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| l'Olivet | |
L'Olivet àBeaumont-Village (février 2016). | |
Canton de Loches enIndre-et-Loire. | |
| Caractéristiques | |
|---|---|
| Longueur | 14,6 km[1] |
| Bassin | 84 km2[1] |
| Bassin collecteur | laLoire |
| Débit moyen | 0,396 m3/s (Beaumont-Village)[2] |
| Nombre de Strahler | 4 |
| Régime | pluvial |
| Cours | |
| Source | source |
| · Localisation | Orbigny |
| · Coordonnées | 47° 15′ 37″ N, 1° 15′ 33″ E |
| Confluence | l'Indrois |
| · Localisation | Chemillé-sur-Indrois |
| · Coordonnées | 47° 09′ 37″ N, 1° 11′ 15″ E |
| Géographie | |
| Pays traversés | |
| Département | Indre-et-Loire |
| Arrondissement | Loches |
| Canton | Loches |
| Régions traversées | Centre-Val de Loire |
| Sources :SANDRE:« K7424000 »,Géoportail,Banque Hydro | |
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L'Olivet est unerivièrefrançaise qui coule dans ledépartement d'Indre-et-Loire,régionCentre-Val de Loire. C'est unaffluent droit de l'Indrois, donc un sous-affluent de laLoire par l'Indre.
L'Olivet prend naissance sur le territoire de la commune d'Orbigny.
Il se dirige d'emblée vers le sud, direction qu'il ne quitte plus jusqu'à la fin de son parcours de 14,6 kilomètres[1].
Il se jette dans l'Indrois (rive droite) à la limite entre les communes deBeaumont-Village et deChemillé-sur-Indrois, à trois kilomètres en aval deMontrésor.
Dans le seul département d'Indre-et-Loire, l'Olivet traverse ou longe les trois communes[1] suivantes, d'amont en aval, d'Orbigny (source),Beaumont-Village etChemillé-sur-Indrois (confluence).
Soit en termes de cantons, l'Olivet prend source et conflue dans le mêmecanton de Loches, dans l'arrondissement de Loches.
L'Olivet traverse une seule zone hydrographiqueRau d'Olivet & ses affluents (K742) pour 84 km2 de superficie[1]. Ce bassin versant est constitué à 75,20 % de« territoires agricoles », à 26,08 % de« forêts et milieux semi-naturels », à 0,36 % de« territoires artificialisés », à 0,28 % de« surfaces en eau »[1].
L'Olivet a trois affluents référencés[1] :
Donc sonrang de Strahler est de quatre.
L'Olivet est une rivière très irrégulière.
Son débit a été observé durant une période de 36 ans (1965-2001), àBeaumont-Village, à 95 m d'altitude, localité du département d'Indre-et-Loire située au niveau de son confluent avec l'Indrois[2]. La surface observée est de 75,5 km2, soit la quasi-totalité du bassin versant de la rivière, de 84 km2[1].
Lemodule de la rivière à Beaumont-Village est de 0,396 m3/s[2].


L'Olivet présente des fluctuations saisonnières de débit fort marquées, comme très souvent dans le bassin de la Loire. Les hautes eaux se déroulent en hiver et se caractérisent par des débits mensuels moyens allant de 0,64 à 0,943 m3/s de décembre à mars inclus (avec un maximum très net en février). À partir du mois d'avril, le débit baisse rapidement jusqu'aux basses eaux d'été qui ont lieu de juin à octobre inclus, entraînant une baisse du débit mensuel moyen allant jusqu'à 0,081 m3/s au mois d'août (81 litres/s). Mais ces moyennes mensuelles ne sont que des moyennes et cachent des fluctuations bien plus prononcées sur de courtes périodes ou selon les années.
Aux étiages, leVCN3 peut chuter jusque 0,044 m3/s (44 litres/s), en cas de période quinquennale sèche, ce qui est loin d'être sévère.
Les crues peuvent être extrêmement importantes, compte tenu de la petitesse du bassin versant. LesQIX 2 et QIX 5 valent respectivement 18 et 31 m3/s. Le QIX 10 est de 40 m3/s, le QIX 20 de 48 m3/s, tandis que le QIX 50 se monte à pas moins de 58 m3/s.
Le débit instantané maximal enregistré à Beaumont-Village a été de 46,5 m3/s le, tandis que la valeur journalière maximale était de 26,4 m3/s le. Si l'on compare la première de ces valeurs à l'échelle des QIX de la rivière, l'on constate que cette crue était à peine d'ordre vicennal, et donc destinée à se répéter tous les 15-20 ans en moyenne.
L'Olivet est cependant une rivière assez peu abondante. Lalame d'eau écoulée dans son bassin versant est de 166 millimètres annuellement, ce qui est deux fois moindre que la moyenne d'ensemble de la France, et nettement inférieur à la moyenne du bassin de laLoire (plus ou moins 245 millimètres par an), comme de celui de l'Indre (181 millimètres par an). Ledébit spécifique (ou Qsp) n'atteint dès lors que le chiffre médiocre de5,2 litres par seconde et par kilomètre carré de bassin.


AuXVIIIe siècle, trois moulins étaient établis dans la paroisse de Beaumont sur le cours de l'Olivet. Tous trois étaient alors des moulins banaux dépendant de la châtellenie de Montrésor[BM 1].
En amont, près d'Orbigny, lemoulin des Barres est utilisé comme moulin à farine jusqu'aux années 1880. Le châtelain de Montrésor le cède alors et il est transformé en scierie mue par la roue du moulin. Une machine à vapeur le remplace ensuite et il est entièrement détruit.
Lemoulin de Saint-Martin, oumoulin de l'Isle,moulin de l'Île Saint-Martin ou encoremoulin de Beaumont se situait en aval immédiat du bourg ; il apparaît dans un texte de 1156[Lor 1]. Il est vendu par les propriétaires du château de Montrésor en 1931 ; ses bâtiments ont été restaurés mais son mécanisme a été démonté.
Lemoulin de Bréviande, à quelques centaines de mètres du confluent de l'Olivet et de l'Indrois, a servi comme moulin à farine mais également comme moulin à foulon. C'est vers 1830 que les châtelains de Montrésor s'en dessaisissent ; dans les années 1920, il est brièvement transformé en laiterie avant de reprendre son activité première, la meunerie, de manière clandestine pendant laSeconde Guerre mondiale.
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