
Cet articlene cite pas suffisamment ses sources().
Si vous disposez d'ouvrages ou d'articles de référence ou si vous connaissez des sites web de qualité traitant du thème abordé ici, merci de compléter l'article en donnant lesréférences utiles à savérifiabilité et en les liant à la section « Notes et références ».
En pratique :Quelles sources sont attendues ?Comment ajouter mes sources ?| Date | Du 18 au |
|---|---|
| Lieu | CaenNormandie |
| Issue | Status quo strategique Victoire tactique allemande |
Batailles
Opérations de débarquement (Neptune)
Secteur anglo-canadien
Secteur américain
Fin de la bataille de Normandie et libération de l'Ouest
Mémoire et commémorations
| Coordonnées | 49° 11′ nord, 0° 16′ ouest | |
|---|---|---|
L'opérationGoodwood est une opération militaire alliée pendant labataille de Normandie (Seconde Guerre mondiale) du au, qui vise à dégagerCaen, en réalisant une percée à l'est de la ville par une attaque massive de blindés.
Après les succès initiaux du débarquement, l'armée alliée était stoppée. La ville-clé deCaen n'avait pas été prise comme planifié ; elle était encore entre les mains desforces allemandes malgré un mois d'intenses combats. Lebocage normand offrait de nombreux obstacles aux opérations d'attaque mais le terrain plus dégagé vers l'est, entre Caen etVimont, paraissait plus favorable. La plus grande opération de blindés en Europe de l'Ouest fut prévue sous le nom de code « opérationGoodwood ». Les corps blindés de la2e armée britannique furent choisis pour mener l'attaque, et bien que devant être coûteuse, certains commandants alliés avaient de grands espoirs de percée. Le8e corps, constitué des11e et7e divisions blindées etcelle des Guards, formait la force principale. Les objectifs de la11e division blindée étaientBras,Hubert-Folie,Tilly-la-Campagne,Verrières, etFontenay ;Garcelles-Secqueville pour la7e division blindée ; et les Gardes devaient attaquer entreCagny etVimont. Le but était de repousser les Allemands des hauteurs du pont de Bourguebus. Une force canadienne couvrirait le flanc est et l'infanterie britannique celui de l'ouest. Le plan était développé par le général britanniqueMiles Dempsey et fut approuvé par le commandant en chef, le généralMontgomery le10 juillet.
L'attaque alliée eut certains problèmes dès son déclenchement : les blindés devaient traverser l'Orne et lecanal de Caen pour atteindre le champ de bataille mais faire mouvement trop tôt aurait alerté les Allemands. Rétrospectivement on peut se rendre compte que les blindés passèrent trop tard à l'attaque : les huit cents chars d'assaut furent fortement ralentis par le goulot d'étranglement des trois ponts sur l'Orne et quand ils atteignirent la zone assignée ils eurent à affronter un autre problème : l'endroit avait été miné abondamment non seulement par les Allemands mais aussi par les Alliés — dans les semaines après le débarquement de juin, de grandes surfaces avaient été minées mais sans en garder le relevé, ce qui bloqua la11e division. Un autre problème sous-estimé était les nombreux petits villages, défendus chacun par une petite garnison bien équipée, protégée par un réseau de tunnels.
Le bombardement préalable fut effectué par 2 077 bombardiers lourds et moyens lâchant plus de 7 800 tonnes de bombes[1]. Les positions allemandes à l'est deCaen furent soumises à un tapis de bombes et beaucoup de villages furent transformés en amas de ruines, ce qui réduisit les défenses allemandes en les désorganisant. Pendant une période courte, les défenseurs furent transformés en des groupes épars, aux effectifs durement touchés par les bombardements, et aux hommes assommés et peu résistants.
Les premières avancées par les blindés alliés, entreprises sous le barrage d'artillerie, furent lentes, bien que ne rencontrant que peu d'opposition. Lorsque la voie de chemin de ferCaen-Vimont fut atteinte, les Allemands s'étaient regroupés. LeFife and Forfar Yeomanry (en) perdit douze chars àCagny quand lescanons de 88 mm furent tournés sur eux : un seul tir au but sur unSherman était le plus souvent suffisant pour le réduire à une épave en flammes. Les Alliés poussèrent lentement et traversèrent la ligne pour approcher la côte deBourguébus, où ils furent en contact avec la21e division Panzer et la1re division Panzer SS. Plus de soixante-dix charsSherman furent détruits avant que les Alliés ne reculent. Les blindés allemands contre-attaquèrent et les combats continuèrent sur le plateau et autour deHubert-Folie jusqu'au 19 juillet, au moment où la moindre chance de percée était perdue.
La51e division d'infanterie (Highland) britannique et la3e Division d'infanterie canadienne ont pour but de prendre l'immense complexe industriel deColombelles. Les allemands s'étant en effet barricadés fortement dans les bâtiments de laS.M.N. Le bombardement préalable a presque totalement écrasé les défenseurs et les troupes alliés, malgré des combats difficiles, progressent jusqu'à Mondeville conformément au plan initial.

En tout, les Alliés avaient étendu leur contrôle sur une dizaine de kilomètres à l'est deCaen et détruit plus de 100Panzers allemands dont de nombreuxPanzerkampfwagen VI Tiger, mais perdu 437 blindés[2] et plus de 6 000 hommes. Si les entrepôts des têtes de pont pouvaient compenser les chars perdus, la perte en hommes, elle, était catastrophique.Montgomery dit lui-même qu'il avait été trop optimiste lors d'une conférence de presse, le. Leur action donna cependant à l'opérationCobra par l'armée américaine une meilleure chance de succès.
Sur les autres projets Wikimedia :