Olivier Messiaen à l'âge de 5 ans avec sa mèreCécile Sauvage et son frère Alain.
Olivier Eugène Prosper Charles Messiaen est né àAvignon, le[3], premier enfant dePierre Messiaen (1883-1957), professeur d'anglais et intellectuel catholique, et de la poétesseCécile Sauvage (1883-1927). Un second enfant naît de cette union,Alain (1913-1990), qui deviendra poète, à l'instar de sa mère[4]. Olivier Messiaen est profondément influencé par les poèmes de sa mère, notamment un recueil intituléL'Âme en bourgeon ainsi que par les œuvres deWilliam Shakespeare que traduit son père et dont les histoires fantastiques, merveilleuses et sombres le fascinent. Plus tard, le compositeur affirme que, des pièces du grand dramaturge anglais,« J'aimais plus que toute autreMacbeth (pour les sorcières et le spectre de Banquo), aussi bien quePuck etAriel. »[5]
En 1914 son père est mobilisé et sa mère emmène les deux jeunes garçons àGrenoble pour vivre avec leur oncle. Le jeune Olivier Messiaen met en scène Shakespeare devant son petit frère, dans des décors faits maison à partir decellophane peinte à l’aquarelle et collée sur des vitres. À cette époque, il acquiert une foi catholique qui ne le quittera plus. Il composera la plupart de sa musique dans cette région de Grenoble, leDauphiné.
Il commence ses leçons de piano, après avoir fait l'apprentissage de l'instrument en autodidacte. Il est d’abord intéressé par les compositeurs français récents commeClaude Debussy etMaurice Ravel, dont il découvre très vite lesEstampes etGaspard de la nuit. Il demande comme cadeau de Noël des partitions d’opéras deMozart,Gluck,Berlioz etWagner. C'est à cette époque qu’il commence à composer. En 1918, son père revient de la guerre, et la famille déménage pourNantes. Le jeune Olivier, âgé de dix ans, continue néanmoins à suivre des cours de musique. Son professeur d’harmonie, Jean de Gibon, lui fournit la partition de l’opéraPelléas et Mélisande de Debussy, qui est pour Messiaen une révélation parmi les plus décisives. L’année suivante, son père obtient un poste de professeur aulycée Charlemagne àParis, et la famille déménage à nouveau.
Il y effectue de brillantes études. En 1924, à l’âge de 15 ans, il obtient un second prix d'harmonie dans la classe deJean Gallon[6] ; en 1926, la même année queJean Rivier, il obtient un premier prix defugue etcontrepoint dans la classe deGeorges Caussade[7] ; puis en 1927, celui d'accompagnement aupiano. En 1928, après avoir suivi les cours de Maurice Emmanuel, il est lauréat d'un premier prix enhistoire de la musique. Maurice Emmanuel lui inculque l'intérêt pour lesrythmes grecs anciens, et lesmodes exotiques. Dans cette prestigieuse institution, il étudie en outre l’orgue avec Marcel Dupré, qui lui transmet l’héritage de la tradition des grands organistes français (Dupré avait étudié l'orgue au Conservatoire avecAlexandre Guilmant qui en 1896 avait succédé àCharles-Marie Widor, ce dernier ayant repris la classe d'orgue en 1890 à la mort deCésar Franck). Messiaen décroche un premier prix en orgue et improvisation à l’orgue en 1929. Après un an de cours de composition avec Charles-Marie Widor, il suit l'enseignement à l’automne 1927 de Paul Dukas, nouvellement chargé de la classe de composition, avec qui il apprend notamment la maîtrise de l’orchestration. Les études de Messiaen au Conservatoire trouvent leur couronnement avec son obtention, en 1930, dupremier prix en composition dans la classe de Paul Dukas[8].
Il devientorganiste à l’église de la Trinité àParis à l’âge de 22 ans, succédant ainsi àCharles Quef. L'orgueCavaillé-Coll sera profondément modifié par la suite, sur sa demande, avec notamment une électrification des notes et des jeux et l'ajout de plusieurs jeux de détail. Il compose de très nombreuses œuvres pour cet instrument sur lequel il improvise pour expérimenter ses idées musicales de composition. Olivier Messiaen se passionne également pour leplain-chant, les rythmes de l'Inde, les chants desoiseaux dont il entreprend la notation et le classement méthodique, l'interaction entre valeurs chromatiques et valeurs sonores. Dès 1928, à l'âge de 20 ans, il fait plusieurs séjours dans la maison de ses tantes paternelles, Marthe et Agnès Messiaen, àFuligny dans le département de l'Aube. C'est là qu'il compose sept de ses premières œuvres au piano. Il écoute les chants d’oiseaux des bois deFuligny, qu'il mémorise et transcrit dans sa musique. Passionné par les oiseaux, qui ont inspiré toute sa vie et un grand nombre de ses compositions, il deviendra aussiornithologue.
Invitation pour la création duQuatuor pour la fin du Temps réalisée par un détenu du Stalag de Görlitz, janvier 1941.
Au début de laSeconde Guerre mondiale, Olivier Messiaen est mobilisé comme simple soldat.Yves Balmer et Christopher Brent Murray[10] précisent cependant au début de l'article qu'ils lui consacrent que les dates fournies par le compositeur au sujet de cette période ne sont pas conformes à la réalité et établissent qu’en avril- il est « musicien au centre musical et théâtral de la2e armée » formé parCharles Huntziger,Henri Massis etXavier de Courville où il rencontreÉtienne Pasquier etHenri Akoka. Fait prisonnier, il est envoyé auStalag VIII-A àGörlitz. Il compose durant sa réclusion sonQuatuor pour la fin du Temps. La première est donnée dans le camp le par un groupe de musiciens prisonniers, la partie du piano étant jouée par le compositeur. Il est libéré en d’après Balmer et Brent Murray[10] qui ajoutent qu’en mars 1941, Olivier Messiaen sort de quarantaine et« retrouve rapidement du travail à Vichy » au sein de l’association vichysteJeune France. C’est dans ce cadre qu’il participe à un spectacle à la gloire deJeanne d'Arc pour lequel il écritChœurs pour une Jeanne d'Arc. Les mêmes historiens[10] ajoutent que le compositeur obtient le poste de professeur d’harmonie auConservatoire de Paris (encore dirigé parHenri Rabaud), à la suite de l’élection du. Les lois antisémites ont écarté de son posteAndré Bloch, car juif, laissant ainsi une place dès 1940 à Olivier Messiaen.La compositriceOdette Gartenlaub se souvient de l'éviction de Bloch[11][pertinence contestée].
Il meurt le à l'hôpital Beaujon deClichy. Il est enterré au cimetière deSaint-Théoffrey, à 35 km deGrenoble, entreLaffrey etLa Mure (Isère), village dans lequel il possédait une propriété. Sa stèle, facilement reconnaissable, a été sculptée en forme d'oiseau.
Le langage musical d'Olivier Messiaen ne peut vraiment être rattaché à une école particulière — même si Messiaen a fait partie du groupeJeune France avecAndré Jolivet,Jean Yves Daniel-Lesur etYves Baudrier. Parmi les éléments caractéristiques de sa musique, on trouve :
leschants d’oiseaux qu'il enregistrait et transcrivait lui-même, en faisant des recueils complets (Catalogue d'oiseaux pourpiano) mais aussi en y faisant référence dans ses autres œuvres ;
lesrythmes, dont les rythmeshindous, en particulier lesDeçî-Tâlas, rythmes provinciaux de l'Inde antique, auxquels il fait subir des transformations qui rappellent celles que lescontrapuntistes appliquent auxhauteurs : augmentation, rétrogradation, miroir, etc. ;
lesmodes à transposition limitée,gammes de notes dont la composition n’est pas changée par unetransposition à latierce mineure (3 transpositions) ou à la tierce majeure (4 transpositions) ou à laquarte augmentée (6 transpositions), alors qu’une gamme habituelle possède douze transpositions possibles toutes différentes ;
l'inspirationchrétienne d'un très grand nombre de ses œuvres, selon lui sa source d'inspiration la plus essentielle[réf. nécessaire] ;
Ces trois disques, considérés comme « l'une des plus grandes réalisations de toute l'histoire du disque » (Paul Menier -Télérama), ont obtenu le grand prix du disque de l'Académie Charles-Cros 1973, ainsi qu'undiapason d'or. Olivier Messiaen écrivit à propos de cet enregistrement :
« Louis Thiry est un extraordinaire organiste, virtuose accompli, musicien total, d'une mémoire et d'une adresse sans égales : on peut le classer parmi les héros de la musique ! Il a donné plusieurs exécutions prestigieuses de mes œuvres d'orgue les plus difficiles – notamment de maMesse de la Pentecôte. Tous ceux qui ont entendu et tous ceux qui entendrontLouis Thiry ne peuvent que l'admirer. »
Si cequatuor est une des partitions les plus accessibles d'Olivier Messiaen, c'est aussi l'une des plus émouvantes. Pour cette œuvre, composée auStalag VIII-A deGörlitz, le musicien s'est inspiré d'une citation de l'Apocalypse desaint Jean :
« Je vis un ange plein de force, descendant du ciel, revêtu d'une nuée, ayant un arc-en-ciel sur la tête. Son visage était comme le soleil, ses pieds comme des colonnes de feu. Il posa son pied droit sur la mer, son pied gauche sur la terre, et, se tenant debout sur la mer et sur la terre, il leva la main vers le Ciel et jura par Celui qui vit dans les siècles des siècles, disant : « Il n'y aura plus de temps » ; mais au jour de la trompette du septième ange, le mystère de Dieu se consommera[14]. »
« Lorsque j'étais prisonnier, l'absence de nourriture me donnait des rêves colorés : je voyais l'arc-en-ciel de l'Ange, et d'étranges tournoiements de couleurs. Mais le choix de « l'Ange qui annonce la fin du Temps » repose sur des raisons beaucoup plus graves. […] Au nom de l’Apocalypse, on a reproché à mon œuvre son calme et son dépouillement. Mes détracteurs oublient que l’Apocalypse ne contient pas que des monstres et des cataclysmes : on y trouve aussi des silences d'adoration et de merveilleuses visions de paix. De plus, je n'ai jamais eu l'intention de faire une Apocalypse : je suis parti d'une figure aimée (celle de « l'Ange qui annonce la fin du Temps ») et j'ai écrit un quatuor pour les instruments (et instrumentistes) que j'avais sous la main, à savoir : un violon, une clarinette, un violoncelle, un piano. […] Dernière remarque. Mon Quatuor comporte huit mouvements. Pourquoi ? Sept est le nombre parfait, la création de six jours sanctifiée par le sabbat divin ; le sept de ce repos se prolonge dans l'éternité et devient le huit de la lumière indéfectible, de l'inaltérable paix. »
Vingt leçons d’harmonie : dans le style de quelques auteurs importants de « l’histoire harmonique » de la musique depuis Monteverdi jusqu’à Ravel, Paris : Alphonse Leduc, 1939, 53 p.
Technique de mon langage musical, Paris : Alphonse Leduc, 1944, 112 p.
Traité de rythme, de couleur et d’ornithologie : 1949-1992, Paris : Alphonse Leduc, 1994-2002, 7 vol.
Conférence de Bruxelles, Paris : Alphonse Leduc, 1959, 16 p.
Conférence de Notre-Dame, Paris : Alphonse Leduc, 1978, 15 p.
Conférence de Kyoto, Paris : Alphonse Leduc, 1988, 14 p.
Les 22 concertos pour piano de Mozart, Paris : Séguier, 1990.
la place Oliver Messiaen et Claire Delbos (Époux et Musiciens Compositeurs) àNeussargues, devant le château Benoît où ils passèrent plusieurs vacances d'été
2008, année du centenaire de sa naissance, fut « l'année Messiaen », célébrée dans le monde entier : 600 concerts (dont 175 en France) ont été donnés dans 27 pays et 147 villes[réf. souhaitée].
Philippe Fénelon :Dans l'ombre du ciel pour 15 instrumentistes, commandé par leFestival de musique de Besançon pour les 70 ans de Messiaen en1978 ;Salammbô, opéra, commande de l'Opéra national de Paris (1992-1996)
Michèle Reverdy a composé plusieurs œuvres en hommage à Olivier Messiaen :Météores pour 17 instrumentistes, commandé par leFestival de musique de Besançon pour les 70 ans de Messiaen en1978 ;Anacoluthes pour 7 instruments, composé pour le centenaire de sa naissance, commande de la BBK pour le L. I. M. (Laboratorio de Interpretacion Musical)
Tristan Murail a composé une courte pièce pour piano,Cloches d'adieu, et un sourire... in memoriam Olivier Messiaen (1992)
Tōru Takemitsu a composé une courte pièce pour piano,Rain Tree Sketch II (1992), dédiée à la mémoire de Messiaen.
Didier Wampas, le chanteur du groupeLes Wampas, rend un hommage à Olivier Messiaen par un morceau homonyme de son album en solo,Comme dans un garage, accompagné des Bikini Machine, 2013.
Louis Sauter a dédié à la mémoire d'Olivier Messiaen sa pièceRegard de l'Anniversaire (2012), une variation sur la chansonHappy Birthday to You en modes à transposition limitée.
La Fondation Olivier Messiaen a été créée sous l'égide de laFondation de France en 1995 par sa veuve[16], Yvonne Loriod. Cette fondation a pour mission[17] de promouvoir l'œuvre d'Olivier Messiaen, de la faire rayonner[18] et d'en défendre l'intégrité.
La Fondation Olivier Messiaen verse également des prix à de jeunes pianistes, dans le cadre du Concours Olivier Messiaen[19].
En 1936, Claire et Olivier Messiaen avaient acquis une maison dans le hameau dePétichet, au bord duGrand lac de Laffrey, où le compositeur écrivit de nombreuses œuvres. En 2016, cette maison fut transformée en établissement pour les artistes, d'après le testament de Messiaen[21]. Dorénavant propriété de la Communauté de commune de laMatheysine, elle est ouverte au public aussi, avec les événements et l'exposition[22].
↑Parmi les titres de ses nombreuses publications :C’était toi le Démon ! Suppliques, tentation, poèmes et prières, Paris, Les Cahiers des jeunes, 1936 ;L’Âme dévorée, nouvelles suppliques, nouvelles prières…, Paris, Les Cahiers des jeunes, 1937 ;La petite Lampe : poèmes de captivité et autres textes inédits, Paris, Desclée de Brouwer, 1942 (Cahiers des poètes catholiques, 44) ;La Prédelle du donateur : poèmes 1960-1978, Rodez, Subervie, 1978 ; mais aussiLe Cortège d’Euterpe, œuvre constituée de vingt-deux volumes de poésies analytiques, dites « analyses lyriques », sur les œuvres et parfois les interprètes entendus au concert.Le Cortège d’Euterpe est une œuvre constituée de 22 volumes, paraissant entre 1961 et 1986 :(Pour une) Bible en images sonores, Rodez, Subervie, 1983. (Le Cortège d’Euterpe, 20) ;Le Jugement dernier des musiques, Rodez, Subervie, 1986. (Le Cortège d’Euterpe, 22). Sur les liens entre Olivier Messiaen et son frère consulter : Yves Balmer,Je suis né croyant... Aux sources du catholicisme d'Olivier Messiaen, 32 pages inMusique, art et religion dans l’entre-deux-guerres, Éd. Symétrie, 2009, 560 p.(ISBN978-2-914373-50-0)
↑Claude Samuel,Entretiens avec Olivier Messiaen, Paris, 1986, p. 5.
↑ab etcYvesBalmer (co-éditeur et co-auteur de l'article), ChristopherBrent-Murray (co-auteur de l'article) et MyriamChimènes ((co-éditeur)),La Musique à Paris sous l'Occupation, Paris, Fayard / Cité de la Musique(ISBN978-2-21367-721-7), « Olivier Messiaen et la reconstruction de sa carrière sous l’Occupation : le vide de l’année 1941 »
↑Odile Bourin,Compositrices françaises au XXe siècle, Associations Femmes et Musique, volume II, Delatour,(ISBN978-2-7521-0240-9), Odette Gartenlaub p. 85-89.
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