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Olivier Guimond

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Pour les articles homonymes, voirOlivier Guimond (homonymie).

Olivier Guimond (fils)
Données clés
Naissance
Montréal (Québec,Canada)
NationalitéCanadienne
Décès (à 57 ans)
Montréal (Québec,Canada)
ProfessionHumoriste
Acteur

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Olivier Guimond, né le àMontréal (Québec) et mort le dans la même ville, est unacteur ethumoristequébécois.

Biographie

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Olivier Guimond vient d'une famille d'artistes du burlesque. Il a été baptisé Oliver en raison de la langue maternelle de sa mère, Effie McDonald, qui était anglophone. Cependant, par la suite, Radio-Canada a décidé de franciser son prénom et il est devenu Olivier. Au début de sa carrière, il était connu sous le nom de scène de « Ti-Zoune junior », en référence au nom de scène de sonpère, « Ti-Zoune ».

À l'âge de 7 ans, Olivier Guimond fut envoyé par ses parents auCollège Mont-Saint-Louis àMontréal, où il étudia jusqu'à l'âge de16 ans.

En1932, il réussit à convaincre son père de le laisser monter sur scène. Ainsi, à l'âge de18 ans, il fit ses débuts au Théâtre Impérial deQuébec. Son rêve était de devenir la vedette de son propre spectacle de burlesque, ce qui le poussa à quitter la troupe de ses parents, une décision qui fut mal acceptée par son père.

En1934,Jean Grimaldi remarqua Olivier Guimond et l'engagea dans sa troupe, avec laquelle il joua jusqu'en1957. Il y chantait et jouait la comédie, notamment aux côtés deManda Parent. C'est avec elle qu'il créa lesketch intituléTrois heures du matin, qui devint un classique du burlesque québécois.

Il se marie à Evelyn Drummond, danseuse au sein de la troupe deJean Grimaldi. À cette époque, il fait également la rencontre de la chanteuseAlys Robi, dont il tombe amoureux. Par conséquent, son mariage avec Evelyn Drummond ne dure que neuf mois, car son épouse le quitte et part s'exiler auxÉtats-Unis. Sa relation passionnée avec Alys Robi prend également fin lorsque la carrière de la chanteuse prend un essor international.

Peu de temps après, il fait la connaissance deJeanne-d'Arc Charlebois, chanteuse au sein de la troupe de Grimaldi, avec qui il se marie en1946. Le couple a deux fils,Richard (futur acteur et doubleur) et Marc. Au milieu des années 1950, Jeanne-d'Arc Charlebois quitte Olivier Guimond et le Québec. Par la suite, en1959, Olivier Guimond rencontre Manon Brunelle avec qui il a un autre fils, Luc Guimond.

Olivier Guimond se fait rapidement connaître dans les troupes de burlesque deMontréal et joue aux côtés des meilleurs acteurs de cette tradition tels qu'Arthur Petrie,Juliette Petrie,Rose Ouellette etPaul Desmarteaux (avec qui il forme un duo comique notoire en début de carrière). On se souvient particulièrement du duo formé avecDenis Drouin, son partenaire de scène. Dans les années 1950, il fréquente également des artistes tels quePaul Berval,Jacques Normand,Gilles Pellerin et d'autres encore, dans lescabarets montréalais animés de cette époque.

En 1965, Olivier Guimond devient la vedette de l'émission de variétésMusic-Hall, diffusée parRadio-Canada, grâce à l'engagement du producteurNoël Gauvin. Par la suite, à partir de1965, il interprète le rôle principal dans la série téléviséeCré Basile, diffusée surTélé-Métropole et écrite par son amiMarcel Gamache. Il apparaît également dans d'autres séries, telles queLe Zoo du Capitaine Bonhomme,À la branche d'Olivier,Smash, ainsi que dans des opérettes telles queLes Trois valses etLa Vie parisienne.

Sa popularité atteint des sommets et son expression fétiche « Quo qua fa là là! » se retrouve sur toutes les lèvres. En1966, un an après les débuts de la sérieCré Basile, il est couronné « Monsieur Radio-Télévision » lors du Gala des Artistes, confirmant ainsi sa place parmi les plus grands comiques que le Québec ait connus[réf. nécessaire].

Le sketch du soldat surveillant une maison cossue deWestmount durant lacrise d'Octobre auBye Bye de1970[n 1], écrit parGilles Richer et dans lequelDenis Drouin incarne le riche Canadien-anglais, est l'un des numéros les plus célèbres de l'histoire de cette revue humoristique annuelle[1]. Grâce aux talents naturels d'Olivier Guimond pour les expressions comiques et à son incroyable souplesse, il est souvent comparé, toutes proportions gardées, àCharlie Chaplin.

Le 29 novembre 1971, Olivier Guimond décède à l'âge de 57 ans des suites d'unesepticémie à l’hôpital Maisonneuve de Montréal[2]. Ses funérailles ont lieu le 2 décembre à l'église Saint-Alphonse d'Youville de Montréal. Le Québec est en deuil : une foule de 25 000 personnes se rassemble autour de l'église lors de la cérémonie et cent mille personnes défilent en trois jours au salon funéraire pour lui rendre hommage. Il repose désormais aucimetière Notre-Dame-des-Neiges[3].

Filmographie

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Honneurs

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Anecdotes

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  • On se souvient d'Olivier Guimond pour le slogan «Lui, y connaît ça»[10], apparu en1966, dans la publicité produite pour la brasserieLabatt.
  • Olivier Guimond fut la grande vedette lors de l'inauguration duThéâtre des Variétés de Montréal, le.
  • En1997, le comédien québécoisBenoît Brière incarne Olivier Guimond dans la série télévisuelleCher Olivier, diffusée sur le réseauTVA et réalisée parAndré Mélançon. La série est un succès tant auprès des journalistes que du public et remporte neuf prix, dont celui du public, au Gala des prix Gémeaux de 1997.

Notes et références

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Notes

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  1. Le sketch sera rediffusé lors du Bye Bye 1971 en hommage au disparu.

Références

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  1. [vidéo] « Extraits du Bye Bye 1970 dont la scèneWestmount », surYouTube
  2. Gilles Constantineau, « Olivier Guimond : l'ami de tout le monde »,Le Devoir,vol. LXII,no 276,‎,p. 1 et 6(lire en ligne)
  3. Répertoire des personnages inhumés au cimetière ayant marqué l'histoire de notre société, Montréal, Cimetière Notre-Dame-des-Neiges, 44 p.
  4. Olivier Guimond
  5. « En hommage au comique québécois : un CLSC Olivier-Guimond dans Mercier-ouest », La Presse, 18 juin 1986, Cahier A, p.A7
  6. « Olivier Guimond au cirque | Jean Siag | Cirque »,La Presse,‎(lire en ligne, consulté le)
  7. (en) « Fantasia 2014 - César à la belle étoile - ("César Under the Stars") », surVimeo(consulté le)
  8. Samuel Pradier / AgenceQMI, « Un timbre pour Olivier Guimond »,Le Journal de Montréal,‎(lire en ligne, consulté le)
  9. Gouvernement du Québec, « Recherche de nom de lieux : Olivier-Guimond », sur2013, Commission de toponymie du Québec,(consulté le)
  10. [vidéo] « Extrait de la publicité de Labatt », surYouTube

Voir aussi

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Bibliographie

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  • Juliette Petrie,Quand on revoit tout cela! Le burlesque au Québec. 1914-1960, Montréal, 1977
  • Manon Guimond,Olivier Guimond, Québécor (Montréal), 1982, 311 p.
  • Luc Guimond,Mon père, Mon héros, Édimag (Montréal), 1997, 283 p.

Liens externes

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