Movatterモバイル変換


[0]ホーム

URL:


Aller au contenu
Wikipédial'encyclopédie libre
Rechercher

Office national d'études et de recherches aérospatiales

48° 42′ 44″ N, 2° 13′ 55″ E
Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.
Office national d'études et de recherches aérospatiales
Logo de l'ONERA.
Grande soufflerie de l'ONERA à Chalais-Meudon
Histoire
Fondation
Cadre
Sigle
ONERAVoir et modifier les données sur Wikidata
Type
Organisme public de rechercheVoir et modifier les données sur Wikidata
Forme juridique
Domaine d'activité
Siège
Palaiseau (91123 - BP 80100)Voir et modifier les données sur Wikidata
Pays
Coordonnées
Organisation
Effectif
2 135()
Doctorants
341()
Président
Bruno Sainjon(d)(depuis)Voir et modifier les données sur Wikidata
Organisation mère
Organismes affiliés
Laboratoire d'étude des microstructures(d), Aérodynamique, aéroélasticité, acoustique(d), Électromagnétisme et radar(d), Département matériaux et structures(d), Multi-physique pour l'énergétique(d), Département optique et techniques associées(d), Departement physique instrumentation environnement espace(d), Alliance de recherche Supélec ONERA DSTA(d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Affiliation
Budget
277 millions d'euros()
Site web
Carte

modifier -modifier le code -modifier WikidataDocumentation du modèle

L'ONERA à Toulouse.
L'ONERA à Lille.

L’Office national d'études et de recherches aérospatiales (ONERA) est le principalcentre de recherchefrançais dusecteur aéronautique, spatial et défense. Toutes les disciplines et technologies du domaine sont concernées. De nombreux programmes aérospatiaux sont passés par l'ONERA :Ariane,Falcon,Rafale, projets d'Airbus,missiles,hélicoptères,moteurs,radarsetc.

Placé sous la tutelle duministère des Armées, cetétablissement public à caractère industriel et commercial (EPIC) dispose d’un budget d'environ230 millions d’euros, dont la moitié en subventions de l'État et emploie environ 2 000 personnes, dont une majorité de chercheurs, ingénieurs et techniciens[1]. L'ONERA dispose de moyens d'essais et de calcul importants, et notamment du plus grand parc desouffleries d'Europe. Le président de l'ONERA est nommé en conseil des ministres sur proposition duministre des Armées.

Historique

[modifier |modifier le code]
Soufflerie S1 de l'ONERA Meudon.

L'ONERA est créé sous ce nom en, peu après la fin de laSeconde Guerre mondiale, afin de relancer la recherche aéronautique restée en sommeil en France sous l'Occupation de la France par l'Allemagne pendant la guerre. Il est créé sous l'insistance deFrédéric Joliot-Curie par décret du ministre de l'ArmementCharles Tillon qui nomme son directeur de cabinet René Jugeau comme premier directeur général de l'ONERA[2]. Cette création correspond à la décision dugouvernement de la République française de récupérer, en tant que prise de guerre, et de déplacer en France la grandesoufflerie allemande d'Ötztal se trouvant dans lazone d'occupation française en Autriche. À sa création, l'ONERA absorbe certaines entités pré-existantes telles que leLaboratoire de Recherches Aéronautiques (LRA) deChâtillon-sous-Bagneux, jusqu'alors brièvement dirigé par le scientifique allemandEugen Sänger.

René Jugeau est remplacé parMaurice Roy en en raison de désaccord avec son autorité de tutelle sur le financement de l'organisme.Lucien Malavard prend la direction de l'ONERA en, puisPaul Germain lui succède l'année suivante. Il est remplacé parRaimond Castaing en[3]. Dans lesannées et, l'ONERA participe à la mise au point des techniques nouvelles nécessaires à la mise au point des hélicoptères, des missiles et des moteurs en particulier dans le domaine de la propulsion supersonique et hypersonique. Il accompagne la forte croissance de l'industrie aérospatiale française qui donne naissance à cette époque aux chasseursMirage, au transporteur supersoniqueConcorde, aux avions du constructeurAirbus et aux lanceursAriane.

Jusqu'en, ONERA est l'acronyme pour « Office national d'études et de recherchesaéronautiques ». Aux débuts de la conquête spatiale, la dénomination est revue et devient « Office national d’études et de recherchesaérospatiales ». En, pour répondre à une volonté de visibilité internationale plus grande, le logo de l'ONERA s'enrichit de la signature « The French Aerospace Lab » (enfrançais :« Le laboratoire aérospatial français »).

Missions

[modifier |modifier le code]

L'ONERA a pour missions :

  • de développer et d'orienter les recherches dans le domaine aérospatial ;
  • de concevoir, de réaliser, de mettre en œuvre les moyens nécessaires à l'exécution de ces recherches ;
  • d'assurer, en liaison avec les services ou organismes chargés de la recherche scientifique et technique, la diffusion sur le plan national et international des résultats de ses recherches.

Il doit également apporter son concours, dans son domaine de compétence, à la politique de formation à la recherche et par la recherche.

La vocation de l'ONERA est d'une manière plus générale de soutenir par la recherche et l'innovation lesecteur aéronautique et spatial national et européen.

L'ONERA réalise des travaux de recherche fondamentale à visée applicative, soit à sa propre initiative soit à celle d’agences nationales ou européennes (DGA,CNES,ANR,ESA…). Il produit également des études derecherche technique à la demande de l’industrie aéronautique, spatiale et de défense. Certains travaux de recherche sont financés par laCommission européenne (7e PCRD, programme cadreHorizon 2020…).

Parmi les clients-partenaires de l'ONERA, se trouvent les grandes sociétés du secteur commeAirbus (groupe) (avions commerciaux, hélicoptères, défense, espace),Safran (aéronautique, espace, défense),Dassault Aviation,Thales… mais également lesPME qui sont encouragées à profiter de l'expertise des ingénieurs de l'ONERA et à bénéficier d'opportunités en matière detransfert de technologies.

L'office national a également mis son expertise au service d'unejeune pousse dénomméeFlying Whales, qui élabore la construction d'undirigeable gros porteur : le LCA60T. Une maquette au 1/150 a notamment été utilisée, pour l'élaboration de modèles aérodynamiques complets ; lors de la première campagne d’essais en soufflerie. Elle s'est déroulée en, à l'Institut de mécanique des fluides de Lille[4].

Départements scientifiques et direction des souffleries

[modifier |modifier le code]

La direction technique et des programmes (DTP) garantit l'expertise étatique et réalise les études et recherches de l'ONERA relevant de ses grandes finalités – aéronautique, espace et défense, via les sept départements scientifiques qui la composent[5] :

  • DAAA - Aérodynamique, aéroélasticité, acoustique ;
  • DEMR - Électromagnétisme et radar ;
  • DMAS - Matériaux et structures ;
  • DMPE - Multi-physique pour l'énergétique ;
  • DOTA - Optique et techniques associées ;
  • DPHY - Physique, instrumentation, environnement, espace ;
  • DTIS - Traitement de l'information et systèmes.

La direction des souffleries (DS) offre une large gamme de services à l'industrie aéronautique, spatiale et de défense. Ses services reposent sur des installations aérodynamiques de classe mondiale, une expertise aérodynamique de très haut niveau et une métrologie sans cesse renouvelée.

Stratégie scientifique

[modifier |modifier le code]

Cette section ne s'appuie pas, ou pas assez, sur dessources secondaires ou tertiaires indépendantes du sujet. Le texte peut contenir des analyses inexactes ou inédites de sources primaires.
Pour l'améliorer,ajoutez-en, ou placez des modèles{{Source secondaire souhaitée}} ou{{Source secondaire nécessaire}} sur les passages mal sourcés.(octobre 2023)

Cinq domaines scientifiques

[modifier |modifier le code]

La stratégie scientifique de l'ONERA est pilotée par la direction scientifique générale, qui est organisée en cinq domaines disciplinaires :

Matériaux et structures

[modifier |modifier le code]

La maîtrise de la tenue mécanique tout au long de la vie des matériels, composants et structures est l'enjeu majeur de ce domaine. Les activités vont de la compréhension des mécanismes élémentaires à la mise en œuvre de ces matériaux par l'industrie au sein de structures complexes, en passant par le développement de matériaux nouveaux.

Mécanique des fluides et énergétique

[modifier |modifier le code]

Ce domaine scientifique recouvre les recherches sur l’aérodynamique et la propulsion des véhicules aéronautiques et spatiaux. Ces recherches visent à accroître les performances et la sécurité des véhicules actuels et à développer de nouvelles configurations plus économiques et respectueuses de l’environnement.

Physique

[modifier |modifier le code]

Ce domaine concerne la conception et la réalisation de moyens de mesure et d’observation pour les applications aérospatiales, aussi bien de défense que civiles, depuis des composants fondamentaux jusqu’aux systèmes intégrés dans leur environnement. Les recherches défrichent de nouveaux débouchés (sécurité, environnement), anticipent la guerre électro-magnétique et optronique, et explorent le potentiel offert par l’utilisation croissante des drones et des nanosatellites.

Simulation numérique avancée

[modifier |modifier le code]

La simulation numérique avancée intègre sous forme de logiciels l’ensemble du processus de recherche et de développement associé à la production scientifique et technique. Cela recouvre les recherches sur la modélisation, les études sur l’algorithmique et les mathématiques appliquées, la problématique de calcul haute performance, les couplages entre physiques différentes, les techniques de réduction de modèles et la prise en compte des incertitudes.

Traitement de l'information et systèmes

[modifier |modifier le code]

Ce domaine s'apparente aux Sciences et Technologies de l'Information et de la Communication (STIC). Les principales composantes sont l'automatique, le traitement du signal et des images, la robotique, la simulation numérique, la conception et l’optimisation des systèmes et des procédés, l'ingénierie des systèmes informatiques, l’ingénierie des connaissances et cognitive. Les travaux de recherche s'adressent pour bonne part à la conception des systèmes aéronautiques et aérospatiaux, des systèmes de défense et de surveillance, de sécurité ainsi qu'au déploiement de ces systèmes dans des missions complexes, au traitement de données massives issues de capteurs embarqués et à l'élaboration de connaissances sur des phénomènes à grande échelle.

Haut Conseil scientifique

[modifier |modifier le code]

Le HCS - Haut Conseil scientifique – est l'instance de réflexion, d'évaluation et d'orientation garante de l'excellence scientifique de l'ONERA. LeHCS évalue le niveau scientifique et technique de l'ONERA, contribue à son rayonnement national et international et soutient sa mission de préparation de l'avenir. LeHCS se compose de membres de droit représentant les ministères concernés par l'activité de l'ONERA, ainsi que de membres nommés pour trois ans, choisis pour leur compétence scientifique ou technique dans le domaine aérospatial ou dans des domaines connexes.

Composition duHCS ()[6] :

Président

Membres nommés

Membres de droit

Sites

[modifier |modifier le code]
Souffleries de l'ONERA àAvrieux dans la vallée de laMaurienne (Savoie).

L'ONERA est réparti sur le territoire national en huit centres :

Trois centres se situent enÎle-de-France :

Un centre est installé dans le nord de la France :

Deux autres centres figurent en Occitanie :

Enfin deux autres centres dans le sud-est de la France :

Moyens

[modifier |modifier le code]

L'ONERA dispose d'un ensemble de souffleries unique en Europe, géré par la Direction des souffleries (DS). Les souffleries sont principalement implantées àModane et auFauga-Mauzac. Parmi celles-ci figure lasoufflerie S1MA du site deModane enSavoie, d'une puissance de 88 MW, qui est la plus grandesoufflerie du monde de type sonique (nombre de Machatteignant 1). Cette soufflerie va connaître une phase de modernisation, rendue possible par un prêt de laBanque européenne d'investissement. Les essais en soufflerie restent en effet nécessaires, malgré le perfectionnement des simulations numériques. Les performances aérodynamiques sont en effet déterminantes dans la consommation en carburant d'un avion, et les calculs n'ont pas encore la précision requise pour valider des gains de performance de l'ordre du pour-cent[8]. L'ONERA dispose également de nombreux types d'équipement de mesures et de bancs d'essais ainsi que de moyens de calcul importants (superordinateur « Sator » cluster scalaire parallèle de 43 600 cœurs de calcul utilisé pour les simulations numériques)[9].

Directeurs puis présidents du conseil d'administration

[modifier |modifier le code]
  • René Jugeau (-)
  • Maurice Roy (-)
  • Lucien Malavard ( - )
  • Paul Germain ( - )[a]
  • Raimond Castaing ( - )
  • Lucien Malavard ( - )
  • Pierre Contensou (-)
  • André Auriol ( - )
  • André Jouffret(d) ( - )
  • Jean Carpentier(d) ( - )
  • Marcel Bénichou ( - )
  • Michel Scheller(d) ( - )
  • Jean-Pierre Rabault ( - )
  • Denis Maugars ( - )
  • Thierry Michal(d) ( - ) par intérim
  • Bruno Sainjon(d) (depuis)[10]

Notes et références

[modifier |modifier le code]
  1. Pierre-François Mouriaux, « L'Onera présente ses résultats financiers », surair-cosmos.com,Air et Cosmos,(consulté le).
  2. Michel Pinault,Frédéric Joliot-Curie,Odile Jacob,,p. 324.
  3. Jean-Marc Weber (dir.), Comité pour l'histoire de l'aéronautique (COMAERO),Un demi-siècle d'aéronautique en France : Études et recherches,t. 1, Paris,Centre des hautes études de l'armement, Division Histoire de l'armement,, 223 p.,vol.(ISBN 978-2-7170-1019-0,lire en ligne),p. 34.
  4. Guillaume Belan, Anaïs Gripon et Romain Schalck, « L’ONERA et Flying Whales terminent la première campagne d’essais en soufflerie du dirigeable LCA60T »[PDF], suronera.fr,(consulté le)
  5. www.onera.fr/fr/departements-scientifiques/mot-du-dtg
  6. « ONERA - Haut Conseil Scientifique », suronera.fr(consulté le).
  7. (en) Janette Norton,Walking in the Dordogne : 31 walks in the Périgord Noir (around Sarlat) and the Périgord Poupre (around Bergerac) including Rocamadour and the Gouffre de Padirac in the Lot(ISBN 1-84965-931-1 et978-1-84965-931-4,OCLC 1052119750)
  8. Cyrille Vanlerberghe, « La nouvelle vie des souffleries de l'Onera »,Le Figaro,.
  9. « Les moyens de calcul intensifs », suronera.fr(consulté le).
  10. « Fiche de Bruno Sainjon », surAssociation des anciens élèves et diplômés de l'École polytechnique.

Dans leJournal officiel de la République française (JORF), surLégifrance :

  1. Décret du, JORF,no ,,no 282,,p. 11655.

Annexes

[modifier |modifier le code]

Bibliographie

[modifier |modifier le code]

Articles connexes

[modifier |modifier le code]

Liens externes

[modifier |modifier le code]

v ·m
Instance politique
Financement et contrôle
Structures opérationnelles
EPST
EPA
EPIC
EPSCP(Liste)
Autres
Articles liés
v ·m
Lanceurs et fusées
Lanceurs
Fusées expérimentales
Fusées-sondes
Satellites
scientifiques
Science et technologie
Sciences de la Terre
Satellites
d'application
Observation de la Terre
Satellites militaires
Télécommunications
Instruments
Plates-formes
Installations au sol
Organisations
Histoire
Projets abandonnés
Articles liés
Les programmes, satellites et lanceurs supervisés par l'Agence spatiale européenne sont rangés dans lapalette Agence spatiale européenne.
v ·m
Accidents et incidents
classés suivant l'échelle INES
7
6
  • Kychtym(, Union soviétique)
5
4
3
2*
Conséquences
Organisations
desûreté nucléaire
Autres organisations
Articles liés
*Liste non exhaustive (l'ASN indique qu'il y a en France dans l'industrie nucléaire environ 2 incidents de classe 2 par an).
v ·m
Universités
Campus universitaires
Écoles d’ingénieurs, decommerce, etnormale
Organismes et Instituts derecherche
Voir aussi
Ce document provient de « https://fr.wikipedia.org/w/index.php?title=Office_national_d%27études_et_de_recherches_aérospatiales&oldid=230718425 ».
Catégories :
Catégories cachées :

[8]ページ先頭

©2009-2025 Movatter.jp