| Fondation |
|---|
| Sigle | |
|---|---|
| Type | |
| Forme juridique | |
| Domaine d'activité | |
| Siège | Palaiseau (91123 - BP 80100) |
| Pays | |
| Coordonnées |
| Effectif | 2 135() |
|---|---|
| Doctorants | 341() |
| Président | Bruno Sainjon(d)(depuis) |
| Organisation mère | Ministère des Armées(depuis) |
| Organismes affiliés | Laboratoire d'étude des microstructures(d), Aérodynamique, aéroélasticité, acoustique(d), Électromagnétisme et radar(d), Département matériaux et structures(d), Multi-physique pour l'énergétique(d), Département optique et techniques associées(d), Departement physique instrumentation environnement espace(d), Alliance de recherche Supélec ONERA DSTA(d) |
| Affiliation | |
| Budget | 277 millions d'euros() |
| Site web |


L’Office national d'études et de recherches aérospatiales (ONERA) est le principalcentre de recherchefrançais dusecteur aéronautique, spatial et défense. Toutes les disciplines et technologies du domaine sont concernées. De nombreux programmes aérospatiaux sont passés par l'ONERA :Ariane,Falcon,Rafale, projets d'Airbus,missiles,hélicoptères,moteurs,radars, etc.
Placé sous la tutelle duministère des Armées, cetétablissement public à caractère industriel et commercial (EPIC) dispose d’un budget d'environ230 millions d’euros, dont la moitié en subventions de l'État et emploie environ 2 000 personnes, dont une majorité de chercheurs, ingénieurs et techniciens[1]. L'ONERA dispose de moyens d'essais et de calcul importants, et notamment du plus grand parc desouffleries d'Europe. Le président de l'ONERA est nommé en conseil des ministres sur proposition duministre des Armées.

L'ONERA est créé sous ce nom en, peu après la fin de laSeconde Guerre mondiale, afin de relancer la recherche aéronautique restée en sommeil en France sous l'Occupation de la France par l'Allemagne pendant la guerre. Il est créé sous l'insistance deFrédéric Joliot-Curie par décret du ministre de l'ArmementCharles Tillon qui nomme son directeur de cabinet René Jugeau comme premier directeur général de l'ONERA[2]. Cette création correspond à la décision dugouvernement de la République française de récupérer, en tant que prise de guerre, et de déplacer en France la grandesoufflerie allemande d'Ötztal se trouvant dans lazone d'occupation française en Autriche. À sa création, l'ONERA absorbe certaines entités pré-existantes telles que leLaboratoire de Recherches Aéronautiques (LRA) deChâtillon-sous-Bagneux, jusqu'alors brièvement dirigé par le scientifique allemandEugen Sänger.
René Jugeau est remplacé parMaurice Roy en en raison de désaccord avec son autorité de tutelle sur le financement de l'organisme.Lucien Malavard prend la direction de l'ONERA en, puisPaul Germain lui succède l'année suivante. Il est remplacé parRaimond Castaing en[3]. Dans lesannées et, l'ONERA participe à la mise au point des techniques nouvelles nécessaires à la mise au point des hélicoptères, des missiles et des moteurs en particulier dans le domaine de la propulsion supersonique et hypersonique. Il accompagne la forte croissance de l'industrie aérospatiale française qui donne naissance à cette époque aux chasseursMirage, au transporteur supersoniqueConcorde, aux avions du constructeurAirbus et aux lanceursAriane.
Jusqu'en, ONERA est l'acronyme pour « Office national d'études et de recherchesaéronautiques ». Aux débuts de la conquête spatiale, la dénomination est revue et devient « Office national d’études et de recherchesaérospatiales ». En, pour répondre à une volonté de visibilité internationale plus grande, le logo de l'ONERA s'enrichit de la signature « The French Aerospace Lab » (enfrançais :« Le laboratoire aérospatial français »).
L'ONERA a pour missions :
Il doit également apporter son concours, dans son domaine de compétence, à la politique de formation à la recherche et par la recherche.
La vocation de l'ONERA est d'une manière plus générale de soutenir par la recherche et l'innovation lesecteur aéronautique et spatial national et européen.
L'ONERA réalise des travaux de recherche fondamentale à visée applicative, soit à sa propre initiative soit à celle d’agences nationales ou européennes (DGA,CNES,ANR,ESA…). Il produit également des études derecherche technique à la demande de l’industrie aéronautique, spatiale et de défense. Certains travaux de recherche sont financés par laCommission européenne (7e PCRD, programme cadreHorizon 2020…).
Parmi les clients-partenaires de l'ONERA, se trouvent les grandes sociétés du secteur commeAirbus (groupe) (avions commerciaux, hélicoptères, défense, espace),Safran (aéronautique, espace, défense),Dassault Aviation,Thales… mais également lesPME qui sont encouragées à profiter de l'expertise des ingénieurs de l'ONERA et à bénéficier d'opportunités en matière detransfert de technologies.
L'office national a également mis son expertise au service d'unejeune pousse dénomméeFlying Whales, qui élabore la construction d'undirigeable gros porteur : le LCA60T. Une maquette au 1/150 a notamment été utilisée, pour l'élaboration de modèles aérodynamiques complets ; lors de la première campagne d’essais en soufflerie. Elle s'est déroulée en, à l'Institut de mécanique des fluides de Lille[4].
La direction technique et des programmes (DTP) garantit l'expertise étatique et réalise les études et recherches de l'ONERA relevant de ses grandes finalités – aéronautique, espace et défense, via les sept départements scientifiques qui la composent[5] :
La direction des souffleries (DS) offre une large gamme de services à l'industrie aéronautique, spatiale et de défense. Ses services reposent sur des installations aérodynamiques de classe mondiale, une expertise aérodynamique de très haut niveau et une métrologie sans cesse renouvelée.
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La stratégie scientifique de l'ONERA est pilotée par la direction scientifique générale, qui est organisée en cinq domaines disciplinaires :
La maîtrise de la tenue mécanique tout au long de la vie des matériels, composants et structures est l'enjeu majeur de ce domaine. Les activités vont de la compréhension des mécanismes élémentaires à la mise en œuvre de ces matériaux par l'industrie au sein de structures complexes, en passant par le développement de matériaux nouveaux.
Ce domaine scientifique recouvre les recherches sur l’aérodynamique et la propulsion des véhicules aéronautiques et spatiaux. Ces recherches visent à accroître les performances et la sécurité des véhicules actuels et à développer de nouvelles configurations plus économiques et respectueuses de l’environnement.
Ce domaine concerne la conception et la réalisation de moyens de mesure et d’observation pour les applications aérospatiales, aussi bien de défense que civiles, depuis des composants fondamentaux jusqu’aux systèmes intégrés dans leur environnement. Les recherches défrichent de nouveaux débouchés (sécurité, environnement), anticipent la guerre électro-magnétique et optronique, et explorent le potentiel offert par l’utilisation croissante des drones et des nanosatellites.
La simulation numérique avancée intègre sous forme de logiciels l’ensemble du processus de recherche et de développement associé à la production scientifique et technique. Cela recouvre les recherches sur la modélisation, les études sur l’algorithmique et les mathématiques appliquées, la problématique de calcul haute performance, les couplages entre physiques différentes, les techniques de réduction de modèles et la prise en compte des incertitudes.
Ce domaine s'apparente aux Sciences et Technologies de l'Information et de la Communication (STIC). Les principales composantes sont l'automatique, le traitement du signal et des images, la robotique, la simulation numérique, la conception et l’optimisation des systèmes et des procédés, l'ingénierie des systèmes informatiques, l’ingénierie des connaissances et cognitive. Les travaux de recherche s'adressent pour bonne part à la conception des systèmes aéronautiques et aérospatiaux, des systèmes de défense et de surveillance, de sécurité ainsi qu'au déploiement de ces systèmes dans des missions complexes, au traitement de données massives issues de capteurs embarqués et à l'élaboration de connaissances sur des phénomènes à grande échelle.
Le HCS - Haut Conseil scientifique – est l'instance de réflexion, d'évaluation et d'orientation garante de l'excellence scientifique de l'ONERA. LeHCS évalue le niveau scientifique et technique de l'ONERA, contribue à son rayonnement national et international et soutient sa mission de préparation de l'avenir. LeHCS se compose de membres de droit représentant les ministères concernés par l'activité de l'ONERA, ainsi que de membres nommés pour trois ans, choisis pour leur compétence scientifique ou technique dans le domaine aérospatial ou dans des domaines connexes.
Composition duHCS ()[6] :
Président
Membres nommés
Membres de droit
L'ONERA est réparti sur le territoire national en huit centres :
Trois centres se situent enÎle-de-France :
Un centre est installé dans le nord de la France :
Deux autres centres figurent en Occitanie :
Enfin deux autres centres dans le sud-est de la France :
L'ONERA dispose d'un ensemble de souffleries unique en Europe, géré par la Direction des souffleries (DS). Les souffleries sont principalement implantées àModane et auFauga-Mauzac. Parmi celles-ci figure lasoufflerie S1MA du site deModane enSavoie, d'une puissance de 88 MW, qui est la plus grandesoufflerie du monde de type sonique (nombre de Machatteignant 1). Cette soufflerie va connaître une phase de modernisation, rendue possible par un prêt de laBanque européenne d'investissement. Les essais en soufflerie restent en effet nécessaires, malgré le perfectionnement des simulations numériques. Les performances aérodynamiques sont en effet déterminantes dans la consommation en carburant d'un avion, et les calculs n'ont pas encore la précision requise pour valider des gains de performance de l'ordre du pour-cent[8]. L'ONERA dispose également de nombreux types d'équipement de mesures et de bancs d'essais ainsi que de moyens de calcul importants (superordinateur « Sator » cluster scalaire parallèle de 43 600 cœurs de calcul utilisé pour les simulations numériques)[9].
Dans leJournal officiel de la République française (JORF), surLégifrance :
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