Au, Oberlarg est catégorisée commune rurale à habitat dispersé, selon la nouvelle grille communale de densité à sept niveaux définie par l'Insee en 2022[12].Elle est située hors unité urbaine[13]. Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Bâle - Saint-Louis (partie française), dont elle est une commune de la couronne[Note 3],[13]. Cette aire, qui regroupe 94 communes, est catégorisée dans les aires de 200 000 à moins de 700 000 habitants[14],[15].
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de labase de donnéeseuropéenne d’occupationbiophysique des solsCorine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (50,6 % en 2018), en diminution par rapport à 1990 (51,9 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : zones agricoles hétérogènes (49,5 %), forêts (49,4 %), prairies (1,1 %)[16]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : lacarte de Cassini (XVIIIe siècle), lacarte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 3].
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).
Larga (1145), Larga (1175), Largen (1305), Large (1319), Larga (1349), ober large (1394), Oberlarg (1793).
Le nom du village pourrait se traduire par "situé sur le cours supérieur de la Largue". Il est constitué du préfixeober (au-dessus de) suivi du nom de la rivière : laLargue. Il existait par le passé une commune du nom de Niederlarg (de l'Alsaciennieder (en dessous, en bas) suivi du nom du même cours d'eau, qui a fusionné avec sa voisine Moos pour donner la commune deMooslargue[17].
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers lesrecensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations de référence des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[20]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2004[21].
En 2022, la commune comptait 136 habitants[Note 4], en évolution de −0,73 % par rapport à 2016 (Haut-Rhin : +0,66 %,France horsMayotte : +2,11 %).
La ferme des Ebourbettes est une grosse ferme située non loin de la frontière suisse qui permit desAlsaciens refusant l'enrôlement dans laWehrmacht, en 1939-1945, de gagner la Suisse. Elle accueillit également le GénéralHenri Giraud qui pût ainsi rejoindre l'Afrique du Nord dont il assura le commandement des forces armées[25].
Un gué situé à l'entrée du village est un des derniers passage à gué d'Alsace. Le bétail de retour des pâturages s'y nettoyait les sabots[25].
Les séparatistes jurassiensXavier Stockmar (1797-1864), les frères Louis etAuguste Quiquerez et Olivier Seuret prononcent en 1826 le Serment de Morimont dans les ruines du château. Leur but est de s'affranchir de la tutelle Bernoise[26] imposée par les vainqueurs des guerres napoléoniennes en 1815. Cet engagement politique conduit en 1978 à la création duCanton du Jura avec pour chef lieuDélémont.
Le général françaisHenri Giraud, évadé du Königstein, passe en Suisse fin, à proximité des Ebourbettes, avant de rejoindre Vichy, puis Lyon et Gibraltar fin 1942.
Le vétérinaireJoseph Walch (1870-1958) fonde, avec quelques passionnés d'histoire locale, la Société d'histoire duSundgau en 1931, après une visite des ruines du château du Morimont[27].
↑Population municipale de référence en vigueur au 1er janvier 2025, millésimée 2022, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2024, date de référence statistique : 1er janvier 2022.
↑a etbDaniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale »,Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography,no 501,(DOI10.4000/cybergeo.23155,lire en ligne, consulté le)
↑Michel Paul Urban,Lieux dits dictionnaire étimologique et historique des noms de lieu en Alsace, Strasbourg, Editions du Rhin / la Nuée bleue / DNA,, 363 p.(ISBN2-7165-0615-9).