Olivier Adam a grandi àDraveil dans l'Essonne[1], avec ses parents et ses deux frères. Après des études de gestion d'entreprises culturelles[2],[3] à l'université Paris-Dauphine[4] — où il rencontre sa future compagneKarine Reysset[4],[5] et mère de ses enfants[5], écrivaine elle aussi — il devient d'abord consultant pour conseiller des collectivités locales dans leur politique culturelle et programmateur de festivals littéraires (Nuits de la Correspondance de Grignan, Les arènes du livre à Nîmes), puis participe à la création des Correspondances de Manosque[2] en 1999 , avec Olivier Chaudenson[6]. Il travaille ensuite brièvement dans l'édition, où il est directeur de collection auxéditions du Rouergue[3].
Son premier roman,Je vais bien, ne t'en fais pas, publié en 2000, obtient la reconnaissance de la critique[4]. Il est sélectionné pour leFestival du premier roman en 2001[7]. Dès son troisième roman,Poids léger, en 2002, et l'achat des droits parJean-Pierre Améris pour en faire une future adaptation[4] (qui sortira en 2004 sur les écrans), il peut se consacrer entièrement à l'écriture[8].
À la suite d'une rencontre avecGeneviève Brisac[3], il écrit parallèlement des ouvrages pour la jeunesse, et anime des ateliers d'écriture en milieu scolaire[2].
Il fait partie en 2005 et 2007 de la dernière sélection duPrix Goncourt pourFalaises puisÀ l'abri de rien[9] (Prix France télévisions), et, en 2010, pourLe Cœur régulier, de la deuxième sélection du Prix Goncourt[10]. Entre-temps, son romanDes vents contraires a été couronné par le prix RTL-Lire.
Deux ans plus tard, il quitte les éditions de l'Olivier pour Flammarion, où il suit son éditrice Alix Penent. Paraît alors son romanLes Lisières (Prix des libraires de Nancy-Le point), qui reçoitun très grand succès critique et public[réf. nécessaire].
La même année, son romanFalaises (publié en 2005) est« librement adapté »[12] en bande dessinée, sur un scénario deLoïc Dauvillier, et des dessins deThibault Balahy.
Son ouvragePeine perdue sort en août 2014 chez Flammarion. L'ouvrage est finaliste duPrix des libraires 2015[13].
Olivier Adam, le 04 mars 2009 à Paris.
De 2014 à 2017, il tient une chronique mensuelle dans le journalLibération.
En 2016, son ouvrageLa Renverse se penche sur le sort des proches d'un homme politique éclaboussé par un scandale sexuel[14].
En 2018 paraît chez FlammarionChanson de la ville silencieuse. Puis, chez Robert Laffont dans la collection « R » destinée aux adolescents et jeunes adultes,La tête sous l'eau. Suivront, dans cette collection :Les roches rouges, Dans la nuit blanche etMon cœur en cendres[15] en 2023.
À la rentrée littéraire d'août 2019 paraîtUne partie de badminton, qui signe le retour de son double, Paul, déjà croisé dansDes vents contraires etLes lisières.
En 2020 et 2022 paraissent successivementTout peut s'oublier etDessous les roses.
Il fait paraître en 2023 son premier recueil de poésie, chez Bruno Doucey :Personne n'a besoin de savoir.
En 2024 sortIl ne se passe jamais rien ici, chez Flammarion.
2008 : son texte « En douce » est adapté en musique, à la suite du FestivalLes Correspondances de Manosque, parJoseph d'Anvers, sur le livre disque collectifFantaisie littéraire.
2023 : son recueil de poésiePersonne n'a besoin de savoir fait l'objet d'une adaptation sous forme de lecture mise en musique par son frère Julien Adam, disponible sur toutes les plateformes de streaming.