Movatterモバイル変換


[0]ホーム

URL:


Aller au contenu
Wikipédial'encyclopédie libre
Rechercher

Opération Chtorm-333

34° 27′ 17″ nord, 69° 06′ 48″ est
Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.
Page d’aide sur l’homonymie

Pour les articles homonymes, voirTempête (homonymie) etbataille de Kaboul.

OpérationChtorm-333
Description de cette image, également commentée ci-après
Lepalais Tajbeg après l'assaut le 27 décembre 1979.
Informations générales
Date
LieuPalais Tajbeg,Kaboul
IssueVictoire soviétique
Belligérants
Drapeau de l'URSSUnion soviétiqueRépublique démocratique d'Afghanistan
Commandants
Grigori BoïarinovHafizullah Amin
Forces en présence
660 hommes2 200 hommes
Pertes
19 morts
60 blessés
200 morts
200 blessés
1 700 prisonniers

Guerre d'Afghanistan

Données clés
Coordonnées34° 27′ 17″ nord, 69° 06′ 48″ est
Géolocalisation sur la carte :Afghanistan
(Voir situation sur carte : Afghanistan)
Opération Chtorm-333
OpérationChtorm-333

modifier

Le palais Tajbeg photographié parMikhaïl Evstafiev en 1987. Il sert alors de quartier général à la40e armée soviétique.

L’opérationChtorm-333 (enrusse :Шторм-333, « tempête-333 ») (nom de code pour le KGB : opérationAGAT/agate) est une opération desforces spéciales soviétiques (Spetsnaz) le, qui a lieu au déclenchement de laguerre d'Afghanistan (1979-1989). Le résultat de l'opération est la prise d'assaut dupalais Tajbeg, la mort du président de larépublique démocratique d'AfghanistanHafizullah Amin, de son fils de onze ans, et de 200 de ses gardes du corps.

Un total de 17 autres bâtiments gouvernementaux de Kaboul sont pris d'assaut lors de l'opérationBaïkal-79, dont le ministère de l'Intérieur, la Sécurité intérieure (KHAD) et l'État-major général (palais de Darulaman).

Historique

[modifier |modifier le code]

L'attaque contre le palais présidentiel, dont la sécurité est assurée par 2 200 militaires de la garde personnelle d'Amin[1], est effectuée par les unités suivantes réunissant environ 660 hommes[2],[3] :

  • 24 de l'unité Grom (Tonnerre) dugroupe Alpha ;
  • 30 de l'unité Zenit (Zénith) formés d'instructeurs duKGB — tous dotés degilets pare-balles etcasques ;
  • 520 hommes du 154e détachement autonome deSpetsnaz, également appelé le« bataillon musulman » car ne regroupant que des hommes originaires des républiques soviétiques d'Asie centrale musulmanes, créé spécifiquement pour servir en Afghanistan en et dissout après l'opération[3] et opérant sous uniforme similaire à celui de l'armée afghane ;
  • 87 parachutistes de la9e compagnie du345e régiment aéroporté de la Garde (en) — ces deux dernières unités ne disposant pas de gilets pare-balles[3].

L'attaque surprise est initialement prévue à21 h 30 mais elle est avancée à la suite des reconnaissances des positions soviétiques de la part des forces afghanes. Les forces spéciales soviétiques approchent de leur cible à19 h 30 à bord de neuf véhicules de transport de troupes de l'Armée de terre soviétiqueBTR-60 etBMP-1 présents depuis plusieurs mois pour lutter contre une insurrection dans certaines provinces afghanes.

Ils se retrouvent sous le feu peu efficace d'armes légères et de grenades, desZSU-23-4 déciment alors les gardes avec leurs canons de23 mm. Les forces spéciales quittent les blindés et investissent rapidement le palais en éliminant toute résistance pièce par pièce et se rapprochent de la suite d'Amin. Celui-ci est abattu derrière un bar par un officier soviétique qui est entré dans sa chambre[2]. L'opération a duré 43 minutes[3].

Selon le bilan officiel, 19 Soviétiques y perdirent la vie — deux du groupe Grom, trois du groupe Zenit, cinq parachutistes et neuf du« bataillon musulman »[2] — dont le colonelGrigori Boïarinov, responsable de l'opération, tué par untir ami car confondu avec un garde afghan[4]. Une soixantaine sont blessés[3]. SelonVassili Mitrokhine, les pertes soviétiques ont été d'une centaine de tués et blessés[5] possiblement sur l'ensemble de l'Afghanistan.

Les pertes afghanes sont de l'ordre de 200 tués, 200 blessés et près de 1 700 hommes capturés[2].

Notes et références

[modifier |modifier le code]
  1. (en) PeterTomsen,Wars of Afghanistan, PublicAffairs,,1re éd., 849 p.(ISBN 978-1-58648-763-8),p. 174.
  2. abc etdChris Chant,Forces spéciales : Un panorama complet des forces spéciales du monde, Paris, Parragon,, 240 p.(ISBN 978-1-4723-1235-8),p. 76, 77
  3. abcd ete(ru) Oudmantsev Vadim, « Боевое крещение "мусульман" », survpk-news.ru,‎(consulté le).
  4. ÉricDenécé,« Les forces spéciales soviétiques (1917-1991) », dansRenseignements & opérations spéciales,vol. 1, Paris,L'Harmattan,(ISBN 2-7384-7730-5,lire en ligne),p. 172.
  5. (en)Vassili Mitrokhine,The Sword and the Shield : The Mitrokhin Archive and the Secret History of the KGB, Basic Book,, 736 p.(ISBN 978-0-465-00310-5 et0-465-00310-9),p. 390-391.

Bibliographie

[modifier |modifier le code]
v ·m
Conflits de 1978-1979
Guerre d'Afghanistan (1979-1989)
Guerre d'Afghanistan (1989-1992)
Guerre civile afghane (1992-1996)
Guerre d'Afghanistan (1996-2001)
Campagne d'Afghanistan (automne 2001)
Guerre d'Afghanistan (2001-2021)
Batailles/opérations
Attentats/massacres
Conflit entre l'État islamique et les talibans(depuis 2015)
Batailles/opérations
Attentats/massacres
Conflit afghan(depuis 2021)
Batailles/opérations
Attentats/massacres
Ce document provient de « https://fr.wikipedia.org/w/index.php?title=Opération_Chtorm-333&oldid=210052900 ».
Catégories :
Catégories cachées :

[8]ページ先頭

©2009-2025 Movatter.jp