La superficie de la commune est de 5,52 km2 ; son altitude varie de23 à 33m[1].Le sous-sol de la ville est carbonifère. Sur la place de l'église, dans le centre-ville, l'altitude du sol est de 29 mètres.
L’inventaire deszones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) a pour objectif de réaliser une couverture des zones les plus intéressantes sur le plan écologique, essentiellement dans la perspective d’améliorer la connaissance du patrimoine naturel national et de fournir aux différents décideurs un outil d’aide à la prise en compte de l’environnement dans l’aménagement du territoire.
Le territoire communal comprend une ZNIEFF detype 1[Note 4] : lemarais et le terril d’Oignies et le bois du Hautois, d’une superficie de213 hectares et d'une altitude variant de25 à 90mètres[17].
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de labase de donnéeseuropéenne d’occupationbiophysique des solsCorine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires artificialisés (91,2 % en 2018), en augmentation par rapport à 1990 (76,6 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : zones urbanisées (63,5 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (14,1 %), espaces verts artificialisés, non agricoles (13,5 %),terres arables (8,6 %), forêts (0,2 %), mines, décharges et chantiers (0,1 %)[18]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : lacarte de Cassini (XVIIIe siècle), lacarte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).
Cité minière de la Compagnies des mines de Dourges, dite « Declercq ».
Oignies est divisée en plusieurs quartiers. Un quartier est séparé du centre-ville à cause de laligne Paris-Nord à Lille. Les cités sont la cité Declercq, la cité de la Justice, la cité des Bonniers, la cité du Moulin, la cité de l'Empire, la cité des Têtes, la cité de la Chapelle, la cité des Beaux Sarts, la cité Quintiche.
Le parc desociaux sociaux représente une part importante de l'ensemble des résidences principales de la ville, sans doute liée à la présence d'anciennes cités minières reclassées juridiquement en HLM. Leur nombre s'élevait à 653 en 2008 (16,4 % des résidences principales) en 2008 et se monte à 1 451 en 2018[Insee 9].
Le tableau ci-dessous présente la typologie des logements à Oignies en 2018 en comparaison avec celle du Pas-de-Calais et de la France entière. Une caractéristique marquante du parc de logements est ainsi une proportion derésidences secondaires et logements occasionnels (0,1 %) inférieure à celle du département (6,4 %) et à celle de la France entière (9,7 %). Concernant le statut d'occupation de ces logements, 41,7 % des habitants de la commune sont propriétaires de leur logement (38 % en 2013), contre 57,8 % pour le Pas-de-Calais et 57,5 pour la France entière[Insee 9].
L'autoroute A1 passe à travers le terrain de la commune, pour y accéder, il faut prendre la sortie 18 (Carvin -Libercourt - Oignies). En arrivant de l'autoroute A1 depuis Paris, il est également possible de prendre l'autoroute A21 directionDouai et de prendre la première sortie, la 18 puis prendre les départementales 160 puis 306.
L'aéroport le plus proche est celui deLille-Lesquin dans la ville deLesquin. En termes de voies fluviales, le canal de laDeûle fait office de frontière entre les villes d'Oignies et deCourrières.
Le nom de la localité est attesté sous les formesOgnies en 1024 ;Oisniacum en 1218 ;Oisni en 1228 ;Oegnies,Doegnies en 1286 ;Ongnies en 1292 ;Oignies en 1307 ;Ogni en 1405 ;Oingnies en 1429 ;Ognis en 1458 ;Oigny en 1762 ;Ongnyes en 1769 ;Doignies en 1774[20] ;Oignies en 1793 et depuis 1801[1].
Bertrand d'Ongnies (Oignies), Colart d'Ongnies ditEstourdi , Dreux d'Ongnies combattent et trouvent la mort lors de labataille d'Azincourt en 1415[23].
En 1481, Jean d'Ongnies, seigneur d'Ongnies, époux de Marie de Ghistelles (grande famille deBelgique), détient le fief noble de la seigneurie et Vierschaere deMerckeghem, dépendant de lachâtellenie de Bourbourg, mais située dans la châtellenie deCassel. Il la cède à Jean d'Ongnies, fils du seigneur de Watten, puis elle passe en 1532 à messire Louys van Ongnies, prêtre, ensuite à Marguerite d'Ongnies, épouse de Philippe I de Merode, dynastie princière originaire deRhénanie (Allemagne) lequel meurt en 1625. Elle passe alors dans laMaison de Merode[24].
Le, par lettres données à Madrid, la terre et seigneurie d'Ongnies, située en Artois, est érigée en comté en y joignant les terres et fiefs deWahagnies, Hoquetel, Quintise et Cocquenplus pour François de Merode (Maison de Merode), baron d'Ongnies, capitaine d'une compagnie d'hommes d'armes des bandes d'ordonnance, fils d'Hélène de Montmorency (Maison de Montmorency), sœur du défuntprince de Robecq[25].
En 1665, un François Alexandre d'Oignies (également dit Ongnies), baron deCourrières, marié à Angéline deBryas, est détenteur d'une seigneurie dans lachâtellenie deBourbourg, seigneurie héritée par sa femme de son frère Albert de Bryas.
Lui succède en 1688 son fils François Joseph d'Ongnies, seigneur d'Ennin (Hénin-Liétard ?) et de Jacquemart.
Est ensuite retrouvé en 1724 François Joseph d'Oignies, baron de Courrières, puis son fils François Joseph, baron deRobecq, frère de Louis Théodore d'Oignies, baron d'Oignies, prêtre de Saint-Donat de Bruges (cathédrale Saint-Donatien de Bruges)[26].
C'est dans le parc du château d'Henriette de Clercq que le, l'ingénieur Mulot découvre ducharbon, une aubaine pour la région qui développera ensuite l'industrie minière. C'était la première découverte du charbon dans le département[22].
Sur le territoire d'Oignies, deux compagnies minières ont exploité le charbon, la Compagnie des mines d'Ostricourt, qui y exploitait safosseno 2 et laCompagnie des mines de Dourges, pour safosseno 9.
Elle est fondée à Oignies le long de la route deLibercourt en 1860. Le carreau de la Fosse 2 est un point névralgique pour laCompagnie des mines d'Ostricourt, puisque c'est sur ce site que furent construits les Grands Bureaux, siège de l'administration de la Compagnie et les importants Ateliers centraux pour l'entretien, la réparation ou la construction de toutes pièces métalliques, composants électriques, machines, matériels en usage au fond ou au jour, des installations industrielles de la compagnie.
Pendant laPremière Guerre mondiale, la ville est occupée par les Allemands. Ces derniers détruisent la ville et lesmines de charbons en, un peu avant leur retrait du territoire.
La commune est décorée de lacroix de guerre 1914-1918 par décret du, distinction également attribuée à276 autres communes du Pas-de-Calais[27].
Ce fut l'un des premiers actes de résistance collective à l'occupation nazie en France et le plus important en nombre, qui se solda par 414 arrestations en trois vagues, ladéportation de 270 personnes[31], 130 mineurs étant par ailleurs fusillés à la Citadelle d'Arras. Après-guerre, la commune est aussi au centre de trois événements nationaux, labataille du charbon (1945-1947), suivie desgrève des mineurs de 1947 etcelles de 1948.
Le,Vincent Auriol, président de la république, accompagné deFrançois Mitterrand, ministre des anciens combattants, remit à la commune lacroix de guerre 1939-1945, avec palme de bronze, et inaugura le mausolée à la mémoire des 80 fusillés du et déclara Oignies « Ville martyre »[22],[32].
Modernisation des installations après la Seconde Guerre mondiale
Les travaux de modernisation entrepris dans les années 1930 sont ralentis pendant laSeconde Guerre mondiale et seulement achevés en 1950. Une nouvellemachine à vapeur, la plus puissante de France, est aussi installée. Un nouveau chevalement à poutrelles à treillis de 55 mètres est installé en 1947-1948. La concentration des fosses 1, 3, 5 et 6 de l'ancienne compagnie est effective en 1950.
Elle est équipée deberlines de2 700 litres, d'unlavoir à grains, de deux lavoirs à fines, d'un criblage et d'une usine à boulets situés à proximité de la voie ferréeSNCF. Un téléphérique est installé pour la mise àterril.
Le, la dernière gaillette de charbon est remontée à lafosseno 9 - 9 bis de Oignies. Cet événement trèsmédiatisé marquera la fin de l'extraction minière dans le Nord de la France.
La commune est membre de lacommunauté d'agglomération Hénin-Carvin[Insee 12] créée en 2001 et qui succédait audistrict d'Hénin-Carvin, créé en 1968 et dont elle était déjà membre. Cette communauté d'agglomération Hénin-Carvin regroupe 14 communes et totalise 126 840 habitants en 2021.
Le parc des Hautois est un parc appartenant au département duPas-de-Calais. Il s'étend sur plus de quarante hectares, et possède un étang de treize hectares. Le parc a deux entrées principales[53].
La commune est située dans l'académie de Lille et dépend, pour les vacances scolaires, de lazone B.
En 2024, la commune administre quatreécoles maternelles (Jacques-Brel, Jean-de-la-Fontaine, Pauline-Kergomard et Louise-Michel) et quatreécoles élémentaires publiques (Savary-Bouquet, Georges-Brassens, Pierre-Brossolette, André-Pantigny). Oignies dispose également d'un établissement privé, Sainte-Henriette, regroupant les deux parties dusecteur élémentaire. Toujours en 2024, la région gère le lycée professionnel Joliot-Curie qui est noté comme « sensible »[54],[55],[56].
La commune s'est équipée, en 2013, de la salle de spectacle, leMétaphone. Cette salle est construite sur le site de lafosse no 9 - 9 bis et dispose de500 places assises ou de 1 000 places debout.
La façade principale du Métaphone et une de ses faces latérales.
Le centre hospitalier le plus proche est celui d'Hénin-Beaumont. L'ancien château d'Henriette de Clercq a d'abord reçu les accidentés des mines, pour devenir un centre de rééducation des opérés cardiaques et orthopédiques. Il est dirigé par l'AHNAC[57].
La commune possédait, avec la commune voisineLibercourt, la clinique Anquetil, qui faisait partie du service public hospitalier[58].
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers lesrecensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de plus de 10 000 habitants les recensements ont lieu chaque année à la suite d'une enquête par sondage auprès d'un échantillon d'adresses représentant 8 % de leurs logements, contrairement aux autres communes qui ont un recensement réel tous les cinq ans[60],[Note 10].
En 2022, la commune comptait 10 260 habitants[Note 11], en évolution de +5,86 % par rapport à 2016 (Pas-de-Calais : −0,72 %,France horsMayotte : +2,11 %).
La population de la commune est relativement jeune.En 2018, le taux de personnes d'un âge inférieur à30 ans s'élève à 36,5 %, soit en dessous de la moyenne départementale (36,7 %). À l'inverse, le taux de personnes d'âge supérieur à60 ans est de 25,3 % la même année, alors qu'il est de 24,9 % au niveau départemental.
En 2018, la commune comptait 4 706 hommes pour 5 135 femmes, soit un taux de 52,18 % de femmes, légèrement supérieur au taux départemental (51,5 %).
Les pyramides des âges de la commune et du département s'établissent comme suit.
Pyramide des âges de la commune en 2018 en pourcentage[62]
Hommes
Classe d’âge
Femmes
0,5
90 ou +
1,5
6,0
75-89 ans
12,2
14,3
60-74 ans
15,6
21,2
45-59 ans
19,8
18,8
30-44 ans
17,0
18,6
15-29 ans
16,6
20,7
0-14 ans
17,3
Pyramide des âges du département duPas-de-Calais en 2021 en pourcentage[63]
La commune dispose dans le site du stade municipal Guy-Drut, d'une piste d'athlétisme synthétique, une aire de lancers, deux terrains de football en gazon et un terrain en synthétique. Également dans le stade, le complexe Coubertin est doté d'une salle multi-sports avec tribune, d'un dojo et d'une salle de tennis de table. À cela s'ajoutent les salles Lemaire et Léon Kaczmarek, la salle de musculation Gilbert-Bouleux, une halle de tennis et deux courts en terre battue[64].
Hors du stade municipal, la commune comporte cinq salles polyvalentes (Michel-Jazy, Joliot-Curie, Jean-Bouchard, Lebas et Pantigny), deux terrains de football, dont un à côté de la salle Bouchard, unboulodrome[64].
Tous les ans, en avril, le VTT-Club d'Oignies organise la Rando des Terrils. Elle offre à tous les participants un voyage à travers lebassin minier. Les randonneurs sillonnant les chemins peuvent admirer deschevalements, desterrils, des cités minières et des sites reconvertis après la fermeture des houillères. Cette randonnée est dédiée à la mémoire des mineurs qui ont construit ce paysage.
Le quotidien régionalLa Voix du Nord publie une édition locale pour la communauté d'agglomération Hénin-Carvin, ajoutée à celle du Communaupole de Lens-Liévin.
Les habitants d'Oignies reçoivent, outre certaines stations de radio nationales, les programmes deNostalgie Lens et de Chérie FM Hauts de France[66]. Elle reçoit également des radios régionales comme Fréquence Horizon,Métropolys,Contact etMona FM.
La ville est couverte par les programmes deFrance 3 Nord-Pas-de-Calais et les chaînes nationales de laTNT. Elle reçoit également la chaîne régionaleWéo Nord-Pas-de-Calais. Elle est en outre, le siège d'Information locale télévision et vidéo (ILTV), la chaîne de l'agglomération Hénin-Carvin.
En 2021, la commune compte 4 154 ménages fiscaux[Note 12], regroupant 9 862 personnes[Insee 13].
Lerevenu fiscal médian par ménage, letaux de pauvreté des ménages et la part des ménages fiscaux imposés de la commune, du département du Pas-de-Calais et de la métropole sont les suivants :
le taux de pauvreté des ménages de la commune est de24 %, de18,4 % au niveau du département et de14,9 % au niveau de la métropole[Insee 16],[Insee 17],[Insee 18] ;
la part des ménages fiscaux imposés dans la commune est de37 %, de44,1 % au niveau du département et de53,4 % au niveau de la métropole[Insee 13],[Insee 14],[Insee 15].
En 2021, la population âgée de 15 à 64 ans s'élève à 6 344 personnes, parmi lesquelles on compte 68,2 % d'actifs (54,3 % ayant un emploi et 13,9 % de chômeurs) et 31,8 % d'inactifs[Note 13],[Insee 19]. En 2021, letaux de chômage communal (au sens du recensement) des15-64 ans est supérieur à celui du département et supérieur à celui de la France métropolitaine.
La commune fait partie de la couronne de l'aire d'attraction de Lille, du fait qu'au moins 15 % des actifs travaillent dans le pôle[Carte 2],[Insee 22]. Elle compte 2 272 emplois en 2021, contre 2 079 en 2015 et 2 007 en 2010. Le nombre d'actifs ayant un emploi résidant dans la commune est de 3 470, soit unindicateur de concentration d'emploi de 65,5 et un taux d'activité parmi les 15 ans ou plus de 52,6 %[Insee 23].
Sur ces 3 470 actifs de 15 ans ou plus ayant un emploi, 601 travaillent dans la commune, soit 17 % des habitants[Insee 24]. Pour se rendre au travail, 84,2 % des habitants utilisent une voiture, un camion ou une fourgonnette, 6,4 % lestransports en commun, 6,7 % s'y rendent en deux-roues, à vélo ou à pied et 2,7 % n'ont pas besoin de transport (travail au domicile)[Insee 25].
La commune est dans l'« Artois », une petiterégion agricole dans le département du Pas-de-Calais[67]. En 2020, il n'y a plus aucune activité agricole sur la commune[Carte 3].
411 établissements marchands non agricoles sont économiquement actifs en 2022 à Oignies[Note 15],[Insee 26],[Insee 27].
Secteur d'activité
Commune
Département
Nombre
%
%
Ensemble
411
100 %
(100 %)
Industrie manufacturière, industries extractives et autres
22
5,4 %
(6,8 %)
Construction
43
10,5 %
(10,6 %)
Commerce de gros et de détail, transports, hébergement et restauration
119
29,0 %
(29,3 %)
Information et communication
11
2,7 %
(1,9 %)
Activités financières et d'assurance
17
4,1 %
(5,0 %)
Activités immobilières
9
2,2 %
(4,9 %)
Activités spécialisées, scientifiques et techniques et activités de services administratifs et de soutien
48
11,7 %
(14,2 %)
Administration publique, enseignement, santé humaine et action sociale
94
22,9 %
(16,8 %)
Autres activités de services
48
11,7 %
(10,5 %)
Le secteur de l'administration publique, enseignement, santé humaine et action sociale avec 22,9 % du nombre total d'établissements de la commune est supérieur à celui du département (16,8 %), et, à l'inverse, le secteur des activités spécialisées, scientifiques et techniques et activités de services administratifs et de soutien représente 11,7 % du nombre total d'établissements de la commune contre 14,2 % au niveau départemental[Insee 27].
Depuis le, la valeur universelle et historique dubassin minier du Nord-Pas-de-Calais est reconnue et inscrite sur la liste dupatrimoine mondial de l’UNESCO. Parmi les353 sites, répartis sur109 lieux inclus dans le périmètre du bassin minier, trois sites concernent Oignies :
La commune dispose d'unmausolée érigé à la mémoire de ses enfants martyrs lors des massacres des 26, 27 et, inauguré le parVincent Auriol, président de la République[75],[29].
Le carré militaire britannique, dans le cimetière communal, où reposent deux soldats de la Première Guerre mondiale et 18 soldats, dont un inconnu, de la Seconde Guerre mondiale[75].
Le monument à la mémoire d'André Pantigny, dans le cimetière municipal, maire honoraire d'Oignies, mort en déportation aucamp de concentration de Gross-Rosen[75].
Le Multi Jazz Festival est un festival créé en 2002 par William Houssoy, directeur de l'école de musique d'Oignies. Il se déroule en quatre jours aux rythmes duswing.
Henriette de Clercq (1812-1878), née Henriette-Aline-Françoise-Ghislaine Crombez, est une propriétaire, châtelaine et bienfaitrice de la ville d'Oignies, propriétaire de mines, décédée dans la commune.
André Pantigny (1900-1944), militant socialiste etrésistant mort en déportation, né dans la commune.
Simon Zimny (1927-2007), international français de football, il a joué au football dans le club local de l'ASSB Oignies puis Nœux-les-Mines et Reims.
Michel Jazy (1936-2024), fils et petit-fils de mineurs polonais, a vécu à Oignies jusque ses 14 ans avant de déménager en région parisienne et devenir un athlète international en course de demi-fond, fond. A joué au football au club local oignignois (assb oignies), né dans la commune.
Gervais Martel (1954-), homme d'affaires, président du club de footballRacing Club de Lens de 1988 à 2012 puis de 2013 à 2017, né dans la commune.
Patrick Pélata (1955-), directeur général deRenault depuis 2008, a travaillé dans les mines d'Oignies.
Laurence Duquenoy (1969-), internationale en athlétisme (course de fond et cross) et licenciée à l'Étoile Oignies Athlétisme durant toute sa carrière internationale.
↑Les ZNIEFF detype 1 sont des secteurs d’une superficie en général limitée, caractérisés par la présence d’espèces, d’association d’espèces ou de milieux rares, remarquables, ou caractéristiques du milieu du patrimoine naturel régional ou national.
↑Une unité urbaine est, en France, une commune ou un ensemble de communes présentant une zone de bâti continu (pas de coupure de plus de200 mètres entre deux constructions) et comptant au moins 2 000 habitants. Une commune doit avoir plus de la moitié de sa population dans cette zone bâtie.
↑Dans une agglomération multicommunale, une commune est dite de banlieue lorsqu'elle n'est pas ville-centre, à savoir que sa population est inférieure à 50 % de la population de l’agglomération ou de la commune la plus peuplée. L'unité urbaine de Douai-Lens comprend quatre villes-centres (Douai,Hénin-Beaumont,Lens,Liévin) et63 communes de banlieue.
↑Caboche, élu sur la liste du Parti socialiste SFIO, fut exclu de ce parti par la suite et fonda un groupe « socialiste indépendant »
↑Par convention dans Wikipédia, le principe a été retenu de n’afficher dans le tableau des recensements et le graphique, pour les populations de référence postérieures à 1999, que les populations correspondant à une enquête exhaustive de recensement pour les communes de moins de 10 000 habitants, et que les populations des années 2006, 2011, 2016, etc. pour les communes de plus de 10 000 habitants, ainsi que la dernière population de référence publiée par l’Insee pour l'ensemble des communes.
↑Population municipale de référence en vigueur au 1er janvier 2025, millésimée 2022, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2024, date de référence statistique : 1er janvier 2022.
↑Un ménage fiscal est constitué par le regroupement desfoyers fiscaux répertoriés dans un même logement. Son existence, une année donnée, tient au fait que coïncident au moins une déclaration indépendante de revenus et l’occupation d’un logement connu à lataxe d’habitation.
↑Les inactifs regroupent, au sens de l'Insee, les élèves, les étudiants, les stagiaires non rémunérés, les pré-retraités, les retraités et les autres inactifs.
↑Les données relatives à lasurface agricole utilisée (SAU) sont localisées à la commune où se situe le lieu principal de production de chaque exploitation. Les chiffres d'une commune doivent donc être interprétés avec prudence, une exploitation pouvant exercer son activité sur plusieurs communes, ou plusieurs départements voire plusieurs régions.
↑Un établissement est une unité de production géographiquement individualisée, mais juridiquement dépendante de l'unité légale. Il produit des biens ou des services.
↑Ce dossier de l’Insee reprend, pour la commune,le Code Officiel Géographique, le découpage territorial, l'intercommunalité, les zonages d’études, le dossier complet de la commune, un comparateur de territoires, les données statistiques et les définitions des termes géographiques (zonages administratifs, d’étude, etc.).
↑"Remonter le temps" est un outil de comparaison de l’évolution de l’occupation des sols dans le temps sous forme de cartes ou photos aériennes :carte de Cassini (XVIIIe siècle),carte d'état-major (1820-1866) et période actuelle (1950 à aujourd'hui). Pour comparer deux autres cartes, sélectionner les cartes en haut de la page.
↑a etbDaniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale »,Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography,no 501,(DOI10.4000/cybergeo.23155).
↑« Constand Louis Joseph CABOCHE », surgw.geneanet.org(consulté le)« Sources : Arch. Dép. Pas-de-Calais, M 2373 et 1 Z 1092. - Renseignements fournis par la mairie d'Oignies ».
↑Philippe Roger, « La commission administrative et le conseil départemental du Pas-de-Calais de 1940 à 1944 : sélectionner un personnel politique et gérer un département au temps de l’État français »,Revue du Nord,vol. 2014/4,no n°407,,p. 877-916(lire en ligne, consulté le) surCairn.info.
↑Pascal Wallart, « Trois sénateurs sur le territoire… dont un à la succession très convoitée ! : Grande première que cette nouvelle donne politique envoyant au sénat Dominique Watrin, Sabine Van Heghe et un Jean-Pierre Corbisez qui va se démettre de 2 mandats très convoités, dont celui de président de la CAHC »,La Voix du Nord,(lire en ligne, consulté le).
↑Isabelle Conynck, « Fabienne Dupuis succède à Jean-Pierre Corbisez et devient la première femme maire de la commune : Sénateur depuis fin septembre, Jean-Pierre Corbisez a démissionné de son fauteuil de maire en vertu de la loi sur le non-cumul des mandats. Élue samedi par le conseil municipal, Fabienne Dupuis lui succède et devient la première femme maire d’Oignies »,La Voix du Nord,(lire en ligne, consulté le)« C"est un « moment très fort » pour celle qui a occupé depuis 2001 différentes fonctions au sein de l’équipe municipale : conseillère déléguée à la politique de la ville, adjointe aux affaires scolaires et périscolaires, et depuis 2014, première adjointe aux finances et au personnel ».
↑« Oignies : Fabienne Dupuis l’emporte largement face au candidat RN : La maire sortante, Fabienne Dupuis a remporté ce second tour avec 62,40 % des suffrages. La tête de liste RN, François Vial, son seul concurrent, n’a donc pas réussi à faire la différence, mais regagne son siège à la communauté d’agglomération d’Hénin-Carvin qu’il avait perdu en 2018. »,La Voix du Nord,(lire en ligne, consulté le).