Pour les articles homonymes, voirVéran.
| Olivier Véran | |
Olivier Véran en 2022. | |
| Fonctions | |
|---|---|
| Député français | |
| – (3 mois et 30 jours) | |
| Élection | 19 juin 2022 |
| Circonscription | 1re de l'Isère |
| Législature | XVIe(Cinquième République) |
| Groupe politique | RE |
| Prédécesseur | Servane Hugues |
| Successeur | Hugo Prevost |
| – (1 mois) | |
| Réélection | 19 juin 2022 |
| Circonscription | 1re de l'Isère |
| Législature | XVIe(Cinquième République) |
| Groupe politique | RE |
| Prédécesseur | Camille Galliard-Minier |
| Successeur | Servane Hugues |
| – (2 ans, 8 mois et 25 jours) | |
| Élection | 18 juin 2017 |
| Circonscription | 1re de l'Isère |
| Législature | XVe(Cinquième République) |
| Groupe politique | LREM |
| Prédécesseur | Geneviève Fioraso |
| Successeur | Camille Galliard-Minier |
| – (2 ans, 8 mois et 14 jours) | |
| Élection | 17 juin 2012 (suppléant) |
| Circonscription | 1re de l'Isère |
| Législature | XIVe(Cinquième République) |
| Groupe politique | SRC |
| Prédécesseur | Geneviève Fioraso |
| Successeur | Geneviève Fioraso |
| Ministre délégué chargé du Renouveau démocratique Porte-parole du gouvernement | |
| – (1 an, 6 mois et 7 jours) | |
| Président | Emmanuel Macron |
| Premier ministre | Élisabeth Borne |
| Gouvernement | Borne |
| Prédécesseur | Olivia Grégoire(porte-parole du gouvernement) Lui-même(Vie démocratique) |
| Successeur | Prisca Thevenot |
| Ministre délégué chargé des Relations avec le Parlement et de la Vie démocratique | |
| – (1 mois et 14 jours) | |
| Président | Emmanuel Macron |
| Premier ministre | Élisabeth Borne |
| Gouvernement | Borne |
| Prédécesseur | Marc Fesneau |
| Successeur | Franck Riester(Relations avec le Parlement) Lui-même(Renouveau démocratique) |
| Ministre des Solidarités et de la Santé | |
| – (2 ans, 3 mois et 4 jours) | |
| Président | Emmanuel Macron |
| Premier ministre | Édouard Philippe Jean Castex |
| Gouvernement | PhilippeII Castex |
| Prédécesseur | Agnès Buzyn |
| Successeur | Brigitte Bourguignon (Santé et Prévention) Damien Abad (Solidarités) |
| Rapporteur général du budget de la Sécurité sociale de l'Assemblée nationale | |
| – (2 ans, 7 mois et 18 jours) | |
| Législature | XVe(Cinquième République) |
| Prédécesseur | Fonction créée en 2017 |
| Successeur | Thomas Mesnier |
| Conseiller régionald'Auvergne-Rhône-Alpes | |
| – (5 ans, 5 mois et 28 jours) | |
| Élection | 13 décembre 2015 |
| Circonscription | Isère |
| Président | Laurent Wauquiez |
| Groupe politique | PS(2016-2017) LREM(2017-2021) |
| Biographie | |
| Date de naissance | (45 ans) |
| Lieu de naissance | Saint-Martin-d'Hères (France) |
| Nationalité | Française |
| Parti politique | PS(jusqu'en 2017) LREM/RE(depuis 2017) |
| Diplômé de | Université Grenoble-I IEP de Paris |
| Profession | Neurologue |
| Site web | olivier-veran.fr |
| Ministres français chargés de la Santé | |
| modifier | |
Olivier Véran, né le àSaint-Martin-d'Hères (Isère), est unmédecin neurologue ethomme politiquefrançais.
Il est éluconseiller régional d'Auvergne-Rhône-Alpes en2015, puisdéputé de lapremière circonscription de l'Isère en2017. À l'Assemblée nationale, il est rapporteur général de lacommission des Affaires sociales de 2017 à 2020.
Il est nomméministre des Solidarités et de la Santé en, succédant àAgnès Buzyn, alors que commence lapandémie de Covid-19.
Il est réélu député en2022. De mai à juillet 2022, il prend la fonction deministre délégué chargé des Relations avec le Parlement au sein dugouvernementÉlisabeth Borne. Le, il est nommé ministre délégué chargé du Renouveau démocratique etporte-parole du gouvernement, jusqu'au 11 janvier 2024. Lors desélections législatives anticipées de 2024, il est battu dans lapremière circonscription de l'Isère et perd ainsi son siège à l'Assemblée nationale.
Fils d'uningénieur eninformatique, égalementchef de chœur bénévole[1], et d'une enseignante d'anglais[2], Olivier Véran a une sœur et deux frères.
Il fait son cursus scolaire àGrenoble. Il suit des études de médecine. En 2004, il passe lesépreuves classantes nationales nouvellement créées[3],[4]. En 2008, il soutient, sous la direction de Laurent Vercueil, unethèse d'exercice en neurologie portant sur laConfusion d'origine épileptique au sein d'une population âgée[5]. En 2012, il obtient unexecutive master en gestion et politique de santé à l'Institut d'études politiques de Paris[6].
Olivier Véran a deux enfants nés d'un premier mariage (de 2008 à 2018) avec Camille Lesne, gynécologue obstétricienne dans l'Isère[7]. Il est en couple entre 2018 et 2021 avec la femme politiqueCoralie Dubost, alors députée de l'Hérault[8],[9]
Praticien hospitalier, il exerce en qualité deneurologue à mi-temps auCHU de Grenoble-Alpes, jusqu'à sa nomination auministère des Solidarités et de la Santé[10].
Engagé dans le milieu syndical et associatif, il a occupé les fonctions de porte-parole de l'Intersyndicat national des internes des hôpitaux, de président de l'Association des assistants des hôpitaux de Grenoble, et de conseiller titulaire à l'Ordre départemental des médecins de l'Isère. Il a également été président de l'Orchestre symphonique universitaire de Grenoble jusqu'en 2022[11].
Le 19 mars 2024, Olivier Véran indique à l'AFP son projet de reconversion dans lamédecine esthétique[12]. Il était censé exercer au sein de la clinique des Champs-Élysées, au terme d'une formation de deux mois.
Ce projet de reconversion d'une spécialité en tension vers une spécialité de rente suscite l'indignation du milieu médical. Si l’Ordre des médecins s'est officiellement contenté d'interroger la « cohérence » et l’« exemplarité » de ce choix, Olivier Milleron du Collectif inter-hôpitaux trouve que « le symbole est terrible. Aller faire de la médecine de confort pour des gens riches quand l’hôpital est en crise et manque de bras, en particulier en neurologie, c’est quand même triste. Sans compter le signal déplorable de quitter lepublic pour leprivé lucratif ». Le médecin et sénateur socialiste de ParisBernard Jomier estime que« passer de la neurologie à la médecine esthétique a un sens, celui d’un choix financier. Quel message désastreux. »[13].
Olivier Véran avorte rapidement son projet de reconversion dans la médecine esthétique, hésitant un temps à retourner à la neurologie[14]. Lors desélections législatives de juillet 2024, il tente un retour sur la scène politique en briguant un nouveau mandat dans lapremière circonscription de l’Isère, mais échoue face àHugo Prevost[15]. En août 2024, il fondeInnov, une société de conseil et delobbying, tout en multipliant les apparitions mondaines, notamment auprès d'agences de communication[16]. Le mois suivant, Olivier Véran rejoint le conseil d’administration deLunettes pour tous, une entreprise fondée parXavier Niel et dont il est actionnaire[17] ; et, intègre le conseil stratégique de DrugOptimal,start-up de logiciels d’aide à la prescription médicamenteuse[18],[19]. Il donne aussi des conférences rémunérées[20].
En septembre 2025, il devient animateur de l'émissionTech Care sur la chaîne télé Mieux, une chaîne spécialisée sur la santé lancée parMichel Cymes. SelonLibération, Veran soutient dans cette émission une « vision techno solutionniste de la santé, boostée à l’innovation »[20],[21].
Le 11 janvier 2021, l'associationAnticor dépose une plainte contre Olivier Véran devant laCour de justice de la République. Elle reproche en effet auministre de la Santé d'avoir fait preuve de« favoritisme » à l'égard de l'applicationStop Covid, dont la gestion n’a pas fait l’objet d’unappel d’offres. Le logiciel a ainsi été développé gratuitement par plusieurs entreprises privées, dontDassault Systèmes,Capgemini,Orange ouWithings, mais selonL’Obs, son exploitation et sa maintenance ont fait l’objet d’une facturation. D'après unrapport parlementaire de novembre 2024, le coût global de l'application aurait ainsi été de 6,5 millions d’euros pour l'État de début juin à fin octobre 2024[22],[23].
Il vote pourNicolas Sarkozy lors de l'élection présidentielle de 2007[24].
En 2012, à l'occasion desélections législatives, il est éludéputé suppléant de la socialisteGeneviève Fioraso, nommée auxgouvernements Ayrault puis auxgouvernements Valls. Il siège alors à l'Assemblée nationale du au, date à laquelle Geneviève Fioraso démissionne de son ministère pour raisons de santé[25],[26].
Candidat malheureux au second tour auxélections départementales de mars 2015 en Isère, dans lecanton de Meylan[27], il est éluconseiller régional d'Auvergne-Rhône-Alpes endécembre 2015.
Il soutientEmmanuel Macron (En marche) pour l'élection présidentielle de 2017[28]. Il devient son référent santé[29]. Il explique avoir été séduit par l'engagement pro-européen d'Emmanuel Macron[30].
Porte-parole deJean-Jack Queyranne pendant la campagne desélections régionales de 2015, il figure sur la liste qui arrive en tête dans le département de l'Isère avec 40,15 % des voix au soir du[31]. Olivier Véran est éluconseiller régional.
Après son départ du PS, il fonde en le groupe LREM au sein de l'hémicycle régional. Il préside ce groupe de[32] jusqu'à la fin du mandat.
Ses indemnités de conseiller régional sont réduites d'un quart en 2020 en raison d’un absentéisme trop important en 2019[33].
Député (PS) de 2012 à 2015, il siège à lacommission des Affaires sociales de l'Assemblée nationale, où il suit particulièrement les dossiers relatifs à la santé[34]. Il intervient également sur des textes de lois économiques, comme les contrats de génération[35] ou la réforme dudroit du travail[36]. Il prend position en faveur de l’ouverture expérimentale à Paris d'unsite de consommation à moindre risque (« salle deshoot »)[37], ainsi que l'ouverture dudroit de vote des étrangers aux élections locales[38]. À l'instar de plusieurs députés, il publie l'utilisation de saréserve parlementaire[39].
En, lePremier ministreJean-Marc Ayrault le charge d'une mission sur la filière sang en France[40],[41] au cours de laquelle il s'engage pour le don du sang anonyme, gratuit et volontaire. Dans la foulée, il fait voter un avantage fiscal pour les laboratoires respectant le don, et se prononce pour la création d'un label éthique pour les produits sanguins prélevés dans des conditions de gratuité et de bénévolat[42]. Il milite pour la fin de la discrimination deshomosexuels dudon du sang[43], ce qui aboutit en à l'adoption à l'unanimité par le Parlement d'un amendement allant dans ce sens[44].
En, il publie un rapport sur l'emploi médical temporaire à l'hôpital, dans lequel il alerte sur l'impact sanitaire et financier du recours croissant aux médecins intérimaires, en lien avec une attractivité hospitalière de très bas niveau[45].
En 2014, il est rapporteur duprojet de loi de financement de la Sécurité sociale pour 2015, volet assurance maladie[46]. Il défend la création d'hôtels hospitaliers[47] et la suppression des franchises médicales pour les bénéficiaires de l'aide à la complémentaire santé[48].
En 2015, il est rapporteur du volet prévention et promotion de la loi de modernisation de la santé, comprenant le plan anti-tabac, la lutte contre l'hyperalcoolisation rapide, les salles de consommation à moindres risques[49]. Il se mobilise particulièrement contre les troubles nutritionnels, avec des moyens nouveaux pour prévenir et soigner les malades d'anorexie. Il fait voter un amendement visant à interdire de recourir à desmannequins en état dedénutrition manifeste[50].
En 2016, la ministre de la Santé,Marisol Touraine, le charge du pilotage du comité de réforme du mode de financement des établissements de santé[51],[52].
En, il est élu député (LREM) de la1re circonscription de l'Isère, s'imposant avec plus de 68 % des suffrages[53] face au candidat LR/UDI.
Dans la foulée, il est élu rapporteur général de lacommission des Affaires sociales à l'Assemblée nationale, chargé duprojet de loi de financement de la Sécurité sociale[54],[55].
Il propose la suppression desallocations familiales pour les ménages aux très hauts revenus[56]. Après le suicide de Laurent Selek, neurochirurgien auCHU de Grenoble le, il s'engage dans la lutte contre le harcèlement moral[57]. Il se mobilise pour obtenir lasuppression dunumerus clausus à l'entrée des études de médecine[58]. Il fait voter unetaxe soda modulée en fonction du taux de sucre[59]. Président d'un groupe de travail dans le cadre de la stratégie pauvreté duGouvernement, il défend la mise en place de petit-déjeuners gratuits dans les écoles classées enzones d'éducation prioritaire (ZEP) et zones rurales[60].
En, dans le contexte dumouvement des Gilets jaunes, il est nommé rapporteur duprojet de loi portant mesures d'urgence économiques et sociales[61]. Il obtient notamment l'anticipation de la baisse deCSG pour les retraités percevant des pensions nettes inférieures à 2 000 euros par mois pour une personne[62].
Rapporteur général duPLFSS, il fait adopter plusieurs amendements, dont un visant à faciliter la réorientation des patients aux urgences médicales[63] et un autre annulant le remboursement aux hôpitaux et aux cliniques par l’Assurance maladie des opérations chirurgicales – principalement des cancers – pour lesquelles ils ne disposent pas des autorisations nécessaires[64]. Il obtient aussi avec des collègues l'amélioration de la couverture santé pour leschibanis, des travailleurs duMaghreb venus en France durant lesTrente Glorieuses (1945-1975)[65].
Dans le cadre de l'affaire des « bébés sans bras », il appelle à renforcer les réseaux de surveillance en santé environnementale dans les territoires[66]. Il milite pour rendre lenutri-score obligatoire dans les publicités[67], lors de laloi Egalim, amendement rejeté[68]. Il effectue une mission sur lecannabis thérapeutique, qui aboutit sur une saisine des autorités sanitaires par la ministre de la Santé en vue de le légaliser pour les malades[69].
Il obtient, avec des collègues, un assouplissement de larépression de l'aide à l'entrée et au séjour irréguliers des étrangers dans la loi asile immigration[70].
À l'été 2018, le député fait voter en commission un amendement[71] au projet de loi constitutionnelle intitulé « Pour une démocratie plus représentative, responsable et efficace » afin de substituer, dans laConstitution, le terme « loi de financement de la protection sociale » au terme « loi de financement de la sécurité sociale », l'expression « sécurité sociale » étant par ailleurs maintenue dans la Constitution. Olivier Véran explique qu'il s'agit d'élargir le champ des lois de financement de la sécurité sociale pour prendre en compte des problématiques nouvelles comme celle de la dépendance[72]. Compte tenu des inquiétudes suscitées par ce texte, notamment chez les organisations syndicales, Olivier Véran a décidé de revenir partiellement en arrière en rétablissant le terme « sécurité sociale » après « loi de financement » mais étendant quand même laloi de financement à d'autres champs que la seule sécurité sociale au sens strict. Finalement, l'ensemble du projet de loi constitutionnelle a été retiré en aout 2019[73].
En, il est désigné rapporteur du voletorganique de laréforme des retraites[74]. Il défend unamendement visant à ce que les députés et les sénateurs soient les premiers, avec la génération née en 2004, à être affiliés ausystème universel de retraite, et ce dès le, mettant en avant la nécessité pour les élus de « montrer l'exemple »[75]. Son amendement est adopté.

Il fait partie de la promotion 2018-2019 des Young Leaders de la France China Foundation[76],[77].
Il se présente auxélections législatives 2022, investi par la coalition présidentielleEnsemble. En tête au premier tour avec 40,5 % des suffrages exprimés, il marque un recul par rapport à 2017. Il est réélu avec 55,5 % des suffrages exprimés à l'issue du second tour[78],[79]. Cette victoire confortable masque des disparités : Olivier Veran est ainsi nettement distancié par la candidate NUPES dans la partie grenobloise de la circonscription[80].
Le, il annonce qu'il sera candidat sur la première circonscription de l'Isère[81]. À l'issue du premier tour, il est en deuxième position, avec 33,62% des suffrages exprimés[82]. Le premier juillet 2024, il n'avait pas encore annoncé s'il comptait se désister, en accord avec les appels du Président de la République[83]. Il échoue à sa réélection lors du second tour avec 40,24% des suffrages exprimés face àHugo Prevost qui en obtient 42,35%[84].
Le, il est nomméministre des Solidarités et de la Santé, succédant àAgnès Buzyn, qui remplaceBenjamin Griveaux comme candidate auxélections municipales parisiennes[85].
Dès sa nomination, il est chargé de la gestion de la crise liée à lapandémie de Covid-19[7].
Le procureur général près laCour de cassation annonce, le 2020, l'ouverture d'une information judiciaire visant Olivier Véran, sa prédécesseure au ministère de la Santé Agnès Buzyn et l'ancien Premier ministreÉdouard Philippe pour leur gestion de la crise sanitaire liée à la Covid-19[86].
Il rejointTerritoires de progrès courant 2020[87].
Le, il reçoit une première dose duvaccin contre la Covid-19 d'AstraZeneca en sa qualité deneurologue, lors d'une visite aucentre hospitalier deMelun. Il est alors le premier membre dugouvernement français à se faire vacciner[88],[89]. En août 2021, il annonce qu'« il n’y aura pas d’impact de la troisième dose sur lepass sanitaire. Que vous alliez prendre votre rappel ou non, vous garderez le bénéfice du pass sanitaire ». Cette promesse est démentie par le discours d'Emmanuel Macron du 9 novembre 2021 qui conditionne, pour les plus de65 ans, la prolongation du passe sanitaire à la troisième dose de vaccin, ce qui est relevé par la presse[90],[91].
Du 20 mai au 4 juillet 2022, il est ministre des relations avec le Parlement au sein dugouvernement Élisabeth Borne et succède àMarc Fesneau. Son passage du ministère de la Santé à ce ministère est évoqué comme le changement d'un ministre « rétrogradé »[92] et ayant subi un « déclassement »[93].
Le, il est nommé ministre délégué chargé du Renouveau démocratique,porte-parole du gouvernement, dans legouvernement Élisabeth Borne.
Il s'engage à partir de septembre 2023 dans une tournée des villes gérées par le Rassemblement National pour« les affronter les yeux dans les yeux »[94]. Il est accusé par les maires de réaliser une tournée anti-RN aux frais du gouvernement comme àHayange[95] ou àMoissac[96] où la visite vire au débat politique.
| Année | Parti | Circonscription | 1er tour | 2d tour | |||||
|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|
| Voix | % | Rang | Voix | % | Issue | ||||
| 2017 | LREM | 1re de l'Isère | 21 572 | 47,21 | 1er | 23 212 | 68,09 | Élu | |
| 2022 | 19 543 | 40,50 | 1er | 25 512 | 55,53 | Élu | |||
| 2024 | 21 089 | 33,62 | 2e | 25 120 | 40,24 | Battu | |||
| Année | Parti | Canton | Colistier | 1er tour | 2d tour | |||||
|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|
| Voix | % | Rang | Voix | % | Issu | |||||
| 2015 | PS | Meylan | Agnès Rolin | 5 094 | 29,72 | 2e | 7 311 | 43,52 | Battu | |
Le, il est nommé au grade de chevalier dans l'ordre national de la Légion d'honneur[97] au titre de« ancien ministre, fondateur d'une entreprise de conseil dans le secteur de la santé et des technologies ; 21 ans de services »[98].
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