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Olivier Blanc

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Olivier Blanc
Biographie
Naissance
Nationalité
Formation
Activité

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Charles-Olivier, ditOlivier Blanc, né le àMontivilliers, est unhistorien et conférencierfrançais.

Biographie

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Ancien élève aulycée François-Ier duHavre et de la faculté de droit (1969) puis des lettres de l’université de Rouen àMont-Saint-Aignan, ancien journaliste, il a consacré, dès 1977, ses recherches à l’étude d’archives duXVIIIe siècle, particulièrement de laRévolution française. Il a mis au jour et publié un grand nombre de documents inédits comme des lettres d’adieu de condamnés à mort de laTerreur. Ses recherches sur l’influence et le renseignement tendent à redéfinir la réalité du travail de diplomate sous la Révolution française, et notamment l’espionnage entre puissances européennes.

Domaines de recherche

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Le premier ouvrage important d’Olivier Blanc est une biographie d’Olympe de Gouges parue en 1981, qui participe de l'entreprise de réhabilitation de cette révolutionnaire qui donna une visibilité à l'engagement politique au féminin, militante de l’abolition de l'esclavage et qui, proche des Girondins, fut victime de laTerreur.

En 1984, il publie un recueil de lettres ultimes écrites par des condamnés à laguillotine à Paris entre 1793 et 1797. Sous le titreLa Dernière Lettre, prisons et condamnés de la Révolution, cet essai construit à partir des archives dites deFouquier-Tinville témoigne des mentalités du temps et peut être vu comme un réquisitoire contre les violences de la Révolution française. Traduit en une dizaine de langues, il a fait l'objet de nombreuses recensions tant dans la presse française que dans la presse étrangère[n 1].

Ses autres travaux se concentrent également sur les archives de la fin duXVIIIe siècle, de la Révolution et duPremier Empire.Les Hommes de Londres (1989) s'appuie sur un corpus de documents, notamment les archives Carnot, pour expliciter la thèse de la duplicité de figures de la Révolution, comme legénéral Santerre ouBertrand Barère, membre ducomité de salut public. Dans la même thématique,La Corruption sous la Terreur (1992) et « Les Espions du Comité de salut public » (dansLes Espions de la Révolution et de l'Empire, 1995) veulent s'inscrire dans la suite des recherches menées sur le sujet par l'historienArnaud de Lestapis[n 2], soulignent l’influence des affrontements entre factions sur le développement de la Terreur, et essaient de relativiser la thèse des « sévérités nécessaires » dans leur rapport exclusif à la guerre. Olivier Blanc revendique également une continuité avec les travaux d'Albert Mathiez, qui avait esquissé en son temps la question des rivalités internes au sein des comités et leur poids relatif dans l'histoire de la Terreur.

D'autres ouvrages (Les Libertines (1997) etL'Amour à Paris sous Louis XVI (2003) se concentrent sur la société et les mentalités, comme lelibertinage ou les biographies de personnalités duXVIIIe et du début du XIXe siècle.

Le travail d'Olivier Blanc s'effectue essentiellement à partir de documents issus desArchives nationales, des archives duquai d'Orsay, desarchives de Paris, mais aussi dans les fonds privés et à l’étranger. Sa recherche tend à interpréter les causes de laTerreur à travers le prisme des rivalités politiques au sein des comités de gouvernement, en soulignant l'implication deBertrand Barère dans le développement de ces rivalités et les liens que ceconventionnel aurait entretenu avec des agents d'influence et espions du gouvernement britannique, au rôle censément déterminant.

Télévision

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En tant qu'historien, il a collaboré à l'émissionSecrets d'Histoire, intituléeLes femmes de la Révolution diffusée le surFrance 2[1].

Publications

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Ouvrages

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En collaboration

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Articles

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Débat

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  • Tribunal de grande instance de Paris, bicentenaire de la Révolution (…) débat du sur le Tribunal révolutionnaire avec MM. Olivier Blanc, Jean-Denis Bredin, Jean-François Fayard et Luc Willette, brochure réalisée par le service administratif du TGI de Paris, Paris, 1989.

Notes et références

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Notes

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  1. Pour la presse française, la plupart des articles dont ceux duMonde, deLibération, duFigaro, duPoint, del'Express ont été publiés dans l’édition de poche deLa Dernière lettre (collection « Pluriel » chez Hachette). Pour la presse internationale : l’International Herald Tribune (7/8/1987), leWashington Post (16/8/1987), leNew York Times, leTimes (16/3/1987), leNew Zealand Herald (10/10/1987), leTimes Literary Supplement (6/3/1987),Books and Bookmen (16/6/1987), etc.
  2. Auteur, entre autres, de la thèseLa « conspiration » de Batz (1793-1794), Paris, Société des Études robespierristes, 1969.

Références

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  1. « Les femmes de la Révolution : numéro inédit de Secrets d'histoire ce mardi », surBlogtvnews,(consulté le)

Liens externes

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