Cet article est uneébauche concernant ledomaine militaire.
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Lesopérations psychologiques (ou PsyOps) sont l'un des éléments de laguerre psychologique. Elles intègrent aujourd'hui l'internet et les réseaux sociaux comme source d'information et média de diffusion de propagande ou désinformation ciblée.
En, ledépartement de la Défense des États-Unis abandonne ce terme, connu sous l’acronyme PSYOP et adopte celui deMilitary Information Support Operations (MISO, Opérations de soutien à l'information militaire)[1],[2].
Entre2016 et2020, plusieurs journalistes (Carole Cadwalladr notamment), rapports d'enquêtes et lanceurs d'alerte (Christopher Wylie,Shahmir Sanni,Brittany Kaiser,David Caroll…) ont révélé que depuis quelques années, des techniques de type PSYOP ont été utilisées à grande échelle dans plusieurs dizaines d'élections, dont celle deDonald Trump (2016) ou lors de référendums comme leréférendum d'adhésion de 2016 à l'UE (qui a abouti auBrexit).
Ces techniques semblent avoir récemment (milieu desannées 2010) été rendues beaucoup plus efficaces, plus insidieuses et mieux ciblantes grâce à des intelligences artificielles spécialement conçues (et nourries de données adéquates) d'une part ; et grâce auxprofils psychologiques plus complets produits à partir des traces que nous laissons sur l'internet d'autre part. L'exemple d'outil secret de ce type, publiquement mis à jour récemment, presque par hasard, est celui de la plateformeRipon produite parAggregateIQ auCanada pour le compte deCambridge Analytica et legroupe SCL).
Ces nouveaux moyens d'influence psychologique et de modification de l'opinion publique ont aussi été évoquées par ledocumentaire commandé et publiée parNetflix sur le Brexit (The Great Hack, sélectionné aux Oscars)[3].