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Orbey

48° 07′ 38″ nord, 7° 09′ 42″ est
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Orbey
Orbey
Église Sainte-Catherine à Basses Huttes.
Blason de Orbey
Blason
Administration
PaysDrapeau de la FranceFrance
RégionGrand Est
Collectivité territorialeCollectivité européenne d'Alsace
Circonscription départementaleHaut-Rhin
ArrondissementColmar-Ribeauvillé
IntercommunalitéCommunauté de communes de la Vallée de Kaysersberg
Maire
Mandat
Guy Jacquey
2020-2026
Code postal68370
Code commune68249
Démographie
GentiléOrbelais / Orbelaises
Population
municipale
3 445 hab.(2022en évolution de −2,71 % par rapport à 2016)
Densité75 hab./km2
Géographie
Coordonnées48° 07′ 38″ nord, 7° 09′ 42″ est
AltitudeMin. 397 m
Max. 1 306 
m
Superficie46,02 km2
TypeBourg rural
Unité urbaineOrbey
(ville isolée)
Aire d'attractionColmar
(commune de la couronne)
Élections
DépartementalesCanton de Sainte-Marie-aux-Mines
LégislativesDeuxième circonscription
Localisation
Géolocalisation sur la carte :France
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Orbey
Géolocalisation sur la carte :France
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Orbey
Géolocalisation sur la carte :Haut-Rhin
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Orbey
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Orbey
Liens
Site webwww.orbey.frVoir et modifier les données sur Wikidata
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Orbey est unecommune française située dans lacirconscription administrative duHaut-Rhin et, depuis le, elle fait partie du territoire de laCollectivité européenne d'Alsace, enrégionGrand Est.

Cette commune se trouve dans la région historique et culturelle d'Alsace.

Ses habitantssont appelés les Orbelais et les Orbelaises.

Vue générale depuis la Tour duFaudé.

Géographie

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Situation

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La commune d'Orbey fait partie ducanton de Lapoutroie et de l'arrondissement de Colmar-Ribeauvillé et occupe la haute vallée de laWeiss, incluant les lacsBlanc etNoir. Elle s'adosse aumassif des Vosges, dominée par les sommets du Linge, dugazon du Faing et de latête des Faux. L’altitude du bourg est de 550 mètres. Orbey comprend de nombreux hameaux et des fermes éparpillées sur les versants de la montagne : ces dernières étant transformées en grande partie en maisons de vacances ou de weekend. La population est de langue française, de traditionwelche.

C'est une des 201 communes duparc naturel régional des Ballons des Vosges[1].

Ban communal

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Dans le ban d'Orbey se trouvent les villages ouhameaux des Basses-Huttes et des Hautes-Huttes. Les Basses-Huttes sont mentionnées en premier lieu en tant querivière : Unterterhüttenbach (1252,1318). Le hameau n'est cité qu'en1441 et1442 (zu der Nidern Hütten) : en1484, on mentionneObern und nydern hütten. AuXVIIe siècle, seules sont indiquées les Hautes et Basses Huttes et en1648, Basses-Huttes. Pour les Hautes-Huttes, il est question en1318 de laOberen glasehütten (Glashütte=verrerie[2]Haute Verrerie) puis en1441 deZue der Oberen hutten et en1607 « les haultes heutte ». Pendant laguerre de Trente Ans les deux hameaux furent ruinés. Les lieux-dits sont la plupart allemands. Il faut admettre unecolonisation venue de lavallée de Munster. Le Quimberg d'aujourd'hui est dénommé Kimberg en1252 et1318. En dessous des hautes Huttes se trouvent des fermes éparpillées du Schultzbach, citées en1456 : le nom vient de Schulz,Schultheiss, la rivière duprévôt. Les noms des confins ou lieux-dits du ban d'Orbey sont la plupart en français (Orbey est enpays welche), mais on rencontre également des noms allemands anciens. Exemple : Tannach en1322,1374 -(Tann = sapin, ach = eau courante), Tangnach,1421, Tanguenay1442der Schultheiss von Tangnach. L'origine du hameau, qui est ancien, est inconnue. Au Tannach existe actuellement uncouvent de Dominicaines qui était auparavant àLogelbach près deColmar. Le couvent conserve deuxstatues de l'ancien couvent d'Unterlinden de Colmar: un saintJean-Baptiste archaïque (roman) et unChrist en croix mystique extrêmement rare duXIVe siècle.

  • Le Noirmont s'appelait en1318 le Schwartzenberg . En1441, on parle deRotenbach : Noirmont n'apparaît qu'en1507 et1613. Le nom vient de la couleur sombre dessapins.
Communes limitrophes d’Orbey
Le BonhommeLapoutroieLabaroche
PlainfaingOrbeyLabaroche
SoultzerenHohrod etGunsbachLabaroche


Hydrographie

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La commune est dans lebassin versant du Rhin au sein dubassin Rhin-Meuse. Elle est drainée par la Weiss, le ruisseau du Lac Noir[3], le ruisseau de Tannach[4], le Rotenbach[5] et le ruisseau Surcenord[6],[7],[Carte 1].

LaWeiss, d'une longueur de 24 km, prend sa source dans la commune et se jette dans laFecht àKaysersberg Vignoble après avoir traversécinq communes[8]. Les caractéristiqueshydrologiques de la Weiss sont données par lastation hydrologique située sur la commune. Le débit moyen mensuel est de 0,671 m3/s[Note 1]. Le débit moyen journalier maximum est de 3,9 m3/s, atteint lors de la crue du. Ledébit instantané maximal est quant à lui de 5,9 m3/s, atteint le[9].

Carte en couleur présentant le réseau hydrographique de la commune
Réseau hydrographique d'Orbey[Note 2].

Deux plans d'eau complètent le réseau hydrographique : lelac Blanc (27,3 ha) et le lac Noir (10,8 ha)[Carte 1],[10].

Climat

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Pour des articles plus généraux, voirClimat du Grand Est etClimat du Haut-Rhin.

Plusieurs études ont été menées afin de caractériser les types climatiques auxquels est exposé le territoire national. Les zonages obtenus diffèrent selon les méthodes utilisées, la nature et le nombre des paramètres pris en compte, le maillage territorial des données et la période de référence. En 2010, le climat de la commune était ainsi de typeclimat de montagne, selon une étude duCentre national de la recherche scientifique (CNRS) s'appuyant sur une méthode combinant données climatiques et facteurs de milieu (topographie, occupation des sols, etc.) et des données couvrant lapériode 1971-2000[11]. En 2020, le climat prédominant est classé Cfb, selon laclassification de Köppen-Geiger, pour la période 1988-2017, à savoir un climat tempéré à été frais sans saison sèche[12]. Par ailleursMétéo-France publie en 2020 une nouvelle typologie desclimats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à unclimat semi-continental[13] et est dans la région climatique Vosges, caractérisée par une pluviométrie très élevée (1 500 à 2 000 mm/an) en toutes saisons et un hiver rude (moins de°C)[14]. Elle est en outre dans lazone H1b au titre de laréglementation environnementale 2020 des constructions neuves[15],[16].

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de9,2 °C, avec uneamplitude thermique annuelle de16,8 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 1 360 mm, avec11,8 jours de précipitations en janvier et10,6 jours en juillet[11]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur lastation météorologique deMétéo-France la plus proche, sur la commune deMunster à10 km àvol d'oiseau[17], est de10,4 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 1 053,5 mm[18],[19]. La température maximale relevée sur cette station est de38,3 °C, atteinte le ; la température minimale est de−19 °C, atteinte le[Note 3].

Urbanisme

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Typologie

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Au, Orbey est catégorisée bourg rural, selon la nouvelle grille communale de densité à sept niveaux définie par l'Insee en 2022[20].Elle appartient à l'unité urbaine d'Orbey[Note 4], une unité urbaine monocommunale constituant une ville isolée[21],[22]. Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Colmar dont elle est une commune de la couronne[Note 5],[22]. Cette aire, qui regroupe 95 communes, est catégorisée dans les aires de 50 000 à moins de 200 000 habitants[23],[24].

Occupation des sols

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L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de labase de donnéeseuropéenne d’occupationbiophysique des solsCorine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (61,2 % en 2018), en augmentation par rapport à 1990 (58,9 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (54,6 %), prairies (28,8 %), zones agricoles hétérogènes (5,9 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (4,9 %), zones urbanisées (2,4 %), espaces ouverts, sans ou avec peu de végétation (1,7 %),terres arables (1 %), eaux continentales[Note 6] (0,7 %)[25]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : lacarte de Cassini (XVIIIe siècle), lacarte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 2].

Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

Écarts et lieux-dits

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Orbey comptait 38 hameaux (les Allagouttes, le Bâa, les Basses Huttes, Bermont, Bethlehem, Blancrupt, Beauregard, Bois-le-Sire, Boursenoire, le Busset, la Camme, les Champs Simon, Chamont, Chenor, Chiaigayas, le Creux d'Argent, la Conatte, la Combe, le Faudé, le Faing (Effaim en 1441), la Geishof, Grande Vallée, Holnet, Hachegoutte, les Hautes Huttes (Ober-Hütten), le Lait, le Noirmont, les Mélèzes, la Mossure, Pairis[26], le Rain des Chênes, le rain des Guiomes, Remomont, Le Surcenord, Tannach, Voirimont...), et de nombreusesmarcairies.

Toponymie

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  • Orbeiz en 1049 ;
  • Orbetz vers 1080 ;
  • Urbeis en 1241 ;
  • Urbeisz en 1318 ;
  • vault d'Orbeis en 1421 ;
  • vaux de Urbeis en 1440 ;
  • Urbeiss en 1441 ;
  • Orbey en 1580.

Orbey : formée sur le vieux haut allemanduro « ours », etbah (« ruisseau »).

À comparer avec les diversUrbach et Orbais (Belgique, Marne).

Microtoponymie

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Voir aussi la rubrique Géographie ci-dessus. Elle est très marquée par la végétation (nom d'arbres), le relief et l'hydrographie.

  • bach /rupt,goutte : le ruisseau (alsacien / welch).Goutte : du dialecte vosgien « source », ruisseau[27].
  • feing,faing : formation toponymique régionale en-faing (parfois-fin(g)) que l'on retrouve par exemple dans Léofaing, écart deFraize, Linfaing, écart de Saint-Étienne ou encore Strouéfaing, écart deLiézey. Le sens exact de l'appellatif toponymiquefaing est mal défini, peut-être signifie-t-il « terrainmarécageux »[28] ou alors « terrain boueux »[29]. Il est issu duvieux bas francique*fani « boue » (gotiquefani), dont le dérivé en-ga a donnéfange,fagne, etc.
  • faux : defagus : le hêtre
  • rain : Versant raide, généralement boisé[30].
  • chaume : sommet arrondis voire plats typique des Vosges, équivalent de l'alpage, généralement suivi du nom d'un ancien exploitant. Synonyme :Gazon.
  • unterlinden : sous les tilleuls.
  • le Creux d'argent : présence de mines d'argent dans la région.

Histoire

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Première mention

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Orbey apparaît pour la première fois en1049 avec la donation faite par le papeLéon IX au couvent de Wolffenheim (Sainte-Croix-en-Plaine). Il s'agit d'une « villication » Meierhof ou Dinghof (cour domaniale) dont le règlement date de 1536[31]. Orbey est aussi mentionné en1252 comme commune, une des premières d'Alsace. Elle avait le droit d'avoir un marché hebdomadaire.

Le village est d'abord régi par la seigneurie du Honack

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Le village fait partie des possessions de la seigneurie du Hohnack puis des comtes d'Eguisheim, ensuite des comtes deFerrette puis desHabsbourg qui le cèdent en fief aux sires deRibeaupierre. Cette commune, autrefois chef-lieu de bailliage, renferme les ruines de la célèbreabbaye de Pairis (abbatia Parisiennsis) de l'ordre de Citeaux, fondée en1138, par Ulric ou Udalric, petit-fils deGérard d'Alsace et dernier comte d'Eguisheim. Orbey est alors seule localité de la vallée à avoir le droit de tenir un marché hebdomadaire.

Abbaye cistercienne de Pairis

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L'abbaye cistercienne de Pairis fut particulièrement importante pour l'histoire de la vallée. Elle fut fondée en1138 par Ulrich de Ferrette qui fit venir desmoines deLucelle. Le comte d'Eguisheim qui était propriétaire de la vallée fit d'importantes donations au couvent. L'abbaye reçut également de nombreux privilèges de l'empereurFrédéric I Barberousse qui la prit sous sa protection.Frédéric II lui accorda par la suite l'exemption de toutimpôt. L'abbaye jouissait du privilège d'être libérée de toute autorité spirituelle et laïque et de toute juridiction, ne dépendant que de l'ordre cistérien et dupape. Elle disposait aussi d'élire librement son abbé. Les empereurs étaient les avoués de l'abbaye mais elle ne pouvait en choisir à sa guise comme en1218 leduc de Lorraine et le comte Frédéric deFerrette. L'abbaye était richement possessionnée en1500 dans plus de 80 localités et en1652 dans 90 localités. Mais par suite d'une mauvaise administration la communauté s'endetta. À partir de1452 elle devint un prieuré dépendant de l'abbaye de Maulbronn au Wurtemberg. Pendant laguerre des paysans, en 1525, Pairis fut pillé par les Rustauds, mais après la répression de la révolte, les paysans durent payer les réparations. Quant en1536, les ducs deWurtemberg embrassèrent laRéforme, l'abbé de Maulbronn se rendit avec la plupart des moines à Pairis puis il quitta les lieux pour se rendre àEinsiedeln. LaGuerre de Trente Ans fut ruineuse pour Pairis qui fut pillé et détruit en grande partie par les Suédois. Ils donnèrent l'abbaye au noble Wetzel von Marsilien et à sa veuve puis le droit de collation revint au roiLouis XIII qui nomma Bernardin Buchinger. Il fait restaurer l'abbaye auXVIIIe siècle. Au cours de laRévolution, l'abbaye devint un bien national. Le dernier abbé Antoine Delort et les neuf moines encore sur les lieux quittèrent l'endroit. Les bâtiments furent saccagés de fond en comble. En1849, la commune d'Orbey propriétaire des lieux fit installer dans les bâtiments en ruines un hospice pour les personnes âgées[32],[33].

Pillage et invasions

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Après avoir été pillée par les Anglais en1356 et par lesArmagnacs en1444 puis par les paysans en 1525, lecouvent de Pairis fut rattaché, en1453, comme prieuré, à l'abbaye wurtembergeoise deMaulbronn et devint la proie des flammes vers la fin duXVe siècle.

Gustaf Horn en fit don, en1632, à la famille de Marsilly maisLouis XIII la rendit à l'ordre de Citeaux et à son savant dignitaire, l'abbé Buchinger.

LaRévolution l'a mis au nombre des biens nationaux. Les bâtiments, quoique relativement modernes et affectés à l'hospice d'Orbey, ont des caveaux et autres substructions fort anciennes. On y voit encore quelques débris desculptures desXIIe et XIIIe siècles.

Le, après de durs combats, Orbey est libérée par Doyen, descendant direct de Husson Urbain né en1597 à Orbey, permettant de réduire lapoche de Colmar.

La commune a été décorée le de lacroix de guerre 1914-1918[34] et le de lacroix de guerre 1939-1945[35].

Politique et administration

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Découpage territorial

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La commune d'Orbey est membre de lacommunauté de communes de la Vallée de Kaysersberg[36], unétablissement public de coopération intercommunale (EPCI) à fiscalité propre créé le dont le siège est àKaysersberg Vignoble. Ce dernier est par ailleurs membre d'autres groupements intercommunaux[37].

Sur le plan administratif, elle est rattachée à l'arrondissement de Colmar-Ribeauvillé, à la circonscription administrative de l'État duHaut-Rhin, en tant quecirconscription administrative de l'État, et à larégionGrand Est[36].

Sur le plan électoral, elle dépendait jusqu'en 2020 ducanton de Sainte-Marie-aux-Mines pour l'élection des conseillers départementaux au sein duconseil départemental du Haut-Rhin. Depuis le, elle dépend du même canton pour l'élection des conseillers d'Alsace au sein de lacollectivité européenne d'Alsace[38].

Liste des maires

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Liste des maires successifs[39]
PériodeIdentitéÉtiquetteQualité
Liste des maires avant 1945
PériodeIdentitéÉtiquetteQualité
Les données manquantes sont à compléter.
Jean-Pierre Laurent  
Georges Muller Suspendu
Jean-Nicolas Blaise  
Quirin Ancel  
Jean Antoine Guillemain Démissionnaire
Jean Baptiste Didierjean Fileur
Jean Antoine Guillemain  
Jean Baptiste Didierjean Fileur
Jean Antoine Guillemain Suspendu
Les données manquantes sont à compléter.
César Comment  
Jean Baptiste Didierjean Démissionnaire
Urbain Pierré Démissionnaire
Jean Joseph Bertrand[40] Propriétaire-cultivateur
Démissionnaire
Eugène Jean-Baptiste Charles LefébureMajorité
dynastique
Propriétaire-agriculteur et fabricant
Député du Haut-Rhin(1852 → 1869)
Conseiller général ducanton de Lapoutroie(1848 → 1867)
Jean Joseph Bertrand[40] Propriétaire-cultivateur
Conseiller général ducanton de Lapoutroie(1873 → 1885)
Nommé par ordonnance impériale, démissionnaire
Jean-Baptiste Ruest Conseiller général ducanton de Lapoutroie(1885 → 1897)
Député au Landesausschuss(1893 → 1897)
Décédé en fonction
Schulian Imposé par les autorités
Lucien Baffrey[41] Boulanger
Conseiller général ducanton de Lapoutroie(1902 → 1919)
Charles Ancel  
Eugène Didierjean[42]APNACultivateur, marchand de fromages en gros
Conseiller général ducanton de Lapoutroie(1926 → 1933)
Décédé en fonction
Les données manquantes sont à compléter.
René Husson Démissionnaire
Achille Arnoux Nommé par l'autorité allemande, démissionnaire
Ganter Nommé par les autorités nazies, arrêté en 1944
Source :
 
René Husson Rétabli dans ses fonctions par le préfet
Louis Waltzer  
René SchusterUNRpuisUDRCommerçant
Conseiller général de Lapoutroie(1964 → 1976)
Jacques Schneider[43] Médecin
Jean SchusterDVDCommerçant
Conseiller général de Lapoutroie(1994 → 2008)
Vice-président de laCC de la Vallée de Kaysersberg
en cours
(au 25 mai 2020)
Guy Jacquey[44]
Réélu pour le mandat 2020-2026
DVD/UMPGérant de société
Conseiller général de Lapoutroie(2008 → 2015)
Vice-président de laCC de la Vallée de Kaysersberg

Budget et fiscalité 2015

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En 2015, le budget de la commune était constitué ainsi[45] :

Avec les taux de fiscalité suivants :

Équipements et services publics

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Enseignement

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Orbey a un collège public d'enseignement secondaire, le collège Georges-Martelot.

Population et société

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Démographie

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L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers lesrecensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations de référence des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[46]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2006[47].

En 2022, la commune comptait 3 445 habitants[Note 7], en évolution de −2,71 % par rapport à 2016 (Haut-Rhin : +0,66 %,France horsMayotte : +2,11 %).

Évolution de la population  [ modifier ]
179318001806182118311836184118461851
3 8034 3804 0404 8094 9265 1425 6565 6195 556
Évolution de la population  [ modifier ], suite (1)
185618611866187118751880188518901895
5 1725 2595 4315 1554 7784 7444 6834 6864 545
Évolution de la population  [ modifier ], suite (2)
190019051910192119261931193619461954
4 4784 5124 4853 2323 6223 9763 8693 6523 488
Évolution de la population  [ modifier ], suite (3)
196219681975198219901999200620112016
3 3123 2363 3693 1143 2823 5483 6083 6383 541
Évolution de la population  [ modifier ], suite (4)
20212022-------
3 4533 445-------
De 1962 à 1999 :population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes :population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[48] puisInsee à partir de 2006[49].)
Histogramme de l'évolution démographique

Économie

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Entreprises et commerces

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  • Antoine Bois a créé sa manufacture d'orgue à Orbey, en 1980[50],[51].
  • Sogefi : usine faisant partie de Sogefi Group, d'origine italienne, implantée sur tous les continents. Équipementier automobile intervenant dans le domaine du refroidissement, de la filtration et de la suspension. Parmi les 14 sites français, celui d'Orbey est un site de production affecté d'un centre de R&D, spécialisé dans le refroidissement.

Culture et patrimoine

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Lieux et monuments

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Église Saint-Urbain

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Article détaillé :Église Saint-Urbain d'Orbey.

Cetteéglise[52] est dédiée àsaint Urbain, patron des vignerons. Le premier lieu deculte à Orbey est mentionné dans unebulle papale de 1049, et la paroisse devint autonome en 1398.

Plusieurs églises se sont succédé : une première modeste, une suivante dont lesarchives de l'abbaye de Pairis mentionnent qu'en 1736 elle finança la réfection du toit, et une troisième de style roman à partir de 1760, sur l’emplacement de l’édifice actuel. Leclocher fut surélevé en 1837. La construction de l’église actuelle fut lancée auXIXe siècle sous l’impulsion dumaireEugène Lefébure.

Endommagée pendant laPremière Guerre mondiale et à nouveau durant laSeconde Guerre mondiale, l’église fut restaurée et consacrée le 22 avril1957 par l’évêque deStrasbourg,Jean-Julien Weber. La restauration complète s’acheva entre 1963 et 1967[53].

Chapelle Sainte-Barbe (Hautes-Huttes)

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Une ancienne chapelle devait déjà exister avant1600 mais les troubles de laRévolution des fanatiques ont mis cettechapelle à terre. Plus tard, auXVIIIe siècle, la chapelle est reconstruite mais on y associe alors uneécole. Bombardée pendant laPremière Guerre mondiale, en1915 précisément, le bâtiment est à nouveau endommagé (pour l'anecdote, on notera que Sainte Barbe est la patronne des artificiers et des artilleurs). Il sera à nouveau restauré en1927. L'édifice actuel est surmonté d'unclocher. Une cloison sépare l'église de l'école, ce qui est très utile lors de l'affluence desfidèles pendant les grandes fêtes, notamment la fête patronale célébrée le 4 décembre. Dans ce cas on déplace lacloison mobile qui sépare l'école de la chapelle[54].

Église Sainte-Catherine (Basses-Huttes)

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Article détaillé :Église Sainte-Catherine des Basses-Huttes.

La pose de la première pierre de l'égliseSainte-Catherine a lieu le 8 septembre1865[55]. Elle remplace une chapelle de 1810 devenue trop petite pour accueillir les fidèles. Lecuré Claudepierre acquiert un terrain et organise desquêtes pour financer la construction. L’église est consacrée en1867, malgré des difficultés financières qui conduisent le curé à solliciter l’impératrice Eugénie.

Endommagée pendant laPremière Guerre mondiale, la statue en bois de laVierge duXVIIe siècle est sauvée et replacée dans l’église reconstruite en1925. L’édifice est de nouveau détruit lors de lalibération en1944-1945 et entièrement restauré après la guerre[56].

Chapelle Saint-Genest (Creux d'Argent)

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Sur les hauteurs d'Orbey, en direction du col de Bermont et de la statue duSacré-Cœur se trouve lachapelle Saint-Genest. Construite en1888, puis reconstruite en1925, elle comprend unenef et uneabside légèrement plus basse, unclocher avec un toit enbâtière flanqué sur le bâtiment. L'intérieur de la chapelle est décoré destatues, devitraux financés par de généreuxdonateurs duhameau. L'autel comme les vitraux témoignent de cet art religieux rural robuste et soigné de la fin duXIXe siècle et début duXXe siècle. C'est un décret impérial du 6 septembre1813 qui a autorisé un culte public dans cette chapelle sous le vocable dechapelle du Bon Secours deSaint-Genest[Lequel ?]. Pendant laPremière Guerre mondiale, la chapelle située sur la ligne du front a été endommagée puis reconstruite. Plusieurs vestiges et des tranchées ainsi que desbunkers se trouvent à proximité de la chapelle. Les habitants du secteur, après laguerre, se sont activés à relever des ruines cette chapelle grâce à desdons et aux dommages de guerre. Unebénédiction solennelle a marqué le retour au culte le 11 novembre1926. La reconstruction a été l'œuvre d'Émile Jokers. Lespeintures murales sont de M. Bottinelli,artiste peintre duBonhomme, lemaître autel étant de MM. Ruthmann et Russchmann. Vitraux et statues ont été offerts par les habitants du hameau: on y retrouve notamment les noms des familles du Creux d'Argent mais aussi des hameaux du Lait, de la Matrelle tous proches. Au début des années quatre-vingt-dix, la commune a procédé à des travaux de remise à neuf des peintures extérieures. Desmesses sont encore régulièrement célébrées dans ce qui était autrefois un lieu depèlerinage. Les propriétaires de la ferme à proximité, la famille Knopf, entretiennent le lieu. On peut s'adresser à eux pour les visiter[57].

Monastère Saint-Jean-Baptiste d'Unterlinden (Bois le Sire)

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Lemonastère SaintJean-Baptiste est occupé par desmonialesDominicaines et a été transféré à Orbey, depuis1973, dans uneferme aménagée permettant la vie communautaire. Cemonastère était auparavant implanté àLogelbach près deColmar. Ce sont deux veuves désirant se consacrer à la vie contemplative qui ont fondé la première communauté à Colmar, onze ans après le décès deSaint Dominique. La communauté s'est ensuite agrandie. Les deux fondatrices ont été initiées à leur forme de vie monastique desaint Sixte[Lequel ?] àRome. À leur retour, elles prirent l'habit de l'ordre des Dominicaines et placées sous cet ordre en1245. Le monastère d'origine fut dédié à Saint Jean Baptiste. En1269,Albert le Grand consacra l'église et Maître Eckhart fit une visite canonique en1322. En1792, les religieuses furent expulsées de leur bâtiment qui est devenu aujourd'hui lemusée Unterlinden deColmar. Pendant plus d'une centaine d'années, la communauté avait ainsi disparu de l'Alsace. En1899, six moniales dont trois alsaciennes, toutes du monastère d'Oullins(Lyon) se rendirent à Colmar pour y refonder un monastère des Dominicaines. En1926, le monastère est transféré àLogelbach, dans la banlieue de Colmar et y reste jusqu'au transfert à Orbey en 1973. La communauté compte quatorze religieuses âgées de 26 à 92 ans. Le Monastère est affilié à la Fédération Notre-Dame des Prêcheurs[58].

Sacré-Cœur de Remomont

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Ce monument fut édifié sur lachaume de lacolline du Creux d'Argent à la suite de la mission prêchée en1933[59]. Conçue comme un acte àDieu, la mission est un acte important dans la vie religieuse, marqué par de nombreusesprédications,messes etprocessions. L'usage veut qu'à la suite de cette période on édifie une croix ou unmonument religieux. Sur le socle de la statue duSacré-Cœur figure deux plaques, l'une commémorant la mission, tandis que la seconde rappelle la rupture de la digue dulac Noir en1933.

Tour du Faudé

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Une première tour est construite en1891. Elle est détruite en juillet1915 car elle servait à l'observation de l'armée allemande. Reconstruite entre1932 et1934, elle est inaugurée le 19 août 1934. Elle est à nouveau détruite le 11 décembre1944 lors de la libération d'Orbey. Reconstruite à l'identique, elle est inaugurée le 15 août2002. Depuis le sommet de la tour du Faudé on a une magnifique vue de tout lecanton[60].

Stupa de la compassion à la ferme Graine-Champ

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Unstupa est un monument religieux reliquaire ou mémorial de la religion Bouddhiste, ici dédié à la compassion, la paix[61].

La prière se fait généralement parcircumambulation dans le sens horaire, en récitant le Om Mani Padmé Houm, ou autres prières pour la paix. Ce monument pour la paix à l'initiative du vénérable Gonsar Rimptoché, abbé tibétain bouddhiste du monastèreRabten Choeling (Mont-Pèlerin, Suisse) a été financé par des dons internationaux, réalisé par des artisans locaux et inauguré le 2/9/2007 par le vénérable[62].

Ruines du château du Petit Hohnack

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Les ruines sont situés sur unpiton, à 927 mètres d'altitude, sur le banc de la commune deLabaroche qui se trouve sur la ligne de crête qui sépare lavallée de Munster de celle d'Orbey. Il domine lesVosges jusqu'auHaut-Koenigsbourg et laplaine d'Alsace jusqu'à laForêt-Noire. Les premiers maîtres de la région furent lescomtes d'Eguisheim qui prirent le nom de leurchâteau vers1038. C'était une famille très puissante qui descendait probablement des anciensducs d'Alsace et détenait à ce titre de comte duNordgau, c'est-à-dire de la Basse Alsace. C'est probablementHugues IV, le père de Bruno d'Eguisheim, devenu pape sous le nom deLéon IX, qui fera construire lechâteau du Hohnack. Il sera ainsi à l'origine de la seigneurie duHohnack et de la mise en valeur de la région. Les comtes d'Eguisheim avaient de bons rapports avec laLorraine. Pour protéger le passage de la route du Bonhomme, lesreligieux deSaint-Dié, qu'ils connaissaient, firent défricher l'endroit pour permettre de construire une route reliant la Lorraine à l'Alsace à travers leCol du Bonhomme. Le château du Hohnack était unebâtisse imposante ayant 280 pieds de longueur (soit 90 m) et 210 pieds de largeur (soit 67 m). Une enceinte polygonale entourait une cour à l'intérieur de laquelle s'élevait undonjon carré. la famille d'Eguisheim s'éteignit avec le décès du comte Ulrich en 1141. Comme il n'avait pas d'héritier direct, les biens passèrent à son neveu Louis, comte de Ferrette. Mais le Honack échappa auxFerrette. Les sires deRibeaupierre une autre famille puissante, cherchaient à agrandir leur domaine. Ils s'emparèrent du Hohnack, tout en restant vassaux des Ferrette. En1324, le comteUlrich III mourut et ses domaines passèrent à sa fille Jeanne, mariée àAlbert de Habsbourg, duc d'Autriche. Désormais les Ribeaupierre furent les vassaux desHabsbourg[63],[64].

Lac Blanc et lac Noir

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Les deux lacs, naturels, datent de lapériode glaciaire et sont nichés dans le paysage sauvage duparc naturel régional des Ballons des Vosges. L'aménagement dulac Blanc et dulac Noir associe de façon originale les deux lacs naturels dans un système de transfert d'énergie par pompage/turbinage. C'est la première installation française de ce type, construite de1928 à1933 par le groupe industriel deRené Koechlin, l'inventeur de l'aménagement hydroélectrique duRhin. Elle avait pour but de produire de l'électricité aux heures de pointe, tout en utilisant la production de nuit deKembs, première centrale française du Rhin. L'exploitation et lamaintenance sont assurées par les équipes duRhin. La centrale est reliée aux hommes 24 h sur 24. Tout dysfonctionnement est enregistré par un automate qui met l'installation en sécurité et transmet un message d'alarme partéléphone à l'agent de service. Celui-ci intervient à distance ou sur place selon l'évènement. Propriété de l'EDF depuis1946, la station a été rénovée et modernisée de1990 à2002. L'originalité de fonctionnement de l'ouvrage consiste à échanger la même eau entre le lac Blanc et le lac Noir, séparés par 120 mètres de dénivelé. La production d'électricité est réalisée lors des pointes de consommation par leturbinage de l'eau du bassin supérieur. En faibleconsommation, l'eau du bassin inférieur est renvoyée dans le lac Blanc parpompage pour y être stockée jusqu'au prochain besoin. Cette opération consomme de l'électricité mais au coût des « heures creuses », d'où son atout économique. Compte tenu de la rapidité de la mise en service des groupes (80 000 kW) en 7 minutes, pendant 6 heures (si nécessaire), le lac Noir constitue un maillon intéressant dans la sécurité d'alimentation électrique des clients. Le fonctionnement est entièrement piloté à distance depuis un centre de commande régional[65].

Usine hydroélectrique du lac Noir

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Lelac Noir est situé dans uncirque glaciaire érodé par les glaciers, à une distance d'un kilomètre en aval du lac Blanc. Contrairement à ce dernier, ses eaux sont de couleur brune car il est alimenté par unetourbière, d'où son nom. Pourvu comme son voisin d'unedigue artificielle, le lac Noir constitue avec le lac Blanc, un double réservoir qui permet le fonctionnement de l'usine hydroélectrique implantée sur la rive nord-est. La conduite de pompage qui relie les deux lacs se rompt en1934. De fait, une masse d'eau s'abat sur le toit de l'usine qui s'effondre engloutissant neuf personnes. En1938, la centrale est remise en service[66].

Vestiges de Glacière (Parc Lefébure) 1860

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Ancienne glacière.

Maison d'industriel de la famille Lefébure[67].

Les glacières sont la relique d'une époque où la glace était stockée en hiver pour être débitée aux beaux jours, puis acheminée et vendue dans les grandes villes aux établissements d’hôtellerie et de restauration de la grande bourgeoisie. On en trouve de nombreuses jusque dans les environs de Marseille dans laSainte-Beaume et l'Étoile.

Musée mémorial du Linge

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Article détaillé :Musée-Mémorial du Linge.

Le Linge fut unchamp de bataille de laPremière Guerre mondiale autour ducollet du Linge où un affrontement particulièrement meurtrier se déroula, entre le et le 15 octobre1915, et fit 17 000 morts[68].

Lemusée-Mémorial du Linge a rassemblé tous les objets français et allemands qui ont été trouvés sur place : armes, munitions, objets personnels et reliques avec montage vidéo et photographies d'époque. Les tranchées et retranchements remarquablement conservés en font également partie.

Cimetière Duchesne

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Article détaillé :Nécropole nationale du Carrefour Duchesne.

Le cimetière militaire abrite les sépultures de 294 soldats et l'ossuaire de 116 militaires français, morts pour la France en 1915[69].

Le Gisant (cimetière français du Wettstein)

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Cegisant repose au pied de la grande croix ducol du Wettstein représente un chasseur tombé au champ d'honneur. L'ensemble constitue unmémorial consacré au souvenir des milliers de soldats morts en1915 au collet du Linge[70],[71].

Cimetière français du Wettstein (col du Wettstein)

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Article détaillé :Nécropole nationale du Wettstein.

Un jeune lieutenant de chasseurs est vraisemblablement à l'origine du cimetière militaire du Wettstein. Avec le bois des sapins brisés par lesbombardements lors des combats de laPremière Guerre mondiale, il fabrique une petite croix qui par la suite est enchâssée dans la base d'une croix en granit. Celle-ci est inaugurée par legénéral Gamelin en1939, à la veille de la Seconde Guerre mondiale. Dans cecimetière reposent 2 664 soldats tombés lors des combats[72],[73],[74].

Cimetière militaire allemand de Hohrod-Bärenstall

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Article détaillé :Cimetière militaire allemand de Hohrod-Bärenstall.
  • Vue sur le village d'Orbey.
    Vue sur le village d'Orbey.
  • Quelques maisons et fermes au lieu-dit Remomont.
    Quelques maisons et fermes au lieu-dit Remomont.
  • Vue sur Orbey depuis les hauteurs du Creux d'Argent.
    Vue sur Orbey depuis les hauteurs du Creux d'Argent.
  • La tour du Faudé.
    La tour du Faudé.
  • Église et maison de retraite au hameau de Pairis.
    Église et maison de retraite au hameau de Pairis.
  • La Stupa de la compassion à la ferme Graine-Champ.
    La Stupa de la compassion à la ferme Graine-Champ.
  • Église Saint-Urbain à Orbey.
    Église Saint-Urbain à Orbey.
  • Chapelle Saint Genest au Creux d'Argent.
    Chapelle Saint Genest au Creux d'Argent.
  • Statue du Sacré-Cœur veillant sur Orbey.
    Statue du Sacré-Cœur veillant sur Orbey.
  • Entrée de la commune d'Orbey en venant du Lac Blanc.
    Entrée de la commune d'Orbey en venant du Lac Blanc.
  • Cimetière militaire du col du Wettstein (882 m).
  • Gisant au pied de la Grande Croix du cimetière du col du Wettstein.
    Gisant au pied de la Grande Croix du cimetière du col du Wettstein.
  • Le Linge, champ de bataille de la Première Guerre mondiale.
    Le Linge, champ de bataille de la Première Guerre mondiale.
  • Monument aux morts d'Orbey.
    Monument aux morts d'Orbey.
  • Oratoire en mémoire des 9 personnes englouties lors de l'accident du 4 janvier 1934 au lac Noir.
    Oratoire en mémoire des 9 personnes englouties lors de l'accident du au lac Noir.
  • Le lac Blanc.
    Le lac Blanc.
  • Le lac Noir.
    Le lac Noir.

Personnalités liées à la commune

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  • Léon Lefébure, né le dans leHaut-Rhin et mort à Orbey (Haut-Rhin) le, est un écrivain, journaliste et homme politique français.

Héraldique

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Article connexe :Armorial des communes du Haut-Rhin.
BlasonBlasonnement :
D'argent à un monde d'azur contré et croisé d'or[75].
Commentaires : Orbey possède ces armoiries depuis la fin duXVIIe siècle. Elles sont peut-êtreparlantes, le motorbis désignant le monde dans le latin des chrétiens.

Notes et références

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Notes

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  1. Les moyennes interannuelles (écoulements mensuels) ont été calculées le 21/05/2024 à 11:01 TU à partir des 81 QmM (débits moyens mensuels) les plus valides du 01/07/2017 au 01/04/2024.
  2. Les ruisseaux intermittents sont représentés en traits pointillés.
  3. Les records sont établis sur la période du au.
  4. Une unité urbaine est, en France, une commune ou un ensemble de communes présentant une zone de bâti continu (pas de coupure de plus de200 mètres entre deux constructions) et comptant au moins 2 000 habitants. Une commune doit avoir plus de la moitié de sa population dans cette zone bâtie.
  5. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
  6. Les eaux continentales désignent toutes les eaux de surface, en général des eaux douces issues d'eau de pluie, qui se trouvent à l'intérieur des terres.
  7. Population municipale de référence en vigueur au 1er janvier 2025, millésimée 2022, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2024, date de référence statistique : 1er janvier 2022.

Cartes

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  1. a etb« Réseau hydrographique d'Orbey » surGéoportail(consulté le 15 juin 2024).
  2. IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », surremonterletemps.ign.fr(consulté le).

Références

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  1. Liste des 188 communes adhérentes au parc naturel régional des ballons des Vosges,3e Charte 2012 - 2024
  2. « Traduction Glashütte en Français | Dictionnaire Allemand-Français | Reverso », surdictionnaire.reverso.net(consulté le).
  3. Sandre, « le ruisseau du Lac Noir »
  4. Sandre, « le ruisseau de Tannach »
  5. Sandre, « le Rotenbach »
  6. Sandre, « le ruisseau Surcenord »
  7. « Fiche communale d'Orbey », surle système d'information pour la gestion des eaux souterraines Rhin-Meuse(consulté le).
  8. Sandre, « la Weiss »
  9. « Station hydrométrique La Weiss à Orbey », surl'Hydroportail, Ministère de la transition écologique et de la cohésion des territoires,(consulté le).
  10. « Le millésime 2022 de la BD TOPAGE® métropole est disponible », sureaufrance.fr(consulté le).
  11. a etbDaniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale »,Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography,no 501,‎(DOI 10.4000/cybergeo.23155).
  12. Vincent Dubreuil, « Le changement climatique en France illustré par la classification de Köppen »,La Météorologie,no 116,‎(DOI 10.37053/lameteorologie-2022-0012).
  13. « Le climat en France hexagonale et Corse. », surmeteofrance.com(consulté le).
  14. « Zonages climatiques en France métropolitaine. », surpluiesextremes.meteo.fr(consulté le).
  15. « Réglementation environnementale RE2020 », surecologie.gouv.fr,(consulté le).
  16. « Répartition des départements par zone climatique »[PDF], surecologie.gouv.fr(consulté le)
  17. « Orthodromie entre Orbey et Munster », surfr.distance.to(consulté le).
  18. « Station Météo-France « Munster_sapc », sur la commune de Munster - fiche climatologique - période 1991-2020. », surobject.files.data.gouv.fr/meteofrance/(consulté le).
  19. « Station Météo-France « Munster_sapc », sur la commune de Munster - fiche de métadonnées. », surdonneespubliques.meteofrance.fr(consulté le).
  20. « La grille communale de densité », surle site de l'Insee,(consulté le).
  21. « Unité urbaine 2020 d'Orbey », surle site de l'Insee(consulté le).
  22. a etbInsee, « Métadonnées de la commune ».
  23. « Liste des communes composant l'aire d'attraction de Colmar », surle site de l'Insee(consulté le).
  24. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », surle site de l'Insee,(consulté le).
  25. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », surle site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique.(consulté le).
  26. Pairis tire son nom d'une abbaye cistercienne fondée en 1138 par le comte Uldaric d'Eguisheim avec des moines de l'abbaye de Lucelle.
  27. En français, ce sont les gouttes jumelles
  28. Ernest Nègre,op. cit.
  29. Albert Dauzat etCharles Rostaing,DENLF, réédition Guénégaud 1979.
  30. Pierre Boyé,Les Hautes-Chaumes des Vosges, Rencontres transvosgiennes,(ISBN 978-2-9568226-0-8)
  31. Grimm-Stoffel, Weistümer, t. V,p. 347.
  32. « Abbaye cistercienne de Pairis, actuellement hôpital », noticeno IA68007301, sur la plateforme ouverte du patrimoine,base Mérimée,ministère français de la Culture.
  33. « Ancienne abbaye de Pairis », noticeno PA00085574, sur la plateforme ouverte du patrimoine,base Mérimée,ministère français de la Culture.
  34. Communes décorées de la Croix de guerre 1914-1918
  35. Communes décorées de la Croix de guerre 1939 - 1945
  36. a etb« Code officiel géographique- Rattachements de la commune d'Orbey », surle site de l'Insee(consulté le).
  37. « communauté de communes de la Vallée de Kaysersberg - fiche descriptive au1er janvier 2021 », surlaBase nationale sur l'intercommunalité(consulté le).
  38. Rachel Noël, « Collectivité européenne d’Alsace : ce qu'il faut savoir sur le projet », surwww.francebleu.fr,(consulté le).
  39. Les maires d'Orbey de 1790 à nos joursorbey.fr, Commune d'Orbey.
  40. a etb« Notice NetBDA BERTRAND Jean Joseph », surFédération des Sociétés d’Histoire et d’Archéologie d’Alsace,.
  41. « Notice NetBDA BAFFREY Marie Léon Lucien », surFédération des Sociétés d’Histoire et d’Archéologie d’Alsace,.
  42. « Notice NetBDA DIDIERJEAN Jean-Baptiste Eugène », surFédération des Sociétés d’Histoire et d’Archéologie d’Alsace,.
  43. « Décès du Dr Jacques Schneider, ancien maire »,Dernières Nouvelles d'Alsace,‎(lire en ligne)
  44. « Répertoire national des élus (RNE) - version du 24 juillet 2020 », surle portail des données publiques de l'État(consulté le).
  45. Les comptes de la commune de Neufchâteau« Copie archivée »(version du surInternet Archive).
  46. L'organisation du recensement, surinsee.fr.
  47. Calendrier départemental des recensements, surinsee.fr.
  48. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
  49. Fiches Insee - Populations de référence de la commune pour les années2006,2007,2008,2009,2010,2011,2012,2013,2014,2015,2016,2017,2018,2019,2020,2021 et2022.
  50. L'orgue Antoine Bois 1998 (instrument actuel de l'église)
  51. Antoine Bois et sa Manufacture d'Orgue à Orbey
  52. D'après une fiche signalétique se trouvant dans l'église Saint-Urbain d'Orbey.
  53. « Eglise paroissiale Saint-Urbain », noticeno IA68007442, sur la plateforme ouverte du patrimoine,base Mérimée,ministère français de la Culture
  54. « Chapelle sainte-Barbe et école », noticeno IA68007483, sur la plateforme ouverte du patrimoine,base Mérimée,ministère français de la Culture.
  55. D'aprèsDétours en pays welche, 1997
  56. « Eglise Sainte-Catherine », noticeno IA68007461, sur la plateforme ouverte du patrimoine,base Mérimée,ministère français de la Culture
  57. « Chapelle Saint-Genest », noticeno IA68007585, sur la plateforme ouverte du patrimoine,base Mérimée,ministère français de la Culture.
  58. « Couvent de dominicaines d'Unterlinden », noticeno IA68007373, sur la plateforme ouverte du patrimoine,base Mérimée,ministère français de la Culture.
  59. Hameaux d'Orbey : Remonont (Rumimunt, 1175, à côté du Lait, Remeymont, premier nom francophone du secteur)
  60. Historique de la construction de la Tour du Faudé
  61. « Ferme », noticeno IA68007481, sur la plateforme ouverte du patrimoine,base Mérimée,ministère français de la Culture.
  62. panneau explicatif sur le site
  63. Le château du Hohnack
  64. Le château du Hohnack (appelé Petit-Hohnack) au-dessus du Ban de Labaroche
  65. « Barrage du Lac Blanc », noticeno IA68007597, sur la plateforme ouverte du patrimoine,base Mérimée,ministère français de la Culture.
  66. « Barrage, centrale hydroélectrique du Lac Noir et immeubles », noticeno IA68007598, sur la plateforme ouverte du patrimoine,base Mérimée,ministère français de la Culture.
  67. « Maison d'industriel de la famille Lefébure », noticeno IA68007447, sur la plateforme ouverte du patrimoine,base Mérimée,ministère français de la Culture.
  68. Le Linge, un champ de bataille de la guerre 1914-1918, où un affrontement particulièrement meurtrier eut lieu entre le et le, qui fit 17 000 morts. Ensuite, Français et Allemand restèrent face à face jusqu'au. PPS mis en vidéo par Jean-Marc Coquelle.
  69. « Cimetière Duchesne », noticeno IA68007477, sur la plateforme ouverte du patrimoine,base Mérimée,ministère français de la Culture.
  70. Noticeno IM68010539, sur la plateforme ouverte du patrimoine,base Palissy,ministère français de la Culture Croix de cimetière, lieu-dit Wettstein (col du)
  71. Synthèse des relevés - Orbey
  72. Le Linge, le tombeau des chasseurs
  73. Nécropole nationale Le Wettstein, cimetière des Chasseurs, cimetière du Linge
  74. Mémorial du Linge à Orbey
  75. « Archives Départementales du Haut-Rhin »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?).

Voir aussi

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Bibliographie

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  • Dominique Toursel-Harster, Jean-Pierre Beck, Guy Bronner,Dictionnaire des monuments historiques d’Alsace, Strasbourg, La Nuée Bleue,, 663 p.(ISBN 2-7165-0250-1)
  • Charles-Laurent Salch,Dictionnaire des châteaux et des fortifications du moyen âge en France, Strasbourg, Editions Publitotal, 4ème trimestre 1979, 1287 p.(ISBN 978-2-86535-070-4 et2-86535-070-3)

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  • Orbey,sur leWiktionnaire

Articles connexes

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Liens externes

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