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Opération Fall Blau

47° 13′ 21″ nord, 39° 42′ 36″ est
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Cas Bleu
Description de cette image, également commentée ci-après
Troupes de montagne allemandes avec un canon antiaérien dans le Caucase près deTeberda en.
Informations générales
Datejuin1942 – février1943
LieuSud de la Russie
IssueVictoire stratégique soviétique
Belligérants
Drapeau de l'Allemagne nazie Reich allemand
Roumanie
Drapeau du Royaume d'ItalieRoyaume d'Italie
Drapeau de la Hongrie Royaume de Hongrie
Drapeau de l'URSSUnion soviétique
Commandants
Drapeau de l'AllemagneMaximilian von Weichs
Drapeau de l'AllemagneWilhelm List
Drapeau de l'AllemagneErich von Manstein
Drapeau de l'AllemagneAdolf Hitler[1]
Drapeau de l'AllemagnePaul Ludwig Ewald von Kleist
Drapeau de l'AllemagneWolfram Freiherr von Richthofen
Drapeau de l'AllemagneFriedrich Paulus
Drapeau de l'URSSGueorgui Joukov
Drapeau de l'URSSDmitri Timofeïevitch Kozlov
Drapeau de l'URSSIvan Tioulenev
Drapeau de l'URSSSemion Boudienny
Drapeau de l'URSSFilipp Golikov
Drapeau de l'URSSRodion Malinovski
Drapeau de l'URSSAndreï Ieremenko
Drapeau de l'URSSConstantin Rokossovski
Drapeau de l'URSSSemion Timochenko
Drapeau de l'URSSAlexandre Vassilievski
Forces en présence
830 000 hommes300 000 hommes (mai)
1 100 000 hommes (février)
Pertes
500 000 tués et blessés1 000 000 de tués et blessés

Seconde Guerre mondiale

Batailles

Front de l’Est
Prémices :

Guerre germano-soviétique :

  • 1941 : l'invasion de l'URSS

Front nord :

Front central :

Front sud :

  • 1941-1942 : la contre-offensive soviétique

Front nord :

Front central :

Front sud :

Front nord :

Front central :

Front sud :

  • 1943-1944 : libération de l'Ukraine et de la Biélorussie

Front central :

Front sud :

  • 1944-1945 : campagnes d'Europe centrale et d'Allemagne

Allemagne :

Front nord et Finlande :

Europe orientale :


Front d’Europe de l’Ouest


Campagnes d'Afrique, du Moyen-Orient et de Méditerranée


Bataille de l’Atlantique


Guerre du Pacifique


Guerre sino-japonaise


Théâtre américain

Données clés
Coordonnées47° 13′ 21″ nord, 39° 42′ 36″ est

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L'Opération bleue (enallemandFall Blau) est une offensive menée par laWehrmacht sur lefront de l'Est au cours de l'été 1942, pendant laSeconde Guerre mondiale[2]. Lancée le, elle sera renommée opérationBraunschweig (enfrançais :opérationBrunswick) le[3].

L'offensive est nommée ainsi car les plans de guerre allemands étaient des « cas ». Cette opération est la continuation de l'opérationBarbarossa (Cas Rouge) qui n'avait pas rempli tous ses objectifs l'année précédente. Legroupe d'arméesSud (Heeresgruppe Süd) de la Wehrmacht fut divisé en deux groupes d'armées : legroupe d'armées A et legroupe d'armées B (Heeresgruppe A etB). L'offensive allemande devait résoudre deux problèmes : la résistance acharnée de l'Armée rouge qui occupait une position défensive à l'ouest de laVolga (une importante voie de ravitaillement fluviale) et le manque d'essence ensécurisant les champs de pétrole du Caucase.

L'opération était risquée car les groupes d'armées allemands devaient accomplir deux objectifs, dans une zone peu développée à des milliers de kilomètres de l'Allemagne et en affrontant cinqfronts soviétiques (similaires aux groupes d'armées allemands). Ceux-ci étaient du nord au sud : lefront de Voronej, lefront sud-ouest, lefront du Don, lefront de Stalingrad et lefront Transcausien. De plus pour atteindre les champs pétrolifères deBakou, l'armée allemande devait franchir les monts duCaucase.

Initialement, l'offensive allemande connut des succès considérables. Cependant, la victoire soviétique lors de labataille de Stalingrad força le repli des troupes de l'Axe qui passèrent près de la destruction totale lors de l'opération Saturne.

Contexte stratégique

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Pour un article plus général, voirBataille du Caucase.

À partir de l'automne 1941, Hitler est parfaitement conscient de l'échec de la stratégie qui a présidé à la réalisation de l'opération Barbarossa[4]. Il assigne donc à laWehrmacht un nouvel objectif, laconquête du Caucase, de ses réserves depétrole, puis, au-delà, des champs de pétroleirakiens, devant se réaliser entrenovembre 1941 etseptembre 1942[5], dans un contexte marqué par la phase finale du processus aboutissant à l'entrée en guerre desÉtats-Unis[6] ; ainsi, l'offensive au sud, malgré son caractère hasardeux, qui frappe les généraux allemands[7] est placée dès le départ dans la perspective d'une stratégie mondiale de lutte contre lesAlliés[7].

La question était de savoir où frapper :

L'opération devait initialement s'appeler « Siegfried », d'après lehéros germanique. Cependant, Hitler se rappelant le nom grandiloquent de la précédente opération en Russie, Barbarossa, et de ses résultats décevants, se rabattit sur le nom plus modeste de « plan Bleu ».

Les facteurs qui menèrent à la création deFall Blau furent :

  1. Le terrain favorable aux unités blindées et motorisées dans lasteppe duKouban, au sud-ouest de la Volga ;
  2. La nécessité de capturer les champs depétrole du Caucase et en particulier ceux de Bakou ;
  3. La capture de la ville industrielle de Stalingrad et de l'importante voie de ravitaillement qu'est la Volga.

Cependant, depuis le, les Allemands butaient surSébastopol. Laprise de ce port-forteresse enCrimée était un préliminaire du plan Bleu.

Le plan

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L'offensive devait être menée dans le Sud de la Russie, dans la région duKouban. Les groupes d'armées participant à cette offensive étaient :

soit un total de 88 divisions. Sur ces 88 divisions, 28 étaient étrangères et loin d'égaler les troupes allemandes en termes d'équipement, de commandement ou de moral. De plus, sur les 60 divisions allemandes, seules 9 étaient blindées. La disproportion des moyens et des objectifs est clairement visible, car il y a 600 km entre Kharkov et Stalingrad et 1 000 km entre le Don et Bakou. Il aurait fallu des forces plus importantes, mais Hitler avait déjà dû réduire à 85 divisions les troupes qui tenaient les 2 000 km de front depuis laCarélie jusqu'àVoronej.

L'offensive allemande se composait de trois attaques dans le Sud de la Russie :

Ces offensives devaient déboucher sur des encerclements massifs de troupes soviétiques.

Pour réaliser la prise de contrôle des champs pétrolifères du Caucase, une armée composée de troupes rapides est constituée à partir[7], pour être en mesure de descendre le Don, puis de contrôler, sans forcément la prendre, la ville de Stalingrad, le but étant, au minimum, de limiter les possibilités de mouvements soviétiques à partir de la ville[7] ; ce nœud de communication contrôlé, les troupes rapides auraient pour consigne de foncer sur le Caucase, puis au-delà[7]. Même aux yeux de Hitler, la prise de contrôle des champs de pétrole du Caucase en 1942 représente la dernière chance duReich de gagner le conflit, tout en affaiblissant durablement les capacités productives des territoires soviétiques non occupés[8].

Les opérations

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Avancée allemande du 7 mai au 18 novembre 1942.
  • Au 7 juillet
  • Au 22 juillet
  • Au 1 août
  • Au 18 novembre

L'offensive allemande commença le et partout les forces soviétiques durent reculer. Le5 juillet, les unités avancées de la4e armée de Panzer atteignirent le Don près de Voronej et furent mêlées à la bataille pour prendre la ville lors de lapremière bataille de Voronej. L'Armée rouge en coinçant la4e armée de Panzer put gagner du temps pour se repositionner. Ainsi, lorsque les pinces de l'offensive se refermèrent, elles ne trouvèrent que des traînards et des unités d'arrière-garde, qui convainquirent Hitler que l'Armée rouge était au bout du rouleau. Cependant celle-ci avait appris de ses erreurs de l'année précédente et se repliait au lieu d'essayer de conserver des positions intenables. On a longtemps cru que ce repli s'était effectué en bon ordre, mais les archives russes indiquent que la situation était plus chaotique. Dans certains cas, elle était entièrement hors de contrôle[9]. L'ordre fut restauré au fur et à mesure que l'Armée rouge approchait de la Volga.

Division du Groupe d'armées Sud

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Croyant que la menace soviétique avait été éliminée, le besoin impérieux d'essence et l'envie de réaliser tous les objectifs ambitieux du Cas Bleu poussèrent Hitler à effectuer une série de changements :

Les succès initiaux de la6e armée furent tels qu'Hitler ordonna à la4e armée de Panzer de soutenir la1re armée de Panzer pour traverser le Don inférieur. Ce soudain redéploiement d'une armée entière causa d'énormes problèmes logistiques dans cette zone peu développée. Les encombrements qui en résultèrent ralentirent l'avancée des Groupes A et B et permirent à l'Armée rouge de consolider ses défenses. De plus, devant la tournure favorable de l'offensive, Hitler décida de ranimer le combat au nord et envoya l'un de ses meilleurs officiers,Erich von Manstein, qui venait de recevoir son bâton de maréchal pour la prise de Sébastopol, pour terminer lesiège de Léningrad.

La campagne du Caucase - Groupe d'armées A

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Articles connexes :Bataille du Caucase etListe de troupes collaborationnistes turques, caucasiennes et cosaques avec l'Axe.

Le groupe d'armées A reprit la ville deRostov le après de violents combats urbains mais sans encercler l'Armée rouge. Une fois le Don franchi, l'avance faiblit du fait des ordres de Hitler demandant de séparer la4e armée de panzers. Les combats se déroulèrent sur un large front. La17e armée (avec des éléments de la4e armée) avançait vers lamer Noire tandis que la1re armée de panzers traversait un Kouban largement abandonné par l'Armée rouge. Le9 août, elle atteignit les contreforts du Caucase et la ville pétrolière deMaïkop, avançant de500 km en moins de deux semaines. Néanmoins les Soviétiques avaient eu le temps de saboter les puits de pétrole et le rendement de ceux-ci resta faible durant l'occupation allemande.

Troupes allemandes dans le vaste arrière-pays russe ().

Le20 août, le groupe d'armées reçut l'ordre d'avancer vers l'ouest pour capturerKrasnodar, la capitale du Kouban. Pendant ce temps, laWehrmacht continua son avancée versGrozny et Bakou. Dans le même mois, les forces allemandes capturèrent lapéninsule de Taman et la base navale deNovorossiïsk et continuèrent leur avance versTouapsé, la clé de la domination de la côte est de la mer Noire.

Durant l'été 1942, Hitler se réjouit de la possibilité d'envahir leKazakhstan. Cette prise permettrait d'offrir un excellent front pour flanquer les positions britanniques auMoyen-Orient, menacer l'Inde britannique et peut-être établir un contact avec le Japon[réf. nécessaire].

Mais Hitler ne se rendit plus vraiment compte de la réalité du terrain. Il avait d'ailleurs renvoyé tous les généraux du groupe d'armées Sud et dirigeait désormais lui-même toutes les opérations. Le ravitaillement n'arrivait plus à suivre à travers la steppe et les montagnes. Le front atteignit plus de 3 000 km.

Le2 novembre, laWehrmacht s'empara deNaltchik et poussa versVladikavkaz, qui ouvrirait la route de Grozny. Plus tard, les Allemands décidèrent de se retrancher à Naltchik et àMozdok pour reprendre l'offensive au printemps suivant. Les troupes de montagne s'offrirent même la gloriole d'escalader l'Elbrouz.

La campagne de Stalingrad - Groupe d'armées B

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Soldats allemands progressant durant l'été en Russie. L'un d'eux porte unemitrailleuse MG34.

À la fin juillet, laVIe armée reprit son offensive et vers le10 août, elle avait nettoyé la rive occidentale du Don. Cependant, la résistance soviétique continuait et retardait l'avancée du Groupe d'armées B.

LaVIe armée franchit finalement le Don le21 août permettant au groupe d'armées B d'établir une ligne défensive dans la boucle du Don avec les armées hongroise, italienne et roumaine. La ville de Stalingrad n'étant plus qu'à 60 km, laLuftwaffe lança une série de bombardements aériens qui tuèrent 40 000 personnes et transformèrent la ville en un tas de ruines. La prise de la ville devait se faire après un encerclement. LaVIe armée avançait vers le nord (Frolovo) tandis que la4e armée de Panzer avancerait par le sud (Kotelnikovo). Cette manœuvre créa un saillant dans la zone comprise entre le Don et la Volga. Deux armées soviétiques (62e et64e, chacune égale à uncorps d'armée allemand) entrèrent dans le saillant et le29 août, laIVe armée de Panzer lança une grande offensive à la base du saillant vers Stalingrad. LaVIe armée fit de même, mais une forte contre-attaque soviétique permit à la majeure partie des forces soviétiques de se replier vers Stalingrad.

Jusqu'alors,Gueorgui Joukov avait assumé le commandement de la défense de Stalingrad comme envoyé de laSTAVKA et en septembre, il monta une série d'offensives destinées à retarder les tentatives de laVIe armée pour prendre Stalingrad.

Pendant ce temps, des forces soviétiques continuaient d'être envoyées au sud pour renforcer les défenses de la ville et à l'est de la Volga pour préparer une contre-offensive. À la mi-septembre, laVIe armée atteignit les faubourgs sud de la ville. Ce fut le début de labataille de Stalingrad.

La bataille de Stalingrad et ses conséquences

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Avancée des contre-offensives soviétiques du 19 novembre 1942 à début mars 1943.
  • Au 12 décembre
  • Au 18 février
  • En mars

Labataille de Stalingrad commença par des succès allemands. Après de rudes combats de rue, laWehrmacht avait pris le contrôle de 90 % de la ville à l'ouest de la Volga, tandis que laLuftwaffe entravait les efforts soviétiques pour soutenir les défenseurs. LaWehrmacht fut néanmoins incapable de réduire les dernières poches de résistance, ce qui força laVIe armée à dégarnir ses flancs pour continuer le combat. Le19 novembre, l'opération Uranus balaya les armées hongroise, italienne et roumaine retranchées autour de la ville et encercla laVIe armée dans Stalingrad. Ce fut le début d'un long siège dans lequel les efforts allemands pourlever le siège échouèrent et menèrent à la destruction de laVIe Armée.

Poursuivant le succès d'Uranus, l'Armée rouge déclencha l'opération Saturne, une version réduite d'un plan plus vaste visant à couper le Groupe d'armées A toujours présent dans le Caucase du reste de laWehrmacht. Cette opération menaça quand même le groupe d'armées A qui dut lentement se replier à travers leKouban. Les restes du groupe d'armées B formèrent legroupe d'armées Don sous le commandement d'Erich von Manstein. Latroisième bataille de Kharkov peut être considérée comme le dernier épisode deFall Blau.

Conclusion

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L'offensive voulue par Hitler avait des objectifs bien trop ambitieux et fut perturbée tant par ses propres décisions que par sa sous-estimation de l'Armée rouge et de ses commandants. L'opération montre des parallèles avec l'opération Barbarossa : après un début foudroyant permettant la capture de vastes territoires, elle s'avéra finalement incapable de réaliser ses objectifs, la conquête de Stalingrad et de Bakou.

Fall Blau a donc échoué : tous les gains obtenus furent perdus au cours de l'hiver 1942-1943. Seule lapéninsule de Taman resta occupée jusqu'à son évacuation le.

L'été de l'année suivante (1943), Hitler et ses généraux allaient planifier l'opération Citadelle pour exploiter un saillant laissé par l'ennemi : l'échec allemand lors de la bataille de Koursk sera un autre moment décisif de la guerre.

Voir aussi

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Bibliographie

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Filmographie

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  • Ils ont combattu pour la patrie (1973) réalisé parSerge Bondartchouk, montre le repli des forces soviétiques vers le Don et les actions d'une petite unité d'arrière-garde pour ralentir l'avancée allemande à travers la steppe.
  • Croix de fer est un film sorti en1977, réalisé parSam Peckinpah et racontant l'histoire de soldats allemands harcelés après la défaite allemande à Stalingrad en 1943.
  • Mein Krieg (Ma guerre) est un documentaire[1] réalisé en1990 à partir defilms 8 mm tournés par des soldats allemands sur le front de l'Est.
  • Stalingrad, sorti en1993, est un film qui dépeint la bataille à travers les yeux de l'officier allemand Hans von Witzland et de son bataillon.
  • Stalingrad, sorti en2001, est un film qui montre la bataille à travers l'action du tireur d'élite russeVassili Zaïtsev.
  • Objectif Bakou est un documentaire réalisé par la société de productionCC&C, diffusé en mai2015 et racontant la déroute des allemands dans leur objectif de s'emparer des réserves de pétrole de Bakou.

Notes et références

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  1. Le Groupe armée A était sous les ordres direct de l'OKH du 10 septembre 1942 à 22 novembre 1942 quand von Kleist prit le commandement.
  2. p. 58-59. Woods, Wiest, Barbier
  3. Kriegstagebuch des Oberkommandos der Wehrmacht (journal de marche de laWehrmacht).
  4. C. Baechler,Guerre et exterminations à l'Est,p. 219.
  5. C. Baechler,Guerre et exterminations à l'Est,p. 219-220.
  6. C. Baechler,Guerre et exterminations à l'Est,p. 218.
  7. abcd eteC. Baechler,Guerre et exterminations à l'Est,p. 220.
  8. C. Baechler,Guerre et exterminations à l'Est,p. 222.
  9. Michael Jones,Stalingrad: How the Red Army survived the German onslaught, Casemate, 2007.

Articles connexes

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v ·m
Participants
Alliés
Axe
Résistance
Chronologie
1939
1940
1941
1942
1943
1944
1945
Aspects
Généralités
Théâtres
Après-guerre
Crimes
Viols
Prisonniers
Shoah
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