Le club connaît son apogée au cours des années 2000 avec sept titres consécutifs de champion de France, ce qui constitue un record français[note 2], entre 2002 et 2008, uneCoupe de France et uneCoupe de la Ligue. Lasection féminine du club a remporté quant à elle lechampionnat féminin à quinze reprises. En 2007, les sections masculines et féminines remportent chacune leur championnat de France, pour la première fois dans l'histoire du football français. En 2008, l’Olympique lyonnais fait mieux en remportant les deux doublés coupe-championnat, homme et femme. Depuis le milieu des années 2000, la section féminine occupe les plus hauts niveaux du football féminin européen (huit titres enLigue des champions).
Sur le plan international, le club participe régulièrement à la plus prestigieuse des coupes européennes, laLigue des champions, avec comme meilleurs résultats une demi-finale en2010, puis en2020. Après avoir été membre duG14, organisation des clubs les plus importants et riches d'Europe, jusqu'à sa dissolution en janvier 2008, il fait partie des fondateurs de l'Association européenne des clubs.
Encore aujourd'hui, il est régulièrement présent sur la scène européenne, comptant douze qualifications enLigue des champions de suite. Depuis 2011, le club rhodanien s'appuie de plus en plus sur soncentre de formation. Parmi les clubs français, l'Olympique lyonnais est celui qui a participé le plus fréquemment à des compétitions européennes, puisqu'il a disputé 212 rencontres (dont 107 succès) depuis ses débuts austade Giuseppe-Meazza contre l’Inter Milan le.
LeLyon olympique est unclub de football fondé en1896, initialement issu de la fusion du Racing club de Vaise et du Rugby club de Lyon, pour devenir le Racing club[3]. Le club se dote d'une section football en1899. Premier club du Lyonnais qualifié en phases finales duchampionnat de France de football USFSA 1906, il affronte l'Olympique de Marseille en huitièmes de finale[3]. Après un match nul deux buts partout, les Lyonnais ne se rendent pas àMarseille pour rejouer la rencontre. Éclipsé par leFC Lyon en 1908 et 1909, le Racing club, devenu leLyon olympique universitaire en 1910[3], retrouve lechampionnat de France en 1910. ÉcartantBesançon sur un score de quatre buts à un, les Lyonnais s'inclinent par cinq buts à zéro face auStade helvétique de Marseille, en quarts de finale[3]. Le club est encore présent enchampionnat de France USFSA en 1913 et se retrouve éliminé en huitièmes de finale, par cinq buts à un, parSaint-Raphaël[3]. Le « LOU » évolue alors au stade des Iris en attendant la fin de la construction dustade de Gerland, finalement achevé en 1926[4].
Sous l'impulsion de Félix Louot qui investit une somme de treize millions de francs[a 1], leLOU rejoint les rangs professionnels en 1942 et enlève, avec deux points d'avance surBordeaux, la poule sud dudernier « championnat de guerre » (Champion de France Zone Sud (Lyon) qui affronte le Champion de France Zone Nord (Rouen)) en 1945[5]. La finale nationale du championnat oppose Lyon àRouen. Les Rouennais s'imposent par quatre buts à zéro. Malgré tout, ces bons résultats récoltés en temps de guerre permettent au LOU d'être promu en Division 1 à la reprise de lasaison 1945-1946. Le club est présidé alors par Félix Louot, et est relégué en deuxième division à la fin de cette saison[6].
En mai 1950, des dissensions fortes[7] entre les sections football etrugby du LOU provoquent une scission entre ces deux sections. Les dirigeants du LOU préférant mettre en avant la section rugby avec une activité universitaire plus répandue[a 2]. La première réunion à la création du club a lieu le 19 mai 1950 à la Brasserie de la République pour une annonce officielle le 23 mai[a 3] depuis le Café Neuf, un glacier situé au bord de laplace Bellecour. Le départ de la section de football professionnel est effectif le 27 mai 1950 lorsque les statuts sont déposés en préfecture du Rhône[b 1]. Cette décision a eu lieu sous l'impulsion du Docteur Trillat et de Groslevin, Vitalis, Marceau, Carrel, Daurensan et Maillet[8]. Cette dernière opte alors pour un nouveau nom : l’Olympique de Lyon et du Rhône[8],[9]. Le 31 mai 1950, la Commission de football amateur du Lyon olympique universitaire se réunit pour demander le rattachement de la section amateur au nouveau club[b 2]. En réplique à cette guerre football-rugby, le LOU est interdit de football pendant deux saisons par la Ligue du Lyonnais et après cette peine purgée, le LOU refonde une nouvelle section de football en son sein, créant à l'occasion un nouveau club, avec nouveau numéro d'affiliation à laFFF, qui existe aujourd'hui encore[10].
Premiers résultats nationaux (1950-1965)
« Tout prêt de 25 000 francs donnera droit à une voix. »
Oscar Heisserer est le premier entraîneur de cette nouvelle structure. Il conserve donc son poste de l'ancienne section football du LOU[a 3]. D'un point de vue économique, la direction installée dans lequartier de la Part-Dieu lance un emprunt public pour trouver les15 millions de francs réclamés par laFédération française de football. Lors d'une réunion le 6 juin 1950, une décision stipulant que « Tout prêt de 25 000 francs donnera droit à une voix » est établie[a 3]. La semaine suivante, lors de la réunion du 12 juin, onze promesses de dons ont été effectuées[b 3]. Le président Félix Louot investit un million de francs, tout comme la paire Forest-Rochet. Le futur directeur sportif, Marceau, investit quant à lui un million six-cent mille francs[a 3]. Le montant total des engagements s'élève à 6 900 000 francs[b 3]. Le premier match officiel de l'Olympique lyonnais en deuxième division a lieu le 27 août 1950 contre leCercle athlétique de Paris pour une victoire par trois buts à zéro[a 3]. Les débuts sont par ailleurs prometteurs pour l'équipe puisqu'elle enchaîne une série de neuf victoires et un match nul lors des dix premières journées de lasaison 1950-1951[a 4]. Le titre de champion de France est acquis après la victoire sur l'AS Monaco par trois buts à zéro dans lestade de Gerland devant cinq mille spectateurs[a 4]. Cette accession permet à la direction d'obtenir des subventions municipales.Édouard Herriot alors maire de Lyon offre jusqu'à cent-mille francs en 1954[a 4]. Lors de cette première saison, le 23 novembre 1950, l'association Olympique lyonnais est créée[b 4]. Elle a pour but de « promouvoir la pratique et le développement du football et la création entre tous ses membres de liens d'amitié et de solidarités ». Elle est affiliée à laFédération française de football et permet notamment le développement de la section jeune et la diffusion de bulletins et de publications[b 4].
L'OL fait donc son entrée enpremière division en 1951 pour redescendre aussitôt endeuxième division en 1952 après s'être classé à l'avant-dernière place[8]. Promu en1954, il entame alors une longue présence en première division. Le club connaît une première période faste au milieu des années 1960, avec comme avant-centre vedetteFleury Di Nallo.
Les Lyonnais atteignent la cinquième place en 1963 et même la quatrième place en 1964[11]. Surtout, ils remportent le premier trophée du club cette année-là. Après avoir échoué l'année précédente en finale face à l'AS Monaco, auteur du doublé Coupe-Championnat[12], ils parviennent à remporter laCoupe de France 1964 en battant en finale lesGirondins de Bordeaux par deux buts à zéro après avoir éliminé leRC Lens en quarts de finale et leValenciennes FC en demi-finales[13].
Cette époque est également celle des premières compétitions européennes. Les trois premières participations sont difficiles et voient le club ne pas passer un seul tour de la compétition. Le club découvre l'Europe avec la deuxième édition de lacoupe des villes de foire en 1958. Les Lyonnais sont éliminés par l'Inter de Milan par un score de zéro but à sept en match aller àSan Siro et un partout au retour[14]. En 1960[note 3], ils sont battus par Cologne XI[15], une sélection des joueurs de la ville deCologne. Défaite par trois buts à un en Allemagne, la victoire deux buts à un à Lyon ne suffit pas. Enfin en 1961, l'équipe est éliminée parSheffield Wednesday[16]. Malgré une victoire par quatre buts à deux au match aller, les Lyonnais s'inclinent par cinq buts à deux au retour.
En 1963, l'OL réalise son premier parcours en coupe d'Europe. Finaliste de laprécédente Coupe de France — et étant donné que le vainqueur, l'AS Monaco, participe à laCoupe des clubs champions européens —, l'équipe fait ses grands débuts enCoupe des coupes[17]. Le club effectue un brillant parcours dans la compétition : après avoir battuBoldklubben 1913 par deux fois trois buts à un, ils éliminent l'Olympiakos par quatre buts à deux et une défaite deux buts à un au match retour. Vient alors le premier exploit en quarts de finale face àHambourg qu'ils éliminent malgré un match nul un partout au match aller, grâce à une victoire par deux buts à zéro au match retour[18]. En demi-finale, ils sont tenus en échec àGerland par leSporting Club du Portugal par zéro à zéro avant d'aller chercher un match nul un partout àLisbonne[18] mais la règle du but à l'extérieur ne sera mise en application que quelques années plus tard[note 4]. Ils doivent donc jouer un match d'appui àMadrid où ils sont défaits par un but à zéro, laissant les Portugais aller en finale, qu'ils gagnent face auMTK Budapest[18]. Cette première épopée européenne ne se reproduit pas lors de l'édition suivante où ils sont éliminés dès le premier tour par leFC Porto sur des scores de trois à zéro, puis un but à zéro[19].
Stagnation en milieu de tableau puis passage en deuxième division (1965-1987)
Sixièmes en 1965, les Lyonnais retrouvent les années suivantes la monotonie du milieu de classement[11]. En 1967, unedeuxième victoire enCoupe de France[20], grâce à un succès par trois buts à un face àSochaux en finale, leur permet de retrouver laCoupe des coupes dans laquelle ils éliminentAris Bonnevoie par deux victoires conclues sur des scores de trois buts à zéro et deux buts à un ; puisTottenham par une victoire un but à zéro et une défaite trois buts à quatre ; avant de tomber encore une fois face àHambourg, en quarts de finale. Les deux premières rencontres ayant été remportées par deux buts à zéro par l'une et l'autre des équipes, un match d'appui a eu lieu avec une victoire de Hambourg par deux buts à zéro[21].
L'année suivante, ils effectuent un bref parcours enCoupe des villes de foire, contre deux clubs portugais,Coimbra et leVitória Setúbal FC. Ils franchissent le premier tour grâce au tirage à la pièce, chaque club ayant remporté son match à domicile un but à zéro. Les trois dernières saisons des années 1960 voient l'Olympique lyonnais rester dans le milieu de tableau, et échouer chaque année en huitièmes de finale de la coupe de France.
Un nouveau cycle démarre au début des années 1970. Les Lyonnais, dirigés parAimé Mignot et renforcés parBernard Lacombe,Serge Chiesa ou encoreRaymond Domenech, atteignent la cinquième place en 1972[22] et se placent pour la première fois de leur histoire sur le podium du championnat de France en 1974 et 1975[22], loin derrière l'ASSE, champion de France ces deux années-là. Ils remportent l'édition 1973 de la Coupe de France en battant en finale leFC Nantes2 buts à 1[23], mais ils ne parviennent pas à réaliser le doublé Coupe-Championnat qui leur était promis. Le club commence dès lors à devenir un habitué de laCoupe des coupes dont il atteint encore les huitièmes de finale en 1974[24]. Malgré ces coups d'éclat, jamais l'OL n'est jamais en mesure de se mêler à la lutte pour le titre.
L'OL a de profonds problèmes financiers en 1977 car le monde professionnel instaure les contrats dit « à temps » qui obligent les clubs à être propriétaires de leurs joueurs en leur versant un salaire mensuel[b 5]. La masse salariale étant de 4,9 millions de francs en 1976, l'OL n'a pas les moyens financiers suffisants, il possède unpassif de cinq millions de francs[b 5]. Pour survivre, le club est donc obligé de vendre, et cela commence avec le départ deRaymond Domenech à Strasbourg pour 600 000 francs, et la proposition de l'OL à ses joueurs de diminuer les salaires. En 1978, c'estBernard Lacombe qui est obligé de quitter le club pour 1,6 million de francs[b 5].
À la fin des années 1970, le cycle s'achève et l'équipe retrouve les dernières places du championnat avec notamment une18e place en 1980 qui lui fait frôler la relégation[22]. Un barrage victorieux face àAvignon, grâce à une victoire par six buts à zéro au match aller et une défaite quatre buts à deux au retour, sauve pour un temps la situation. La saison suivante, l'ASSE remporte son dixième titre de champion. Jamais la célèbre phrase[25] prononcée par le président des Verts dans les années 1970,Roger Rocher : « En matière de football, Lyon a toujours été la banlieue de Saint-Étienne » n'a eu autant de sens qu'à cet instant. Finalement relégués à l'issue de la saison 1982-1983, alors queCharles Mighirian prend la présidence du club, les Lyonnais, qui détiennent alors le record de la plus longue période consécutive dans l'élite avec vingt-neuf saisons[25], commencent un long purgatoire de six ans[26].
L'arrivée de Jean-Michel Aulas et l'irrésistible remontée (1987-2001)
L'OL va prendre une nouvelle dimension avec l'arrivée deJean-Michel Aulas en 1987.
En 1987, alors que le club vient de passer quelques années endeuxième division,Jean-Michel Aulas en prend la direction[27]. Mais cette prise de pouvoir n'est pas le fruit du hasard. Dès le, lors d'une rencontre entre l'Olympique de Marseille et leStade rennais,Bernard Tapie alors président de l'OM est interrogé par un journaliste rhodanien sur la situation du football à Lyon[b 6]. Il répond qu'il « connaît un jeune industriel, Jean-Michel Aulas, qui ferait un excellent président pour l'OL ». Or ce dernier n'est que membre du Club des cents et quelque temps plus tardCharles Mighirian le nomme administrateur du club. Ce statut lui confère le droit de se présenter à la présidence, ce qu'il fait, et est élu le 15 juin 1987 à la succession deCharles Mighirian[b 6]. Il ambitionne alors une « qualification européenne dans les trois ans[28] ». Bien qu'il surprenne en limogeant presque dès son arrivée l'entraîneurRobert Nouzaret[27], l'un des symboles fort et populaire du club, la remontée en première division est acquise dès 1989[26], grâce entre autres à l'entraînement gagnant deRaymond Domenech. La qualification européenne annoncée est même atteinte après seulement deux saisons dans l'élite, le présidentJean-Michel Aulas réalisant alors le pari de l'« Europe en trois ans » qu'il avait lancé à son arrivée[29]. Mais le club frôle la relégation la saison suivante.
En 1995, l'OL revient sur le podium, finissant deuxième derrière des Nantais intouchables cette année-là, grâce à une génération de joueurs formés au club, dont le symbole est l'attaquantFlorian Maurice[29]. Lors de la saison 1995-1996 l'OL dispute sa première finale deCoupe de la Ligue face auFC Metz auParc des Princes, pour une défaite aux tirs-au-but (5 tab à 4), avec des loupés deStéphane Roche etMarcelo. La même année, le club prend goût à laCoupe d'Europe, éliminant notamment laLazio de Rome[30]. Il retrouve les compétitions continentales en 1997, par la petite porte, celle de l'Intertoto, remportée en finale face àMontpellier HSC victoires aller 0-1 et retour 3-2 pour l'OL[29].
L'équipe se renforce entre chaque saison et monte en puissance, elle termine sixième lors de la saison 1997-1998, puis troisième en 1998-1999 et 1999-2000[29]. En 1999, l'apport de104 millions de francs[note 5] du groupePathé[31] qui devient actionnaire à hauteur de 34 % permet àJean-Michel Aulas de faire entrer son club dans une nouvelle ère en s'offrant un attaquant de renom :Sonny Anderson. Le buteur brésilien en provenance duFC Barcelone devient l'un des joueurs les plus emblématiques de l'histoire de l'Olympique lyonnais[32]. Lors de la saison 2000-2001, et comme six ans auparavant, le club termine deuxième derrière leFC Nantes, mais remporte laCoupe de la Ligue face à l'AS Monaco[33], son premier trophée national depuis 1973.
Au sommet de la Ligue 1 : les années d'or (2001-2008)
En 2002, l'Olympique lyonnais obtient son premier titre dechampion de France lors de la dernière journée[33]. S'ensuit alors une série inédite de sept titres consécutifs de champion de France[34]. Désormais l'Olympique lyonnais joue les premiers rôles, tant sur le plan national que sur la scène européenne, bien qu'il ne parvienne pas à passer le cap des demi-finales de laLigue des champions. Le club intègre leG14[35],lobby des dix-huit clubs les plus importants d'Europe.Jean-Michel Aulas en devient même président en 2007 jusqu'à sa dissolution l'année suivante.
L'Olympique lyonnais commence lechampionnat 2001-2002 avec une étiquette de favori[33]. En effet, après une seconde place au championnat, une victoire encoupe de la Ligue et une bonne prestation enLigue des champions l'année précédente, les hommes deJacques Santini ne peuvent plus créer l'effet de surprise. Alors que le club lyonnais est en tête lors de la neuvième journée[36], il est peu à peu distancé par le leader lensois, qui compte sept points d'avance au soir de la dix-neuvième journée[37]. Mais l'écart ne va cesser de diminuer, à tel point qu'à la veille de la dernière journée, un seul point[38] départage les deux équipes, qui s'affrontent austade de Gerland. Le duel tourne en faveur de l'Olympique lyonnais qui s'impose par trois buts à un et remporte ainsi son premier titre de champion[39]. Le club termine la saison invaincu à domicile, avec quatorze victoires et trois matchs nuls[33].
L'année suivante,Paul Le Guen a remplacéJacques Santini mais le scénario est similaire. Après un début de saison poussif, l'Olympique lyonnais rattrape le peloton de tête à mi-saison. À dix journées de la fin, le club est quatrième et compte six points de retard surMarseille[40], mais six victoires consécutives[33] lui permettent de prendre la tête au soir de la trente-deuxième journée, qu'il conserve jusqu'à la fin du championnat. Lasaison 2003-2004 voit l'Olympique lyonnais dePaul Le Guen proposer un jeu plus offensif, qui permet à l'équipe de remporter un troisième titre d'affilée à l'issue d'un duel serré avec l'AS Monaco, en tête de la7e à la31e journée. L'OL a pour la première fois la meilleure attaque du championnat[33]. EnLigue des champions, l'OL se hisse jusqu'en quart de finale avant d'être battu par le futur vainqueur de la compétition, leFC Porto.
La saison suivante, l'OL est plus dominateur en championnat : en tête dès la dixième journée, les Lyonnais terminent avec douze points d'avance sur leur dauphin, leLOSC Lille. En Ligue des champions, ils s'arrêtent de nouveau en quart de finale, éliminés aux tirs au but par lePSV Eindhoven. Une polémique est née à la suite d'un pénalty non sifflé sur l'attaquant lyonnaisNilmar, le gardien adverse lui attrapant la cheville dans la surface et le faisant chuter. À la suite du départ de Le Guen,Gérard Houllier est nommé entraîneur le 29 mai 2005[33]. L'équipe survole de nouveaule championnat : dix-huit points la sépare desGirondins de Bordeaux à la fin de la saison[41]. Selon le livre de Bastien DrutSciences Sociales Football Club[42], l'OL a obtenu lors de la saison 2006-2007 le meilleurscore ELO jamais atteint en championnat de France. L'année suivante, l'OL accentue encore sa domination : les Lyonnais chutent pour la première fois àRennes le 4 novembre, après neuf victoires consécutives. Cette défaite l'empêche d'égaler le record de dix victoires de suite en championnat de France[43], codétenu par l'AS Saint-Étienne, lesGirondins de Bordeaux et leStade de Reims[44]. Lyon bat le record de la meilleure entame de saison avec seize victoires, deux nuls pour une défaite. La deuxième moitié de saison est plus difficile. En mars 2007, l'OL se fait éliminer en huitième de finale de laLigue des champions par l'AS Rome[30], ce qui constitue son plus mauvais résultat depuis quatre ans[33] puis perd la finale de laCoupe de la Ligue contreBordeaux[45]. Mais le club conserve le titre de champion de France, cinq matchs avant la fin de la saison, et égale son record du plus grand nombre de victoires à l'extérieur[33].
Les échecs européens conduisent au départ d'Houllier,Alain Perrin le remplace. Bien qu'en tête toute la saison, l'OL doit affronter la concurrence de Bordeaux jusqu'à la dernière journée. En disposant de l'AJ Auxerre, Lyon est champion pour la septième fois consécutive[34] et bat ainsi le record du nombre de championnats gagnés consécutivement en France[note 6]. Il remporte une semaine plus tard lacoupe de France en prenant le dessus sur leParis SG, ce qui lui permet de fêter le premier doublé de son histoire[46]. Néanmoins, l'entraîneurAlain Perrin est débarqué en raison de mésententes récurrentes avec certains joueurs et des membres du staff, notammentJoël Bats etRobert Duverne[47].
Entre le titre de 2002 et celui de 2007, l'effectif est renouvelé à 80 % et quatre entraîneurs se succèdent[48]. Il s'agit deJacques Santini,Paul Le Guen,Gérard Houllier etAlain Perrin mais cela ne remet pas en cause la stabilité garantie par le duoBernard Lacombe etJean-Michel Aulas, qui explique en grande partie le succès du club[49]. Pourtant, depuis la fin de l'année 2006, Lyon a marqué le pas dans la hiérarchie européenne. Incapable de franchir les huitièmes de finale de Ligue des champions trois années de suite, il semble avoir des difficultés à retrouver son efficacité,a fortiori après le départ de plusieurs joueurs majeurs[50]. Sur la scène nationale, depuis le début de l'année 2007, il éprouve certaines difficultés à imposer son jeu comme il le faisait les deux-trois années précédentes.
Déclin, stagnation et développement du centre de formation (2008-2016)
Déclin malgré une demi-finale de Ligue des champions (2008-2011)
À partir de 2008, s'ouvre une période de déclin quasi continu, à la fois en Ligue 1 et sur la scène européenne[51]. Pour remplacerAlain Perrin,Jean-Michel Aulas parvient à recruterClaude Puel[52], qu'il avait convoité à plusieurs reprises les années précédentes[53]. Malgré le titre honorifique de champion d'automne lors de lasaison 2008-2009, les résultats ne sont pas satisfaisants : Lyon est défait en Ligue des champions par le futur vainqueur, leFC Barcelone, et ne parvient pas à suivre le rythme deBordeaux en championnat, qui le dépasse. Pour la première fois depuis 2000, Lyon n'obtient aucun trophée[54], excepté le titre de la section féminine[55]. À la fin de la saison,Juninho quitte le club etKarim Benzema est transféré auReal Madrid contre la somme de35 millions d'euros[56]. Lyon dépense alors plus de70 millions d'euros[57] pour recruterLisandro López,Aly Cissokho,Michel Bastos etBafétimbi Gomis, avec l'objectif de reconquérir le titre lors de lasaison suivante. Cependant, en championnat, plusieurs faux pas placent Lyon loin derrière le leader bordelais[58], à treize points à la trêve hivernale[59]. Lors de la seconde partie de la saison, le collectif lyonnais recouvre sa pleine capacité en éliminant leReal Madrid[60] puis les Girondins de Bordeaux de laLigue des champions. La première demi-finale de la compétition de l'histoire lyonnaise se joue contre le Bayern Munich, mais deux défaites lors des deux rencontres sonnent la fin de ce parcours européen[61]. Cependant, les Lyonnais parviennent à décrocher la deuxième place de Ligue 1 lors de la dernière journée[62].
Pour lasaison 2010-2011, plusieurs joueurs quittent Lyon, tandis que seulsJimmy Briand, puisYoann Gourcuff pour22 millions d'euros sont recrutés. Le début de saison est difficile, l'OL perd notamment son premierderby contre Saint-Étienne à domicile depuis 1994. Dix-huitième après sept journées, à onze points du leader, le maintien de Claude Puel, rejeté par une partie importante des supporters[63] et dont les relations avecBernard Lacombe sont difficiles[64],[65], est questionné sans que Jean-Michel Aulas ne le remercie. Les résultats s'améliorent et Lyon rejoint le podium en décembre. Le club est éliminé en8e de finale de laLigue des champions par leReal Madrid et malgré une fin de saison plutôt difficile, termine troisième du championnat en devançant sur le fil leParis SG et obtient donc une qualification pour le tour préliminaire de laLigue des champions. Pour retrouver le chemin des titres,Rémi Garde est nommé entraîneur tandis que les dirigeants favorisent la formation en promouvantJérémy Pied,Clément Grenier,Ishak Belfodil ouAlexandre Lacazette, tandis que Jean-Michel Aulas décide de confier davantage de pouvoirs à Bernard Lacombe[66]. En même temps, le club connaît de nombreux départs dans le staff comme celui de l'entraîneur des attaquants,Sonny Anderson, ainsi que de nouvelles difficultés sur le plan financier[67]. Lyon enregistre ainsi les arrivées peu onéreuses deBakary Koné,Mouhamadou Dabo etGueida Fofana, mais perdCesar Delgado,Jérémy Toulalan etMiralem Pjanić. Une grande étape de reconstruction commence. Pendant toute l'ère Puel, Lyon sera resté cantonné aux places d'honneur sans jamais obtenir de titre.
Stagnation et projet sportif construit autour du centre de formation (2011-2016)
Lasaison 2011-2012 donne l'occasion à l'OL de participer pour la douzième fois consécutive à laLigue des champions après l'élimination duRubin Kazan en tour préliminaire, et de fêter dignement par une victoire (2-0 face auDinamo Zagreb) son centième match dans la compétition, un record pour un club français. Le club parvient également à se qualifier pour la neuvième fois consécutive en huitièmes de finale, grâce à un dernier match remporté 7-1 sur le terrain du Dinamo Zagreb, alors qu'il était dans l'obligation de combler une différence de7 buts avec l'Ajax Amsterdam (battu dans le même temps 3-0 par leReal Madrid). Mais la campagne européenne se termine avec une élimination aux tirs au but en huitièmes de finale face à la modeste équipe chypriote de l'APOEL Nicosie. Dans l'hexagone, l'OL se hisse au quatrième rang duchampionnat à la trêve hivernale malgré ses sept défaites, avant de se qualifier successivement pour les finales de laCoupe de la Ligue et de laCoupe de France. Le club perd l'une de ces deux finales, celle de la Coupe de la Ligue, au profit de l'Olympique de Marseille (0-1) avant de remporter la suivante, en Coupe de France, deux semaines plus tard, face à l'US Quevilly (1-0). L'Olympique lyonnais décroche ainsi son premier titre depuis la saison 2007-2008. En championnat, le club termine finalement à la quatrième place et ne se qualifie pas en Ligue des champions (pour la première fois depuis11 ans) mais enLigue Europa.
L'ancien capitaineMaxime Gonalons porte les couleurs lyonnaises durant huit saisons.
Lasaison 2013-2014 commence avec le troisième tour de qualification pour laLigue des champions 2013-2014. L'OL réussit à éliminer les Suisses duGrasshopper Zurich et affronte ensuite laReal Sociedad. Bien que l'OL ait été tête de série lors du tirage au sort (en raison de son fort coefficient UEFA), les Espagnols battent Lyon qui est donc reversé en phase de poules de laLigue Europa. Tête de série, l'OL se trouve dans un groupe avec les Espagnols duBetis Séville, les Portugais duVitória de Guimarães et le club croateHNK Rijeka. En championnat, le club débute par deux victoires sur Nice et Sochaux mais est ensuite battu contre Reims et à Evian. Les défaites continuent ensuite face à Montpellier et Monaco. Lors de la13e journée, les joueurs remportent le derby à Geoffroy Guichard face à Saint-Étienne (1-2). L'OL se qualifie pour les seizièmes de finale de laLigue Europa en terminant à la première place de sa poule, devant le Betis. Au début de l'année 2014, Lyon se fait éliminer de la coupe de France par leRC Lens et connaît une mauvaise série en championnat. L'équipe remonte ensuite en championnat, notamment en battant Bordeaux àChaban-Delmas dans les arrêts de jeu. Elle se qualifie également pour la finale de lacoupe de la Ligue qu'elle perd cependant contre leParis Saint-Germain. Lyon finit à la cinquième place duchampionnat[69]. En compétition européenne, Lyon atteint les quarts de finale de la Ligue Europa, une première pour une équipe française dans la C3 depuis2008-2009. Le club rhodanien est éliminé à ce stade de la compétition par laJuventus[70].
Mais la première moitié desaison 2015-2016 est laborieuse et certains joueurs majeurs souffrent d'un manque de confiance. Après une très décevante dernière place dans son groupe deLigue des champions (pourtant jugé par les observateurs comme largement à la portée de l'OL), le club rhodanien chute à la neuvième place en Ligue 1 juste avant la trêve hivernale. L'entraîneurHubert Fournier en fait les frais et est limogé la veille de Noël.
L'ère Parc OL, période de transition (2016-2022)
Le stade de l'OL, lestade de Gerland, appartient à la ville de Lyon, et pas au club, l'Olympique lyonnais ne perçoit donc qu'une partie des recettes dues à la billetterie. Le stade est de plus en plus vieux (il date de 1920), et a une capacité limitée (41 842 places), le stade était souvent plein.Jean-Michel Aulas a donc pris la décision de faire construire un nouveau stade, leParc Olympique lyonnais. Afin de rembourser son prix (480 Millions d'euros), le président du club rhodanien se base sur une nouvelle stratégie pendant le mercato : il achète de jeunes joueurs talentueux à de petits clubs (Tanguy Ndombélé,Ferland Mendy[73],Bruno Guimarães) ou les forme au centre de formation (Alexandre Lacazette[74],Corentin Tolisso[75]), et les vend cher à de grands clubs européens[76].
Nouveau stade et beau parcours en League Europa (2016-2017)
Nabil Fekir est l'un des leaders de l'OL dans les années 2010.
Le 24 décembre 2015,Bruno Genesio est nommé entraîneur du club[77]. Le 9 janvier 2016, l'Olympique lyonnais a inauguré son nouveau stade (Parc Olympique lyonnais) à l'occasion d'un match contre l'ESTAC en s'imposant4 buts à 1. Alexandre Lacazette devient le premier buteur du nouveau stade.Lors de la28e journée deLigue 1, l'OL affronte lePSG dans unstade à guichets fermés. Grâce notamment à un magnifique but deSergi Darder, les Lyonnais s'imposent2 buts à 1, la première défaite de la saison enLigue 1 pour lePSG[78].Le 7 mai, lors du dernier match à domicile de l'Olympique lyonnais de la saison, l'OL s'impose sur le score de 6-1 face à l'AS Monaco lui permettant d'être seul deuxième duchampionnat[79].Le 2 octobre 2016, l'OL remporte le premier derby contre Saint-Étienne de l'histoire du Parc Olympique lyonnais sur le score de 2-0, grâce à des buts de Darder et Ghezzal[80]. Le record d'affluence est également battu sur ce match, avec 57 050 spectateurs annoncés[81].
Après une troisième place en phase de groupes deLigue des champions, lesGones se qualifient pour les16es de finale deLigue Europa. Ils éliminent d'abord l'AZ Alkmaar (4-1 ; 7-1). L'OLsort ensuite l'AS Roma (4-2 ; 1-2). Le 13 avril 2017, l'Olympique lyonnais reçoit leBesiktas en quart de finale aller de laLigue Europa. Les Gones l'emportent 2 à 1 malgré l'envahissement du terrain par les supporters après des jets de projectiles et des bagarres[82]. Quelques jours après, l'UEFA annonce une exclusion des compétitions européennes avec sursis pour les deux clubs, et cela pendant deux ans[83]. Une semaine après le match aller mouvementé, le Besiktas reçoit à son tour l'OL. L'équipe turque gagne 2 à 1 ; les deux équipes jouent en prolongation, puis aux tirs au but. Le portier rhodanien,Anthony Lopes, arrête deux penalties coup sur coup, permettant à Lyon de se qualifier pour les demi-finales de la Ligue Europa (6-7 aux t.a.b)[84]. LesGonessont ensuite éliminés par l'Ajax Amsterdam, après une lourde défaite au match aller (1-4 ; 3-1).
La saison 2017-2018 est marquée par un carton dans le derby entre Lyon et Saint-Étienne. Le 5 novembre 2017, l'OL se déplace àGeoffroy-Guichard pour affronterSaint-Étienne dans le cadre de la12e journée deLigue 1. Ce soir-là, les Lyonnais remportent le match sur le score de 5-0, grâce notamment à un doublé deNabil Fekir. Après avoir marqué le cinquième but, le capitaine desGones brandit son maillot en direction du public, ce qui provoque la colère des supporters stéphanois, qui envahissent le terrain pendant40 minutes[85].
Le 17 décembre 2017, l'OL accueille l'Olympique de Marseille auParc Olympique lyonnais. L'OL s'impose 2-0 face aux Marseillais grâce à Nabil Fekir et Mariano Diaz. Ce match s'est déroulé devant un stade à guichet fermé avec un nouveau record de spectateurs pour un match de Ligue 1 (57 206 spectateurs). Ce match était aussi le dernier à domicile de Joël Bats au sein du club rhodanien[86].Pour clore la22e journée deLigue 1, lesGones et lePSG s'affrontent auParc Olympique lyonnais. Grâce à des buts deFekir et deMemphis Depay, l'OL remporte le match 2-1[87].
Quelques jours plus tard, en clôture de la30e journée deLigue 1, l'OL se rend à l'Orange Vélodrome. Menés 1-0, les Lyonnais s'imposent finalement3 buts à 2 grâce à une réalisation deMemphis Depay dans les dernières minutes. À la faveur de ce succès, les gones relancent alors le suspens dans la course à laLigue des champions, revenant à seulement deux points de l'OM à huit journées de la fin de la saison. Après une ultime victoire à domicile face à l'OGC Nice en clôture du championnat, l'OL termine finalement à la troisième place du championnat. Cette dernière est par ailleurs directement qualificative pour la phase de groupe de laLigue des champions 2018-2019 à la faveur de la victoire de l'Atletico de Madrid sur l'Olympique de Marseille en finale de laLigue Europa[89].
En Ligue des champions 2018-2019, l'Olympique lyonnais hérite deManchester City, qui a dominé laPremier League lors de la saison précédente, du club ukrainien duChakhtar Donetsk et des Allemands d'Hoffenheim. À l'issue de la phrase de groupe, l'OL termine second de sa poule et se qualifie pour les huitième de finale[90]. Le club est ensuite éliminé par le FC Barcelone, après une lourde défaite auCamp Nou (1-5)[91].
Au cours de la saison 2018-2019, l'OL se montre irrégulier en championnat, réalisant de solides prestations face aux équipes du haut du tableau (victoire contre le PSG au Stade des Lumières, victoires contre Marseille et Saint-Étienne à domicile et à l'extérieur), tout en se montrant fébrile face aux équipes moins huppées (défaite à domicile contre Dijon, nul à domicile contre Nîmes, défaite à Reims)[92].
Après une ultime victoire au Parc Olympique lyonnais contre Caen (4-0), le club parvient néanmoins à terminer une nouvelle fois troisième du championnat[93]. Cette performance, conjuguée à la victoire de Chelsea (déjà qualifiée enLigue des champions) en finale de la Ligue Europa, permet à l'OL d'éviter la phase de barrages et de se qualifier directement pour la phase de groupe de laLigue des champions 2019-2020[94].
Après la victoire contre Caen, le présidentJean-Michel Aulas annonce que le club souhaite « prendre des risques » afin de « passer la vitesse supérieure »[95]. Dans cette optique, il annonce l'arrivée de l'ancienne gloire du clubJuninho au poste de directeur sportif et deSylvinho comme entraîneur, à la place de Bruno Genesio, qui a annoncé son souhait de ne pas rempiler pour la saison 2019-2020[96].
Échec de la direction sportive dirigée par Juninho malgré une demi-finale de LDC inattendue (2019-2022)
Sur le plan des transferts, l’été 2019 est marqué par trois ventes importantes : celle deTanguy Ndombele àTottenham pour un montant de60 millions d'euros[97], deFerland Mendy auReal Madrid pour48 millions d'euros[98] et du champion du mondeNabil Fekir auBétis Séville pour19,75 millions d'euros[99]. Ces trois ventes permettent au duo Sylvinho-Juninho d’avoir la manne financière suffisante pour renforcer l’effectif de manière homogène. L’objectif est de permettre à l’équipe de retrouver une certaine assise défensive et de répondre au souhait du nouvel entraîneur Sylvinho de bâtir une équipe organisée en 4-3-3[100].Pour cela, le club recrute six joueurs, en se basant principalement sur des cibles identifiées par le responsable de la cellule de recrutementFlorian Maurice : les milieuxThiago Mendes etJeff Reine-Adélaïde, les défenseursJoachim Andersen etYoussouf Koné ainsi que le gardienCiprian Tătărușanu. Le club réactive également sa filière brésilienne en recrutant le milieuJean Lucas Oliveira en provenance duFC Santos[101].
Après un début de saison prometteur (victoire 3-0 contre Monaco puis 6-0 contre Angers), l'équipe lyonnaise enchaîne les déconvenues en championnat (trois matches nuls et quatre défaites, soit sept matchs sans victoire consécutifs)[102]. À la suite d'une ultime défaite dans le derby contre Saint-Étienne (0-1), l'OL est classé14e deLigue 1. L'entraîneur Sylvinho est finalement écarté par le club le 7 octobre 2019[103]. Quelques jours plus tard, il est remplacé dans ses fonctions par le FrançaisRudi Garcia[104].
À la fin de l'année 2019, le club est confronté à une accumulation de blessures au sein de son effectif (Memphis Depay, Jeff-Reine Adélaide, Léo Dubois, Youssouf Koné)[107]. Pour pallier ces absences, le club recrute l'attaquant camerounaisKarl Toko-Ekambi (prêté par Villareal), le prometteur brésilienBruno Guimarães, et mise une nouvelle fois sur son centre de formation en donnant plus de responsabilités à certains jeunes (Maxence Caqueret,Rayan Cherki)[108].
Malgré une demi-finale de Ligue des champions, l'OL de Rudi Garcia obtient des résultats décevants en championnat (7e puis4e).
Mais l'année 2020 débute sous d'autres augures. Lyon entame sa deuxième partie de saison par un mois de janvier parfait avec une série de sept victoires consécutives[109] dont une qualification en finale de la dernière édition de laCoupe de la Ligue[110]. Mais, l'OL enchaîne ensuite trois matchs sans victoire en championnat, et malgré les débuts très prometteurs deBruno Guimarães, Lyon est relégué à10 points du podium à la suite de la défaite auLOSC Lille (0-1) lors de la28e journée. Le club rhodanien est éliminé deCoupe de France en demi-finales face àParis. EnLigue des champions, les joueurs lyonnais font rêver les supporters en s'imposant face à laJuventus en huitièmes de finale en s’imposant 2e- 2 avec une victoire 1-0 au match aller à domicile et se qualifient donc pour les quarts de finale face àManchester City. Club contre lequel les joueurs lyonnais surprennent, en s’imposant3 buts à 1. Après cette victoire, Lyon se qualifie en demi-finale de laLigue des champions pour la deuxième fois de son histoire après celle de2010. Les joueurs se retrouvent face au grand favori de la compétition, leBayern Munich qui vient d’humilier leFC Barcelone8 buts à 2. En demi-finales, lesGones s'inclinent 3 à 0 face au futur vainqueur de la compétition. Après une frappe deKarl Toko-Ekambi sur le poteau,Serge Gnabry réduit à néant les espoirs lyonnais en inscrivant un doublé (18', 33') avant queRobert Lewandowski ne parachève la victoire (0-3, 88')[111].
En 2021, Lyon commence sa phase retour par une défaite face auFC Metz et perd sa place de leader, mais il se reprend la semaine suivante en pulvérisant 5-0 son rival historique lors du122e derby[113], puis contre Bordeaux (victoire 2-1). Néanmoins, cette embellie est de courte durée. À l'image des saisons précédentes, l'OL se montre incapable d'enchaîner les bons résultats et perd des points importants à domicile face à ses concurrents directs (défaites contre le PSG 4-2, puis contre Lille 3-2 après avoir pourtant mené 2-0). Au terme d'une saison décevante et d'une ultime défaite à domicile contre Nice, le club finit quatrième du championnat et doit se contenter d'une qualification en Ligue Europa[114]. Dans les jours qui suivent la fin du championnat, des tensions apparaissent alors au sein du club. Après avoir annoncé son départ de Lyon, l'entraîneur Rudi Garcia accuse dans la presse le directeur sportif Juninho d'avoir notamment semé la discorde au sein du club[115]. Ce dernier lui répond en lui reprochant son manque d'autorité envers des joueurs cadres de l'équipe[116].
Pour remplacer Rudi Garcia, la direction du club nomme le néerlandaisPeter Bosz, ancien coach de l'Ajax Amsterdam et du Bayer Leverkusen, en tant qu'entraîneur de l'équipe première[117].
Après la plus mauvaise saison du club depuis 1997, une huitième place en Ligue 1 et une élimination en quarts de finale de la Ligue Europa face àWest-Ham (1-1 à Londres, 0-3 à Lyon),Peter Bosz est bien parti pour rester et enchaîner une deuxième saison avec l'OL[118].
Rachat du club par John Textor, nouveau projet sportif et problèmes administratifs (depuis 2022)
Alors que deux joueurs emblématiques de l'OL dontAlexandre Lacazette[119] etCorentin Tolisso[120] reviennent au club après plusieurs années passées à l'étranger, le club est racheté[121] par l'homme d'affaires américainJohn Textor, déjà actionnaire des clubs deBotafogo FR au Brésil, duRWD Molenbeek en Belgique et deCrystal Palace en Angleterre. Lors de la conférence de presse de présentation, il affirme que « l’OL sera la pierre angulaire de notre projet », ce qui explique le rachat de 66,5 % du capital du club. Il affirme également que Jean-Michel Aulas restera à la tête du club pour au moins trois saisons supplémentaires[121]. L'arrivée à la tête du club de l'homme d'affaires américain laisse présager un nouveau projet sportif à l'Olympique lyonnais. En effet, dans sa conférence de présentation[122] à la tête du club, il explique qu'il ne se considère pas comme un investisseur, mais comme un « bâtisseur », qui est « là en tant que ressource » et qui « amène plus de capital ».
Sur le plan sportif, du fait de la huitième place en Ligue 1 durant la saison précédente, l'OL ne concourt que pour les compétitions nationales que sont laLigue 1 et laCoupe de France lors de lasaison 2022-2023. À la suite de la dixième journée où Lyon fait nul face àToulouse à domicile (1-1), le club se retrouve à la neuvième place du championnat avec14 points (4 victoires, 2 nuls et 4 défaites).
Lors du mercato hivernal, le défenseur central croateDejan Lovren revient au club qu'il avait quitté en 2013. De même, l'attaquant suédoisAmin Sarr et l'ailier gauche brésilienJeffinho arrivent au club durant ce mercato[125].
Le, le club annonce le départ deJean-Michel Aulas de la présidence après37 ans passés à la tête du club. Il est remplacé à compter du par le propriétaireJohn Textor qui devientprésident-directeur général ainsi quedirecteur général par intérim.Jean-Michel Aulas devient alors Président d'Honneur, une fonction honorifique pour l'ensemble de son œuvre à l'Olympique lyonnais[126].
Lors de la deuxième partie desaison 2022-2023, l'équipe lyonnaise, désormais dirigée parLaurent Blanc, parvient à trouver une meilleure dynamique en championnat mais échoue à décrocher une place européenne et termine à la septième place[127].
Le, au terme d'uneoffre publique d'achat (OPA) d'actions, John Textor détient désormais 87,81 % du capital de l'Olympique lyonnais[128],[129],[130].Cette nouvelle ère commence par une défaite 2-1 contre leRC Strasbourg lors de la première journée deligue 1[131].
Le début de saison commence mal pour le club. Avec un effectif diminué (départs de Castello Lukeba et Bradley Barcola, blessures d'Anthony Lopes et de Dejan Lovren), l'équipe enchaîne les contre-performances. Après une ultime défaite contre le PSG (1-4) et une dernière place en Ligue 1, l'entraîneur Laurent blanc est mis à pied le[132].
Le, l'entraîneur italienFabio Grosso, qui est également un ancien joueur du club, est nommé à la tête de l'équipe première[133].
L'ère Pierre Sage est marquée par une remontée historique au classement et un retour en coupe d'Europe.
Il faut attendre le 8 octobre 2023, lors du match OL-Lorient, pour que le club lyonnais mène au score pour la première fois de la saison, avant de se faire rejoindre pour finir sur un nul 3-3[134]. Ce n'est qu'à la11e journée qu'elle enregistre sa première victoire de la saison[135]. Alors que le club est dernier du classement de L1, la direction annonce fin novembre "la mise à pied" de Fabio Grosso. L'intérim est assuré parPierre Sage[136]. Ce dernier devient l'entraineur principal de l'équipe et signe un contrat jusqu'en juin 2026[137]. Sous sa direction, le club réalise un redressement inédit en quelques mois en se haussant à une 6ème place inespérée (significative de qualification en Ligue Europa), et en disputant une finale deCoupe de France (perdue contre le Paris Saint-Germain).
Lors de lasaison 2024-2025, malgré un début d'exercice difficile avec deux défaites en deux journées (contreRennes puisMonaco), le club lyonnais se relance rapidement et retrouve les premières places du championnat en retrouvant un style plutôt attractif selon les observateurs. L'équipe arrive même à se qualifier directement pour les 8ème de finale de la nouvelle formule de la Ligue Europa en se classant à la 6ème position.
En janvier 2025, à la suite de la trêve hivernale et des résultats jugés décevants depuis la reprise, le président John Textor décide d'écarter Pierre Sage contre l'opinion de certains supporters lyonnais. Il est remplacé quelques jours après par l'entraineur portugaisPaulo Fonseca, libre depuis son licenciement duMilan AC en décembre 2024, après une série de mauvais résultats[138].
Le, laDirection nationale du contrôle de gestion prononce la rétrogradation du club enLigue 2[139],[140]. Dans les jours qui suivent, les supporters expriment leur colère et demandent la démission deJohn Textor[141] et le, le club annonce son départ.Michele Kang est nommée présidente de l'OL alors que Michael Gerlinger devient directeur général[142]. Le, l'Olympique lyonnais annonce que la commission d'appel de la DNCG maintient finalement le club en Ligue 1, avec« un encadrement de la masse salariale et des indemnités de mutation sur le budget de L1 proposé »[143].
Image et identité
Maillot
Le maillot 2013-2014 reprend le scapulaire des premières années.
Historiquement, la couleur des maillots domiciles de l'Olympique lyonnais est le blanc. Les premières années et jusqu'en 1961 le maillot blanc est recouvert d'un liseré en forme de « V » formé de deux bandes rouge et bleue[144], qui représentent les couleurs de la ville de Lyon. Le short est de couleur bleue et la place de l'écusson rouge sur le maillot est soit juste en dessous du col, soit sur le côté gauche de la poitrine.
Un premier changement dans le style de maillot est opéré en 1961 avec le remplacement des liserés en forme de « V » par deux bandes de couleur bleue et rouge placées horizontalement au niveau du ventre[145]. Le short conserve sa couleur bleue jusqu'en 1964 où il est remplacé par du blanc et cela jusqu'en 1967. Le maillot avec bandes rouge et bleue est abandonné pendant les saisons 1967-1968 et 1969-1979 pour laisser place à un maillot blanc associé avec un short bleu. Entre ces deux dates, le maillot avec bande horizontale bleue et rouge et short bleu est réutilisé[146], puis associé à un short blanc entre 1970 et 1971.
À partir de 1971, une nouvelle version du maillot apparaît. Elle se compose d'un maillot blanc habituel avec deux fines bandes verticales de couleur rouge et bleu[149] placée sur la partie gauche du maillot. La bande bleue est dans un premier temps celle de droite jusqu'en 1974, puis les couleurs sont inversées jusqu'en 1976.
À partir de 1971, une nouvelle version du maillot apparaît. Elle se compose d'un maillot blanc habituel avec deux fines bandes verticales de couleur rouge et bleu[149] placée sur la partie gauche du maillot. La bande bleue est dans un premier temps celle de droite jusqu'en 1974, puis les couleurs sont inversées jusqu'en 1976.
Après 1976, un changement radical est opéré sur la tunique du club lyonnais. La couleur blanche est remplacée par un ensemble maillot et short entièrement rouge et dépourvu de blason[150] pendant les deux saisons entre 1976 et 1978 puis ce rouge est complété de plusieurs bandes verticales bleues les deux saisons suivantes. Le maillot rouge uni est de nouveau remis en place à partir de 1980[151] et jusqu'en 1990 avec quelques variantes, notamment en 1985 où le haut du maillot et les manches ont une couleur blanche puis en 1989 avec une bande de couleur bleue en forme de « V » sur la partie haute du maillot.
La couleur originelle blanche est remise au goût du jour après 1990[152]. Cette année-là, les liserés du style années 1950 sont remis en place. Les cinq années suivantes proposent des maillots plus bariolés avec couleur dominante blanche. Puis à partir de 1996, les bandes verticales rouge et bleue sont remises en place. Celles-ci sont placées sur le côté gauche du maillot jusqu'en 1998 avant de passer au modèle avec deux larges bandes verticales placées au milieu du maillot jusqu'en 2001. L'année suivante, l'équipe porte un maillot uniquement blanc[153]. Le reste des années 2000 permet une alternance des tuniques à bandes verticales soit centrales, soit sur latérales[154]. En 2009, l'Olympique lyonnais opte à nouveau pour un maillot à bandes horizontales, mais de manière inversée par rapport aux années 1960 puisque la bande rouge est sur la partie supérieure. L'année suivante, en 2010, l'OL adopte un maillot à bandes diagonales, avec des lions intégrés aux bandes. En 2012-2013,l'OL adopte toujours ces bandes mais tendant vers l'horizontalité. En 2015, l'OL abandonne les larges bandes pour les remplacer par de fines bandes bleu horizontale tout le long du maillot, avec le logo sur la poitrine droite, et non plus au milieu comme l'année précédente. Pour la saison 2015-2016, l'OL reprend la bande bleu horizontale le long de la poitrine, mais sans la bande rouge.
Évolution du style de maillot domicile
De 1955 à 1961
De 1961 à 1967
De 1971 à 1976
De 1976 à 1978
De 1978 à 1979
De 1980 à 1990
De 1998 à 2001
2004-2006
2006-2008
2008-2009
2009-2010
2010-2011
2011-2012
2012-2013
2013-2014
2014-2015
2015-2016
2016-2017
2017-2018
2018-2019
2019-2020
2020-2021
2021-2022
2022-2023
2023-2024
2024-2025
À l'extérieur, l'Olympique lyonnais arbore principalement des tenues alternativement noires, rouges ou bleu foncé, utilisant untemplate différent du maillot domicile.
Évolution du style de maillot extérieur
2004-2005
2006-2007
2007-2008
2009-2010
2010-2011
2011-2012
2012-2013
2013-2014
2014-2015
2015-2016
2016-2017
2017-2018
2018-2019
2019-2020
2020-2021
2021-2022
2022-2023
2023-2024
2024-2025
Le troisième maillot est l'occasion d'arborer des graphismes et des couleurs plus originaux que les deux autres tenues.
Évolution du style du troisième maillot
2004-2005
2005-2006
2006-2007
2007-2008
2008-2009
2009-2010
2010-2011
2011-2012
2012-2013
2013-2014
2014-2015
2015-2016
2016-2017
2017-2018
2018-2019
2019-2020
2020-2021
2021-2022
2022-2023
2023-2024
2024-2025
Logos
Le premierblason de l'Olympique lyonnais est créé en 1950, lors de la fondation du club. Les couleurs rouge et bleu sont proposées par le chirurgienAlbert Trillat[a 3],[155]. Le blason est directement inspiré dublason de la ville de Lyon[156] quiporte « de gueules au lion à la queue léopardée d'argent, au chef cousu d'azur chargé de trois fleurs de lys d'or[157] », c'est-à-dire un blason dont la partie inférieure est de couleur rouge et recouverte d'un lion avec une partie supérieure de couleur bleue et recouverte de trois fleurs de lys. Celui de l'Olympique lyonnais conserve la même caractéristique inférieure mais en remplaçant les lys par la mentionOL dans la partie supérieure. Celogo apparaît sur la partie centrale du torse des premiers maillots[158]. Il est conservé pendant les dix premières années d'existence avant d'être remplacé après les années 1960. À partir de 1970, le blason devient plus complexe avec une succession de bandes blanche, bleue et blanche sur leflanc droit ; le reste est de couleur rouge avec pour motif un ballon de football surmonté du lion caractéristique de la ville de Lyon. Les lettresOL se trouvent à gauche du lion et entrelacées. Ce motif avec un lion faisait face aux lettresOL est conservé sur le logo de 1961 et jusqu'en 1989.
Après l'arrivée deJean-Michel Aulas en 1987, l'étude d'un nouvel emblème a été lancé. Celui-ci apparaît sur les maillots en 1989 et ne représente plus les blasons d'origine. Songraphisme est plus dynamique et moderne. Il se caractérise par les lettresOL en capital avec uneombre portée sur la droite. Deux liserés en forme de « V » sont incrustés dans les lettres. Le liseré supérieur est de couleur rouge, et le second de couleur bleu. Ce logo sera utilisé par l'Olympique lyonnais jusqu'en 1996. L'année 1996 marque une nouvelle évolution dans le graphisme de l'emblème de l'Olympique lyonnais. Celui-ci retrouve une forme de blason avecchef, c'est-à-dire une bande supérieure horizontale. Celle-ci est de couleur rouge avec en fond et sur deux lignes la mention « Olympique lyonnais » enlettres capitales decouleur or. La partie inférieure teinte en bleue est superposée des lettresOL bordées d'un liséré or et de fond blanc. Le lion caractéristique de la ville de Lyon est inséré dans lalettre O en couleur or. Une petite évolution à ce blason a été effectuée en 2006. Elle concerne la mention « Olympique lyonnais » de la partie supérieure. La couleur or est remplacée par des caractères blancs.
1950-1974
1974-1976
1976-1977
1977-1980
1980-1989
1989-1996
1996-2006
2006-2022
Depuis 2022
Résultats sportifs
Palmarès
Laplace des Terreaux est le lieu de célébration des titres de l'Olympique lyonnais.
Le palmarès des Lyonnais s'oriente essentiellement sur les sept victoires consécutives en championnat national au début des années 2000. Seuls cinq clubs bénéficient de plus de sacres enchampionnat de France professionnel : il s'agit duPSG avec douze titres, l'AS Saint-Étienne avec dix titres puisMarseille avec neuf titres ainsi que leFC Nantes et l'AS Monaco avec huit titres[159]. LaCoupe de France a été remportée cinq fois par le club. Les trois premières dans les années 1960 et 1970, une en 2008 pour le premier doublé coupe-championnat des Rhodaniens puis la dernière en 2012. Enfin, une Coupe de la Ligue en 2001 complète la liste des compétitions principales[159].
Le tableau suivant récapitule les performances de l'Olympique lyonnais dans les diverses compétitions françaises et européennes. Les Lyonnais ont participé systématiquement à laLigue des champions de l'UEFA de 1999 à 2012. De plus, ils participent régulièrement à une compétition européenne depuis 1995.
Palmarès de l'équipe première de l'Olympique lyonnais
Lors des distinctionsFrance Football, l'Olympique lyonnais est nomméClub de l'année à six reprises de 2002 à 2007. Il est également vainqueur de la catégoriePolitique de recrutement de l'année quatre fois de 2003 à 2006, et de la catégoriePolitique de jeunes de l'année sept fois en 1975, 1976, 1978, 1989, 1994, 1995 et 1997. Le club remporte leClassement de l'offensive de laLigue de football professionnel (LFP) à six reprises en 2002 puis de 2004 à 2008, et leClassement challenge dufair-play en 2002, 2003 et 2005. En 2006, un trophée d'honneur est remis à l'OL lors desTrophées UNFP du football.
L'Olympique lyonnais est durant la plus grande partie de son histoire un club de milieu de tableau, sans performance exceptionnelle, jusqu'auxannées 2000, où sa domination du football français lui permet de s'attaquer à nombre de records.
Sur le plan national, le club est le seul à avoir remporté sept titres consécutifs (entre 2002 et 2008[2]). Ce nombre de victoires consécutives est rare dans les grands championnats[note 2]. Mais d'autres performances découlent de cette domination : lors de la saison 2005-2006, l'Olympique lyonnais termine le championnat avec84 points[160] et constitue une performance inédite depuis l'instauration de la victoire à trois points. La saison suivante, le club termine la saison avec81 points, mais une avance de17 points sur son dauphinMarseille[161] et un score de50 points à mi-championnat[162] qui n'avait jamais été établi depuis la règle de la victoire valant trois points. Enfin, soixante-quatorze buts ont été marqués par les Lyonnais pendant la saison 2007-2008[163]. Le record du nombre de victoires en matchs joués à l'extérieur détenu jusqu'alors parAS Saint-Étienne lors de la saison 1969-1970 et l'Olympique de Marseille lors des saisons 1971-1972 et 2008-2009 avec douze victoires a été égalé par le club lors des exercices 2005-2006 et 2006-2007. La meilleure affluence sur un match a été battue lors d'une rencontre entreLOSC Lille et l'OL, lors de la27e journée de la saison 2008-2009 jouée auStade de France, 77 850 spectateurs avaient fait le déplacement[164]. Trois joueurs ont participé aux sept titres de l'Olympique lyonnais pendant les années 2000, entre 2002 et 2008, cela en fait les joueurs les plus titrés consécutivement. Il s'agit deGrégory Coupet,Juninho etSidney Govou.
Neuf présidents se succèdent à la présidence[167] de l'Olympique lyonnais depuis la création du club en1950. Le premier en date est Armand Groslevin[c 1] jusqu'en 1959. Il est à l'origine de la création du club, et de la conservation deOscar Heisserer au poste d'entraîneur. Armand Groslevin parvient à élever son club au niveau européen lors de sa dernière année de fonction dans laCoupe des villes de foires, mais il cède sa place à Ferdinand Maillet[168]. La présidence dure six années et permet à l'OL de gagner sa première coupe de France. Un autre créateur de l'Olympique lyonnais devient président en 1965, il s'agit d'Édouard Rochet[169], un professeur de la faculté de médecine de Lyon. Mais les difficultés financières du club l'obligent à vendre une partie de l'effectif et, en compagnie de ses assistants Pierre Forest et Gérard Nicol, à quitter la direction. En 1977, Roger Michaux[170] prend la succession des douze années de présidence d'Édouard Rochet. Il a pour objectif le redressement financier du club et Jean Perrot, comme le souhaite la mairie, est nommé dans le comité de gestion. La vente de joueurs cadres commeRaymond Domenech etBernard Lacombe est effectuée. Mais cela ne suffit pas, et malgré une bonne saison sportive en 1980-1981, Roger Michaux doit laisser sa place en cours de saison. En effet, le 9 janvier 1981, une assemblée générale exceptionnelle[171] le place en minorité, et le contraint à démissionner. Jean Perrot, son ancien président délégué, prend sa place. Il fait transformer un bâtiment en centre de formation, centre médical et salle de musculation et projette aussi la création d’un nouveau stade. Mais début mai 1982, trois membres du comité de gestion démissionnent et de nouvelles élections doivent avoir lieu. Jean Perrot démissionne le 9 mai 1982. Deux jours plus tard ont lieu de nouvelles élections[172], qui nomme Raymond Ravet, un membre du Conseil d’administration depuis 1954. Mais il démissionne à son tour moins d'un an plus tard, le 5 janvier 1983.
Une assemblée générale exceptionnelle a lieu le 13 janvier 1983[173], elle placeCharles Mighirian, un ancien membre du comité directeur duNîmes Olympique, à la tête de l'Olympique lyonnais. Ses premières actions ont pour but la négociation du départ deFleury Di Nallo alors directeur sportif, et le limogeage de l'entraîneurVladimir Kovačević.Robert Herbin le remplace mais ne peut empêcher la relégation du club en deuxième division. Sous la menace d'un dépôt de bilan,Serge Chiesa est libéré de son contrat pour alléger les comptes du club. Or les résultats n'étant toujours pas à la hauteur des ambitions du club,Robert Nouzaret devient le nouvel entraîneur à partir de 1984. Mais le club ne parvient toujours pas à monter en première division etCharles Mighirian envisage de se retirer de la présidence. C'est en mars 1987 qu'un nouveau membre est élu au comité de gestion du club. Il s'agit d'un industriel lyonnais,Jean-Michel Aulas. Des discussions ont lieu entre les deux hommes, etCharles Mighirian décide de lui laisser sa place, pensant queJean-Michel Aulas pourrait permettre au club de progresser.
Le premier objectif deJean-Michel Aulas est le retour du club en première division[28], il est réalisé dès 1989[26]. C'est à cette période qu'il annonce aux médias son ambition de jouer la coupe d'Europe d'ici trois ans[28]. Mais le tournant de la présidence deJean-Michel Aulas est le recrutement de l'attaquantSonny Anderson en juin 1999 pour un montant record d'environ18 millions d'euros. Les deux années suivantes, ce dernier termine meilleur buteur du championnat de France et permet de remporter laCoupe de la Ligue en 2001 et deux titres deChampion de France en 2002 et 2003[32]. Mais c'est au total sept titres consécutifs qui seront remportés par le club entre 2002 et 2008. Outre le plan sportif, à son arrivée,Jean-Michel Aulas a pris en main un club pourvu d'un déficit de plus d'un million d'euros, pour un budget de 2,29 millions d'euros[28]. Seize années plus tard, le budget du club franchit la barre des cent millions d'euros.
Le 5 mai 2023, un conseil d’administration s’est tenu et a décidé d’évincerJean-Michel Aulas de son poste de PDG D’OL Groupe. À cette dateJohn Textor devient président du groupe jusqu’à la nomination d’un nouveau directeur général.
À la suite de l'annonce en première instance de la relégation du club enLigue 2 par la DNCG,Michele Kang est nommée présidente de l'Olympique lyonnais le 30 juin 2025[174]. Elle devient ainsi la première femme à présider le club[142].
Entraîneurs
De la saison 1950-1951 à lasaison 2024-2025, trente-quatre entraîneurs se succèdent à la tête de l'Olympique lyonnais[48]. Ils occupent leur fonction en moyenne pendant deux ans et demi. L'entraîneur le plus titré estPaul Le Guen qui remporte trois titres de champion de France entre 2003 et 2005 lors de ses trois saisons au club. Viennent ensuiteGérard Houllier avec deux titres en 2006 et 2007, Jacques Santini avec un titre en 2002 et une Coupe de la Ligue en 2001 etAlain Perrin, le premier entraîneur lyonnais à remporter un doublé Coupe de France-Championnat en 2008[175].
Oscar Heisserer est le premier entraîneur nommé en 1950. Il était préalablement en poste au Lyon olympique universitaire depuis 1949[a 3]. Il permet à l'OL de remonter en première division en remportant le titre deChampionnat de France de division 2 en 1951[176]. Mais le club ayant des difficultés à s'imposer, Oscar Heisserer alors âgé de trente-huit ans décide de jouer un match[a 5]. Il marque un but contre leFootball Club de Sète 34 et permet à son équipe de s'imposer. Malgré cela, le club retombe en seconde division, et Oscar Heisserer ne fait plus l'unanimité. Le capitaine olympien,André Lerond, accorde une interview dans le journalL'Équipe dans lequel il émet des critiques ayant pour conséquence la démission de l'entraîneur le 24 décembre 1954[b 7].Julien Darui devient le second entraîneur de l'Olympique lyonnais en signant un contrat de six mois[a 6]. Mais les résultats sont jugés trop insuffisant et le contrat n'est pas renouvelé.Lucien Troupel le remplace dès le début de la saison 1955 pour rester quatre saisons.Gabriel Robert, en 1959 et 1960, puisManuel Fernandez en 1961 n'offrent pas de bons résultats à l'OL puisqu'ils ne permettent que des classements entre la quinzième et la seizième place.
En 1962, l'Olympique lyonnais n'a toujours pas gagné de titre au plus haut niveau français et a vu passer trois entraîneurs différents en quatre saisons.Lucien Jasseron est nommé à l'inter-saison[a 7]. Il permet au club d'atteindre lapremière finale de Coupe de France de son histoire cette même année avant de laremporter l'année suivante. Mais les résultats se dégradent les années suivantes, et il est remercié à la fin de lasaison 1965-1966 ponctué par un seizième place en championnat. L'entraîneur duReal Saragosse,Louis Hon, est appelé en remplacement, et permet dès son arrivée de remporter laseconde Coupe de France pour l'OL. Malgré ce succès, et comme pour les entraîneurs précédents, les résultats en championnat ne sont pas à la hauteur et Louis Hon est contraint de quitter le club.
Il est décidé qu'un ancien joueur du club,Aimé Mignot[177], soit désigné pour prendre en main l'équipe. Il s'agit d'un habitué du club qui a joué plus de quatre cents matchs sous le maillot de l'OL entre 1955 et 1966, et qui effectue en 1968 une reconversion en tant qu'entraîneur. Lors de sa fonction, il permet àBernard Lacombe, futur entraîneur, d'effectuer ses premiers matchs sous le maillot lyonnais[177] en 1969. Les débuts sont difficiles pour son équipe, mais elle parvient à obtenir une place de finaliste enCoupe de France en 1971, une victoire en1973, et des places dans les cinq premiers du championnats entre 1971 et 1975. L'année suivante, les mauvais résultats provoquent le départ d'Aimé Mignot au mois de février. Il est remplacé parAimé Jacquet qui parvient à sauver le club de la relégation enchampionnat et obtient une place definaliste en Coupe de France. Il quitte le club en 1980 pour rejoindre lesGirondins de Bordeaux. Le club entre alors dans une période où les entraîneurs se succèdent rapidement.Jean-Pierre Destrumelle, entre 1980 et novembre 1981,Vladimir Kovačević jusqu'en février 1982,Robert Herbin jusqu'en 1984, puisRobert Nouzaret jusqu'en octobre 1987[a 8],Denis Papas jusqu'en mars 1988 etMarcel Le Borgne jusqu'en juin 1988 sont placés à la tête d'un club qui est rétrogradé enseconde division en 1983 sans parvenir à réintégrer l'élite.
L'année 1988 marque une nouvelle ère dans l'histoire de l'OL[a 9].Jean-Michel Aulas, fraîchement installé à la présidence du club, nommeRaymond Domenech, un ancien joueur du club, au poste d'entraîneur[a 9]. Il impose alors de nouvelles méthodes avec des stages et des séances d'entraînement portés sur l'endurance et le développement musculaire[a 10]. Mais n'ayant que trente-six ans, il marque son autorité en annonçant : « Parlons enfin football à Lyon. Le premier qui critique l'autre, le copain, le dirigeant ou le club, je le vire ! »[a 9] en référence au malaise interne des années précédentes[a 11]. L'Olympique lyonnais obtient le titre dechampionnat de France de deuxième division et la montée en première division dès la première année de fonction de Raymond Domenech. Il est remplacé parJean Tigana en 1993 sans qu'aucun autre titre ne soit remporté. Ce dernier conserve son poste deux saisons et terminevice-champion de France en 1995.Guy Stéphan alors entraîneur adjoint depuis 1992 est nommé à la tête de l'équipe, mais est rapidement licencié par Jean-Michel Aulas en octobre 1996[178] pour être remplacé parBernard Lacombe etJosé Broissart. Le duo est maintenu pendant trois ans, jusqu'à la fin de lasaison 1999-2000 et réussit à placer l'équipe sur le podium du championnat à deux reprises.
À partir de lasaison 2000-2001,Bernard Lacombe devient conseiller du président Jean-Michel Aulas, etJacques Santini est nommé entraîneur. Il permet à l'Olympique lyonnais de remporter uneCoupe de la ligue en 2001 et son premier titre dechampion de France en 2002. Il ne renouvelle pas son contrat et est donc remplacé parPaul Le Guen qui en restant trois saisons au club remporte trois titres de champion.Gérard Houllier lui succède en 2005 et remporte deux titres de champion, ainsi qu'une place de finaliste de laCoupe de la ligue en 2007. Malgré ces résultats, il entretient des rapports difficiles avec ses joueurs et son staff qui ne lui permettent pas de renouveler son contrat[a 12]. Il est remplacé parAlain Perrin qui ne reste qu'une saison, à cause de difficultés avec l'encadrement, mais qui permet au club de remporter le premier doublé coupe-championnat de son histoire avant de rejoindre le rivalstéphanois. Ce dernier est licencié malgré sa dernière année de contrat à honorer[179] et est remplacé parClaude Puel qui est nommé, en 2008, manager général lui procurant un champ d'action plus élargi que celui de ses prédécesseurs[180].Ce dernier, arrivé avec un contrat de4 ans mais n'ayant conquis aucun titre en 3 saisons, malgré une demi-finale deLigue des champions en 2010[181], est licencié en juin 2011[182] et remplacé parRémi Garde[183]. Il atteint lafinale de la Coupe de la Ligue et remporte laCoupe de France dès sa première saison à la tête de l'équipe, et la saison suivante, c'est leTrophée des champions qu'il ramène à Lyon. Il ne remportera aucun titre pour sa troisième saison mais atteindra les quarts de finale de laLigue Europa ainsi qu'une nouvelle finale enCoupe de la Ligue. Il choisit en fin de saison de quitter son poste pour des« raisons familiales et personnelles » et annonçant un« besoin de souffler »[184]. Garde est remplacé officiellement le parHubert Fournier. Pour sa première saison avec le club, l'Olympique lyonnais termine deuxième duchampionnat et se qualifie pour laLigue des champions. Lors de la saison suivante, le club est éliminé dès la phase de poules de cette Ligue des champions et est neuvième duchampionnat à mi-saison. Fournier est remplacé en décembre parBruno Genesio. Ce dernier évolue dans une relation délétère avec une frange de supporters et est fréquemment attaqué pour un manque de qualité de jeu notamment[185]. Malgré ces quelques critiques récurrentes, le bilan comptable de Genesio reste correct et son travail est régulièrement défendu. Au terme de la saison 2018-2019, il n'est pas prolongé et le BrésilienSylvinho le remplace.
Après des résultats décevants,Sylvinho est licencié et remplacé moins de cinq mois après son arrivée au club par l'ex-entraîneur de l'Olympique de MarseilleRudi Garcia.
Depuis sa création, plusieurs joueurs ont marqué l'histoire de l'Olympique lyonnais[203]. Certains d'entre eux de renommée internationale ont été formés par le club, d'autres recrutés dans le monde entier ont largement contribué à écrire l'histoire du club.
L'Olympique lyonnais est formé en 1950 etCamille Ninel, originaire deFort-de-France, est l'un des pionniers de ce club fraîchement formé. Il joue au poste de milieu de terrain et passe dix ans de sa carrière dans l'équipe. L'année suivante,André Lerond arrive en tant que défenseur et reste huit années avant de rejoindre leStade français. L'AlgérienAbdelhamid Kermali est l'un des premiers attaquants de l'Olympique lyonnais, il est recruté en 1951.Aimé Mignot effectue toute sa carrière professionnelle au sein du club[204]. Il arrive entreRhône etSaône à l'âge de23 ans, en 1955, pour effectuer onze saisons en tant que défenseur. Son seul but marqué est en quart de finale aller de la Coupe des Coupes. Il est ensuite devenu entraîneur du club, de 1968 à 1976.
Bernard Lacombe, meilleur buteur français de l'histoire du championnat de France.
Le meilleur buteur de l'histoire de l'Olympique lyonnais estFleury Di Nallo[205]. Avec222 buts entre 1960 et 1974 dont 182 en championnat[2], cet attaquant a conquis les trois premières Coupe de France avec Lyon en 1964, 1967 et 1973. Il joue489 matchs officiels avant d'être transféré auRed Star en 1973. Deux joueurs de renom sont arrivés à Lyon en 1969. Il s'agit deBernard Lacombe alors qu'il a seulement dix-sept ans[206].Serge Chiesa est quant à lui le joueur le plus capé de l'Olympique lyonnais. Il a à son compteur542 matchs officiels dont 475 en championnat[207]. Il arrive au club le 25 avril 1969 en provenance de l'AS Montferrand enCFA. L'année suivante,Raymond Domenech, natif de Lyon, signe un contrat professionnel. Sa caractéristique de joueur viril et violent[208] en font un élément essentiel de la défense lyonnaise. Il joue par ailleurs 293 matchs lors de ses six saisons passées au club.
Alain Caveglia, natif de Vénissieux dans la banlieue lyonnaise, ne joue à l'OL qu'après l'âge de vingt-huit ans en 1996. C'est un buteur agile[209] qui marque54 buts en championnat en127 rencontres. Cela lui permet d'obtenir le surnom de « Cavegoal ». Mais l'arrivée deSonny Anderson lui barre la route et le contraint à quitter le club en 2000. Formé dans le club voisin de l'AS Saint-Étienne,Grégory Coupet est transféré à l'Olympique lyonnais en 1997. Dès son arrivée au club, il est entraîné parJoël Bats et s'impose dans la cage lyonnaise. Il joue cinq cent dix-huit matchs et remporte tous les trophées conquis par le club entre 2001 et 2008, soit uneCoupe de la Ligue, uneCoupe de France et sept titres consécutifs de Champion de France[210].Sonny Anderson est recruté parJean-Michel Aulas en 1999. Il évolue alors auFC Barcelone, club dans lequel il ne parvient pas à s'imposer. Le montant du transfert est évalué à120 millions de francs[211],[note 7]. Il est le premier grand attaquant ayant permis la montée en puissance du club au début des années 2000. Ce joueur a remporté par deux fois en 2000 et 2001 le classement du meilleur buteur du championnat de France puis laCoupe de la Ligue en 2001 et deux titres deChampion de France en 2002 et 2003 avant de quitter le club avec quatre-vingt-onze buts marqués en cent cinquante-quatre matchs[32].
Cláudio Caçapa[212] etEdmílson[213] sont deux autres joueurs de la génération brésilienne de l'Olympique lyonnais. Ils sont recrutés en 2000 et passent respectivement sept et quatre années sous le maillot lyonnais. Leur carrure leur permet de s'imposer en défense centrale et de jouer respectivement154 matchs dont sept buts et140 matchs dont quatre buts. Cette même année 2000, le CamerounaisMarc-Vivien Foé arrive au club. Il connaît un destin tragique puisqu'il perd la vie sur la pelouse dustade de Gerland lors de laCoupe des confédérations 2003[214]. À la fin de l'exercice 2000-2001, Lyon remporte la Coupe de la Ligue, premier trophée d'une longue série acquis grâce à un but du suissePatrick Müller, arrivé en début de championnat, et qui a disputé plus de150 matchs sous le maillot de l'OL, parfois en tant que capitaine. En 2001,Marcelo est recruteur spécialisé dans le secteur du Brésil pour l'Olympique lyonnais. Il supervise alors un joueur duCR Vasco de Gama àRio de Janeiro. Il s'agit de l'international brésilienJuninho[215]. Meneur de jeu et efficace sur les coups francs, il devient un élément essentiel du dispositif lyonnais. Il a notamment marqué cent buts dont quarante-quatre sur coups francs en344 matchs. Il fait partie de la génération ayant remporté la Coupe de la Ligue en 2001, les sept titres consécutifs de Champion de France et la Coupe de France.Cris etAnthony Réveillère font aussi partie de cette génération de titres consécutifs, le premier étant arrivé en 2003 et le second en 2004.Mahamadou Diarra[216] etMichael Essien respectivement recrutés en 2002 et 2003 sont des milieux de terrain athlétiques. Ils ont permis au club ses années de gloire au milieu des années 2000, mais l'attrait des grands clubs européens pour leur qualité physique aura contraint l'Olympique lyonnais de s'en séparer[217].Karim Benzema est un autre joueur à avoir été formé à Lyon. Il entre au centre de formation du club en 1996 et signe son premier contrat professionnel en 2004[218]. Il se révèle au niveau international en développant ses qualités de buteur au sein de l'attaque lyonnaise. Il obtient ensuite ses premières sélections enÉquipe de France en 2007 puis est transféré auReal Madrid en 2009 pour 35 millions d'euros[219]. Le 7 juillet 2009, L'Olympique lyonnais et leFC Porto trouvent un accord sur les modalités du transfert deLisandro López pour un montant de24 millions d'euros, plus un maximum de quatre millions d'euros ce qui constitue un record dans l'histoire de l'OL. Il est reconnu pour sa hardiesse et son sens du but.
Alexandre Lacazette, formé au club, bat le record du club de buts inscrits sur une saison de championnat en 2015 avec 27 réalisations[220]. Le 11 février 2017, en marquant contre Guingamp, il devient le premier joueur lyonnais de l'histoire à inscrire au moins20 buts en Ligue 1 sur trois saisons consécutives[221] et part de l'OL pourArsenal (transfert de60 millions d'euros estimés) avec100 buts marqués enLigue 1. Le défenseur central international françaisSamuel Umtiti, formé au club, est transféré en 2016 auFC Barcelone pour25 millions d'euros, plus cher défenseur de l'histoire du club catalan. Son capitaineMaxime Gonalons, international français lui aussi, restera17 ans au club avant de rejoindre l'AS Rome.Corentin Tolisso, enfant du club et milieu de terrain international, part la même année pour leBayern Munich pour un transfert de plus de40 millions d'euros. Alexandre Lacazette et Corentin Tolisso feront leur retour dans leur club formateur à l'été 2022[222].
Effectif professionnel actuel
Le premier tableau liste l'effectif professionnel de l'OL pour lasaison 2025-2026. Le second recense les prêts effectués par le club lors de cette même saison.
Effectif professionnel de l'Olympique lyonnais de la saison 2025-2026[223]
En grisé, les sélections de joueurs internationaux chez les jeunes mais n'ayant jamais été appelés aux échelons supérieurs une fois l'âge-limite dépassé ou les joueurs ayant pris leur retraite internationale.
Le stade occupé par l'Olympique lyonnais de 1950 à 2015 est lestade de Gerland[226]. Il est inauguré en mai 1926 et son architecte,Tony Garnier le crée pour être un stade omnisports[4]. Plusieurs aménagements ont lieu au cours de son histoire. Le stade est rénové en1984 à l'occasion de l'Euro de football, ainsi qu'en1998 à l'occasion de lacoupe du monde de football[226] pour ne conserver que son terrain de football.
Ce stade est la propriété de la ville deLyon[226]. Il dispose de quatre tribunes distinctes et de vingt-huit loges permettant la venue des partenaires et des invités[226]. Avec une capacité déclarée de 41 842 places[4], il ne permet d'accueillir que 40 494 spectateurs[226] lors des matchs de football, une partie des tribunes devant être fermée pour séparer les supporters visiteurs.
Gerland accueille les matchs de l'équipe féminine depuis que le stade de Décines est opérationnel, en attendant qu'il accueille les matches du LOU en rugby à partir de janvier 2017[227].
Le projet de construction d'un grand stade, initialement appelé « OL Land », a été dévoilé en2007[228] par le président de l'Olympique lyonnais,Jean-Michel Aulas. Il était destiné à remplacer lestade de Gerland, propriété de la ville de Lyon[226], par un nouveau stade privé d'une capacité prévue de 60 000 places[229], associé à un complexe commercial accueillant un musée, un centre de sport, un centre de fitness, une piscine, un centre commercial, le centre d'entraînement et un petit parking[230].
Son implantation dans la commune deDécines-Charpieu a été l'objet de controverses puisque des associations de riverains ont mis en avant[231] plusieurs points jugés problématiques comme les nuisances sonores lors des matchs, et les problèmes de desserte des transports en commun lors de l'afflux massif de supporters.Cette nouvelle enceinte de près de 60 000 places est une véritable aubaine pour le club. Appartenant à la sociétéOL Groupe, ce nouveau stade est un atout majeur aussi bien sportif qu'économique puisque toutes les recettes du stade reviendront au club, une première en France.Il répond aux exigences de la catégorie 4 duclassement UEFA des stades et pourra donc accueillir de grands événements footballistiques.
L'inauguration duParc Olympique lyonnais a eu lieu le samedi 9 janvier 2016 lors de la réception de l'ESTAC pour le compte de la20e journée deLigue 1. L'Olympique lyonnais l'emporte 4-1 etAlexandre Lacazette est le premier buteur de l'histoire de ce stade. Pour l'occasion le chanteur américainwill.i.am s'est produit sur scène juste après la rencontre.
Avant de prendre possession duGroupama OL Training Center, le centre d'entraînement de l'Olympique lyonnais était lecentre Tola Vologe, situé dans le quartier deGerland à proximité de l'ancien stade[234]. Le site regroupe les lieux d'entraînements du groupe professionnel, le siège du club mais également le centre de formation pour les jeunes. Le site composé de plusieurs terrains de football propose également dans ses bâtiments des salles de sport pour la musculation ou les soins dekinésithérapie.
Karim Benzema est issu du centre de formation de l'OL.
Le journalL'Équipe écrit en février 2014 que l'Olympique lyonnais occupe la deuxième place en matière de nombre de joueurs formés au club et évoluant dans les« cinq grands championnats européens » (Allemagne, Angleterre, Espagne, France et Italie) à égalité avec leReal Madrid, le premier étant leFC Barcelone[236],[237].
D'après Faouzi Djedou-Benabid, recruteur pour leChamois niortais football club et co-auteur dePourquoi le foot français va dans le mur (2015), aux éditions Hugo Sport, la formation dispensée par l'Olympique lyonnais se distingue dans l'Hexagone par le fait de privilégier l'apprentissage technique du football au résultat en match, à l'instar du FC Barcelone à l'étranger : ainsi,« les éducateurs lyonnais n'hésitent pas à faire jouer les défenseurs en milieu de terrain pour qu'ils apprennent à mieux se servir de leurs pieds »[238]. Par ailleurs, la formation ne privilégie aucun schéma de jeu, permettant aux joueurs de s'adapter aisément dans tous[239].
Le centre de formation, jugé en 2015 comme l'un des meilleurs d'Europe parFrance Football, sert à alimenter l'équipe première, mais également à disposer d'un vivier de joueurs ayant une valeur sur le marché des transferts, sans que ce soit le cœur de la politique du club[240]. En effet, la concurrence étant difficile pour les jeunes qui montent en équipe réserve, ils vont régulièrement, volontairement ou non, s'émanciper dans d'autres clubs très jeunes. Tout aussi régulièrement, un certain nombre parvient à faire une bonne carrière nationale ou internationale[239]. Le tableau suivant présente ainsi une liste non exhaustive de joueurs notables formés dans les équipes de jeunes de l'Olympique lyonnais.
Liste de joueurs notables formés à l'Olympique Lyonnais[241]
En octobre 2015, la construction du centre de formation est initiée par le club sur le territoire deMeyzieu. Ce centre, mixte, doit permettre de loger29 joueurs et10 joueuses[242].Entre 2013 et 2018, l'académie lyonnaise est élue six fois consécutivement meilleur centre de formation français par la LFP[243]. En 2019, l'OL, qui a entamé un nouveau cycle sportif privilégiant l'arrivée extérieur de jeunes joueurs à forts potentiels, rétrograde de3 places pour se hisser au4e rang de ce classement.
Ancienne boutique et billetterie de l'Olympique lyonnais.
L'Olympique lyonnais dispose de trois boutiques officielles dans l'agglomération lyonnaise[245]. La plus ancienne, d'une surface de 300 mètres carrés, était située dans le quartier deGerland à proximité de l'ancien stade du club. Elle était dotée de bureaux pour la direction au premier étage et d'une billetterie. Elle a fermé en janvier 2017, remplacée par la nouvelle boutique décinoise du Parc Olympique lyonnais[246]. La seconde est située enPresqu'île dans le centre de Lyon et dispose également d'une billetterie. La troisième est installée dans un terminal de l'aéroport Lyon-Saint-Exupéry[245]. Une quatrième boutique est située àVillefranche-sur-Saône.
Le club a créé une structure en partenariat avec plusieurs soutiens majeurs pour soutenir et développer une politique de mécénat dans quatre domaines particuliers : l’insertion par le sport, l’éducation, l’aide aux personnes malades ou hospitalisées et le soutien au sport amateur. Cette fondation a comme membres fondateurs l'OL,Accor,Cegid Group,Pathé etProvidis Logistique.
Elle soutient des associations qui œuvrent dans les champs d'actions prévus[248]. Elle organise aussi des opérations de promotion ponctuelles, comme le soutien de la deuxième nuit Solidaire pour le logement aux côtés d’Emmaüs[249], au moyen d'un maillot portant la mention de l'opération.
L'Olympique lyonnais dispose de conventions signées avec des clubs de football à l'étranger. Elle consiste à mettre en place un partenariat dans les domaines de la formation des jeunes joueurs, de l’échange de savoir-faire, de collaboration technique et professionnelle[251].
L'Olympique lyonnais est depuis son origine une association titulaire d'un numéro d'affiliation à laFédération française de football[267] sous le nom « Olympique de Lyon et du Rhône » mais également une société composée d'un président unique. Cette dernière a le statut desociété anonyme sportive professionnelle[244] et gère le groupe professionnel ainsi que le merchandising. La holdingOL Groupe est par ailleurs introduite en bourse.
Sur le plan international, le club était notamment membre duG14 qui était une organisation des clubs les plus importants et riches d'Europe, avant sa dissolution en janvier2008.Jean-Michel Aulas en fut son président[268]. Le club est désormais membre de l'Association européenne des clubs qui représente les intérêts des clubs de football en Europe[269].
Organigramme
Le tableau ci-dessous présente l'organigramme de l'Olympique lyonnais.
Le club dépend de laholdingOL Groupe. Celle-ci est cotée en bourse et possède un résultat net régulièrement positif. Celui de la saison 2007-2008 s'élève à 19,9 millions d'euros puis 5,7 millions d'euros pour la saison suivante[275].Le budget de l'Olympique lyonnais était le plus élevé des clubs de football français jusqu'en 2011-2012 avant l'arrivée des capitaux qatariens au PSG[276],[277]. Il est en constante augmentation depuis le début de la présidence de Jean-Michel Aulas où 2,29 millions d'euros[28] étaient disponibles en 1987. Pendant les années 2000, et l'accumulation des titres, celui-ci a considérablement augmenté avec un montant de90 millions d'euros en 2004[277] puis plus de120 millions d'euros après 2007[278].En 2015, le budget du club est de170 millions d'euros[279]. Ce budget a encore augmenté durant la saison2015-2016 grâce au retour du club enLigue des champions et surtout au début de l'exploitation (semi) du nouveauParc Olympique lyonnais. Ainsi, lors de cette saison, l'Olympique lyonnais a enregistré un budget record de235 millions d'euros[280]. Ce budget pourrait encore augmenter avec l'exploitation complète du nouveau stade sur une saison entière et avec l'entrée d'investisseurs chinois dans le capital d'OL Groupe[281]. Le club est considéré par la presse économique comme l'une des organisations économiques les plus saines du football français[282],[283]. L'Olympique lyonnais connaît sur la période 2016/2021 le record d'Europe de la progression économique (+ 164 %) selon le cabinet d'auditKPMG[284].
Le tableau ci-dessous résume les différents budgets prévisionnels du club lyonnais saison après saison.
Historique du budget prévisionnel de l'Olympique lyonnais
Le second transfert record est détenu jusque-là par l'international françaisYoann Gourcuff pour 22 M€ qui signe en provenance desGirondins de Bordeaux en août 2010. Cependant, le passage du joueur à l'OL a été émaillé de nombreuses blessures à répétition qui ont éloigné des terrains le joueur de nombreux mois. En effet, Gourcuff ne disputera que90 matchs sur190 matchs possibles enLigue 1 avec l'OL. Certains journalistes sportifs parleront même d'unecatastrophe industrielle[302].
Concernant les transferts sortants, la plus grosse vente est celle de l'attaquant international françaisAlexandre Lacazette àArsenal FC pour 53 M€ en juillet 2017. Alors qu'il avait déclaré vouloir rejoindre le club espagnol de l'Atlético Madrid où évolue son amiAntoine Griezmann, le joueur ne peut s'engager avec l'Atlético en raison de l'interdiction de recrutement qui pèse sur le club espagnol et rejoint alors laPremier League et le club londonien d'Arsenal. C'est donc un joueur issu de la formation de l'OL qui représente la plus grosse vente de l'histoire du club lyonnais, ce qui souligne une fois de plus la qualité du centre de formation lyonnais qui produit chaque saison des joueurs à fort potentiel comme autrefois avecHatem Ben Arfa,Karim Benzema ou plus récemment avecNabil Fekir.
Le second transfert record est détenu jusque-là par l'international françaisCorentin Tolisso pour 41,5 M€ qui signe en faveur du club allemand duBayern Munich en juillet 2017. Quelques semaines avant la vente de Lacazette,Jean-Michel Aulas reçoit une offre mirobolante en provenance duBayern Munich alors entraîné par le technicien italienCarlo Ancelotti très intéressé par le profil du milieu de terrain international français. Les dirigeants lyonnais acceptent l'offre afin de réinvestir une partie de cette somme dans le recrutement estival2017 du club qui sera le plus dépensier dans l'histoire de l'OL avec près de70 millions d'euros investis en actif joueurs.
Durant le mercato estival2005, le milieu international ghanéenMichael Essien part au bras de fer avecJean-Michel Aulas afin de quitter le club pour rejoindre le club londonien deChelsea FC alors entraîné parJosé Mourinho. Le club accepte finalement la demande de transfert et s'engage en faveur du club anglais pour un montant de38 millions d'euros.
L'Olympique lyonnais était lié avec l'équipementierUmbro depuis la saison 2002[305] pour un contrat initialement prévu pour cinq ans qui a été prolongé jusqu'en juin 2010 dont le montant versé est de plus de sept millions d'euros par saison[306]. Cependant, le, le club annonce avoir trouvé un accord avec l'équipementier qu'il possédait avant 2002,Adidas, pour un contrat courant sur dix saisons à compter de la saison 2010-2011[307]. Ce contrat est estimé entre 8 et10 millions par an, soit le double du contrat précédent avec Umbro.
Depuis la saison 2009-2010, et la fin des contrats liant le club avec le groupeAccorHotels etRenault Trucks, le nouveau sponsor maillot[308] de l'Olympique lyonnais est le site de paris en ligne etbookmakerBetclic estimé à7 millions annuels, cependant interdit sur le sol français car l'ouverture légale du marché des jeux d'argent en France est prévue pour le1er juin 2010[309]. Jusqu'à cette date, le club est donc obligé de jouer avec des maillots vierges ou de faire des coups marketings comme lors du match opposant leParis Saint-Germain à l'Olympique lyonnais en octobre 2009 avecToupargel[310], ou de faire la promotion deKool Shen lors du match opposant l'Olympique lyonnais à Olympique de Marseille[311] en novembre 2009. Il est cependant autorisé à jouer avec son sponsor les matchs deLigue des champions dans les pays dont la législation le permet[312]. En 2009, Lyon a engrangé50 millions d'euros de revenus issus entre autres des sponsors, et des produits dérivés[313]. LeGroupe APICIL est sponsor durant les saisons 2004-2005 et 2009-2010[314]. Le 8 juin 2010, le club signe un contrat de sponsoring avec la compagnie d'assuranceGroupama pour une durée de3 ans, incluant la présence du nom du groupe inscrit sur le dos des maillots et des panneaux publicitaires dans le stade, pour un montant de 4,5 millions d'euros[315].
Pour les saisons 2012-2013 et 2013-2014, le constructeur automobileHyundai a signé un contrat pour être le sponsor maillot[308] de l'Olympique lyonnais pour les matchs de championnats[318]. Ce contrat est en 2016 prolongé de deux ans pour un montant estimé parLe Progrès de15 millions d'euros par saison[319]. Pour les matchs européens, le sponsor maillot estVeolia.
De 2016 à 2024, le club a un partenariat avec le groupe immobilier lyonnaisAlila (société) dont le logo est présent sur le maillot de l'OL[320].
À partir de la saison 2020-2021, la compagnie aérienneEmirates deviendra le sponsor principal du maillot du club pour les 5 prochaines saisons[321].
L'agence d'intérimStaffmatch devient partenaire majeur du club à partir de la saison 2023-2024 pour une durée de 3 ans. La marque apparaît sur le short de l'équipe masculine[322].
Introduction en bourse
Le26 janvier2007, le club a précisé les modalités de son introduction enbourse. L'actionOL Groupe est proposée entre 20 et 24,40 euros dont la part pour les petits porteurs est de dix pour cent. Depuis levendredi8 février2007 l'Olympique lyonnais est entré en bourse. L'actionOL Groupe (mnémonique OLG) est définitivement proposée à24 euros. Conformément àl'article 68 de la loi du 30 décembre 2006[323], l'ouverture du capital intègre un projet de nouveau stade détenu en propre par le club.
Près de deux ans après son entrée en Bourse, l'action a perdu 65 % de sa valeur pour atteindre un minimum de 8,50 euros au 25 novembre 2008[324] quand leCAC 40 perdait 50 %. Depuis cette date, le cours s'est inversé pour remonter à 9,75 euros le 27 août 2009. Le 23 mai 2011, le cours est descendu à6 euros. En août 2013, le titre ne vaut plus que 2,08 euros, plombé par le recul des résultats sportifs et surtout par la difficulté économique que représente la construction du nouveau stade. Grâce à la livraison duParc Olympique lyonnais, la vente d'actifs importants (commeAlexandre Lacazette àArsenal ouCorentin Tolisso auBayern Munich), et l'entrée au capital d'investisseurs chinois, la valeur du titre remonte pour titiller les 3,00 euros au début d'année 2018.
Aspect écologique
À la suite de polémiques sur l'impact écologique de son stade (en 2017, une enquête révèle que11 tonnes de déchets sont générés à chaque match de l'OL[325]), en 2019 l'OL annonce mettre en place une politique de transition écologique[326].
Depuis 2020, l'Olympique lyonnais est associéTime for the Planet[327], qui promeut l'entrepreneuriat au service de l'urgence climatique.
Tribune desBad Gones avant le match Lyon - Real Madrid en 2006.Tribune des supporters lyonnais lors de la finale de laCoupe de France en 2008 contre le PSG.
Le club compte plusieurs groupes de supporters au statut plus ou moins officiel[328]. Le plus important est celui des « Bad Gones » créé en 1987, et qui occupe le virage nord inférieur dustade de Gerland. L'Olympique lyonnais était alors un modeste club de D2. Le1er décembre 2012, contreMontpellier, ce groupe a fêté ses25 ans d'existence. Un autre groupe important a existé, il s'agit de la « Cosa Nostra Lyon » au virage Sud inférieur. Il a vu le jour en 2007 et est issu du regroupement de deux groupes qu'étaient les « Lugdunum's Lions », créés en 1993, et les « Nucléo Ultra », créés en 2000, qui occupaient déjà le virage Sud. Afin de donner plus d'homogénéité à la tribune les deux groupes ont fusionné[329]. Mais la répétition des interpellations pour divers actes de vandalisme[330] et de violence a contraint l'Olympique lyonnais à ne plus reconnaître officiellement le groupe[331],[332] puis à l'État de le dissoudre officiellement par décret en 2010[333]. En 2009 est apparue un nouveau groupe actif au virage sud appeléLyon 1950.En 2010, le groupe organise campagne d'abonnement et compte à peu près cent-soixante membres[334].
Tribune des Bad Gones au Parc Olympique lyonnais contre leRB Leipzig en Ligue des champions le 10-12-2019.
Il existe également d'autres associations dont la localisation dans le stade est bien définie[328]. Il s'agit des « Rouge et Bleu » de la tribune Jean Bouin, des « Hex@gones » créés en 2000, présents surtout en virage sud inférieur, qui regroupe, mais pas exclusivement, les supporters résidant loin de Lyon, des « Gastrogones » de la tribune Jean Bouin et au virage sud supérieur, des « O'Elles Club » de la tribune Jean Jaurès et des « Handi-Sup-OL », créés en 2005, placés aux places handicapées de la tribuneJean Bouin. Six autres groupes sont répartis de part et d'autre du stade. Il s'agit des « OL Muséum », créés en 2006, association de supporters collectionnant des produits estampillésOL, des « Gones 58 », créés en 2006, qui regroupent les supporters du département de laNièvre, des « Gones 26 », créés en 2007, qui regroupent les supporters du département de laDrôme, des « Septimagones », créés en 2008, implantés àHérépian dans l'Hérault, dont le nom vient de la contraction de Gones et deSeptimanie, une ancienne province désignant le Languedoc-Roussillon, des « Loups Marchois », créé en 2008, qui regroupent les supporters du département de laCreuse, et des « Dauphigones », créés en 2008, qui regroupent les supporters du département de l'Isère.
L'affluence des spectateurs au stade de Gerland a connu une forte augmentation dans les années 2000[335]. Alors que la moyenne de fréquentation était d'environ dix-mille spectateurs jusqu'à la fin des années 1980, elle est d'un peu moins de quarante-mille dans les années 2000, soit l'équivalent de la capacité du stade de Gerland.
En 2016, avec l'arrivée dunouveau stade, l'affluence peut atteindre près de soixante-mille spectateurs.
Évolution de la moyenne de spectateurs à domicile de l'Olympique lyonnais depuis 1970
Différents chants sont régulièrement repris lors de matchs.Comme le « Qui ne saute pas n'est pas Lyonnais » ou encore les échanges entre les virages du fameux « Supporters Lyonnais » LesBad Gones 87 ont un chant de supporter qui est une reprise de « La symphonie du nouveau monde » deAntonín Dvořák[336] et dont les paroles sont « Allez le virage nord, fais entendre ta voix ! Allez le virage nord, le douzième homme c'est toi ! ».
Depuis la saison 2018-2019 en avant-match, une chanson accompagnée à la guitare composée par Stéphane Balmino et combinant les chants « Pour ce blason » et « Rouge et bleu » est diffusée accompagnée du clip promotionnel pour lemusée du club avec les paroles diffusées sur les panneaux pubs en bord de terrain ; diffusé en début de saison puis remis en place en novembre, le chant est progressivement repris en cœur au fil des matches par les virages et le stade en général, certaines personnes estiment que ce chant peut s'imposer comme l'hymne du club[337]. Toutes les précédentes tentatives du club, la dernière en date était en 2014 avec un hymne composé parBenjamin Biolay ont échoué[337].
La plus grande rivalité régionale est celle qui existe depuis la création du club avec l'AS Saint-Étienne. Cette rivalité est due à la proximité géographique des deux villes, car seulement62 kilomètres par la route les séparent. Les deux clubs ont connu chacun leur tour leurs heures de gloire[338] car l'AS Saint-Étienne domine le football français avec dix titres gagnés entre 1955 et 1981 puis l'Olympique lyonnais dans les années 2000 avec sept titres de champion. Lors des rencontres, le flux massif des supporters visiteurs est effectué, pour la majorité, par un convoi de plus d'une vingtaine de bus encadré par des véhicules de lacompagnie républicaine de sécurité. En outre, depuis la remontée deGrenoble en 2008, un autre derby rhône-alpin a lieu, entre l'Olympique lyonnais et leGF38, pendant deux saisons, mais les enjeux apparaissent moins importants que lors des rencontres contre l'AS Saint-Étienne.
Au niveau de la localitélyonnaise, le club etLyon-La Duchère ont eu une histoire les opposant puisque ce dernier trace son chemin dans l'ombre de l'OL[339]. En 1992, il est promu endivision national et obtient même une place pour la seconde division qui lui sera refusée pour insuffisances économiques. Après un dépôt de bilan en 1996, le club du quartier deLa Duchère vit des années sombres alors que l'OL s'impose en championnat[339]. Mais le club se reconstruit en recrutant notamment quelques jeunes joueurs issues du centre de formation de l'Olympique lyonnais[339]. Le, les deux clubs se rencontrent lors des32e de finale deCoupe de France. Le derby lyonnais, joué àGerland, se solde alors par une victoire des professionnels,3 buts à 1 avec un triplé deLisandro López.
Au niveau national, les rivalités avec l'Olympique lyonnais se développent avec sa domination du championnat de France dans les années 2000. Le président lyonnaisJean-Michel Aulas est par ailleurs souvent critiqué par ses confrères et les joueurs des équipes adversaires[340] pour ses prises de position. Il lui est reproché d'attirer systématiquement les meilleurs joueurs du championnat à l'OL[341].
Sur le terrain, les rivalités les plus intenses interviennent avec les clubs concourant régulièrement pour le gain du titre de champion de France. On peut notamment citer l'Olympique de Marseille ; l'opposition entre les deux clubs étant souvent appelée "Olympico" ou bien "Choc des Olympiques". L'opposition avec lesGirondins de Bordeaux a également eu une certaine importance, à cause de la présence constante en haut de tableau des deux équipes au cours des années 2000. Enfin, les rencontres avec leParis Saint-Germain ont également un caractère important, particulièrement depuis l'émergence du club parisien comme tête d'affiche du championnat au début des années 2010. Aucune opposition toutefois n'égale la rivalité avec l'AS St-Étienne, comme en témoignent les incidents récurrents et les mesures de sécurité drastiques qui en découlent.
Depuis quelques années la rivalité s'est développée entre l'Olympique de Marseille et l'OL. Après un score de cinq buts partout austade de Gerland le 8 novembre 2009, celle-ci a détrôné le match entre le PSG et l'OM en termes d'audience. Le 19 décembre 2010, la rencontre a été suivie par 2,43 millions de téléspectateurs, soit plus du tiers des abonnés deCanal+ alors que lematch PSG - OM du 7 novembre de la même année a été suivi par 2,35 millions[342]. L'opposition entre l'OL et l'OM détient le record d'audience historique pour la Ligue 1 et pour Canal+, ils étaient 2,93 millions de téléspectateurs à regarder le match du 27 mai 2009[343]. En mai 2013, de violents affrontements entre supporteurs lyonnais et marseillais ont eu lieu à la gare de péage deBollène, à la suite de la rencontre fortuite des bus de supporteurs des deux camps.Les supporteursultras du virage sud deLyon entretiennent une rivalité avec leurs homologues de la populaire Brigade sud deNice, particulièrement depuis le vol par les Lyonnais de la "bâche" des ultras niçois[344], humiliation suprême dans le milieu des supporteurs ultras.
L'Olympique lyonnais dispose, depuis 2005, de sa propre chaîne de télévision[345]. Celle-ci propose quotidiennement des flashs d'information sur la vie du club et ses résultats sportifs. Ses studios sont basés à proximité du centre d'entraînement. Les informations sur le club sont également quotidiennement repris sur la chaîne localeTélé Lyon Métropole. Il existe également des partenariats avec des stations de radio nationales. La radioRTL et la chaîne officielle du club étaient en partenariat[346] pour quelques émissions ; c'est également le cas avecEurope 1 ouRadio Espace[347].
Les relations entre le club et les médias sont parfois houleuses. En effet, des distensions fortes apparaissent dans les années 2000 quant à la gestion du club parJean-Michel Aulas qui est accusé de « piller » la Ligue 1 française en tentant de recruter les meilleurs joueurs des différentes équipes[348]. Ce dernier n'hésite pas non plus à accuser les médias de tenter de déstabiliser son groupe dans le but de faire perdre l'équipe[349]. Le club multiplie par ailleurs les démentis contre certains articles du quotidienL'Équipe concernant les montants des salaires[350] ou la politique de recrutement.
Selon des sondagesIpsos daté de2006, l'Olympique lyonnais est le second club français le plus populaire en France juste derrière l'Olympique de Marseille[351]. Un classement conservé en2009, où le club partage cette place avec le Paris Saint-Germain[352]. Selon cette étudeIFOP d'août 2009, l'Olympique lyonnais reçoit 11 % des suffrages lors de la question portant sur la préférence du club. Ce chiffre est éloigné de celui de l'Olympique de Marseille qui recueille 20 % des voix.
Le 24 novembre 2005, l'Olympique lyonnais s'associe au média lyonnaisLyon Capitale pour créer leJournal du Match rédigé par le journaliste Razik Brikh. Ce journal gratuit publié lors de chacune des rencontres du club rhodanien est diffusé à 60 000 exemplaires, dont 20 000 dans le stade de Gerland[353]. En 2010, leJournal du Match change de nom pour s'appelerLa Tribune. Il est édité par OL Média (rédacteurs du site olweb.fr).
L'Olympique lyonnais dans la culture populaire
Dans le domaine du cinéma, l'Olympique lyonnais apparaît en 2004 dans lefilm à sketchesLes 11 commandements. Ce film dont les acteurs sontMichaël Youn et son équipe possède une séquence se déroulant austade de Gerland. Lors de la mi-temps opposant l'OL à l'AJ Auxerre, le speaker annonce une représentation d'un groupe de chanteursstéphanois et qui interprète la chansonLe lion est mort ce soir. L'objectif de la séquence étant :Tu prendras un bide. En 2006, un film consacré au football fait apparaître l'Olympique lyonnais, il s'agit deGoal 2 : La Consécration. En 2014, dans le filmBarbecue d'Éric Lavaine, le groupe d'amis est supporter de l'Olympique lyonnais, et va souvent austade de Gerland. Dans leurs discussions, ils font également référence au club et aux matches passés[354].
Peu de références sont faites à l'Olympique lyonnais dans les différents spectacles ou programme à caractères humoristiques; les cibles privilégiées sont celles du Paris Saint-Germain et de l'Olympique de Marseille, malgré quelques références dans les programmes desGuignols de l'info lors de la série de victoires en championnat dans les années 2000.
Autres équipes
Équipe réserve et sections jeunes
Pour la saison 2019-2020, l'équipe réserve de l'Olympique lyonnais évolue enChampionnat de France de National 2 dans le groupe D et est entraînée parGueïda Fofana et Philippe Bizeul[355]. Elle remporte leChampionnat de France des réserves professionnelles par sept fois en 1998, 2001, 2003, 2006, 2009, 2010 et 2011[356]. Cette équipe est un lien entre les sections jeunes et l'équipe professionnelle. Elle permet notamment aux joueurs du groupe pro blessés de longue date d'effectuer un retour à la compétition de manière progressive.
Lecentre de formation de l'Olympique lyonnais comprend plusieurs formations de jeunes, des débutants aux juniors. Ces derniers gagnent laCoupe Gambardella à quatre reprises en 1971, 1994, 1997 et 2022[357] et le centre se voit décerner le titre de meilleur club de jeunes en 1980, 1994, 1997, 2003, 2005, 2006, 2008, 2009 et 2012.
L'Olympique lyonnais acquiert à l'été 2004, lasection féminine duFC Lyon, qui existe depuis 1970. L'équipe première joue enpremière division et fait partie des meilleurs clubs nationaux avec quatorze titres consécutifs entre 2007 et 2020[358] et un total de dix-sept titres de championne ajouté à neuf victoires enCoupe de France[note 8] en 2003, 2004, 2008, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016 et 2017.
Sur le plan européen, les filles atteignent, en 2008 et 2009, les demi-finales de laLigue des champions, et pour la première fois la finale le 20 mai 2010 à Getafe qu'elles perdent contre les Allemandes duTurbine Potsdam (0-0, 6-7 tab).
En 2011, elles emportent la finale 2-0 à Londres contre ces mêmes Allemandes du Turbine Potsdam. L'année suivante, les Lyonnaises conservent leur titre en battant 2-0 leEintracht Francfort. Par la suite, l'équipe établit son hégémonie sur la scène européenne en remportant six autres Ligues des champions en2016,2017,2018,2019,2020 et2022, faisant de l'Olympique lyonnais le club le plus titré sur la scène européenne avec 8 titres[359].
La section est entraînée parFarid Benstiti entre 2001 et 2010 avant qu'il ne quitte ses fonctions et cède sa place àPatrice Lair[360]. Après avoir gagné de nombreux titres avec l'équipe féminine,Patrice Lair passe la main et c'estGérard Prêcheur qui le remplace. Ce dernier permet au club d'agrandir son palmarès, en remportant notamment deux triplés (Ligue des Champions, Championnat de France et Coupe de France) lors des saisons 2015-2016 et 2016-2017.Reynald Pedros puisJean-Luc Vasseur lui succèdent. Après une élimination en quart de finale de la Ligue des Champions en 2021, ce dernier est remercié et remplacé parSonia Bompastor[361].
En juin 2015, le club officialise l'arrivée deGriedge Mbock pour un montant de 100 000 euros et établit ainsi le plus gros transfert de l'histoire du football féminin en France[362].
Le, le club annonce être en « discussions exclusives » en vue de l'acquisition de la franchise, qui a pour but de finaliser la transaction avant le 31 janvier 2020. La holding doit être détenue à 89,5 % par OL Groupe, à 7,5% Bill Predmore et à 3 % par l’ancien basketteurTony Parker[371].
Jean-Michel Aulas annonce début janvier 2020 lors de la cérémonie des vœux 2020 que le club sera renommé « OL Reign »[372]. Le nouveau nom du club est officialisé le, en même temps qu'un nouveau logo, intégrant un lion, symbole historique de la ville deLyon. Le club conserve tout de même son surnom,The Bold[373].
Le 10 janvier 2024, le club retrouve son ancien nom, le Seattle Reign, et son ancienne identité visuelle[374].
Le CRO Lyon boules est une association sportive pratiquant le jeu de boules. Celle-ci est née dans lesannées 1940[375] àla Croix-Rousse et se spécialise dans laboule lyonnaise. Un partenariat est conclu en 2004 avec l'Olympique lyonnais[376] et permet de développer l'image du club et du sport-boules en général grâce à une plus grande couverture médiatique avec notamment le port du maillot floqué de l'écusson Olympique lyonnais pendant les compétitions. Avant ce partenariat, le CRO Lyon boules est lié au club villeurbannais de handball dont l'accord est de 200 000 euros[376]. Depuis le partenariat, le club est trois fois vainqueur de la Coupe d’Europe des clubs en 2004, 2006 et 2008 et huit fois champion de France des clubs sportifs en 1992, 2000, 2001, 2006, 2007, 2008, 2009, 2010[377].
L'Olympique lyonnais intègre laSuperleague Formula pour la saison 2009[378]. Ce championnat automobile, créé en 2008, regroupe des écuries portant les couleurs des équipes de football qui les parrainent. Il s'agit de monoplaces toutes identiques dont le moteur est unV12 qui propose 750 chevaux[378]. Le nom du pilote au volant de la monoplace OL pour l'année 2009, est dévoilé le 18 juin 2009, par le biais du site officiel du club, il s'agit deNelson Panciatici[379], âgé de20 ans en 2009. La monoplace Olympique lyonnais est présentée aux supporters avant le match opposant l'OL au Paris Saint-Germain du 24 avril 2009[380].
Six courses sont au programme en 2009[381], celles-ci ont toutes lieu enEurope de l'Ouest. Lasaison 2009 se termine avec une dix-septième place sur dix-neuf concurrents pour la monoplace de l'Olympique lyonnais et un total de160 points très loin du vainqueur Liverpool qui totalise412 points[382]. Douze circuits sont au programme en 2010[383], ceux-ci sont situés enEurope de l'Ouest et en Chine. Le nom du pilote au volant de la monoplace OL pour l'année2010, dévoilé le 30 mars 2010, estSébastien Bourdais[384]. Bourdais remporte une course lors de l'épreuve inaugurale mais il quitte l'équipe en cours de saison[385], remplacé alors parFranck Perera[386].Celso Miguez puisTristan Gommendy conduisent ensuite la monoplace aux couleurs de l'OL[387]. Finalement, la monoplace de l'OL termine dix-huitième et avant-dernière avec235 points d'un championnat remporté par Anderlecht avec699 points[388]. Le club lyonnais n'est pas présent en2011.
Le, l'OL et laTeam LDLC annoncent la signature d'un accord de partenariat entre les deux structures. Ce partenariat se matérialise par le changement immédiat de l’appellation de l’équipe qui devientLDLC OL et à l'intégration dans cette structure de la section eSport de l'OL[394].
Le, il est annoncé la fin du partenariat entre LDLC et l'Olympique lyonnais, avec un arrêt effectif le 31 juillet 2023[395].
Futsal
Le 8 juin 2019, il est annoncé que l'OL ouvrira une sectionfutsal pour la saison 2019-2020. L'équipe effectuera ses débuts au plus haut niveau régional et sera entraînée parJoël Fréchet[396]. L'OL devient le premier club de football professionnel à créer une équipe de futsal[397].
Le 11 octobre 2020, l'équipe remporte son premier trophée, en battant laTeam Bel-Air (10-8) en finale de la coupe de Lyon et du Rhône[398].
Le 11 mai 2024, l'équipe remporte le championnat de Régional 1 en se qualifie pour les barrages d'accession à laDivision 2[399]. Après s'être imposé en match de pré-barrages contreBordeaux Coqs Rouges (9-3)[400], l'équipe s'incline en barrage aller-retour contreNice Futsal Club (3-4 ; 3-4), et n’accède pas en Division 2[401].
Malgré la défaite en barrage contreNice Futsal Club, l’OL a déposé plusieurs réserves lors de la double confrontation contre ce dernier, qui ont été reçues et validées par laFFF[402].
Le 15 juillet 2024, l'OL obtient gain de cause et évoluera finalement en Division 2[403].
Le 30 mai 2025, l'OL ferme sa sectionfutsal, les droits sportifs de l'équipe seront récupérés par le FC Chassieu-Décines[404].
Notes et références
Notes
↑a etbSeuls les principaux titres en compétitions officielles sont indiqués ici.
↑a etbParmi les championnats européens majeurs (Espagne, Italie, Allemagne, Angleterre et France), seules laJuventus et leBayern Munich ont fait mieux avec respectivement neuf et onze titres consécutifs. En Europe, leSkonto Riga (Lettonie), avec quatorze titres consécutifs, leRosenborg BK (Norvège), avec treize sacres, leRed Bull Salzburg (Autriche), avec dix titres, leCeltic FC et lesRangers FC (Écosse) avec neuf championnats, ainsi queThe New Saints (Pays de Galles) avec huit championnats ont réalisé des séries plus importantes.
↑La coupe des villes de foire se joue à ses débuts sur plusieurs années.
↑Pour l'anecdote, dans les archives de l'UEFA (cf :« UEFA Cup Winners' Cup »), il est indiqué que l'OL est qualifié en finale grâce au but marqué à l'extérieur.
↑104 millions de francs correspond à 15,85 millions d'euros.
↑Le précédent record du nombre de championnats gagnés consécutivement était détenu par Saint-Étienne, avec quatre championnats.
↑120 millions de francs correspond à 17,77 millions d'euros.
↑L'épreuve s'est appelée Challenge de France jusqu'en 2011.
↑Damien Dorso, « Lyon éliminé après sa défaite contre le CSKA Moscou (2-3) »,Eurosport,(lire en ligne, consulté le).
↑« Le troisième de Ligue 1 sera qualifié directement pour la Ligue des champions »,Lequipe,(lire en ligne, consulté le).
↑Raphaël Brosse, « Lyon arrache le nul (1-1) et la qualification chez le Shakhtar Donetsk »,Eurosport,(lire en ligne, consulté le).
↑Sébastien Buron, « Ligue des champions : Lyon éliminé en 8es après une lourde défaite (1-5) sur la pelouse du Barça »,Lequipe,(lire en ligne, consulté le).
↑« Bilan : Olympique Lyonnais, une saison pour rien ? »,90 min,(lire en ligne, consulté le).
↑Jean Canesse, « Le podium pour l’OL, la C3 pour les Verts : la course à l’Europe est terminée »,Eurosport,(lire en ligne, consulté le).
↑« Lyon directement qualifié pour la phase de groupes de la Ligue des champions »,Lequipe,(lire en ligne, consulté le).
↑Jérémy Laugier, « OL: «On prend des risques pour passer la vitesse supérieure»… Aulas officialise Sylvinho comme successeur de Genesio »,20 Minutes,(lire en ligne, consulté le).
↑Aymeric Advinin, « OL : Bruno Genesio quittera le banc en fin de saison »,Le Dauphine,(lire en ligne, consulté le).
↑« Transfert de Tanguy Ndombele à Tottenham »,OL.fr,(lire en ligne, consulté le).
↑« Ferland Mendy officiellement transféré au Real Madrid »,Lequipe,(lire en ligne, consulté le).
↑Seule lanationalité sportive est indiquée. Un joueur peut avoir plusieurs nationalités mais n'a le droit de jouer que pour une seule sélection nationale.
↑Seule la sélection la plus importante est indiquée.
↑« ASSE, OM, PSG... Tous les budgets de la Ligue 1 en 2014-2015 »,Sportune,(lire en ligne, consulté le)
↑« Les budgets de la Ligue 1 en 2015-2016 »,Sportune,(lire en ligne, consulté le)
↑« Les budgets de la Ligue 1 en 2016-2017 »,Sportune,(lire en ligne, consulté le)
↑« Les budgets de la Ligue 1 en 2017-2018 »,Sportune,(lire en ligne, consulté le)
↑« Les budgets de la Ligue 1 en 2018-2019 »,Sportune,(lire en ligne, consulté le)
↑« Les budgets de la Ligue 1 en 2019-2020 »,Sportune,(lire en ligne, consulté le)
↑« Les budgets de la Ligue 1 en 2020-2021 »,Sportune,(lire en ligne, consulté le)
↑« Les budgets de la Ligue 1 en 2021-2022 »,Sportune,(lire en ligne, consulté le)
↑« Les budgets de la Ligue 1 en 2022-2023 »,Sportune,(lire en ligne, consulté le)
↑« Le PSG 34 fois plus riche que Le Havre, le PFC déjà au pied du podium : le classement des budgets des clubs de Ligue 1 en 2025-2026 »,L'Equipe,(lire en ligne, consulté le).
↑« L'Olympique Lyonnais renouvelle sa confiance à Espace Group »,La Lettre Pro de la Radio & des Médias - La Puissance du Média Radio,(lire en ligne, consulté le)
La version du 23 février 2010 de cet article a été reconnue comme « bon article », c'est-à-dire qu'elle répond à des critères de qualité concernant le style, la clarté, la pertinence, la citation des sources et l'illustration.