L'Olympique Gymnaste Club de Nice, abrégé enOGC Nice est un club defootballfrançais fondé en1908 en tant que section football du club omnisports fondé en1904 et situé àNice.
Le club, fondé sous le nom deGymnaste Club de Nice, prend le nom d'Olympique Gymnaste Club de Nice en 1926.
De 1927 à 2013, le club joue auStade du Ray. Depuis le, les rencontres se déroulent au nouveau grand stade de Nice dénomméAllianz Riviera. Les joueurs s'entraînent au sein d'un complexe sportif, inauguré en construit et situé à l'ouest de la ville, boulevard Jean Luciano, dans lequel se trouvent également lecentre de formation et le siège du club.
Les joueurs sont traditionnellement appelés « les Aiglons », l'emblème de la ville de Nice et du club étant l'aigle[1].
Le club est détenu par le groupe de pétrochimieIneos depuis, propriété de la première fortune britanniqueJim Ratcliffe. L'équipe première évolue actuellement enLigue 1. Elle est entraînée depuis juin 2024 par Franck Haise.
Localisation de l'Allianz Riviera et du centre d'entrainement et de formation par rapport à la ville deNice.
L’ancêtre de l’OGC Nice actuel, le Gymnaste club de Nice (GCN), est né à La Pergola, avenue Carlone, dans le quartier desBaumettes à Nice, le, ayant pour but la gymnastique et les exercices athlétiques. Le Gym, club de gymnastique, est fondé par le marquis de Massengy d'Auzac (président de la Fédération sportive des Alpes-Maritimes de l'époque et qui devient président d'honneur du Gym), par Hector Gal et A. Martin (élu président). Les couleurs d'origine du Gym sont le bleu et le noir et deviendront par la suite le rouge et noir.[réf. nécessaire]
Le, le Gymnaste club se divise en deux : la section boules garde le nom et reste affiliée à la FSAM, les autres sections deviennent le Gymnastes amateurs club de Nice (GACN) qui s'affilie à l'Union des sociétés françaises de sports athlétiques (USFSA), l'organisme national le plus important, et une section football est enfin créée. Derrière l'origine de la création de cette section se trouvent des jeunes issus deLa Semeuse, une des plus vieilles associations de la ville de Nice (créée elle aussi en 1904), qui seront exclus de cette dernière à la suite d'un comportement inapproprié. Afin de pouvoir continuer à pratiquer le Football ils décidèrent donc de rejoindre le GACN et d'y créer une section pour le ballon rond. Le, le Gymnastes amateurs club de Nice redevient le Gymnaste club de Nice, tout le club s'affiliant à l'USFSA, lui permettant participer auchampionnat de la Côte d'Azur. Le, le Gymnaste club de Nice absorbe le Gallia Football Athlétic Club et adopte ses couleurs rouge et noir. Le, lors de son assemblée générale le Gymnaste club de Nice devient l'Olympique gymnaste club de Nice. Le motolympique est à la mode, puisque lesJeux du même nom viennent de se dérouler en France[3].
De 1927 à 1929, le Gym joue en Promotion d'honneur Sud-Est, puis enDivision d'honneur de 1929 à 1932.[réf. nécessaire] L'OGC Nice atteint en 1931 et en 1932 les demi-finales de laCoupe de France de football.
Les premières années de professionnalisme (1932-1950)
Le club adopte le statut professionnel en 1932 et intègre la D1A en 1932-1933 puis la D1 en 1933-1934. En, l'OGCN se voit retirer le statut professionnel, avant de le récupérer six mois plus tard. L'équipe première ne dispute alors que des matches amicaux. Le Gym reste ensuite quatre saisons en D2, de 1935 à 1939. Pendant la guerre, le club évolue en D1 Sud de 1940 à 1943.
Lors de la saison 1943-1944, la plupart des joueurs professionnels niçois évoluent au sein de l'Équipe fédérale Nice-Côte d'Azur mise en place par lerégime de Vichy. Ils sont accompagnés de joueurs issus d'autres clubs de la Côte d'Azur, l'AS Cannes notamment. Le club, décimé, évolue cette année-là dans leChampionnat de France amateur. L'année suivante, le système des équipes régionales est abandonné avec la Libération. L'OGCN joue alors en D2 de 1945 à 1948, remportant en 1947-1948 lechampionnat de France de D2, son premier titre significatif. En 1945, l'OGC Nice atteint à nouveau la demi-finale de laCoupe de France.
En 1948, le Gym retrouve la première division et termine septième du championnat. Il atteint la cinquième place la saison suivante. L'OGC Nice ne quittera plus l'élite jusqu'en 1964. Les belles années arrivent.
Les années 1930 et 1940 sont marquées par la présence d'un buteur exceptionnel dans l'effectif de l'OGC Nice,Joaquín Valle, qui inscrit, entre 1937 et 1948 pas moins de 339 buts en 407 rencontres toutes compétitions confondues avec le Gym.
Les années cinquante sont les plus glorieuses pour l'OGC Nice avec quatre titres de champion de France en huit saisons (1950-1951,1951-1952,1955-1956 et1958-1959) et deux Coupes de France (1951-1952 et1953-1954). Le club, qui rivalise avec le grandStade de Reims, est le premier à obtenir deux titres de champion de France consécutifs et réalise le doublé coupe-championnat en 1952.
La ville s'enthousiasme pour les exploits du club. Lestade du Ray est plein à craquer et les spectateurs sont parfois assis sur le bord de la pelouse.
En 1960, grâce à un triplé de Victor Nurenberg, l'OGC Nice bat à domicile leReal Madrid deFerenc Puskás (3 à 2) en quart de finale de laCoupe des clubs champions européens. Au retour, les Madrilènes s'imposent 4 à 0 devant 85 000 spectateurs, face à des Niçois contraints de jouer à dix pendant plus de la moitié du match.
Les belles années passent et l'OGC Nice rentre peu à peu dans le rang. En 1964, le club tombe en deuxième division mais grâce à sa nouvelle recrue,Roger Piantoni, il remporte le championnat de D2 la saison suivante et regagne aussitôt l'élite. En 1967-1968, le Gym termine vice-champion de France derrière l'AS Saint-Étienne. En 1969, le club descend en D2 mais remonte immédiatement en D1 après avoir décroché le championnat de France de D2 de 1970. Le club va ensuite être relancé par un grand dirigeant : Roger Loeuillet.
L'ère Loeuillet, le temps des vedettes (1969-1981)
En 1970, l'OGC Nice remporte leChallenge des champions en battant 2-0 la grande équipe de l'AS Saint-Étienne qui vient de réaliser le doublé coupe-championnat. C'est le début d'une belle période pour le Gym qui durera jusqu'en 1978.
Grâce à ce brillant effectif, l'OGC Nice démarre toujours très fort le championnat de France et est sacré à plusieurs reprises champion d'automne. Malgré ces talents, le club ne réussit toutefois pas à décrocher de titre. Il termine deuxième du championnat en1972-1973, avecJean Snella comme entraîneur, et en 1974-1976, sous la houlette deVlatko Marković. En 1974, le record d'affluence au stade du Ray est battu avec 25 532 spectateurs payants à l'occasion du match deCoupe UEFA face aux Turcs deFenerbahçe.
La finale de laCoupe de France perdue en 1978 contre l'AS Nancy-Lorraine, au cours de laquelleMichel Platini crucifie Dominique Baratelli d'un tir en pivot, assomme toute une ville et sonne la fin d'une époque. Jean-Noël Huck et Roger Jouve quittent le club en 1978 et Jean-Marc Guillou en fait de même en 1979. L'OGC Nice est ainsi privé de son milieu de terrain magique et les conséquences ne tardent pas à se faire sentir. Entre 1979 et 1981, le club reste abonné à la quinzième place et tombe à la dix-neuvième en 1982 ce qui l'envoie en D2. La fin des années 1970 et le début des années 1980 sont cependant marquées par les exploits d'un illustre buteur, le SerbeNenad Bjeković, qui accumule 86 réalisations de 1976 à 1981. En défense évolue alors un joueur de légende,Josip Katalinski, disparu en 2011 et dont la personnalité, décrite comme forte et attachante, a marqué pour longtemps les esprits[4].
En 1981, Mario Innocentini, un grossiste niçois, devient président du club et le restera dix années durant, jusqu'en 1991. De 1982 à 1987, le Gym est entraîné parJean Sérafin. MalgréCarlos Curbelo etGérard Buscher, puis le recrutement dePascal Françoise, le club ne parvient pas à passer les barrages. Ce n’est qu’en 1985 que les azuréens retrouveront la D1, avecFabrice Mège,Michel Joly,André Amitrano ou encoreGilbert Marguerite. L'OGC Nice termine premier du championnat de D2 et regagne ainsi l'élite grâce notamment à son buteur argentinJorge Dominguez qui inscrit 41 buts en l'espace de deux saisons.
Les saisons suivantes sont plus délicates malgré les arrivées deJean-François Larios et deJoël Henry puis l’émergence d’Éric Guérit. L'espoir renaît avec l'arrivée au poste d'entraîneur de l'ancienne idole du Ray, le SerbeNenad Bjeković. Il le restera jusqu'en 1989. Avec l'ancien buteur aux commandes, le Gym atteint la demi-finale de la Coupe de France en 1988. Il termine à la sixième place duchampionnat de D1 1988-1989.
Après Bjeković, le club connaît une valse des entraîneurs avecPierre Alonzo,Carlos Bianchi puisJean Fernandez qui se succèdent en l'espace de deux ans. En 1990, le Gym signe un succès d'anthologie au Ray. L'OGCN l’emporte 6-0 sur leRC Strasbourg en match de barrage devant vingt-cinq mille spectateurs déchaînés par unRobby Langers en état de grâce qui inscrit quatre buts. AvecJean-Noël Huck de 1990 à 1992, le Gym retrouve un peu de stabilité mais la période est délicate. En 1991, Mario Innocentini doit se résoudre à déposer le bilan. L'ancien maire de NiceJacques Médecin est en fuite enUruguay et le Gym ne peut plus compter sur le soutien de la municipalité. Le club, qui termine quatorzième de lasaison 1990-1991, est rétrogradé pour raisons financières en deuxième division. L'avenir est sombre.
En, l'Olympique gymnaste club de Nice, criblé de dettes, risque la liquidation judiciaire[5]. Il est sauvé in-extrémis par le nouveau présidentAndré Bois, et devient Olympique gymnaste club de Nice Côte d'Azur[5]. D' à, le Gym est entraîné parAlbert Emon. Le club remonte en D1 en 1994 et termine seizième du championnat en1994-1995 puis douzième en1995-1996.
En 1997, l'OGC Nice ajoute une ligne à son palmarès, vierge de tout nouveau succès depuis près de quatre décennies. Sous la direction de son nouvel entraîneurSilvester Takač, le club remporte laCoupe de France contre l'En Avant de Guingamp (1-1, 4 t.a.b. à 3). Malgré ce succès, le Gym termine dernier duchampionnat 1996-1997 et descend en deuxième division.
Après un refinancement du club, la montée en Ligue 1 est validée.Maurice Cohen devient président et inaugure une période de bonne gestion et de stabilité.Gernot Rohr devient entraîneur et plusieurs joueurs arrivent en prêt. Alors que la descente leur est promise après leur difficile été, les Niçois surprennent les observateurs en s'installant rapidement en tête du championnat. Ils termineront en milieu de tableau, à la dixième place. Les saisons suivantes sont du même acabit, avec une onzième et une douzième place à la clé. Cependant, l'entraîneurGernot Rohr est renvoyé en 2005 et provisoirement remplacé, pour les derniers matchs du championnat, par un ancien joueur niçois,Gérard Buscher, qui évite au club la relégation mais n'est ensuite pas reconduit.
En 2004, l'OGC Nice réalise un exploit en Ligue 1 face au rivalmonégasque, le. Menés 3-0 après soixante minutes, les Niçois réagissent, et grâce à un triplé deVictor Agali et un but deMarama Vahirua, ils s'imposent finalement 3-4, au terme d'un derby resté mémorable.
Au cours de l'été 2005,Frédéric Antonetti est nommé entraîneur. Sous sa direction, les résultats seront en nets progrès, avec plusieurs révélations dontHugo Lloris,Ederson etBakari Koné, et deux huitièmes places en2005-2006 et2007-2008. En 2006, l'OGC Nice atteint la finale de laCoupe de la Ligue perdue 1 à 2 face à l'AS Nancy-Lorraine. À cette occasion 25 000 supporters niçois font le déplacement austade de France pour encourager leur équipe et composent une tribune remarquée aux couleurs rouge et noir.
En, le club connaît un conflit entre les actionnaires Gilbert Stellardo et Marcel Governatori d'une part, et Franck Guidicelli d'autre part. Ce dernier dépose une plainte concernant de prétendues irrégularités commises lors des transferts d'Ederson et deMatt Moussilou. Cette plainte provoque une vive réaction du club[10] mais elle sera finalement classée sans suite. L'annulation par letribunal administratif de Nice du dossier duGrand stade de Nice est par ailleurs un fait important sur la période.
Avant le début d'exercice 2010-2011, l'expérimenté mais vieillissantDanijel Ljuboja est recruté en provenance duGrenoble Foot 38 pour remplacer Rémy. Il est appelé à compléter l'attaque aux côtés d'Anthony Mounier, jeune ailier gauche qui a montré de belles choses l'année précédente, et d'Eric Mouloungui qui n'a pas encore convaincu depuis son arrivée. Dans l'entre jeu,Didier Digard, arrivé au mercato dernier, doit apporter son volume de jeu au milieu du terrain associé àJulien Sablé, recruté en, et àKafoumba Coulibaly. En défense,François Clerc s'engage deux ans pour se relancer et apporter assurance et polyvalence.
En 2010-2011, L'OGC Nice lutte pour éviter la relégation enLigue 2. Cette situation provoque le mécontentement des supporters, qui réclament davantage de moyens pour étoffer l'effectif et compenser les départs[11]. La fin de saison est compromise par de nombreuses blessures ou suspensions de titulaires qui révèlent la faiblesse du banc niçois, le club étant contraint de faire appel à des joueurs de CFA ou hors de forme. Une lourde défaite à domicile contre Caen (0-4), subie en, marque les esprits. Lors de la dernière journée, le, malgré une défaite à Valenciennes (2-1), qui place le club à la merci des résultats de ses concurrents directs, l'OGC Nice sauve finalement sa place parmi l'élite grâce à la victoire de l'Olympique lyonnais sur l'AS Monaco qui précipite le club de la Principauté en D2. Le Gym termine dix-septième, et premier non relégable.
Paradoxalement, l'OGC Nice réalise un bon parcours enCoupe de France, et atteint la demi-finale après avoir successivement éliminéCréteil, l'Olympique lyonnais,Drancy etReims. Le, le Gym est éliminé par le futur vainqueur de l'épreuve et champion de France 2011, leLille OSC en demi-finale, dans unstade du Ray comble (0-2).
Durant cette saison difficile, certains joueurs se distinguent, en particulierAnthony Mounier, auteur de onze passes décisives en championnat,Nemanja Pejčinović, jeune défenseur serbe prêté par leHertha BSC Berlin puis acheté en cours d'année, ouÉric Mouloungui, meilleur buteur niçois de la saison avec huit buts en championnat et trois en Coupe de France, dont certaines réalisations spectaculaires.
Fin, le président Stellardo annonce qu'une augmentation de capital est nécessaire, dans le but notamment de conserver les joueurs-clés de l'effectif. Le, la presse révèle qu'un homme d'affaires niçois de 53 ans,Jean-Pierre Rivère, serait prêt à injecter 12 millions d'euros dans le club et pourrait prendre les commandes de l'OGC Nice. Le, Jean-Pierre Rivère devient officiellement président de l'OGC Nice, et annonce que les 11 à 12 millions d'euros qu'il apporte serviront à combler durant deux ans le déficit structurel du club qui s'élève à 6 millions d'euros, ce qui devrait selon lui permettre à l'OGC Nice de conserver ses meilleurs joueurs[12]. Il se donne également pour objectif de doter le club de nouveaux centres d'entraînement et deformation[12].
Les Aiglons ratent le début de leur saison 2011-2012, et devront attendre la sixième journée pour gagner leur premier match en Ligue 1 (face àAjaccio, 3-0). Nice réalise ensuite une saison morose, entre bonnes performances à domicile et nombreuses désillusions à l'extérieur, le tout entrecoupé par quelques coups éclats ponctuels. Le, Jean-Pierre Rivère annonce qu'Éric Roy est remplacé au poste d'entraîneur par son adjointRené Marsiglia[13]. Éric Roy retrouve son poste de manager général sportif du club[13], qu'il avait précédemment occupé[14]. Finalement, l'équipe aura passé la plus grande partie de la saison à lutter pour ne pas être relégable, et aura dû attendre la dernière journée du championnat pour assurer son maintien.
Quelques joueurs se distinguent, commeDavid Ospina,Anthony Mounier etFabián Monzón, les deux meilleurs buteurs du club enLigue 1 avec 8 buts marqués en championnat sur l'ensemble de la saison. Les joueurs offensifs que sontEric Mouloungui,Abraham Guié Guié,Franck Dja Djédjé etElliot Grandin, arrivé au marché d'hiver en renfort, ne marquent que 9 buts à eux quatre en championnat, tandis que l'apport deFabrice Abriel n'est pas constaté, entre autres problèmes d'efficacité. Le lendemain, le, Jean-Pierre Rivère fait savoir que René Marsiglia n'est pas reconduit à son poste[15].
Lors de lasaison 2015-2016, l'OGC Nice brille. L'entraîneurClaude Puel parvient à réaliser l'une des meilleures saisons du club azuréen, avec le retour au sommet deHatem Ben Arfa et les révélationsVincent Koziello etValère Germain. Nice se qualifie pour la coupe d'Europe après l'obtention d'une nouvelle quatrième place en quatre ans. Les Niçois accèdent ainsi aux poules de la C3 (Ligue Europa) à la suite de la victoire duParis Saint Germain encoupe de France contre le rival régional de toujours l'Olympique de Marseille. L'intersaison 2016-2017 sera pleine de rebondissements, une semaine après la fin du championnat, l'entraineurClaude Puel et le club décident de mettre fin à leur histoire commune. Le Gym ne tardera pas à annoncer son successeur en la personne deLucien Favre seulement quelques heures après le départ deClaude Puel.Lucien Favre a une grande expérience du haut niveau en ayant conduit leBorussia Mönchengladbach (club allemand) enLigue des champions.
Les investisseurs majoritaires, le Sino-Américain Chien Lee (NewCity Capital) et le Chinois Alex Zheng (Groupe Plateno), sont des hommes d’affaires actifs dans les secteurs de l'hôtellerie, du tourisme, de l'immobilier. Ils sont associés à Paul Conway, Américain, représentant la société Pacific Media Group. La gouvernance est inchangée. Jean-Pierre Rivère et Julien Fournier (directeur général) restent à la tête du club pour au minimum un cycle de trois ans. Le but est de franchir un cap et pouvoir garder les meilleurs joueurs et pérenniser le travail effectué. La nouvelle ambition est de développer la marque OGC Nice à l'international, en trouvant de nouveaux sponsors, de nouveaux fans et de nouveaux marchés.
Le club étant pérennisé pour quelques années sur le plan financier,Lucien Favre peut travailler de manière sereine dans un club ambitieux pour la coupe d'Europe et les années qui suivent. Dans la ligne directe du projet dicté par le président, le club fait l'acquisition de jeunes joueurs prometteurs telsWylan Cyprien,Dalbert Henrique ouArnaud Lusamba et continue l'incorporation des éléments les plus brillants du centre de formation (Malang Sarr, Vincent Marcel). Toutefois, la nouvelle surface financière permet de renforcer le groupe via quelques joueurs de grande expérience :Dante, internationalbrésilien, vainqueur de laLigue des champions et champion d'Allemagne avec leBayern Munich,Younès Belhanda, internationalmarocain et champion de France avec leMontpellier HSC, ou encoreMario Balotelli, star et enfant terrible du football italien, attaquant de laNazionale, vainqueur de laLigue des champions avec l'Inter Milan en 2010, champion d'Angleterre et multiple champion d'Italie.
Grâce notamment à un mercato réussi malgré un budget moyen, le dixième de Ligue 1, l'OGC Nice réalise lors de l'exercice 2016-2017 une saison historique. En effet, au terme de celle-ci, le club niçois termine troisième de Ligue 1, une première depuis 1976, soit 41 ans. Une phase aller maîtrisée, une seule défaite en 19 matchs, face à Caen, permet même aux aiglons d'être sacré par le titre honorifique de champion d'automne, devenant par là même un sérieux candidat au titre, aux côtés des deux favoris que sont Paris et Monaco. Le retour de la trêve hivernale est plus compliquée : les absences de Seri, parti jouer la CAN avec la Côte d'Ivoire, et les blessures de joueurs majeurs ralentissent les Niçois. Ils connaîtront leur deuxième défaite de la saison à Monaco (3-0) lors d'un match déjà significatif dans la course au titre. Malgré tout, le club surprise de la saison s'accroche et continue d'aligner les bonnes performances même lorsque deux de ses meilleurs joueurs (Pléa et Cyprien) se blessent gravement, étant écartés des terrains pour le reste de la saison. La phase retour est moins prolifique que la phase aller et le titre de champion s'échappe peu à peu au profit de Monaco. Cependant, l'avance engrangée durant la saison permet aux Aiglons de valider leur place sur le podium, devant Lyon, et leur permet d'avoir une chance de jouer la Ligue des Champions la saison suivante, y disputant les barrages. Une saison historique marquée par des victoires de haut standing (4-0 face lors du derby face à Monaco, 3-0 face à Lyon, 3-1 face au PSG), mais aussi par une invincibilité à domicile, débutée la saison précédente et qui durera jusqu'à la dernière à domicile de la saison 2016-2017 (défaite 0-2 face à Angers).
Le, l'OGC Nice est racheté par le groupe de pétrochimieIneos dont l'actionnaire majoritaire (et fondateur) est l'AnglaisJim Ratcliffe. À cette occasion,Jean-Pierre Rivère redevient président du club. Il avait précédemment démissionné de ses fonctions en janvier à la suite de différents désaccords avec les actionnaires chinois et avait été remplacé par Gauthier Ganaye. Le, au cours de sa troisième saison, et sept mois avant la fin de son contrat, Patrick Vieira est démis de ses fonctions d’entraîneur à la suite des mauvais résultats enregistrés par l'équipe : une cinquième défaite d'affilée toutes compétitions confondues, une onzième place en championnat, et une élimination rapide de laLigue Europa (avec 15 buts encaissés en 5 matchs)[20],[21]. Il est remplacé le même jour par l'un de ses adjointsAdrian Ursea[20]. À l'issue de la saison et de la neuvième place du club en championnat, Adrian Ursea quitte le club[22]. Le,Christophe Galtier, vainqueur de lasaison 2020-2021 de Ligue 1 avec leLOSC, est nommé entraineur du club pour trois ans[23],[24]. Qualifié pour la finale de laCoupe de France, l'OGC Nice s'incline en finale face auFC Nantes, sur un pénalty transformé parLudovic Blas[25].
Didier Digard est nommé entraineur le. À l'issue de la saison 2022-2023, son contrat n'est pas renouvelé. Le, l'ItalienFrancesco Farioli lui succède[28].
Le, l'OGC Nice annonce que Jean-Pierre Rivère a décidé de quitter la présidence du club à la fin de son mandat le et après quatorze saisons à ce poste[29]. Il est remplacé par Fabrice Bocquet, directeur général du club depuis novembre 2022[29].
Le, le Gymnaste club de Nice absorbe le Gallia Football Athlétic Club et adopte ses couleurs rouge et noir[30].
À partir de ce moment, les couleurs traditionnelles de l'OGCN sont le rouge et le noir. Elles sont déclinées sur les maillots sous forme de rayures verticales plus ou moins larges, apparu pour la première fois lors de la saison 1940-1941 et définitivement en 1948-1949. Toutefois, la saison 1970-1971 fera exception, avec un maillot bleu barré horizontalement d'un large bandeau blanc, lui-même traversé par un liseré rouge et noir. En hommage aux couleurs originelles du club : bleu et noir.
Le maillot extérieur est souvent blanc tandis que le « third » (rarement utilisé) est souvent noir, même s'il y eut des exceptions (maillot camouflage en 2005-2006 par exemple, maillot jaune, maillot bleu). Ce troisième maillot était constamment utilisé lors des matchs Monaco-Nice.
En mai 2014, faisant suite à l'accident du joueurKévin Anin, le n°17 est retiré[31]. Il s'agit du seulmaillot retiré du club.
Principaux maillots utilisés à domicile par l'OGC Nice
2007-2008
2008-2009
2016-2017
2019-2020
2021-2022
2022-2023
Principaux maillots utilisés à l'extérieur par l'OGC Nice
2007-2008
2008-2009
2016-2017
2019-2020
2021-2022
2022-2023
Principaux troisièmes maillots utilisés par l'OGC Nice
L'aigle représenté sur leblason du club est l'un des symboles les plus anciens de la ville deNice. L'aigle rouge apparaît peu après 1430 dans les statuts octroyés par le duc deSavoie, le comteAmédée VIII, à la ville de Nice[32]. C'est un symbole duSaint-Empire romain germanique[32], qui s'étendait à cette époque jusqu'aux confins duRhône. Historiquement, l'aigle niçois est généralement représentée la tête tournée sur sa droite, positionnement auquel se conforment les différents logos du club.
Le premier logo de l'OGC Nice, adopté en 1948 mais qui n'a jamais figuré sur les maillots, à quelques rares exceptions, reprend cette couleur rouge pour l'aigle[33]. Il disparaîtà la suite de la liquidation de laSASP[réf. nécessaire] en 1992[33].
La présentation du nouveau logo de l'OGC Nice austade du Ray le 19 mai 2013.
Un nouveau logo à l'aigle de sable est alors créé et on y fait figurer la mention « Côte d'Azur », le club ayant été rebaptisé OGC Nice Côte d'Azur. Il sera utilisé jusqu'en 2013 où, le, à l'occasion du dernier match à domicile de la saison face à l'Olympique lyonnais, il est remplacé par un nouveau logo[34]. Ce dernier adopte une représentation plus traditionnelle de l'aigle mais la couleur or est une nouveauté. Ses ailes épousent un blason aux rayures rouges et noires (les couleurs traditionnelles du club depuis 1919) surmontées de la mention « OGC Nice », les mots Côte d'Azur ayant disparu. Au bas figure la date de création du club enniçois :Despì 1904 c'est-à-dire « depuis 1904 ».
En 2014, le club invite ses supporters et les écoliers niçois[35] à choisir un nom pour l'aigle de l'OGC Nice. À l'issue de la consultation, le nom de « Mèfi » (« méfie-toi » en niçois) est choisi à 70%[36].
Classement final du club par saison de 1934 à 2024.
Sur le plan européen l'OGC Nice possède un très bon palmarès pour un club français avec deux quarts de finale enLigue des champions, un huitième de finale enCoupe des Coupes ainsi qu'un huitième de finale enCoupe de l'UEFA. Le gym termine quatrième à la fin de la saison 2012-2013 et fait son retour en coupe d'Europe en Ligue Europa.
La plus large victoire à l'extérieur en Division 1 est de 5 à 0 face à l'AS Troyes-Sainte-Savine en 1960 et face à l'US Le Mans en 1972, égalée en 2014 avec une victoire sur le score de 7 à 2 àGuingamp, grâce notamment à un quintuplé deCarlos Eduardo, performance qui n'avait plus été réalisée en championnat de France depuis 1984[43].
La plus large victoire en Coupe de France est de 12 à 1 face à l'AS Avignon en 1945. Le plus grand nombre de victoires sur une saison est de 24 en 38 matchs lors de la saison 1958-1959. La plus grande période d'invincibilité du club est de dix-neuf matchs du au.
À travers son histoire, l'OGC Nice a à plusieurs reprises participé à la Ligue des Champions ainsi qu'à d'autres coupes d'Europe. Voici la liste de leurs adversaires européens rencontrés dans ces compétitions :
Les tableaux suivants présentent la liste des présidents du club à partir de 1920. En 1997 et 1998, le Serbe Milan Mandaric est président en association avec André Boïs. Les Italiens Paolo Taveggia et Federico Pastorello, qui se succèdent à la tête du club entre 1999 et 2002, occupent le poste de directeur général.
Liste des présidents de l'OGC Nice (1920-1969)[73]
Nom
Période
René Olivier
1920-1922
Moreau
1922-1923
Antoine Coti
-mi-1925
Antonin Boulet
1925-1927
Arthur Provenzale
-1930
Marcel Romettino
1930-1931
Antonin Boulet
1930-1932
Dumarquez Joseph Audoly (président de la commission football) Jean Moroni (président de la commission football)
- 1932-1933 . 1934
Pierre Tanzi
-
François Sattegna
1936-1953
Jean Charles Joseph Arnould (président de la section football) L. Marius Albert (président du comité de gestion)
Le luxembourgeois Victor Nurenberg est le meilleur buteur de l'histoire du club dans le championnat de France de1re division avec 89 buts[74]. Dans les coupes européennes,Jacques Foix est le meilleur buteur avec 10 buts.
Le tableau suivant donne la liste, actualisée au, des joueurs de l'OGC Nice appelés en équipe de France, le nombre de sélections et la période correspondante, ainsi que le nombre total de sélections durant la carrière du joueur.
Le premier tableau liste l'effectif professionnel desAiglons pour lasaison 2025-2026. Le second recense les prêts effectués par le club lors de cette même saison.
Effectif professionnel de l'OGC Nice de la saison 2025-2026[77]
En grisé, les sélections de joueurs internationaux chez les jeunes mais n'ayant jamais été appelés aux échelons supérieurs une fois l'âge-limite dépassé ou les joueurs ayant pris leur retraite internationale.
Le stade du Ray a été inauguré en 1927. Il devient dès lors le stade de l'OGC Nice jusqu'en 2013. En raison de sa faible capacité (seulement 17 415 places) et de sa vétusté, un stade plus grand et plus moderne est construit : l'Allianz Riviera. Le club joue pour la dernière fois au Ray le et gardera des souvenirs impérissables. Le stade du Ray est démoli durant l'hiver 2018 pour faire place à un ensemble immobilier.
L'Allianz Riviera, d'une capacité de 35 624 places, remplace lestade du Ray à partir de. Il est decatégorie 3 dans leclassement UEFA des stades. Localisé dans le secteur deSaint-Isidore Sud, c'est un stade multifonctionnel qui intègre des espaces de restauration, des commerces, des bureaux, des services ainsi que lemusée national du Sport. Destiné à accueillir les matchs de l'OGC Nice, il accueillera également d'autres événements sportifs et des concerts durant l'année. D'un coût de 245 millions d'euros, il est construit au moyen d'unpartenariat public-privé entre la ville de Nice et le groupeVinci qui en assurera l'exploitation durant vingt-sept ans. La compagnie d'assuranceAllianz a été choisie pour le naming du stade. Elle versera 1,8 million d'euros par an pour un contrat de 9 ans. Le stade accueille des rencontres de l'euro 2016.
Le nom des tribunes a fait l'objet d'une concertation publique avec les habitants et le choix du nom des quatre tribunes a été dévoilé le et les noms choisis sont : "Garibaldi", "Ségurane", "Ray" et "Populaire Sud"[78].
L'OGC Nice a joué son premier match à l'Allianz Riviera le contre Valenciennes (victoire 4-0), à l'occasion de la6e journée de lasaison 2013-2014 de Ligue 1. L'attaquant argentinDario Cvitanich est le premier buteur niçois à avoir marqué dans la nouvelle enceinte. Le record d'affluence actuel est de 35 596 spectateurs lors du match OGC Nice - AS Saint-Etienne (2-0) le.
La construction d'un nouveau centre d'entraînement et de formation est officiellement annoncée par le club lors d'une conférence de presse tenue le[79].
Inaugurées en et situées boulevard Jean Luciano, entre le parc des sports Charles-Ehrmann et le complexe des Francs Archers, ces nouvelles installations regroupent toutes les composantes du club au sein d'un même complexe immobilier : l’équipe professionnelle, les jeunes du centre de formation, ainsi que l’ensemble du personnel administratif. D’une surface de plancher de près de 6 500 m², le bâtiment abrite sur 4 étages des espaces sportifs (vestiaires, salles de musculation et de récupération, etc.), des bureaux, une salle de presse, des hébergements pour les professionnels et la formation, des salles de classe, ainsi que des lieux de réception et de restauration. Le centre s’étend sur une superficie totale de 7,5 hectares et comprend cinq terrains et demi de football (7 et demi à compter du mois de)[80].
L'OGC Nice est unesociété anonyme sportive professionnelle (SASP). Depuis le, son capital est détenu à 100 % par le groupe anglaisIneos dont l'actionnaire majoritaire est l'AnglaisJim Ratcliffe[72]. Le club est composé d'undirectoire, présidé par Jean-Pierre Rivère, et d'unconseil de surveillance, présidé par Robert Ratcliffe, frère du PDG d'Ineos et président d'Ineos Football[82],[83]. La gestion du club est également assurée par un directeur du football du au, poste occupé parJulien Fournier[84],[85], puis à partir du par un directeur général, Fabrice Bocquet[86].
La boutique officielle du club sur laplace Masséna à Nice.
Lebudget prévisionnel de l'OGC Nice pour lasaison 2012-2013 est estimé à 29 millions d'euros, ce qui constitue une baisse par rapport aux saisons précédentes, et le place tout juste au-dessus du premier quartile des budgets des clubs de Ligue 1[87]. Depuis la remontée du club lors de la saison2002-2003, le budget de l'OGC Nice n'avait fait qu'augmenter jusqu'en 2010 pour se stabiliser aux alentours de 35-37 millions d'euros, ce qui correspondait à un budget moyen en Ligue 1[88]. En 2015-2016, le budget du club est de 40 millions d'euros, ce qui constitue un cap passé par l'OGC Nice.
Le recrutement le plus onéreux de l'histoire du club niçois est celui deSofiane Diop pour 22 millions d'euros, bonus compris, en provenance de l'AS Monaco[103].Jean Michaël Seri est la cession la plus importante du club : il a été cédé àFulham pour la somme de 30 millions d'euros.
Les deux tableaux ci-dessous synthétisent les plus gros ventes et achats de joueurs dans l'histoire du club niçois.
L'équipementier de l'OGC Nice, de 2007 à 2011, est la marque italienneLotto. Le, l'OGC Nice annonce un partenariat avec la marque suisseBurrda Sport pour une durée de cinq ans, alors qu'il reste deux années de contrat avec Lotto. À l'occasion de la présentation du nouveau maillot en, Burrda annonce qu'elle a déposé la largeur des bandes rouges et noires du maillot de l'OGCN. Le, l'OGC Nice, en fin de contrat avec Burrda Sport, annonce un partenariat de trois ans avec l'équipementier italienMacron, renouvelé en avril 2019 pour quatre années supplémentaires[106].
Le sponsor principal de l'OGC Nice est, de 2008 et jusqu'à l'été 2010, Nàsuba Express. Pour lasaison 2010-2011, le club choisit Mad-Croc, une marque de boissons énergisantes déjà sponsor duRC Toulon en rugby. D'autres sponsors, présents depuis plusieurs années, figurent alors sur le maillot niçois, tels queTakara, lacommunauté urbaine Nice Côte d'Azur etPizzorno Environnement. Pour la saison 2011-2012, les logos des Mutuelles du Soleil, de la communauté urbaine et de Pizzorno Environnement sont présents sur le maillot de l'équipe. À ces sponsors s'ajoutent pour la saison 2012-2013 la société Rémanence[107]. À partir de la saison 2015-2016, le club annonce un partenariat avec le site de paris sportifs et de poker en ligneWinamax, dont le logo figure sur le short des Niçois[108]. En 2016-2017, le Gym annonce l'arrivée du sponsor chinoisCtrip lors des matchs de Coupe d'Europe. En 2017-2018, c'est la chaîne hotelière chinoise 7 Days Inn qui s'installe sur la manche des maillots niçois en championnat, et devant en Coupe d'Europe.
En 2021, l'OGC Nice signe un partenariat avec l'entreprise de lafintech françaiseIdeel à l'occasion du Programme pouvoir d'achat lancé[109] pour aider financièrement les supporters du club.
La section féminine créée en, compte aujourd'hui 6 équipes. L'objectif est de former de jeunes joueuses niçoises pour les amener au plus haut niveau[110].
Son équipe principale a validé le sa montée enDivision 2 en s'imposant en barrage face à Châtenoy-le-Royal[111].
Le graphique suivant présente l'évolution de la moyenne de spectateurs de l'OGC Nice à domicile dustade du Ray à l'Allianz Riviera par saison depuis 1948.
Évolution de la moyenne de spectateurs à domicile de l'OGC Nice depuis 1948[112]
Les points roses indiquent les saisons jouées en D2.
Le, le plus important groupe niçois, la Brigade Sud Nice (BSN), fondée en 1985, ainsi que six autres associations de supporters ailleurs en France sont dissoutes par décret duministère de l'Intérieur[113].
Au cours de l'été 2013[114], plus de trois ans après la dissolution de la BSN, une association dénommée "Populaire Sud" est créée, avec pour objectif de fédérer les supporters de la tribune éponyme de l'Allianz Riviera[115].
Des supporters niçois lors du match Monaco-Nice (3-2) le 30 janvier 2010
Le derby régional entre l'OGC Nice et l'Olympique de Marseille est considéré comme important pour les supporters niçois et comme étant un point culminant de la saison[116].
Le match opposant l'AS Monaco et l'OGC Nice est parfois appelé « derby de la Côte d'Azur » ou « derby azuréen »[117]. Dans la mesure où les deux clubs ne sont distants que d'une vingtaine de kilomètres, ce derby est l'un des plus rapprochés de la Ligue 1. Il motive les deux équipes, la suprématie locale restant l'un des enjeux de ce derby. Les supporters niçois se déplacent en masse à Monaco et les matchs Monaco-Nice attirent toujours 14 à 16 000 spectateurs de l’OGC Nice[118]. Les joueurs semblent eux aussi gagnés par la notion de derby et ses enjeux,Sébastien Puygrenier déclarant en 2010 : « On l’a vu l’année dernière, c’était assez intense et on répondra présent. Le derby, c’est pour les supporters et pour la suprématie régionale ! »[117]. Eddie Megraoui, l'ancien président des Ultras de Monaco a toutefois déclaré qu'il ne sentait pas vraiment de rivalité entre supporters de Nice et de Monaco.
Les matches entre Nice et Bastia sont, depuis les années 1970, sources de conflits voire de violence entre supporters. De très nombreux incidents ont eu lieu ces 40 dernières années et depuis plusieurs saisons, les déplacements des supporters sont interdits dans un sens comme dans l'autre.
↑Seuls les principaux titres en compétitions officielles sont indiqués ici.
↑Joaquín Valle a en tout marqué 339 buts pour l'OGC Nice dont 89 buts en 112 matches de 2e division, 25 buts en 35 matches de Coupe, 97 buts en 117 matches de championnat pendant la Seconde Guerre mondiale et 128 buts en 143 matches amicaux.
↑Seule lanationalité sportive est indiquée. Un joueur peut avoir plusieurs nationalités mais n'a le droit de jouer que pour une seule sélection nationale.
↑Seule la sélection la plus importante est indiquée.
↑Lesproduits correspondent au total des produits récurrents d’exploitation incluant les recettes et les subventions.
↑Lescharges correspondent au total des charges récurrentes d’exploitation du compte de résultat.
↑Lerésultat d'exploitation correspond aux produits (recettes et subventions) moins les charges récurrentes d’exploitation, hors cessions et acquisitions de joueurs.
↑Les indemnités de mutation incluent les cessions et acquisitions de joueurs.
↑Les statuts de la SASP Olympique Gymnaste Club de Nice Côte d'Azur indiquent dans leur préambule : « Aux termes d’une assemblée générale extraordinaire en date du, les associés, après avoir constaté que toutes les conditions légales préalables à la transformation étaient remplies, ont décidé : de transformer la société en société anonyme sportive professionnelle à compter du » (voir« Entreprise SASP Olympique Gymnase Club Nice Cote Az - Ogc Nice à Nice (06200) », surentreprises.lefigaro.fr(consulté le)).
↑Jean Verdier, « La Coupe de France de football fait rêver l'OGC Nice »,Le Monde,(lire en ligne, consulté le).
↑Philippe Jérôme, « L'AS Roma veut se payer le centre de formation de l'OGC Nice »,L'Humanité,(lire en ligne, consulté le).
↑Bien qu'en janvier 2019, Jean-Pierre Rivère et Julien Fournier aient annoncé qu'ils cèderaient prochainement leurs parts aux actionnaires majoritaires, le quotidienLes Échos indique en août 2019, juste avant le rachat de l'OGC Nice par Ineos, qu'ils détiennent toujours ces parts (voirChristiane Navas, « Un milliardaire anglais s'offre l'OGC Nice »,Les Échos,(lire en ligne, consulté le)).
↑a etbMathilde Frénois, « OGC Nice : « Notre ambition est d’atteindre le Top 4 de la Ligue 1 », Ineos vise haut pour le Gym »,20 Minutes,(lire en ligne, consulté le).
↑a etb« Présidents », surnissastats.com, consulté le 3 mars 2013.
↑Philippe Camps, « "Nous ne céderons jamais à la panique". Bob Ratcliffe se livre sur la saison jusque-là décevante de l'OGC Nice »,Nice-Matin,(lire en ligne, consulté le).
↑« Les budgets des clubs de la Ligue 1 saison 2021-2022 »,Sportune,(lire en ligne, consulté le).
↑« Les budgets des clubs de la Ligue 1 saison 2022-2023 »,Sportune,(lire en ligne, consulté le).
↑« Les budgets des clubs de la Ligue 1 saison 2023-2024 »,Sportune,(lire en ligne, consulté le).
↑« Les budgets de la Ligue 1 saison 2024-2025 »,L'Equipe,(lire en ligne, consulté le).
↑« Le PSG 34 fois plus riche que Le Havre, le PFC déjà au pied du podium : le classement des budgets des clubs de Ligue 1 en 2025-2026 »,L'Equipe,(lire en ligne, consulté le).
Roger Driès,OGC Nice : 1904-2004 : Un siècle, une légende, Éditions De La Belhommière, 2004, 352 p.
Serge Gloumeaud,Une Saison avec le Gym : Carnet de route d'un supporteur niçois, Nice, Baie des Anges, 2009, 127 p., broché, 22 cm(ISBN978-2917790090)
Marco-Olive,« Les Gens veulent savoir » : Brigade Sud Nice : 20 ans de passion ultra, Nice, France Europe Éditions, 2005, 189 p., 31 cm(ISBN9782848251356)
Dominique Olivesi, « Olympique Gymnaste Club de Nice (OGCN) », dansRalph Schor (dir.),Dictionnaire historique et biographique du comté de Nice, Nice, Serre, coll. « Encyclopaedia Niciensis », 2002(ISBN9782864103660)[lire en ligne]
Michel Oreggia,OGC Nice : 100 ans de passion : 1904-2004, Nice, Gilletta-Nice-Matin, 2004, 199 p., 22 cm(ISBN9782915606041)