À la fin de laSeconde Guerre mondiale, son rôle consiste principalement à diriger les opérations militaires sur lefront de l'Est, les autres théâtres d'opérations ayant été progressivement transférés à la responsabilité de l'Oberkommando der Wehrmacht, plus docile aux ordres deHitler.
Contrairement à pratiquement toutes les autres organisations allemandes de l'époque qui dépendent du gouvernementnazi, l'OKH n'est pas sous le contrôle duNSDAP ou de laSS et, fort des traditions militaires de l'ancien Empire allemand, garde une indépendance relative vis-à-vis des organisations politiques nazies.
Lassé des désaccords réguliers qu'il a eus avec l'OKH et qui ont abouti aux échecs militaires de la fin del’automne 1941 (principalement ladéroute devant Moscou), Hitler occupe lui-même le poste de commandant en chef de l'Armée de terre à compter du, en remplacement du maréchalWalther von Brauchitsch. En outre, son « chef d'état-major adjoint » (ou « chef del'état-major général[b] »), le généralFranz Halder, principal artisan de laBlitzkrieg, est limogé neuf mois plus tard et remplacé par le généralKurt Zeitzler.
Offiziere in den Truppenteilen mit dem Zusatz „Volks-“ (après 1944)
Generalstab des Heeres (C'est après la mobilisation que le Generalstab fut divisé en deux sections: 1. Staffel - Feldstaffel (opérations) ; 2. Staffel - Heimatstaffel (casernement))
↑En français, le « haut commandement de l’Armée de terre ».
↑Transcription française exacte du titre allemand « Chef des Generalstabs », mais qu'il vaut mieux proscrire, pour ne pas créer de confusion avec les titres militaires français actuels : voir les deux notes ci-après.
↑En français, en fait dans l'Armée française actuelle, ce titre de « Oberbefehlshaber » (« commandant en chef ») correspond à « chef d’état-major » (des armées, del’Armée de terre, del’Armée de l’air, dela Marine). Il convient donc de ne pas faire la confusion avec, ci-dessous, le « Chef des Generalstabs », qui voudrait plutôt dire pour les Allemands « commandant en second », ou « chef d’état-major adjoint ». En résumé, ici le titre correspondant en français serait doncchef d'état-major de l'Armée de terre, mais il vaut mieux utiliser l‘expression « commandant en chef de l'Armée de terre » pour éviter la confusion avec le « chef del’état-major général » (avec l‘article « l‘ » en plus) dont on parle ci-après et que l'on peut donc rebaptiser « chef d’état-major adjoint », à titre de proposition simplificatrice.
↑En français, ce titre de « Chef des Generalstabs » (« chef del’état-major général », avec emploi de l‘article « l‘ ») pourrait correspondre à « chef d’état-major adjoint », à titre de proposition simplificatrice. Il convient donc de ne pas faire la confusion avec, ci-dessus, le « Oberbefehlshaber », qui veut dire pour les Allemands « commandant en chef », ou « chef d’état-major » dans le langage de l'Armée française actuelle. En résumé, ici le titre correspondant dans la langue française pourrait donc être « chef d'état-major adjoint de l‘Armée de terre », car il vaut mieux utiliser cette expression plutôt que « chef del’état-major général » (avec l‘article « l‘ » en plus) pour éviter la confusion avec le « commandant en chef de l'Armée de terre » dont on parle ci-avant.
↑a etbComme il s'oppose à Hitler sur lacrise des Sudètes,Ludwig Beck démissionne le et il est remplacé parFranz Halder le. Sa démission n'est rendue publique que le après l'invasion du territoire des Sudètes, à l'issue desaccords de Munich. Beck est alors mis à la retraite d’office.