Pour les articles homonymes, voirMazerolle.
| Olivier Mazerolle | |
| Naissance | (83 ans) Marseille (Bouches-du-Rhône,France) |
|---|---|
| Nationalité | Française |
| Profession | Journaliste |
| Années d'activité | depuis 1965 |
| Médias actuels | |
| Pays | |
| Média | Presse,radio ettélévision |
| Fonction principale | Éditorialistepolitique |
| Historique | |
| Presse écrite | La Provence(2013-2014) |
| Radio | Europe 1(1965-1970) RMC(1970-1980) RTL(1980-2001)(2015-2016) |
| Télévision | France 2(2001-2005) BFM TV(2005-2013) LCI(depuis 2016) |
| modifier | |
Olivier Mazerolle, né le àMarseille, est unjournalistefrançais.
Il est notamment connu pour sa présentation de l'émission100 minutes pour convaincre de 2002 à 2005 surFrance 2, dujournal de20 h sur la chaîne d'information en continuBFM TV en 2005 et son travail d'éditorialiste politique sur la même chaîne en 2008.
Olivier Mazerolle est d'abord chroniqueur judiciaire surEurope 1 de 1965 à 1970. Il est aussi un des journalistes qui commentent les événements deMai 68 pour la même station[1]. Il rejoint ensuite la rédaction deRMC où il se voit rapidement confier des responsabilités (présentateur des journaux du matin puis chef du service Étranger en 1973 etrédacteur en chef adjoint en 1977).
En 1980, Olivier Mazerolle entre àRTL, où il prend la direction du service Étranger. En 1986, il devient directeur de l'information de la station puis directeur général adjoint en. Il coprésente de 1993 à 2001Le Grand Jury RTL-Le Monde-LCI, ainsi que l'interview politique du matin à7 h 50 de 1996 à 2001 (il est ensuite remplacé à ce poste parRuth Elkrief, qu'il retrouvera quelques années plus tard àBFM TV).
Début 2001, alors que les audiences de RTL sont en baisse, Mazerolle, qui est l'un des trois responsables du départ de l’antenne dePhilippe Bouvard, l'animateur desGrosses Têtes[2], quitte la station. Il est remplacé parNoël Couëdel, jusque-là directeur de la rédaction du quotidienLe Parisien.
Le, Olivier Mazerolle remplacePierre-Henri Arnstam (en poste depuis à la direction de l'information deFrance 2), avec pour lourde tâche de redresser les audiences des journaux de la chaîne, notamment celui du13 heures. En, il débaucheDavid Pujadas deLCI pour présenter lejournal de 20 heures de France 2. Ce dernier parvient à réduire un peu les écarts d'audiences avec le journal deTF1.
De 2001 à 2002, il présente avecAlain DuhamelQuestion ouverte, une interview politique hebdomadaire diffusée après le journal de 20 heures. En, il crée100 minutes pour convaincre[3], un rendez-vous politique mensuel enpremière partie de soirée, dont les audiences sont très variables en fonction de l'actualité et des invités. Le premier numéro avec lePremier ministre,Jean-Pierre Raffarin, rassemble plus de 5 millions de téléspectateurs mais le record d'audience de l'émission est établi en décembre 2003 à 7,7 millions de téléspectateurs, lors d'un face-à-faceNicolas Sarkozy -Jean-Marie Le Pen.
Le, il présente sa démission à la suite d'une information erronée annoncée en direct, à sa demande, par David Pujadas, concernant l'avenir politique d'Alain Juppé[4] : le, France 2 annonce le retrait de la vie politique de l'ancien Premier Ministre, alors que celui-ci affirme le contraire au même moment en direct sur TF1 où il est l'invité dujournal de 20 heures[5].Arlette Chabot le remplace à la tête de la rédaction de France 2. Il reste cependant sur la chaîne en continuant à présenter100 minutes pour convaincre (remplacé à la rentrée 2005 parÀ vous de juger) etQuestion ouverte.
En, il participe au lancement de la chaîne d'information en continu à vocation économiqueBFM TV, sur laTNT. Dès le, il présente lejournal de 20h, puis il présente une grande interview à20 h 30 une ou plusieurs personnalités dansMazerolle Direct (rediffusion à22 h 30).
Avec la mise en place de la version 2 de la chaîne, le, il se voit confirmé dans la tranche20 h-21 h : il est entouré deStéphanie de Muru (les journaux) etJulian Bugier (l'info économique), et poursuit son interview à20 h 30. À la rentrée de,Mazerolle Direct est transformée enJournal de campagne en vue de l'élection présidentielle française de 2007. Il ne présente plus que ce rendez-vous de 30 minutes sur lacampagne électorale du lundi au vendredi à20 h 30.
Avec la mise en place de la version 3 de la chaîne, le, il retrouve la case20 h-21 h avec un grandjournal télévisé intitulé20 h Mazerolle qu'il présente du lundi au jeudi. Depuis, il présente égalementLa Tribune BFM avecRuth Elkrief etHedwige Chevrillon, le dimanche de18 h à19 h.
En, tout en poursuivantLa Tribune BFM-Dailymotion le dimanche soir[6], il devient éditorialiste politique tandis que le journal de 20 heures est repris parThomas Sotto (qui anime cette nouvelle édition duQG après celle de18 h)[réf. nécessaire].
En, il annonce la composition dugouvernement François Fillon (3) une heure et demie avant son officialisation[5].
En, il présenteBFM TV 2012 Le Point-RMC le dimanche de18 h à20 h[7], qui est renomméBFM Politique Le Point-RMC en, toujours sur la même chaîne.
Il quitte ses fonctions en, embauché parBernard Tapie commedirecteur de la rédaction etrédacteur en chef au quotidien méridionalLa Provence.
Bernard Tapie rachète le journalLa Provence en 2013 et Olivier Mazerolle en devient directeur de la rédaction le. Son ambition est de faire perdurer sa ligne éditoriale régionale[8]. Il y lance également son propre journal, le18:18[9].
En, Bernard Tapie annonce être irrité par l'attitude complaisante d'Olivier Mazerolle dans son style éditorial vis-à-vis de son opposant politiquePatrick Mennucci[10].
En, il quitte la direction de la rédaction deLa Provence, étant trop devenu engagé dans ses nouveaux projets avec RTL, mais il accepte de continuer l'édition d'une pleine page d'infos tous les dimanches.Claude Perrier lui succède[11].
Depuis le, il animeL'invité de RTL, l'interview politique du lundi au vendredi à7 h 50 surRTL à la place deJean-Michel Aphatie parti surEurope 1.
Le, il déclenche une polémique lors d'une interview de la nouvelleministre du TravailMyriam El Khomri lorsqu'il tente de l'intimider autour de ses origines marocaines[12],[13],[14].
En, durant leChampionnat d'Europe de football, il interpelle le porte-parole du gouvernementStéphane Le Foll sur la sécurité dans les stades de football en brandissant la photo d'un supporter dans un stade armé d'une pelle, alors qu'il ne s'agit que d'unphotomontage humoristique qui circule sur internet[15].
Aux commandes de l'Interview Politique, il échange son poste sur la stationRTL, à la rentrée 2016, avecÉlizabeth Martichoux, animatrice duGrand Jury[16].
Le, Benjamin Sportouch prend les commandes duGrand Jury, succédant à Olivier Mazerolle, ce dernier venant dorénavant enrichir l'offre éditoriale de RTL[17].