerreur rouge : Violences antireligieuses)[11].

La renaissance du Carmel

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Article détaillé :La renaissance du Carmel.

Expansion des couvents

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Thérèse d'Avila parGregorio Fernández

Après la fermeture des couvents de France en1792, des carmélites organisent des couvents clandestins.Mère Thérèse-Camille de l’Enfant Jésus (Marie-Thérèse-Françoise-Camille de Soyécourt), qui a pu récupérer la fortune familiale, va utiliser celle-ci pour racheter d'anciens couvents saisis et vendus par la République afin d'y réinstaller des religieuses. En1800,Mme de Soyécourt organise un premier couvent clandestin qui servira de plaque tournante pour recueillir les carmélites isolées et les renvoyer vers de nouveaux couvents (clandestins). Ainsi, en1804, 25 couvents sont reconstitués[10]. Après la chute deNapoléon Ier, les restaurations de couvents de carmélites se poursuivent tandis que de nouvelles fondations de couvents voient le jour (cinquante-sept restaurations et fondations jusqu'en1850)[12]. Les Carmes déchaux, qui avaient fui la France, reviennent y fonder un premier couvent en1840. Les fondations se multiplient en France jusqu'à la fin duXIXe siècle. En 1901, on compte alors 132 couvents de carmélites, soit 58 de plus qu'avant la Révolution[10]. À partir de la seconde moitié duXIXe siècle, les ordres carmélites français fondent des couvents sur d'autres continents (Inde,Palestine)[13].

Après laguerre civile espagnole, sainteMaravillas de Jesús restaure le couvent deCerro de los Angeles et fonde 10 nouveaux couvents enEspagne et à l'étranger (un couvent enÉquateur). L'ordre des Carmes déchaux se développe rapidement en Espagne pour atteindre 149 couvents[14]. EnGrande-Bretagne, plusieurs fondations de couvents ont lieu au milieu duXIXe siècle. Ces couvents essaiment à leur tour dans différents pays anglophones (Australie,Irlande,États-Unis)[14].

D'autres personnalités contribuent à la restauration du Carmel : l'EspagnolFrançois Palau y Quer, l'officier polonaisRaphaël Kalinowski, le pianiste et carme allemandHermann Cohen.En1831, enInde, le bienheureuxKuriakose Elias Chavara fonde la Congrégation desServiteurs de Marie Immaculée du Mont-Carmel, communément appelésCarmes de Marie Immaculée. Il fonde également la congrégation féminine duCarmel de Marie en1866. Ces deux congrégations se répandent en Afrique et en Europe.

Renouveau spirituel

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SainteThérèse de Lisieux et sainteÉlisabeth de la Trinité renouvellent le message spirituel du Carmel. La lecture d'Histoire d'une âme de la sainte de Lisieux a un immense retentissement, ainsi que sacanonisation en1925. En1933, le Carmel de Cologne accueilleEdith Stein, philosophe allemande réputée. D'origine juive, elle s'est convertie au catholicisme et prend l'habit sous le nom de sœurThérèse-Bénédicte de la Croix. Son œuvre théologique et philosophique a beaucoup influencé son époque, et ce, jusqu'à aujourd'hui. Transférée prudemment aux Pays-Bas par ses supérieurs, elle mourra cependant avec sa sœur àAuschwitz. À la même époque, le pèreJacques de Jésus, prêtre français, meurt également en camp de concentration.

AuXXe siècle, le pèreMarie-Eugène de l'Enfant-Jésus fonde le premier institut séculier carmélitain :Notre-Dame de Vie, faisant partie duTiers-Ordre carmélite. La fin duXXe siècle voit le développement et l’expansion du Carmel séculier.

Présentation de l'Ordre

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La famille carmélitaine

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Carmes du Wyoming.

La famille carmélitaine comprend aujourd'hui deux branches :

Globalement, le Tiers-Ordre constitue l'ordre le plus nombreux (pour les deux branches de l'Ordre) devant les religieuses, puis les frères Carmes.

À ces branches se rajoutent différentes communautés de Carmélites apostoliques (religieuses non cloitrées), rattachées à l'ordre du Carmel, dont :

Article détaillé :Liste des congrégations religieuses rattachées à l'ordre du Carmel.

La famille carmélitaine comprend également :

Organisation et structuration

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Sœurs carmélites.

Les carmes et carmélites travaillent pour subvenir à leurs besoins. Ce point est indiqué dès le départ dans la règle du Carmel[25]. Si, pour lesGrands Carmes, la taille des couvents n'est pas limitée (le couvent de l'Incarnation à Avila comptait deux cents religieuses auXVIe siècle),Thérèse d'Avila a limité les effectifs des couvents de carmes déchaux à vingt personnes plus la prieure.

Les religieux, regroupés dans un couvent, élisent un responsable (le père supérieur, ou la mère supérieure pour les carmélites). Ce responsable est élu lors d'un chapitre pour trois ans. Les couvents sont regroupés en province. Un pays peut être découpé en plusieurs provinces ou, s'il y a peu de couvents, la province peut inclure les couvents de plusieurs pays. Les communautés séculières duTiers-Ordre carmélite sont rattachées aux provinces carmélitaines comme les couvents de l'Ordre. Les différents couvents d'une province élisent pour trois ans lors du chapitre provincial le responsable de la province nomméprovincial. L'ensemble des provinces Carmes élisent pour trois ans le prieur général de l'Ordre appelégénéral de l'Ordre. Le général de l'Ordre est commun aux deux brancheschaussées etdéchaussées.

Les moinescarmes déchaux et les monialescarmélites déchaussées vivent le même rythme deprière et consacrentquatre heures chaque jour à la prière, dontdeux heures à l’oraison silencieuse (ils prient quotidiennement cinq offices de laLiturgie des Heures). Les frèrescarmes ont également des activités apostoliques de prédication axées sur la tradition spirituelle du Carmel. Les laïcs du Tiers-Ordre s'engagent également à prier laLiturgie des Heures, mais celle-ci est pour eux limitée auxlaudes et auxvêpres.

La règle du Carmel

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La règle du Carmel[25] rédigée en1209 était destinée à des ermites vivant dans les grottes dumont Carmel[26]. Celle-ci a dû être légèrement modifiée par le papeInnocent IV en1247 quand les ermites ont dû se réfugier en Europe et quitter la vie érémitique pour passer à une vie monastique. Par la suite, d'autres révisions ont eu lieu[4],[5].

Article détaillé :Histoire de la règle du Carmel.

Le charisme du Carmel

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Initialement contemplatif, le Carmel voit sa spiritualité évoluer lors de son retour en Europe avec la fin du mode de vie érémitique.Après l'approbation d'Innocent IV en1247, le charisme du Carmel se développe selon une double dimension : une vie contemplative et une vie apostolique (vie mixte). Cette évolution de laspiritualité carmélitaine ne s'achève qu'auXIVe siècle[4].

La mission apostolique se retrouve dans la paternité d'Élie, le "prophète de Feu", vénéré dès les premiers temps par les ermites sur lemont Carmel.Élie fait partie intégrante de la spiritualité du Carmel. Le père carme Kilian, prieur général de l'Ordre en1959, auteur de plusieurs livres, insiste sur le charisme fondamental de l'Ordre« qui est d'être des "prophètes de feu" à la suite d’Élie, invitant chacun à mettre Dieu au centre de sa vie »[27]. LaVierge Marie (vénérée sous l'appellation deNotre-Dame du Mont-Carmel) est également très présente dans la spiritualité carmélitaine[28].

L'oraison est un temps de prière à laquelle le carme doit se consacrer. Ce temps de prière est décrit dans la Règle comme un "veiller dans la prière". Le frère carme Bruno Secondin, professeur de théologie, indique que« prier, c'est alors passer dans le secret du cœur de Dieu que la Parole révèle et communique; c'est s'avancer vers Quelqu'un qui habite la Parole, qui est la Parole vivante[29],[25] ». Ce temps de prière silencieuse (et les moyens d'y entrer), même s'il n'est pas exclusif du Carmel, a beaucoup été développé et mis en valeur par l'Ordre.

Le blason de l'Ordre

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Exemples de blasons

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Symbolique du blason

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Le blason du Carmel existe sous de multiples formes plus ou moins simplifiées. La plus basique conserve juste les 3 étoiles avec le cœur marron entouré de deux lobes blancs.

L'écu central représente deux lobes blancs surplombant un cœur marron : le tout symbolisant les deux pans blancs du manteau carmélitain s'ouvrant sur la robe de bure (brune). La partie brune monte et se termine sur une croix ; elle indique que la croix est la voie qui conduit aumont Carmel où se fait la rencontre avec Dieu[30].

Les 3 étoiles peuvent représenter, selon une interprétation habituelle, les troisvertus théologales (foi, espérance et charité)[30] ou les trois vœux prononcés lors de l'entrée en religion (pauvreté,obéissance etchasteté).

Leblason de l'Ordre reprend deux versets bibliques ancrés sur le prophèteÉlie (considéré comme le père fondateur de l'Ordre)[30] :

  • la devise écrite en latin autour du blason« Zelo zelatus sum pro Domino Deo Exercituum » (Je suis rempli d'un zèle jaloux pour le Seigneur Sabaoth)1 Rois 19,14, qui est d'ailleurs la devise du Carmel, à laquelle s'ajoute le verset« Il est vivant le Seigneur devant qui je me tiens. » (1 Rois 18,15)[31] ;
  • la main brandissant une épée flamboyante rappelle la victoire d’Élie sur les prêtres de Baal sur le mont Carmel (1 Rois 18,22-40)« Le prophète Élie se leva comme un feu, sa parole brûlait comme une torche » (L'Ecclésiastique chap 48 v1)[32],[33].

Prieurs Généraux de l’Ordre

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Branche des Grands Carmes

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Article détaillé :Prieurs généraux de l'Ordre pour les Grands Carmes.

Ordre des Carmes déchaux

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Article détaillé :Prieurs Généraux de l'ordre des Carmes déchaux.

Liste des couvents de l'ordre

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Article détaillé : Liste des couvents des Grands Carmes.
Article détaillé :Liste des couvents de Carmes déchaux.
Article détaillé :Liste des couvents de Carmélites déchaussées.

Personnalités dans l'ordre du Carmel

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Les saints et bienheureux du Carmel

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Article détaillé :Liste des saints du Carmel.

SainteThérèse d'Avila, saintJean de la Croix et sainteThérèse de Lisieux, tous troisDocteurs de l'Église, sont souvent considérés aujourd'hui comme les trois maîtres du Carmel.

Sainte Thérèse-Bénédicte de la Croix (Edith Stein), sainte co-patronne de l'Europe.

Dans l'ordre des Carmes déchaux

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Article détaillé :Personnalités dans l'ordre des Carmes déchaux.

Notes et références

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Notes

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  1. « Carmes » prend une majuscule initiale pour désigner l’ensemble de l'ordre dans la locution « les Carmes… », « les Grands Carmes », « les Carmes déchaux », etc.
    Pour désigner un carme individuellement ou un groupe restreint de carmes, on écrit « un carme », « un grand carme », « un carme déchaux », « un carme déchaussé », « des carmes », 
    etc. Source :Conventions typographiques.
  2. « Carmélites » prend une majuscule initiale pour désigner l’ensemble de l'ordre dans la locution « les Carmélites », « les Carmélites déchaussées », etc.
    Pour désigner une carmélite individuellement ou un groupe restreint de carmélites, on écrit « une carmélite », « une carmélite déchaussée », « des carmélites », 
    etc. Source :Conventions typographiques.
  3. Françoise d'Amboise épouse le duc de Bretagne à l'âge de15 ans. Veuve à30 ans, elle fonde un couvent de carmélites près deVannes avec l'aide deJean Soreth et y prend l'habit.
  4. Voir l'articlePontons de Rochefort, ou lesCarmélites de Compiègne.
  5. Lors de leur fondation, la congrégation est nomméecongrégation religieuse autochtone pour les hommes. C'est plus tard qu'elle prendra le nom deCarmes de Marie Immaculée (ou CMI).

Références

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  1. « Les origines sur le Mont Carmel », surCarmel en France(consulté le)
  2. « Règle du Tiers-Ordre carmélite », surcarm-fr.org, Les Grands Carmes de France(consulté le).
  3. a etb« Les origines sur le mont Carmel », surcarmel.asso.fr, Le Carmel en France, par l’ordre des Carmes déchaux (France) : provinces de Paris et d’Avignon-Aquitaine(consulté le).
  4. ab etcDe l’érémitisme…, chapitre « Les Carmes auXIIIe siècle ».
  5. a etbDe l’érémitisme…, chapitre « Les Carmes auXVe siècle ».
  6. « La réforme thérésienne auXVIe siècle en Espagne », surcarmel.asso.fr, Le Carmel en France, par l’ordre des Carmes déchaux (France) : provinces de Paris et d’Avignon-Aquitaine(consulté le).
  7. « Historique de la réforme thérésienne », surcarmel.asso.fr, Le Carmel en France, par l’ordre des Carmes déchaux (France) : provinces de Paris et d’Avignon-Aquitaine(consulté le).
  8. « Extension du Carmel réformé en Europe », surcarmel.asso.fr, Le Carmel en France, par l’ordre des Carmes déchaux (France) : provinces de Paris et d’Avignon-Aquitaine(consulté le).
  9. De l’érémitisme…, chapitre « Carmes déchaux ou déchaussés - (1593) ».
  10. abcd ete« Révolution et persécutions religieuses (XVIIIe – XIXe siècles) », surcarmel.asso.fr, Le Carmel en France, par l’ordre des Carmes déchaux (France) : provinces de Paris et d’Avignon-Aquitaine(consulté le).
  11. « Trois carmélites martyres de Guadalajara (Espagne) (1936) », surabbaye-saint-benoit.ch, abbaye Saint-Benoit de Port-Valais(consulté le).
  12. Frère Louis Marie de Jésus, « Mort et résurrection du Carmel féminin français, 1789-1850 », surhistoire-compiegne.com, Société historique de Compiègne,(consulté le),p. 163-169.
  13. Amédée Brunot :Mariam, la petite arabe, 2009(ISBN 2-706-70668-6).
  14. abc etd« Renaissance du Carmel en Europe », surcarmel.asso.fr, Le Carme en France(consulté le).
  15. « Présentation des monastères », surcarmel.asso.fr, Le Carmel en France(consulté le).
  16. « Nos trois congrégations : hier et aujourd’hui », surcarmel.asso.fr, Le Carmel en France(consulté le).
  17. « Sœurs carmélites de la charité, CCV », survd.pcn.net, Vidimus Dominum(consulté le).
  18. (en) « Carmelites of Mary Immaculate (C.M.I) », surblessedchavara.net, Blessed Chavara(consulté le).
  19. (it) « Congregazione Suore Carmelitane Instituto di Nostra Signora del Carmelo », surinscarmelo.it(consulté le).
  20. « Carmélites missionnaires », surlecarmel.org, Le Carmel au Québec(consulté le).
  21. (es) « Francisco Palau y Quer, apóstol y fundador », sursaneliascmt.com, Carmelitas Misioneras Teresianas (Espagne)(consulté le).
  22. (en) « About Us », surcmcsisters.org, Congregation of Mother of Carmel(consulté le).
  23. « Qui sommes nous ? », surcarmelitesdesaintjoseph.com, Carmélites de Saint-Joseph(consulté le).
  24. (it) « Suore Carmelitane di Santa Teresa di Firenze », sursuorecarmelitanedifirenze.it, Carmélites de Sainte-Thérèse de Florence(consulté le).
  25. ab etc« La règle du Carmel », surcarmel.asso.fr, Le Carmel en France(consulté le).
  26. De l’érémitisme…, chapitre « Plans annotés du mont Carmel / Le couvent de Saint-Brocard à Wadi Siach (on le date de 1263) ».
  27. P. Kilian,p. à préciser.
  28. O'Donnell, chapitre « Prier au Carmel à l'exemple de Marie »,p. à préciser.
  29. De l’érémitisme…, chapitre « La règle du Carmel ».
  30. ab etcRevueCommunautés carmélitaines séculières aujourd'hui, nouvelle édition 2008, éditions du Carmel.p. 29.
  31. « Naissance du Carmel », surcarmeldesaintsaulve.fr, monastère du Carmel de Saint-Saulve(consulté le).
  32. Traduction deL'Ecclésiastique sur le sitelabibleenligne.com.
  33. Menestrier, P182 ; cité dansArmoiries et emblèmes d'ordres religieux sur les vases de pharmacie, Rudolf E. A. Drey,1978,p. 14-15 (voirl'extrait sur le site persee.fr).

Annexes

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Bibliographie

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Bibliographie carmélitaine

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La doctrine de ces auteurs tourne beaucoup autour du thème de la nuptialité (telle qu'évoquée entre autres dans leCantique des Cantiques, lelivre d'Osée et même par Jésus dans les Évangiles), soit de l'union de l'âme avec Dieu qui est l'époux. Les écrits deThérèse d'Avila et deJean de la Croix constituent un véritable enseignement sur l'art de l'oraison, et en particulier de la contemplationmystique au cours de laquelle Dieu prend lui-même l'initiative durant l'oraison.

Autres ouvrages de synthèse

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Articles connexes

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Liens externes

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Article détaillé :O.C.D. Autres liens externes.
v ·m
Monastiques ou
contemplatifs
Inspiration bénédictine
Inspiration augustinienne
Autres inspirations
Église catholique romaine
Militaires
Terre sainte
Ibérie
Prusse-Orientale
Hospitaliers
Rédempteurs
Mendiants
Chanoines réguliers
Clercs réguliers
Congrégations
ecclésiastiques
Missionnaires
Sociétés de vie
apostolique
v ·m
Édifices religieux
Institutions et congrégations
Personnalités
Spiritualité carmélitaine
Événements
Ouvrages spirituels
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