| Date de naissance | (67 ans) |
|---|---|
| Lieu de naissance | |
| Nationalité |
| Années d'activité | 1989–1992 |
|---|---|
| Qualité | Pilote automobile |
| Années | Écurie | |
|---|---|---|
| 1989 | 12 (0) | |
| 1990 | 9 (0) | |
| 1991 | 4 (0) | |
| 1992 | 16 (0) |
| Nombre de courses | 62 (41 départs) |
|---|---|
| Pole positions | 0 |
| Podiums | 0 |
| Victoires | 0 |
Olivier Grouillard est un ancien pilote automobilefrançais, né le àToulouse en Haute-Garonne. Il a notamment évolué durant quatre saisons (de1989 à1992) dans le championnat du monde deFormule 1.
Après avoir remporté leVolant Elf en 1981 il devient champion de France deFormule Renault en 1982, puischampion de France de Formule 3 en 1984, Olivier Grouillard accède en 1985 au championnat international deFormule 3000. Après trois premières saisons dans la discipline (au sein des équipesOreca et Formula Team Ltd), il décroche ses premiers succès (Le Mans, Zolder) en 1988 dans l'équipeGDBA Motorsports monté parGilles Gaignault et termine vice-champion international derrière le BrésilienRoberto Moreno.
Sa belle saison 1988 ouvre enfin à Grouillard les portes de laFormule 1. En1989, il est en effet recruté par l'écurieLigier, alors au fond du gouffre. Après des débuts assez prometteurs, et notamment une belle sixième place auGrand Prix de France, il tombe en disgrâce au sein de l'écurie et sa saison d'apprentissage se transforme en calvaire. Non retenu par Ligier, il passe en1990 dans l'écurie italienneOsella, qui prend l'année suivante le nom deFondmetal, mais sans succès puisqu'il ne parvient pas à inscrire le moindre point et essuie même plusieurs non-qualifications. Et ses quelques coups d'éclat en qualification (neuvième àPhoenix en 1990 et dixième àMexico 1991) ne débouchent sur aucun résultat en course. Limogé parFondmetal à quelques manches de la fin de la saison 1991[1], il passe chezAGS mais son unique prestation au sein de la petite structure varoise, enGrand Prix d'Espagne se solde par une non-qualification[2]. En 1992, Grouillard semble en mesure de relancer sa carrière en signant chezTyrrell, une écurie alors en proie à d'importantes difficultés financières. Victime de plusieurs ennuis mécaniques, mais également auteur de plusieurs erreurs de pilotage, il ne rallie l'arrivée qu'à quatre reprises et obtient son meilleur résultat auGrand Prix de Saint-Marin qu'il termine en8e position, hors des points.
Sans débouché satisfaisant en Formule 1 (il expliquera avoir refusé une offre de l'écurieLarrousse[3]), Grouillard part tenter sa chance en 1993 dans le championnatCART enAmérique du Nord. Mais au volant d'une Lola-Chevrolet la modeste équipe Indy Regency Racing qui aligne des châssis de l'année précédente, il n'est pas en mesure de se mettre en valeur. Il termine la saison avec une11e place àCleveland en guise de meilleur résultat et ne parvient pas à se qualifier aux500 Miles d'Indianapolis[4].
Olivier revient en Europe en 1994, essentiellement pour y disputer des épreuves de type GT (Championnat BPR puis FIA GT) et Protos. En 1995 il remporte ainsi plusieurs courses de 3 ou 4 Heures, àSilverstone,Nogaro etZhuhai avecAndy Wallace surMcLaren F1 GTR, récidivant l'année suivante à Silverstone (ce qui lui permet de gagner par deux fois leBritish Empire Trophy). Il sera, aux24 Heures du Mans, l'un des pilotes de la McLaren Harrods dont le propriétaire n'était autre queDodi Al-Fayed. En 2000, il termine quatrième des24 Heures du Mans au volant de la Courage-Peugeot, son dernier résultat majeur en compétition puisqu'il met un terme à sa carrière de pilote dans les mois qui suivent.
Après avoir obtenu un diplôme en stratégie et management d’entreprises, Olivier Grouillard est maintenant à la tête de plusieurs importants centre de réparation collision et développe en France un réseau d'ateliers sous l'enseigne nord-américaine FIX AUTO[5].
Olivier Grouillard apparaît sous le crayon deJean Graton dansFormule 3000, l'un des épisodes de la bande-dessinéeMichel Vaillant dont l'action prend place lors duGrand Prix de Pau 1988.
| Saison | Écurie | Châssis | Moteur | Pneus | GP disputés | Points inscrits | Classement |
|---|---|---|---|---|---|---|---|
| 1989 | Ligier Loto | JS33 | Ford V8 | Goodyear | 12 | 1 | 26e |
| 1990 | Fondmetal Osella | FA1M-E | Ford V8 | Pirelli | 9 | 0 | n.c. |
| 1991 | Fondmetal F1 AGS Racing | FA1M-E F1 JH27 | Ford V8 | Goodyear | 4 | 0 | n.c. |
| 1992 | Tyrrell Racing Organisation | 020B | Ilmor V10 | Goodyear | 16 | 0 | n.c. |
| Année | Ecurie | Châssis | Moteur | 1 | 2 | 3 | 4 | 5 | 6 | 7 | 8 | 9 | 10 | 11 | 12 | 13 | 14 | 15 | 16 | Pos. | Points |
|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|
| 1989 | Ligier | Ligier JS33 | FordV8 | BRA 9 | SMR DSQ | MON Abd. | MEX 8 | USA DNQ | CAN DNQ | FRA 6 | GBR 7 | GER Abd. | HUN DNQ | BEL 13 | ITA Ret | POR DNQ | ESP Abd. | JPN Abd. | AUS Abd. | 26e | 1 |
| 1990 | Osella Squadra Corse | Osella FA1M | FordV8 | USA Abd. | BRA Abd. | - | 0 | ||||||||||||||
| Osella FA1M-E | SMR Abd. | MON DNQ | CAN 13 | MEX 19 | FRA DNPQ | GBR DNQ | GER DNQ | HUN DNPQ | BEL 16 | ITA Abd. | POR DNQ | ESP Abd. | JPN DNQ | AUS 13 | |||||||
| 1991 | Fondmetal F1 SpA | Fomet FA1M-E90 | FordV8 | USA DNPQ | BRA DNPQ | - | 0 | ||||||||||||||
| Fomet F1 | SMR DNPQ | MON DNPQ | CAN DNPQ | MEX Abd. | FRA Abd. | GBR DNPQ | GER DNPQ | HUN DNQ | BEL 10 | ITA Abd. | POR DNPQ | ||||||||||
| Automobiles Gonfaronnaises Sportives | AGS JH27 | ESP DNPQ | JPN | AUS | |||||||||||||||||
| 1992 | Tyrrell Racing Organisation | Tyrrell 020B | IlmorV10 | RSA Abd. | MEX Abd. | BRA Abd. | ESP Abd. | SMR 8 | MON Abd. | CAN 12 | FRA 11 | GBR 11 | GER Abd. | HUN Abd. | BEL Abd. | ITA Abd. | POR Abd. | JPN Abd. | AUS Abd. | - | 0 |
Olivier Grouillard | ||||||
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| Les pilotes n'ayant pas participé à au moins une épreuve ne sont pas mentionnés ; les années indiquent une participation à au moins une épreuve de la saison. | |
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