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Olavi Paavolainen

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Olavi Paavolainen
Olavi Paavolainen en 1928.
Biographie
Naissance
Décès
Sépulture
Surnom
Olavi Lauri
Pseudonyme
Olavi LauriVoir et modifier les données sur Wikidata
Nationalité
Activité
Père
Pekka Paavolainen(en)Voir et modifier les données sur Wikidata
Autres informations
Mouvement
Tulenkantajat (enfrançais :LesPorteurs de flambeau)
Distinctions

modifier -modifier le code -modifier WikidataDocumentation du modèle

Olavi Paavolainen est unécrivain,essayiste,journaliste etpoètefinlandais. Au cours de ses premières années, il écrit sous lepseudonyme d'Olavi Lauri. Olavi Paavolainen est la figure centrale du groupe littéraireTulenkantajat (enfrançais :LesPorteurs de flambeau) et l'un des leaders d'opinion littéraire les plus influents entre les deux guerres mondiales en Finlande. Il représente des visions libérales et européennes de la culture et a un œil éclectique pour les nouvelles idées[1].

À la fin des années 1920, Olavi Paavolainen écrit des essais qui louent la vie urbaine, la technologie et les voitures rugissantes dans ses œuvres centrées sur lemodernisme. Il s'inspire d'auteurs comme le poète futuriste italienFilippo Tommaso Marinetti et l'intellectuel françaisAndré Gide. Son premier livreNykyaikaa etsimässä (fi) (traduction du titre enfrançais :À la recherche des temps modernes) (1929), est un recueil de ses essais des années 1920. Dans les années 1930, il se concentre sur la montée des régimes autoritaires en Europe et sur leurs promesses de créer un nouvel homme et une nouvelle société. À la suite de ses visites enAllemagne nazie (1936) et enAmérique du Sud (1937), il écrit trois essais :Kolmannen Valtakunnan vieraana (fi) (traduction du titre enfrançais :Comme un invité du troisième Reich) (1936),Lähtö ja loitsu (1937) (traduction du titre enfrançais :Départ et sort) etRisti ja hakaristi (traduction du titre enfrançais :Croix et Svastika) (1938), trilogie connue sous le nomPako pimeyteen (enfrançais :Évasion dans les ténèbres). Le thème général de ses livres est la nature des changements politiques et culturels qui ont englouti sa société contemporaine. Son livre sur son voyage enUnion soviétique (1939) est interrompu par le déclenchement de laSeconde Guerre mondiale. Son dernier livre,Synkkä yksinpuhelu (traduction du titre enfrançais :Un monologue solennel) (1946), s'inspire largement de ses notes de journal intime de 1941 à 1944, alors qu'il servait dans l'armée finlandaise.

Biographie

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Jeunesse

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Olavi Paavolainen est né le àKivennapa[1] enCarélie dans leGrand-duché de Finlande. Il descend d'une famille defonctionnaires et desoldats. Son père, Pietari (Pekka) Paavolainen, est avocat etdéputé et sa mère est Alice Laura (Löfgrén). En 1914, il s'installe à Helsinki où il commence à écrire des poèmes, dès l'âge de douze ans. Il étudie ensuite l'esthétique et la littérature à l'université d'Helsinki, de 1921 à 1925, mais sans être diplômé. Pendant ses études universitaires, Paavolainen commence déjà à publier des critiques et des poèmes[1].

La poétesseKatri Vala, dont le premier livre parait en 1924, contribue à encourager Paavolainen dans son choix de carrière littéraire. La même année, Paavolainen participe à l'anthologieNuoret runoilijat I (traduction du titre enfrançais :Jeunes Poètes I), sous le pseudonyme d'Olavi Lauri, qu'il utilise durant quelques années[1]. Au cours de cette première période, Paavolainen s'intéresse aunudisme, et il considère que les œuvres d'Anne Claude Louise d'Arpajon, comtesse de Noailles sont importantes pour son développement. Dans ses lettres à Katri Vala, Olavi Paavolainen exprime également son intérêt pour les beaux costumes et se moque de lui et de son côtédandy[1].

Olavi Paavolainen est hétérosexuel et particulièrement attiré par les femmes plus âgées de pouvoir, et parmi ses amis il y a la célèbreMinna Craucher (en), qui a des contacts avec lemouvement de Lapua, d'extrême droite. Minna Craucher est assassinée en 1932. Par ailleurs, la député politique communisteHertta Kuusinen est aussi l'amie intime de Olavi Paavolainen, pendant ses dernières années. De plus, sa relation avec l'écrivaineHelvi Hämäläinen est très importante pour Olavi Paavolainen pendant les années de guerre. Celle-ci dépeint Olavi Paavolainen sous les traits d'Arthur, son personnagenarcissique dans deux de ses romans[2]. Leur liaison dure jusqu'en 1941 et Olavi Paavolainen dira, qu'elle est« la seule femme ayant osé le quitter »[1].

Carrière d'essayiste et de poète

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Fin des années 1920

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En 1927, Olavi Paavolainen se rend àParis et écrit ses impressions dans le magazineYlioppilaslehti (fi), édité parUrho Kekkonen. Son premier livre,Valtatiet (traduction du titre enfrançais :Autoroutes), co-écrit avecMika Waltari est publié en 1928. Le poète sillonne les pays d'Europe dans sa voiture Fiat, rouge[1].

Valtatiet, inspiré par la passion automobile et les manifestes futuristes de Marinetti, est suivi, en 1929, par une compilation d'essais,Nykyaikaa Etsimässä (traduction du titre enfrançais :À la recherche des temps modernes) qui se concentre sur la modernisation de l'Europe après les atrocités de laPremière Guerre mondiale. Au cours de cette période, de 1928 à 1929, il sert également dans l'armée finlandaise. Lorsque l'écrivainPentti Haanpää attaque l'armée dans son livreKenttä ja kasarmi (1928), Olavi Paavolainen considère ses vues sur la vie militaire comme exagérées et malveillantes[1].

Les années 1930

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Olavi Paavolainen (tableau deVäinö Kunnas - 1928).

En 1930, Olavi Paavolainen devient, pendant un court moment, le rédacteur en chef de la revueTulenkantajat, mais il rencontre des difficultés financières, et en tant qu'écrivain indépendant, il n'a pas de revenus réguliers. Dans l'atmosphère conservatrice des années 1930, Olavi Paavolainen se sent seul. Il fait un voyage enAngleterren en 1932, mais n' a pas l'énergie d'écrire le livre de voyage que son éditeur attend. En 1930, son père meurt et Olavi Paavolainen avoue avoir vécu un rêveœdipien dans lequel il devient adepte deSigmund Freud[1].

Au début des années 1930, Olavi Paavolainen mécontent de ce qu'il considère comme le retard socio-économique de la Finlande déclare qu'il était temps de« donner la parole à la nouvelle ère de la vitesse, de lamécanisation, ducosmopolitisme, ducollectivisme et de l'expérience européenne ». Il publie son nouvel ouvrage,Keulakuvat, un recueil de poésie, en 1932, puisSuursivous, la même année[1].

De 1933 à 1934, Olavi Paavolainen travaille dans uneagence de publicité à Helsinki, puis en 1935 àTurku, en tant que directeur publicitaire d'une entreprise de vêtements, toujours intéressé par la mode élégante. Plus tard, à l'automne 1935, il démissionne et retourne à Helsinki sans aucun travail. En 1936, il fait un voyage en Allemagne nazie[1] et assiste aucongrès de Nuremberg. Dans son carnet de voyage,Kolmannen valtakunnan vieraana (fi), il y dépeint à la fois son enchantement et ses impressions critiques de différents éléments du nazisme :

« C'est une vieille vérité que la foi ne tolère pas le jeu. Les jeunes nazis, qui étaient si heureux, immersifs et pleins d'humour dans des circonstances ordinaires, devinrent gravement curieux à mesure que les momies de la rue se tournaient vers les croyances socialistes nationales. »

Pendant son séjour en Allemagne, Olavi Paavolainen rencontre des politiciens, des écrivains, des jeunes enthousiastes et des intellectuels nazis. Il assiste à des événements où des politiciens nazis de premier plan commeJoseph Goebbels prononcent des discours. L'expérience est documentée dansKolmannen valtakunnan vieraana[1].

« Ce petit homme est tout en nerfs et cerveau - le cœur et l'âme sont absents. Sa vanité est évidente », écrit-il au sujet de Joseph Goebbels, dans son livreKolmannen valtakunnan vieraana[1].

Kolmannen valtakunnan vieraana est un grand succès, mais il est également considéré comme ambigu et fait l'objet de grands débats, lors de sa publication en.

Grâce à l'aide financière de sa maison d'éditionGummerus, Olavi Paavolainen peut se rendre enAmérique du Sud, en 1937. Il se rend auBrésil, enArgentine et auParaguay et écrit sur ses expériences dans les livresLähtö ja loitsu etRisti ja hakaristi. Peu avant laGuerre d'Hiver, en 1939, il voyage également enUnion soviétique[1] et se dit admiratif du modernisme deJoseph Staline dans la ville.

Les années 1940

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Olavi Paavolainen durant la Seconde Guerre mondiale.

Pendant laSeconde Guerre mondiale, Olavi Paavolainen sert au Département de l'information du quartier général. Il est affecté àMikkeli, dans l'est de la Finlande, après le déclenchement de laguerre d'Hiver, comme adjudant à un général d'infanterie et il visite Vienola en 1944. Sa maison d'enfance avec sa célèbre palmeraie a été détruite. C'était la dernière fois qu'il voyait son lieu de naissance. Le journal intime de Paavolainen,Synkkä yksinpuhelu, publié en 1946, a été critiqué dans le pays en raison de son opposition à la guerre entre la Finlande et l'Union soviétique. Alors qu'entre 1940-1941, Olavi Paavolainen est enthousiaste au sujet d'une victoire attendue de l'Allemagne et qu'il a des contacts avecSuomen Kansallissosialistinen Työjärjestö, un parti finlandais inspiré par les nazis, il commence bientôt à avoir des réserves au sujet de l'alliance de la Finlande avec l'Allemagne alors que la vague de la guerre se retourne contre eux. Après les grandes critiques reçues pourSynkkä yksinpuhelu, Paavolainen met fin à sa carrière d'éditeur.

En 1945, Olavi Paavolainen épouse la poète Sirkka-Liisa Virtamo, mais le mariage prend fin officiellement huit ans plus tard, en 1953[1]


Il meurt le àHelsinki[1].

Ses ouvrages

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Anthologie

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Prix et récompenses

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Notes et références

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  1. abcdefghijklmnopq etr(en) « Olavi (Lauri) Paavolainen (1903-1964) », surle site Authors' Calendar(consulté le).
  2. (fi) H. K. Riikonen, « PAAVOLAINEN, Olavi », surle site Biografiskt lexikon för Finland(consulté le).

Articles connexes

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Liens externes

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Source de la traduction

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