Movatterモバイル変換


[0]ホーム

URL:


Aller au contenu
Wikipédial'encyclopédie libre
Rechercher

Nyons

44° 21′ 37″ nord, 5° 08′ 23″ est
Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.
Page d’aide sur l’homonymie

Ne doit pas être confondu avecNyon.

Si ce bandeau n'est plus pertinent, retirez-le. Cliquez ici pour en savoir plus.
Si ce bandeau n'est plus pertinent, retirez-le. Cliquez ici pour en savoir plus.

Certaines informations figurant dans cet article ou cette section devraient être mieux reliées aux sources mentionnées dans les sections « Bibliographie », « Sources » ou « Liens externes »().

Nyons
Nyons
Nyons depuis la rive gauche de l'Eygues.
Blason de Nyons
Héraldique
Administration
PaysDrapeau de la FranceFrance
RégionAuvergne-Rhône-Alpes
DépartementDrôme
(sous-préfecture)
ArrondissementNyons
(chef-lieu)
IntercommunalitéCommunauté de communes des Baronnies en Drôme Provençale
(siège)
Maire
Mandat
Pierre Combes (PS)
2020-2026
Code postal26110
Code commune26220
Démographie
GentiléNyonsais, Nyonsaise
Population
municipale
6 794 hab.(2022en évolution de +0,77 % par rapport à 2016)
Densité290 hab./km2
Géographie
Coordonnées44° 21′ 37″ nord, 5° 08′ 23″ est
AltitudeMin. 234 m
Max. 940 
m
Superficie23,45 km2
TypePetite ville
Unité urbaineNyons
(ville isolée)
Aire d'attractionNyons
(commune-centre)
Élections
DépartementalesCanton de Nyons et Baronnies
(bureau centralisateur)
LégislativesTroisième circonscription
Localisation
Géolocalisation sur la carte :France
Voir sur la carte topographique de France
Nyons
Géolocalisation sur la carte :France
Voir sur la carte administrative de France
Nyons
Géolocalisation sur la carte :Drôme
Voir sur la carte topographique de la Drôme
Nyons
Géolocalisation sur la carte :Auvergne-Rhône-Alpes
Voir sur la carte administrative d'Auvergne-Rhône-Alpes
Nyons
Liens
Site webnyons.com
modifier 

Nyons[njɔ̃s] (enoccitanNiòns ouNioun) est unecommune française,sous-préfecture dudépartement de laDrôme enrégionAuvergne-Rhône-Alpes.

Ses habitantssont dénommés les Nyonsais.

Géographie

[modifier |modifier le code]

Localisation

[modifier |modifier le code]

La commune de Nyons se trouve à 100 km au sud deValence, à 50 km au sud-est deMontélimar, à 40 km au nord-est d'Orange, à 60 km au nord d'Avignon et à 100 km au sud-ouest deGap.

Communes limitrophes

[modifier |modifier le code]
Rose des ventsVenterolVenterol,
Aubres
AubresRose des vents
Venterol,
Vinsobres
NAubres,
Châteauneuf-de-Bordette
O   Nyons   E
S
VinsobresMirabel-aux-Baronnies,
Châteauneuf-de-Bordette
Châteauneuf-de-Bordette

Relief et géologie

[modifier |modifier le code]

La superficie de la commune est de2 345 hectares ; son altitude varie entre 234 et 940 mètres[1].

Située dans lesBaronnies, à une quarantaine de kilomètres à l'est de lavallée du Rhône (Pierrelatte), la commune est entourée de moyennes montagnes dont les plus hautes culminent à près de 1 000 mètres : Éssaillon,Garde-Grosse, Saint-Jaumes et Vaux. Ces reliefs forment un hémicycle (cirque) qui s'ouvre au couchant en éventail sur la vallée aval de l'Eygues. Ces contreforts lui confèrent un micro-climat exceptionnel[réf. nécessaire].

Sites particuliers[2] :

  • Col d'Aubenas
  • Col de la Croix
  • Col du Pontias
  • Combe Chauve
  • Éoupe (644 m)
  • Garde Grosse (944 m)
  • le Serre (460 m)
  • Montagne d'Essaillon
  • Rocher de l'Aiguille
  • Serre de Lauzière (367 m)
  • Serre Long (439 m)
  • Serre Rouge
  • Serre Sentinelle (454 m)

Géologie

[modifier |modifier le code]
Cette section est vide, insuffisamment détaillée ou incomplète.Votre aide est la bienvenue !Comment faire ?

Hydrographie

[modifier |modifier le code]

Nyons est nichée au cœur d'une cuvette naturelle, au bord de la rivièreEygues[3], affluent duRhône qu'elle rejoint àCaderousse.

Outre l'Eygues, la commune est arrosée par les cours d'eau suivants[2] :

  • laSauve[4] ;
  • le Rieu ;
  • Ravin de la Lorraine ;
  • Ravin d'Éoupe ;
  • Ravin de Saint-Jaume ;
  • Ravin de Saint-Martin ;
  • Ravin de Saint-Pierre ;
  • Ravin des Bruyères ;
  • Ravin des Paréjats ;
  • Ravin de Toulouse ;
  • Ravin du Ruinas.

Climat

[modifier |modifier le code]

Pour des articles plus généraux, voirClimat d'Auvergne-Rhône-Alpes etClimat de la Drôme.

Plusieurs études ont été menées afin de caractériser les types climatiques auxquels est exposé le territoire national. Les zonages obtenus diffèrent selon les méthodes utilisées, la nature et le nombre des paramètres pris en compte, le maillage territorial des données et la période de référence. En 2010, le climat de la commune était ainsi de typeclimat méditerranéen franc, selon une étude duCentre national de la recherche scientifique (CNRS) s'appuyant sur une méthode combinant données climatiques et facteurs de milieu (topographie, occupation des sols, etc.) et des données couvrant lapériode 1971-2000[5]. En 2020, le climat prédominant est classé Csa, selon laclassification de Köppen-Geiger, pour la période 1988-2017, à savoir un climat tempéré à été chaud et sec[6]. Par ailleursMétéo-France publie en 2020 une nouvelle typologie desclimats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à unclimat de montagne ou de marges de montagne[7] et est dans une zone de transition entre les régions climatiques « Provence, Languedoc-Roussillon » et « Alpes du sud »[8]. Elle est en outre dans lazone H2d au titre de laréglementation environnementale 2020 des constructions neuves[9],[10].

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de13,3 °C, avec uneamplitude thermique annuelle de17 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 905 mm, avec6,7 jours de précipitations en janvier et0,4 jours en juillet[5]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique installée sur la commune est de14,5 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 756,7 mm[11],[12]. La température maximale relevée sur cette station est de41 °C, atteinte le ; la température minimale est de−9,4 °C, atteinte le[Note 1].

Statistiques 1991-2020 et records station NYONS P182 (26)- alt : 316 m, lat : 44°21'33"N, lon : 5°06'55"E
Records établis sur la période du
1er mars 2004 au
Moisjan.fév.marsavrilmaijuinjui.aoûtsep.oct.nov.déc.année
Température minimale moyenne (°C)1,91,64,37,510,614,416,816,313,2105,62,58,7
Température moyenne (°C)6,46,79,813,516,821,223,923,319,615,410,36,914,5
Température maximale moyenne (°C)10,911,715,419,523,127,93130,22620,91511,320,2
Record de froid (°C)
date du record
−7,9
11.01.10
−9,4
05.02.12
−7,7
02.03.05
−0,4
05.04.19
2,8
08.05.04
7,2
01.06.06
9,2
11.07.07
9,4
16.08.10
4,8
27.09.20
−0,6
28.10.12
−4,9
28.11.05
−7,6
18.12.10
−9,4
2012
Record de chaleur (°C)
date du record
22,9
10.01.15
22,8
24.02.20
26,5
31.03.12
29,7
24.04.07
34,2
24.05.09
41
28.06.19
37,8
22.07.19
39,6
01.08.20
35,4
04.09.16
30,8
12.10.11
22,9
04.11.10
19,4
08.12.10
41
2019
Précipitations (mm)58,347,856,471,769,137,230,346,773,1100,5109,156,5756,7
Record de pluie en 24 h (mm)
date du record
55
26.01.18
60,5
01.02.19
43
23.03.17
60
15.04.05
59
15.05.13
36
12.06.15
60
28.07.13
63
09.08.18
89
03.09.08
79
20.10.13
79,5
14.11.19
56,5
22.12.09
89
2008
Source :« Fiche 26220010 »[PDF], surobject.files.data.gouv.fr/meteofrance/data, édité le : 06/10/2025 dans l'état de la base(consulté le)
Diagramme climatique
JFMAMJJASOND
 
 
 
10,9
1,9
58,3
 
 
 
11,7
1,6
47,8
 
 
 
15,4
4,3
56,4
 
 
 
19,5
7,5
71,7
 
 
 
23,1
10,6
69,1
 
 
 
27,9
14,4
37,2
 
 
 
31
16,8
30,3
 
 
 
30,2
16,3
46,7
 
 
 
26
13,2
73,1
 
 
 
20,9
10
100,5
 
 
 
15
5,6
109,1
 
 
 
11,3
2,5
56,5
Moyennes :• Temp.maxi etmini°C• Précipitationmm

Urbanisme

[modifier |modifier le code]

Typologie

[modifier |modifier le code]

Au, Nyons est catégorisée petite ville, selon la nouvelle grille communale de densité à7 niveaux définie par l'Insee en 2022[13].Elle appartient à l'unité urbaine de Nyons, une unité urbaine monocommunale constituant une ville isolée[14],[15]. Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Nyons, dont elle est la commune-centre[Note 2],[15]. Cette aire, qui regroupe 17 communes, est catégorisée dans les aires de moins de 50 000 habitants[16],[17].

Occupation des sols

[modifier |modifier le code]

L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de labase de donnéeseuropéenne d’occupationbiophysique des solsCorine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (54,2 % en 2018), en diminution par rapport à 1990 (55,5 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : cultures permanentes (37,9 %), forêts (34 %), zones agricoles hétérogènes (16,3 %), zones urbanisées (8,7 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (1,5 %), espaces ouverts, sans ou avec peu de végétation (1,5 %)[18]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : lacarte de Cassini (XVIIIe siècle), lacarte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].

Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

Morphologie urbaine

[modifier |modifier le code]
Cette section est vide, insuffisamment détaillée ou incomplète.Votre aide est la bienvenue !Comment faire ?

Quartiers, hameaux et lieux-dits

[modifier |modifier le code]

Site Géoportail (carteIGN)[2] :

  • Buisson des Combes
  • Chantemerle
  • Chapelle de l'Ermitage
  • Chapelle de Saint-Rimbert
  • Château du Chanterie
  • Châteauriant
  • Chausan
  • Fontgaro
  • Forêt domaniale de Vaux
  • la Magnanerie
  • la Maladrerie
  • la Marne
  • la Mochatte
  • la Perrière
  • la Rochette
  • le Castelet
  • le Col
  • le Crapon
  • le Devès
  • le Paroir
  • le Pont Roman
  • les Antignans
  • les Bas Guards
  • les Blaches
  • les Clots
  • les Crotasses
  • les Estangs
  • les Fontaines
  • les Fontgères
  • les Fonts
  • les Forts
  • les Gautières
  • les Génestons
  • les Hauts Clots
  • les Hauts Guards
  • les Horts
  • les Logis d'Essaillon
  • les Marquises
  • les Monges
  • les Murets
  • les Paréjats
  • les Rieux
  • les Roches
  • les Roches
  • les Serres
  • les Souchères
  • Meyne
  • Musseaux
  • Pied de Garde Grosse
  • Pied d'Essaillon
  • Pied de Vaux
  • Plan de la Vache
  • Ruinas
  • Saint-Jaume
  • Saint-Pierre
  • Saint-Rimbert
  • Salerand
  • Serre de Reynier
  • Varembon

Anciens quartiers, hameaux et lieux-dits :

  • Antignan est un quartier attestée en 1891. Il était dénomméHantignan en 1590 (parcellaire)[19].

Logement

[modifier |modifier le code]

En 2009, le nombre total de logements dans la commune était de 4 069, alors qu'il était de 4 593 en 1999[I 1].

Parmi ces logements, 75,8 % étaient des résidences principales, 19,6 % des résidences secondaires et 4,6 % des logements vacants. Ces logements étaient pour 46,2 % d'entre eux des maisons individuelles et pour 50,6 % des appartements[I 2].

La proportion des résidences principales, propriétés de leurs occupants était de 48,6 %, en hausse par rapport à 1999 (45,4 %). La part de logements HLM loués vides (logements sociaux) était en baisse sensible : 8,3 % contre 10,1 % en 1999, leur nombre ayant diminué de 311 à 288[I 3].

Projets d'aménagement

[modifier |modifier le code]
Cette section est vide, insuffisamment détaillée ou incomplète.Votre aide est la bienvenue !Comment faire ?

Voies de communications et transports

[modifier |modifier le code]

Réseau routier

[modifier |modifier le code]

Située sur un axe régional important, permettant de lier lavallée du Rhône, et plus précisément leTricastin auDauphiné et à la région deGap, par laroute départementale RD 94, Nyons est également le centre d'un réseau routier local dense la RD 538, versVaison-la-Romaine et leVaucluse, au sud, ouLe Pègue etTaulignan au nord.

Recharge pour véhicule électrique

Nyons dispose de 5 bornes de recharge pour véhicule électrique. Chaque borne dispose de 2 places de stationnement, pour une puissance totale de 22kw. 7 point de recharge sont desConnecteur Type 2, 1 emplacement possède un connecteurCHAdeMO et 1Combined Charging System. L'ensemble est géré par le réseau eborn[20].

Transports en commun
[modifier |modifier le code]

Afin de faciliter les déplacements dans le centre-ville, dans le cadre de la charte municipale de l'environnement, leNyonsbus, une navette par bus de22 places dont 10 places assises, est en service depuis le. Elle parcoure du lundi après midi au samedi 5 boucles pour une quarantaine de stations. Depuis avril 2023 la navette est 100% électrique[21]

La ligne 71 desCars Région Express propose 3 allers-retours quotidiens entre Nyons et Montélimar, assurant les correspondances avec lesTGV de laligne Paris-Marseille[22].

La ligne 985 du réseauZou ! propose 2 allers-retours quotidiens entre Nyons et Avignon centre et Avignon TGV, assurant les correspondances avec lesTGV de laligne Paris-Marseille[22].

Vélo à Nyons

Il existe une quinzaine d'arceaux à vélo à 4 endroits de la ville[23]. Nyons dispose de 2 magasins de cycles et d'un atelier de réparation de vélos[24].

Zone piétonne

De mi avril à début novembre, le stationnement et la circulation dans les rues piétonnes du centre historique (rues de la Résistance et des Déportés) sont interdits.

Le marché de Nyons sera piétonnier sur un vaste périmètre en juillet - aout à compter de 2023[25]

Réseau ferroviaire

[modifier |modifier le code]
Gare de Nyons.
Article détaillé :Ligne de Pierrelatte à Nyons.

Une ligne de chemin de fer a desservi Nyons, depuisPierrelatte. Ouverte en1897, elle a été gérée par laCompagnie des chemins de fer de Paris à Lyon et à la Méditerranée jusqu'en1938, date à laquelle la concession a été reprise par laSNCF[Note 3]. La ligne est fermée au service des voyageurs depuis1940, et au fret depuis1951[26]. L'ancienne gare est maintenant occupée par la sous préfecture de Nyons.

Risques naturels et technologiques

[modifier |modifier le code]

Sur le plan sismicité, la commune de Nyons est en zone de risqueno 3. Les risques naturels les plus fréquents sont les risques d'inondations. Le village de Nyons a été touché par untremblement de terre d’intensité V-VI sur l’échelle MSK en 1905[27], dont l’épicentre se trouvait àBuisson[28]. La commune a connu de nombreux cas depuis le début desannées 1990 : deux en 1992, un en 1993, un en 2008, en plus d'une tempête en 1982. Le dernier plan de prévention des risques date de 2011[29].

Toponymie

[modifier |modifier le code]

La commune s'appelleNyons enfrançais et, en général, on prononce le-s final.

Ce nom vient de l'occitan moderneNiòns où le-s final peut se prononcer ou être muet[30] (un autre nom occitan, qui n'est pas local, estNions/Nioun[31]). C'est une évolution du latin classiqueNoviomagus, qui vient du gauloisNoviómagos, ce qui signifie "nouveau marché" ou "nouveau champ"[32].

Attestations

[modifier |modifier le code]

Dictionnaire topographique du département de la Drôme[33] :

  • IIe siècle :Noimagos (Ptolémée).
  • 1200 :castrum Nyonis (de Coston,Étym. de la Drôme, 116).
  • 1242 : mention du mandement :mandamentum Nionis (inventaire des dauphins, 229).
  • 1283 :castrum de Noniis (inventaire des dauphins, 235).
  • 1284 :castrum de Nihoni (inventaire des dauphins, 233).
  • 1284 :castrum Nionis (Valbonnais, II, 118).
  • 1302 :Niomis (Valbonnais, II, 119).
  • 1313 :Nyoniis (inventaire des dauphins, 219).
  • 1321 :castrum de Nihoniis (inventaire des dauphins, 225).
  • 1322 :Nichoniis (inventaire des dauphins).
  • 1327 :Nyhoniis (inventaire des dauphins, 222).
  • 1343 :Nihons (inventaire des dauphins, 222).
  • 1343 :Nyours (Duchesne,Hist. des dauphins, 51).
  • 1380 :Nuoniis (cartulaire de Montélimar, 192).
  • XVIe siècle :Nionoe ouNionae (rôle de tailles).
  • 1788 :Nions (Alman. du Dauphiné).
  • 1891 :Nyons, chef-lieu d'arrondissement.

Étymologie

[modifier |modifier le code]

Il s'agit d’une formation toponymiqueceltique (gauloise), uncomposé courant de l'adjectifnovio-[34] (autrement noténouiios[35]) « nouveau », comparable au vieil irlandaisnóe,nuae, galloisnewydd, vieux bretonnevid > bretonnevez « nouveau »[35] et, comme second élément, du substantifmagos « champ », puis « marché » (distinct demagus « enfant, servant, valet »)[34],[35]. Le vieil irlandaismag, génitifmaige conserve les sens de « plaine, terrain découvert, champ », tandis que le brittonique a évolué vers le vieux bretonma qui ne signifie plus que « lieu, endroit » et est réduit à l'état d'affixe dans le gallois-ma[35]. Le sens global deNovio-magos /Nouio-magos est celui de « nouveau marché »[34],[35].

L'évolution enNyons est assez insolite, en outre, on manque de formes anciennes qui permettent de comprendre ce qui s'est passé entre leIIe siècle et leXIIIe siècle, cependant on rapprocheNijon (Haute-Marne,Noviomagus (IVe siècle) etNoyon (Oise,Noviomago (IVe siècle)[34]. En revancheNyon (Suisse) est un ancienNoviodunum. Le-s final deNyons est l'ancienne marque de l'ablatif -locatif latin.

Homonymie avec les typesNouvion etNovion également[34].

Histoire

[modifier |modifier le code]
Article connexe :Histoire de la Drôme.

Préhistoire

[modifier |modifier le code]
Cette section est vide, insuffisamment détaillée ou incomplète.Votre aide est la bienvenue !Comment faire ?

Protohistoire

[modifier |modifier le code]

La région de Nyons relevait à l'époque celtique de l'aire de la tribu gauloise desVoconces[réf. nécessaire].

Antiquité : les Gallo-romains

[modifier |modifier le code]

À l'époque gallo-romaine, la région est considérée comme faisant partie de la cité deVaison[36].

André Chastagnol considérait, à partir d'un texte dePtolémée, que Nyons avait pu être la capitale desTricastins (leur capitale est aujourd'hui localisée àSaint-Paul-Trois-Châteaux)[37].

Nyons est souvent identifiée auvicus desNoiomagenses mentionné dans une inscription de Tain[33],[38],[39].
L'agglomération se trouvait sur un carrefour de voies secondaires comme en témoigne un milliaire retrouvé dans l'église[40].

On a aussi découvert des sépultures et poteries romaines à Nyons[41].

Du Moyen Âge à la Révolution

[modifier |modifier le code]

Lavilla de Niomes est citée en 972 dans un acte de donation des églises Saint-Vincent et Saint-Ferréol de Nyons à l'abbaye Saint-Césaire d'Arles[réf. nécessaire].

La seigneurie[33] :

  • Au point de vue féodal, Nyons était une terre (ou seigneurie) des abbesses de Saint-Césaire d'Arles.
  • 1259 : elle est inféodée aux princes d'Orange.
  • 1309 : elle passe aux dauphins.
  • 1337 : les dauphins accordent une charte de libertés municipales aux habitants.
  • 1349 : la terre devient domaniale de la couronne de France.
  • 1421 : elle est engagée aux Louvet.
  • 1439 : passe (par héritage) aux Tanneguy du Châtel.
  • 1483 : la terre est intégrée dans le domaine royal.
  • 1543 : elle est engagée aux Letz.
  • 1548 : elle est engagée aux Macédoine.
  • 1574 : elle est engagée aux Alrics.
  • 1593 : elle est engagée aux La Tour-Gouvernet.
  • 1658 : elle est enfin engagée à la municipalité du lieu, qui jouit de tous les droits seigneuriaux dans cette ville jusqu'à la Révolution.

Indépendamment de la seigneurie principale, il y avait à Nyons une co-seigneurie[33] :

  • Possession des (du) Chastel.
  • 1349 : vendue aux (de) Pierre.
  • Vers 1430 : elle passe aux Gruel.
  • Passe aux Eschaffin.
  • 1552 : passe (par héritage) aux Colans.
  • Passe aux Diez.
  • 1609 : les droits appartiennent aux Vincens de Causans, héritiers des Diez.

La seigneurie (autre version) : longtemps possession directe de l'abbaye Saint-Césaire d'Arles et desarchevêques d'Arles, Nyons passe sous la domination effective de seigneurs laïcs. Les seigneurs deMontauban parviennent à y prendre pied au début duXIIIe siècle.
Après un siècle de conflits pour la possession de la seigneurie, la ville est intégrée au
Dauphiné en 1315. Le dauphin doit cependant rendre l'hommage au pape pour Nyons,Vinsobres etMirabel.
En 1349, après le transport du Dauphiné à la France, la ville de Nyons devient propriété du roi-dauphin qui restera suzerain jusqu'à laRévolution[réf. nécessaire].

La ville connaît une période de croissance exceptionnelle à partir de la fin duXIIIe siècle et jusqu'au début duXVe siècle, croissance liée à la présence de la cour papale àAvignon, à celle de marchands italiens et d'une importante communauté juive.
Le début duXVIe siècle est également une période d'expansion, mais les guerres de Religion, commencées dans la région à la fin des années 1550, bouleversent profondément Nyons.
En 1585, une citadelle est construite sur la rive gauche de l'Eygues et domine la ville et le pont, alors que le château delphinal, construit au début du
XIVe siècle, est démantelé[réf. nécessaire].

Nyons devient alors une place de sûreté protestante et le reste après l'édit de Nantes de 1598. Elle ne perd ce statut qu'après l'édit de La Rochelle en 1622. En effet, après les insurrections protestantes de cette année-là,Louis XIII décide d'abattre les principales fortifications de la région susceptibles de servir de repaire aux protestants. Un édit de juillet 1627 ayant ordonné le démantèlement de toutes les places fortes qui n'étaient pasfrontières, Nyons devient une ville ouverte. C'est le que commencèrent les travaux de démolition de sa citadelle. Les Nyonsais obtinrent seulement la conservation des murailles de la ville, devenues inoffensives, mais qui, depuis des siècles, avaient assuré la sécurité du pays[réf. nécessaire].

Avant 1790, Nyons était une communauté de l'élection de Montélimar et de la subdélégation et du bailliage de Buis-les-Baronnies.
Elle formait une paroisse du diocèse de Vaison, dont l'église, dédiée àsaint Vincent, dépendait du prieuré de Saint-Césaire à qui appartenait la dîme[33].

En fait d'établissements ecclésiastiques, il y avait dans cette ville le prieuré de Saint-Césaire (voir Saint-Pierre), et un couvent de récollets, fondé en 1642 et dont les bâtiments servaient en 1891 d'hôpital[33].

Le mandement de Nyons ne comprenait que la commune de ce nom[33].

De la Révolution à nos jours

[modifier |modifier le code]
Nyons auXIXe siècle, illustrée parAlexandre Debelle (1805-1897).

En 1790, la commune de Nyons forme à elle seule un canton du district de Buis-les-Baronnies, puis devient le chef-lieu de ce district.
La réorganisation de l'an VIII (1799-1800) en fait celui d'un arrondissement comprenant les cantons de Buis-les-Baronnies, de Rémuzat, de Séderon et de Nyons. Ce dernier canton comprend les communes de Arpavon, Aubres, Châteauneuf-de-Bordette, Condorcet, Curnier, Eyroles, Mirabel, Montaulieu, Nyons, Piégon, les Pilles, Saint-Ferréol, Saint-Maurice, Valouse, Venterol et Vinsobres[33].

Politique et administration

[modifier |modifier le code]
Mairie de Nyons
Hôtel de ville de Nyons.

Tendances politiques et résultats

[modifier |modifier le code]
Article connexe :Élections municipales de 2020 dans la Drôme.
Cette section est vide, insuffisamment détaillée ou incomplète.Votre aide est la bienvenue !Comment faire ?

Administration municipale

[modifier |modifier le code]
Cette section est vide, insuffisamment détaillée ou incomplète.Votre aide est la bienvenue !Comment faire ?

Liste des maires

[modifier |modifier le code]
Cette sectionne cite pas suffisamment ses sources (janvier 2021)
Pour l'améliorer, ajoutezdes références de qualité et vérifiables (comment faire ?) ou le modèle{{Référence nécessaire}} sur les passages nécessitant une source.
Article connexe :Élections municipales en France.
Liste des maires successifs
PériodeIdentitéÉtiquetteQualité
Les données manquantes sont à compléter. : de la Révolution au Second Empire
17901871?  
Les données manquantes sont à compléter. : depuis la fin du Second Empire
18711874?  
18741878?  
??Henri Rochier  
18781884Paul LaurensGauche démocratiquemédecin
sénateur
18841888?  
18881892?  
18921896?  
18961900?  
19001904?  
19041908?  
19081912?  
19121919Henri Rochier  
19191925Henri Rochier  
19251929Henri Rochier  
19291933Henri Rochier  
19351945?  
19451947?  
19471953Henri Debiez  
19531959Henri DebiezRadical-socialisteReprésentant mandataire
19591965Henri Debiez  
19651971Pierre JullienSFIO-PSconseiller général(1949-1973)
19711977Pierre Jullien maire sortant
19771983Jean EscoffierRPRconseiller général(1973-1979)
19831989Jean Escoffier maire sortant
19891995Jean Monpeyssen[42]PSconseiller général(1979-1992)
19952001Michel FaureRPRconseiller général(1992-2004)
20012008Pierre CombesPSconseiller général ducanton de Nyons(2004-2015)
20082014Pierre Combes maire sortant
20142020Pierre Combes maire sortant
conseiller départemental ducanton de Nyons et Baronnies(depuis 2015)
2020en cours
(au 15 janvier 2021)
Pierre Combes[43][source insuffisante] maire sortant

Rattachements administratifs et électoraux

[modifier |modifier le code]

Nyons, avec 19 autres communes voisines, fait partie de laCommunauté de communes du Val d'Eygues.
Les compétences de la communauté de communes, depuis sa création endécembre 1997, sont le développement économique, l'aménagement de l'espace, l'environnement, l'habitat, l'éclairage public et la voirie, l'action sociale, les technologies informatiques et le classement des archives.
En 2003, à la suite de l'évolution sur la loi sur l'eau, les compétences de la communauté ont été élargies, et en 2010, avec la création et la gestion de zones économiques, commerciales et artisanales[réf. nécessaire].

Politique environnementale

[modifier |modifier le code]

À Nyons, la gestion de l'environnement passe par la gestion des déchets. La commune s'est dotée, en 2012, d'une nouvellestation d'épuration d'un coût de 4 000 000 euros. Une déchetterie intercommunale est à disposition des Nyonsais et des communes voisines[44]. Depuis 2023 13 placettes de compostage collectif ont été installées dans différents endroits de la ville.[1]

Finances locales

[modifier |modifier le code]

Les revenus fiscaux de la commune de Nyons proviennent de plusieurs types d’impôts. Les pourcentages de l'imposition étaient en 2010 de :

L'imposition des ménages et des entreprises à Nyons en 2010[45]
TaxePart communalePart intercommunalePart départementalePart régionale
Taxe d'habitation (TH)12,50 %1,17 %7,80 %0,00 %
Taxe foncière sur les propriétés bâties (TFPB)20,50 %1,88 %11,57 %2,12 %
Taxe foncière sur les propriétés non bâties (TFPNB)113,96 %7,96 %42,44 %5,28 %
Taxe professionnelle (ex-TP)27,72 %2,84 %0,00 %0,00 %
Droit de mutation1,20 %3,60 %0,09 %0,10 %

Voir aussi la page suivante (finances locales de Nyons de 2000 à 2018)[46].

Jumelages

[modifier |modifier le code]

Au, Nyons estjumelée avec[47] :

Population et société

[modifier |modifier le code]

Démographie

[modifier |modifier le code]

L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers lesrecensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations de référence des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[48]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2007[49].

En 2022, la commune comptait 6 794 habitants[Note 4], en évolution de +0,77 % par rapport à 2016 (Drôme : +2,64 %,France horsMayotte : +2,11 %).

Évolution de la population  [ modifier ]
179318001806182118311836184118461851
2 7002 7242 7443 0403 3973 2083 2513 4503 590
Évolution de la population  [ modifier ], suite (1)
185618611866187218761881188618911896
3 6333 6533 6113 6233 5793 2223 5343 3493 611
Évolution de la population  [ modifier ], suite (2)
190119061911192119261931193619461954
3 6383 5143 5073 1503 1573 2463 5003 5763 637
Évolution de la population  [ modifier ], suite (3)
196219681975198219901999200620072012
4 2704 9825 6076 0616 3536 7237 0657 1096 632
Évolution de la population  [ modifier ], suite (4)
20172022-------
6 7936 794-------
De 1962 à 1999 :population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes :population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[50] puisInsee à partir de 2006[51].)
Histogramme de l'évolution démographique

Services et équipements

[modifier |modifier le code]
Cette section est vide, insuffisamment détaillée ou incomplète.Votre aide est la bienvenue !Comment faire ?

Enseignement

[modifier |modifier le code]

La commune relève de l'académie de Grenoble et les élèves de Nyons suivent leurs études dans la commune :

  • Deux écoles maternelles, l'une située Quartier Meyne, composée de trois classes, pour67 enfants[52] ; l'autre Quartier de Sauve, dans trois classes pour75 enfants[53].
  • Deux écoles élémentaires, dans les mêmes quartiers : Meyne, composée de cinq classes pour107 écoliers[54], et Sauve, six classes pour128 écoliers[55].
  • Une école privée sous contrat de l'état, l'école Notre-Dame, accueille33 enfants en maternelle et 82 en primaire, dans quatre classes[56].
  • Les collégiens de Nyons, comme ceux des communes environnantes, se rendent au collègeRené Barjavel. Il compte629 élèves, dans23 classes de sections générales et deux classes de sixième et cinquième spécialisées. Une section européenne compte22 élèves de quatrième et19 de troisième. Certains élèves sont internes (28 collégiens)[57].
  • Le lycée général et technologique Roumanille compte488 lycéens de Nyons et des communes voisines, dans17 classes[58].

Santé

[modifier |modifier le code]

Les services et professionnels de santé sont largement implantés à Nyons, dans diverses structures.
De nombreux cabinets de santé, dont une maison de santé pluridisciplinaire[59], sont installés sur la commune, et bénéficient, le week-end, des locaux de la maison médicale de garde mise à leur disposition au sein de l'hôpital local[60].
L'hôpital local, de140 lits, propose des services de première urgence, et assure le seul centre de radiologie du secteur[61].
Deux centres hospitaliers spécialisés sont également présents : un centre psychothérapeutique et un centre de soins et réadaptation pneumologie[62].

Manifestations culturelles et festivités

[modifier |modifier le code]
  • Mars : Fête du printemps : les dimanche et lundi dePâques[41].
Lecorso attire chaque année plusieurs dizaines de milliers de visiteurs. Les chars du défilé ont longtemps servi aucarnaval de Nice l'année suivante[réf. nécessaire].
  • Avril-juin : le week-end de l'Ascension, se déroule la fête du livre. Autour d'un thème qui change chaque année, plusieurs dizaines d'écrivains sont invités à rencontrer leurs lecteurs, sous les arcades de la place du Docteur Bourdongle et à la Médiathèque Départementale[réf. nécessaire].
  • Août : le dernier dimanche (en 1992)[41].
  • Août : tous les deux ans (années paires), le dernier week-end du mois d'août, lesjournées Barjavel rappellent le souvenir de l'écrivainRené Barjavel, né à Nyons en 1911[63].
  • Septembre : lors des journées du patrimoine, une grande fête médiévale appelée « les médiévales du Pontias » est organisée dans la vieille ville[64].
  • Novembre et décembre : le festival desMoulins en Paroles accueille à Nyons, et dans les villages desBaronnies, des spectacles d'art du récit[65].

Plusieurs fêtes célèbrent l'huile d'olive :

  • le premier dimanche de février avec la fête de l'huile nouvelle, l'Alicoque qui se déroule sur la place des Arcades[66] ;
  • la première quinzaine de juillet (en 1992) : « les Olivades », fêtes internationales de l'olivier et de la vigne[41] ;
le week-end qui suit le avec « les Olivades »[67] ;
  • le week-end avant Noël avec la fête de l'olive piquée, initiée en 2001 et durant laquelle les visiteurs dégustent les premières olives fraîchement récoltées[68].

Des expositions sont organisées au château delphinal[41].

Du au, une exposition intitulée « Peintures en fleur » s'est déroulée à la galerie Fert à Nyons qui présentait notamment quelquesnatures mortes floraux deAlice Colonieu[69].

Loisirs

[modifier |modifier le code]

Sports

[modifier |modifier le code]

La commune compte de nombreux équipements sportifs[71] :

  • la maison des sports, ouverte en 1994 ;
  • un stade defootball ;
  • un stade d'athlétisme ;
  • un parc aquatique ;
  • un skate-parc ;
  • un terrain multi-sports ;
  • un complexe de trois terrains de tennis et deux terrains de padel, géré par l'association locale de tennis

Médias

[modifier |modifier le code]

Presse écrite

[modifier |modifier le code]
  • Le quotidien régionalLe Dauphiné libéré dispose d'une rédaction et d'un service commercial dans la ville.
  • L'hebdomadaire bidépartementalLa Tribune de Montélimar, propriété du Dauphiné Libéré, a son siège dans la commune.
  • L'hebdomadaireL'Agriculture Drômoise, journal d'informations agricoles et rurales, couvre l'ensemble du département de la Drôme.

Presse audiovisuelle

[modifier |modifier le code]

Cultes

[modifier |modifier le code]

La paroisse catholique de Nyons dépend dudoyenné de Nyons au sein dudiocèse de Valence[72].

Les membres de l'Église réformée de France, et plus précisément de l'Église réformée de Baronnies et Désert, a une représentation et un temple dans la commune[73].

Les musulmans ont également un lieu de culte[74].

Économie

[modifier |modifier le code]
Huile d'olive de Nyons (AOC) et vinaigre à la truffe.
Coopérative oléicole de Nyons.

Agriculture

[modifier |modifier le code]

En 1992 : oliviers (AOColives noires de Nyons, huile d'olive), vignes (vins AOCCôtes-du-Rhône, VDQSHaut-Comtat), vergers, truffes, lavande (extrait) ovins[41].

  • Coopératives agricoles[41].
  • Coopérative d'huilerie de Nyonsais (huiles et conserves d'olives)[41].
  • Marché : le jeudi[41].
  • Foires : le premier jeudi du mois[41].

Les spécialités de Nyons sont l'olive (sousAOC) et l'huile d'olive. Nyons est le point le plus septentrional des Alpes du Sud pour la production commerciale d'olives. Latanche, spécifique aux oliveraies de la région de Nyons, est une variété d'olivier particulièrement rustique qui peut supporter des gels àmoins 10 degrés. Cette qualité n'a cependant pas empêché la destruction presque complète des oliveraies par le gel de l'hiver 1955-1956. Mais le sinistre a été l'occasion d'organiser la profession et de fonder leSyndicat de l'olive de Nyons[75]. Depuis 1994, les « olives noires de Nyons » et « l'huile d'olive de Nyons » sont classées en Appellation d'Origine Contrôlée. La production est commercialisée par la coopérative du Nyonsais, par plusieurs moulins et des agriculteurs.

Depuis 2005, l'Institut du monde de l'olivier de Nyons est devenu l'antenne Rhône-Alpes de l'AFIDOL. Il abrite plusieurs structures spécialisées dans la promotion de l'olive de Nyons, dont le Syndicat de la tanche et la Confrérie des chevaliers de l'olivier. Un musée de l'olivier a été créé à côté de la Coopérative du Nyonsais[76].

Nyons est par ailleurs située dans une région produisant des vins rattachés à l'appellation descôtes du Rhône, et bénéficie depuis 2020 de l'appellationCôtes du Rhône Villages Nyons. La commune est à proximité deVinsobres,Visan etCairanne. Les vins produits sur le terroir de Nyons peuvent être classés en appellationcôtes-du-Rhône Village,côtes-du-Rhône etVins de pays descoteaux-des-baronnies. Les vignerons de la commune sont représentés au sein de laCommanderie des Costes du Rhône, confrérie bachique, qui tient ses assises auchâteau de Suze-la-Rousse, siège de l'Université du vin[réf. nécessaire].

La foirebio-naturellement de Nyons se déroule les samedi et dimanche du week-end de l'Ascension. Autour d'un thème qui change chaque année, elle propose des solutions écologiques aux enjeux de la vie quotidienne[77].

Tous les jeudis, un marché très important occupe plusieurs places de la ville (place du Docteur Bourdongle, place Buffaven, place de la Libération). Il permet de découvrir l'ensemble des productions agricoles locales[78].
Le dimanche, entre la mi-mai et la fin du mois de septembre, un marché, dit provençal, anime la vieille ville (produits du terroir)[79].

Entreprises et commerces

[modifier |modifier le code]

Au, Nyons comptait895 établissements : 84 dans l’agriculture-sylviculture-pêche, 44 dans l'industrie, 72 dans la construction, 566 dans le commerce-transports-services divers et 129 étaient relatifs au secteur administratif[I 4].

En 2011,60 entreprises ont été créées à Nyons[I 5], dont 45 par desautoentrepreneurs[I 6].

Industrie et artisanat

[modifier |modifier le code]

Depuis 2001, de nombreuses sociétés se sont installées dans laZAC des Laurons (30 à l'origine, près de 70 en 2012). Certains services publics se sont également implantés sans cette zone :pompiers, centre régional Boule sportive et pétanque[80].
La ville possède une antenne de laChambre de commerce et d'industrie de la Drôme.

En 2001, une brasserie artisanale s'installe à Nyons,La Grihète.

Tourisme

[modifier |modifier le code]

Nyons est un site de villégiature apprécié depuis leXIXe siècle[81].

  • Station climatiqueLe Pontias[41].

L'hébergement touristique de Nyons est diversifié : cinq hôtels (un hôtel sans étoile, un hôtel2 étoiles et trois hôtels3 étoiles), pour une capacité de71 chambres[I 1].
Une résidence de vacances est également implantée à Nyons. Elle peut accueillir152 personnes[réf. nécessaire].
Le camping4 étoiles peut accueillir108 personnes[I 7].

Revenus de la population et fiscalité

[modifier |modifier le code]

En 2011, lerevenu fiscal médian par ménage était de 22 654 €, ce qui plaçait Nyons au 28 342e rang parmi les 31 886 communes de plus de49 ménages en métropole[82].

En 2009, seulement 42,4 % des foyers fiscaux étaient imposables[I 8].

Emploi

[modifier |modifier le code]

En 2009, la population âgée de 15 à 64 ans s'élevait à 3 714 personnes, parmi lesquelles on comptait 68,3 % d'actifs dont 56,7 % ayant un emploi et 11,5 % de chômeurs[I 9].

On comptait 3 101 emplois dans la zone d'emploi, contre 2 582 en 1999. Le nombre d'actifs ayant un emploi résidant dans la zone d'emploi étant de 2 140, l'indicateur de concentration d'emploi[Note 5] est de 144,9 %, ce qui signifie que la zone d'emploi offre près de trois emplois pour deux habitants actifs[I 10].

Avec 566 demandeurs d'emploi nyonsais, au, le taux de chômage approche 17 % des actifs[83].

Culture locale et patrimoine

[modifier |modifier le code]

Lieux et monuments

[modifier |modifier le code]

La commune compte deux[84] monuments (un « classé », un « inscrit ») et22 objets[85] répertoriés à l'inventaire des monuments historiques.

Monuments civils

[modifier |modifier le code]
Lepont de Nyons.
Le pont au centre et les ruines du château féodal à droite auXIXe siècle, parAlexandre Debelle.
Porte Saint-Jacques.
Le château (palais) delphinal (XIVe siècle)[41] : il n'en reste que trois tours et quelques traces de murs extérieurs[réf. nécessaire].
Il s'agit du château féodal (ditchâteau vieux auXVIe siècle) : construit sur le rocher du Maupas, il terminait, du côté nord, le quartier des Forts. Les bâtiments actuels, visibles depuis la rue des Grands Forts, datent pour l'essentiel du milieu duXVIe siècle (grandes salles au-dessus d'un passage couvert, fenêtres àmeneaux) lorsque le bâtiment à vocation militaire fut transformé en résidence de plaisance[réf. nécessaire].
Devenu propriété communale lorsque les Nyonsais rachetèrent la seigneurie en 1626, le château fut converti en presbytère en 1731 puis vendu aux enchères publiques en 1779[réf. nécessaire].
Restauré à partir du début des années 1960, c'est aujourd'hui une propriété privée[réf. nécessaire].
Le passage de la rue des Grands forts et les armoiries placées à l'entrée de ce passage sont inscrits au titre des monuments historiques depuis le10 février 1983[86].
Ce quartier a été organisé à la fin duXIIIe siècle ou au début duXIVe siècle autour de deux rues, l'actuelle rue des Petits Forts à l'est et la rue des Grands Forts à l'ouest ; cette dernière est en grande partie couverte par des maisons d'habitation. Il conserve en grande partie une allure médiévale. La crête est dominée par deux tours duXIIIe siècle, la tourRandonne transformée en chapelle auXIXe siècle et la tourDauphine (propriété privée). Le quartier était terminé au nord par le château delphinal[réf. nécessaire].
Le quartier ouvrait sur la ville par deux portes vers le sud, le portail Corcosson, qui existe encore (entrée de la rue des Grands Forts) et le portail Gérenton (rue des Petits Forts) dont il ne reste que quelques traces. Le portail Corcosson, qui passe sous le château féodal, est surmonté de trois écussons, dont un représente les armes du dauphin (inscrit à l'inventaire supplémentaire des monuments historiques)[réf. nécessaire].
Au sud-est, se trouve l'ancien hôtel particulier de la famille des La Tour-Gouvernet de La Charce, dont plusieurs membres furent gouverneurs de Nyons. C'est à cette famille qu'appartientPhilis de La Charce[réf. nécessaire].
Au nord, à côté de la porte Saint-Jacques, une maison abritait la cour de justice dès leXIVe siècle. Elle fut par la suite appelée « maison du Roi ». Cette place a bénéficié d'un réaménagement complet qui a été distingué en 2006 par l'attribution d'uneéquerre d'argent par le journalLe Moniteur[réf. nécessaire].
Il a été inauguré en 1409 par l'évêque de Vaison. Il relie les deux rives de l'Eygues avec une seule arche de 43 m et domine la rivière de plus de 18 m.
Le pont était gardé par une redoute élevée à chaque extrémité. La tour du péage occupait le centre du pont[87].
Le pont est classémonument historique depuis le8 octobre 1925[88]).
Il est aussi classé second pont de France de qualité aussi pure[réf. nécessaire].

Sur le plateau de Guard, se trouvent les ruines d'un château[41].

Notons aussi lagrotte des Huguenots, auSerre de Reynier : refuge des assemblées de protestants nyonsais pendant les guerres de Religion, puis des républicains nyonsais opposés au coup d'État du[réf. nécessaire].

Monuments religieux

[modifier |modifier le code]
La tour Randonne.
Une tradition locale veut que ce soit à cet endroit quesaint Césaire fonda, au commencement duVIe siècle, le monastère qui devait exercer sa suzeraineté sur la ville de Nyons jusqu'au début duXIVe siècle. Il y percevait la dîme jusqu'à la Révolution.
À la fin duXe siècle, une chapelle dédiée à saint Pierre, située dans la villa de Patennatis, y est déjà mentionnée[réf. nécessaire].
  • Avant 972 : l'ancien monastère Saint-Césaire est situé au nord de l'église. Il a été rattaché dès 972 à l'abbaye Saint-Césaire d'Arles. Son prieur fut le seigneur majeur de Nyons jusqu'en 1317, avant de transmettre ses droits au pape. Ce grand bâtiment & été réaménagé au milieu duXVIIIe siècle.
Le bâtiment actuel renferme l'un des rares escaliers duXVIIIe siècle de la ville. À l'est, une porte d'entrée sculptée, datée duXVIIIe siècle, ouvrait sur une rue, aujourd'hui élargie et devenue la place Saint-Césaire.
AuXIXe siècle, ce bâtiment a abrité la mairie, la sous-préfecture et le tribunal d'instance. Il sert aujourd'hui de « maison des services publics »[réf. nécessaire].
L'église Saint-Vincent est mentionnée finXe siècle. L'édifice actuel a été reconstruit au cours de la première moitié duXVIIe siècle, après les destructions liées aux guerres de Religion.
Sa large nef conserve une allureromane.
Plusieurs tableaux remarquables y sont conservés. Plus de quinze toiles sont classées au titre des monuments historiques. Ils datent de la première moitié duXVIIe siècle. Ils provenaient d'un ancien couvent de récollets (actuel temple protestant) : deux œuvres attribuées à des peintres duVelay, Jean etGuy François, inspirés parLe Caravage (L'adoration des Bergers etSaint-Bonaventure) ; un tableau de Guillaume Perrier, frère deFrançois Perrier,Les deux familles du Christ ; quatre tableaux d'un peintre de la première moitié duXVIIe siècle, inspiré notamment par l'école vénitienne (L'enterrement du Christ,le Christ chez Marthe et Marie,le Christ et Marie-Madeleine, ainsi qu'unEcce Homo).
Le tabernacle de l'autel de la chapelle Saint-Joseph est l'œuvre d'un sculpteur originaire deRouen, Pascal Jouvenet, qui fut moine récollet à Nyons et qui a réalisé des tabernacles dans d'autres couvents de récollets (chapelle de l'hôpital local deBourg-Saint-Andéol, église deMontferrand[Lequel ?])[réf. nécessaire].
Brûlée lors des guerres de Religion, elle resta en ruine pendant plus d'un siècle et fit place à la petite chapelle actuelle[réf. nécessaire].
1280 : latour Randonne est située sur les hauteurs du quartier des Forts. Elle a été construite par Randonne de Montauban en 1280,famille qui possédait Nyons avant que la baronnie soit cédé au Dauphiné..
Le, M.L. Francou, curé de Nyons, se rend acquéreur de la tour et la convertit en chapelle (appelée lachapelle de Bon Secours). La première messe y est célébrée le.
Sur le vieux donjon se dresse une pyramide de trois étages d'arcades à quatre faces ornées de statues. Elle soutient une statue colossale de la Vierge. Le monument mesure 24 mètres de hauteur et domine toute la vallée. : Le tabernacle duXVIIe siècle est classé au titre desmonuments historiques[réf. nécessaire].
  • Vers 1640 : l'ancienne église du couvent des Récollets : elle fut commencée au cours des années 1640 et consacrée en 1660.
Son architecture classique est sobre : les trois travées de la nef se terminent par un chœur carré placé à l'ouest.
Au début duXIXe siècle, le temple protestant y a été installé. Le reste du monastère a été transformé en hôpital.
Lors de la transformation de l'église en temple, aucune modification majeure n'a été faite. L'ancienne chapelle de la Vierge, située au sud du chœur, a cependant été séparée du reste de l'église pour devenir la chapelle de l'hôpital. Jusqu'à la fin des années 1960, l'entrée se faisait par deux portes : une à l'est qui subsiste et une autre au nord qui a disparu depuis la construction d'une salle paroissiale[réf. nécessaire].

Patrimoine culturel

[modifier |modifier le code]

Il existe une « Confrérie des chevaliers de l'olivier »[41].

L'artisanat créateur est important[41].

Musées

[modifier |modifier le code]
  • Au cœur de la vieille ville, l'ancienne école primaire de René Barjavel accueille le musée d'Archéologie et d'Histoire de Nyons et des Baronnies. Il est né en 1968 de la volonté des chercheurs locaux. L'histoire locale des Baronnies occidentales est présentée de façon pédagogique depuis le néolithique jusqu'au Moyen Âge[réf. nécessaire].
  • LaScourtinerie de Nyons est la dernière fabrique descourtins en France[89].
  • LeMusée de l'olivier présente un inventaire de l'outillage traditionnel nécessaire à la culture de l'olivier et à la fabrication de l'huile. On peut y voir de nombreux objets, comme des lampes, se rapportant aux utilisations multiples de celle-ci[90].

Tableaux représentant Nyons

[modifier |modifier le code]

Le peintreHenri Rivière a peint Nyons en 1927-1928, ainsi qu'en 1939 :

  • Nyons (dessin, 1927).
    Nyons (dessin, 1927).
  • Dans la vieille ville. Nyons (dessin, 1928).
    Dans la vieille ville. Nyons (dessin, 1928).
  • Environs de Nyons (dessin, 1928).
    Environs de Nyons (dessin, 1928).
  • Nyons (dessin, 1928).
    Nyons (dessin, 1928).
  • Nyons (dessin, 1939).
    Nyons (dessin, 1939).

Patrimoine naturel

[modifier |modifier le code]
  • LeTrou de Pontias (caverne)[41],[2].
  • LaGrotte des Huguenots[2].
  • Sources d'eau minérale[41].

La commune fait partie duParc naturel régional des Baronnies provençales créé en 2015.

Personnalités liées à la commune

[modifier |modifier le code]

Héraldique, logotype et devise

[modifier |modifier le code]
Article détaillé :Armorial des communes de la Drôme.
Apt

Les armes peuvent seblasonner ainsi :D'argent au château donjonné de trois tourelles de gueules, celle du milieu plus haute, le tout ouvert, ajouré et maçonné de sable.

Annexes

[modifier |modifier le code]

Sur les autres projets Wikimedia :

  • Nyons, surWikimedia Commons
  • Nyons,sur leWiktionnaire

Bibliographie

[modifier |modifier le code]
Cette section est vide, insuffisamment détaillée ou incomplète.Votre aide est la bienvenue !Comment faire ?

Articles connexes

[modifier |modifier le code]

Liens externes

[modifier |modifier le code]

Notes et références

[modifier |modifier le code]

Notes et cartes

[modifier |modifier le code]
Notes
  1. Les records sont établis sur la période du au.
  2. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
  3. En 1938, les sociétés françaises de chemins de fer ont été nationalisées.
  4. Population municipale de référence en vigueur au 1er janvier 2025, millésimée 2022, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2024, date de référence statistique : 1er janvier 2022.
  5. L'indicateur de concentration d'emploi est égal au nombre d'emplois dans la zone pour 100 actifs ayant un emploi résidant dans la zone, selon la définition de l'Insee.

4 .Site sur Nyons et ses habitants non officielVivre à Nyons  :

Cartes
  1. IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », surremonterletemps.ign.fr(consulté le).

Références

[modifier |modifier le code]
Insee
  1. a etbLOG T1M - Évolution du nombre de logements par catégorie.
  2. LOG T2 - Catégories et types de logements.
  3. LOG T7 - Résidences principales selon le statut d'occupation.
  4. CEN T1 - Établissements actifs par secteur d'activité au 31 décembre 2010.
  5. DEN T1 - Créations d'entreprises par secteur d'activité en 2011.
  6. DEN T2 - Créations d'entreprises individuelles par secteur d'activité en 2011.
  7. TOU T2 - Nombre et capacité des campings selon le nombre d'étoiles.
  8. REV T1 - Impôts sur le revenu des foyers fiscaux.
  9. EMP T1 - Population de 15 à 64 ans par type d'activité.
  10. EMP T5 - Emploi et activité.
Autres références;
  1. Répertoire géographique des communes, publié par l'Institut national de l'information géographique et forestière,[lire en ligne].
  2. abcd ete« Géoportail », surgeoportail.gouv.fr(consulté le).
  3. fiche de l'Aygues sur le site du Sandre.
  4. Fiche de la Sauve sur le site du Sandre.
  5. a etbDaniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale »,Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography,no 501,‎(DOI 10.4000/cybergeo.23155).
  6. Vincent Dubreuil, « Le changement climatique en France illustré par la classification de Köppen »,La Météorologie,no 116,‎(DOI 10.37053/lameteorologie-2022-0012).
  7. « Le climat en France hexagonale et Corse. », surmeteofrance.com(consulté le).
  8. « Zonages climatiques en France métropolitaine. », surpluiesextremes.meteo.fr(consulté le).
  9. « Réglementation environnementale RE2020 », surecologie.gouv.fr,(consulté le).
  10. « Répartition des départements par zone climatique »[PDF], surecologie.gouv.fr(consulté le)
  11. « Station Météo-France « Nyons P182 » - fiche climatologique - période 1991-2020. », surobject.files.data.gouv.fr/meteofrance/(consulté le).
  12. « Station Météo-France « Nyons P182 » - fiche de métadonnées. », surdonneespubliques.meteofrance.fr(consulté le).
  13. « La grille communale de densité », surle site de l’Insee,(consulté le).
  14. « Unité urbaine 2020 de Nyons », surinsee.fr(consulté le).
  15. a etbInsee, « Métadonnées de la commune ».
  16. « Liste des communes composant l'aire d'attraction de Nyons », surinsee.fr(consulté le).
  17. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », surinsee.fr,(consulté le).
  18. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », surle site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique.(consulté le).
  19. J. Brun-Durand,Dictionnaire topographique du département de la Drôme, Paris, Imprimerie nationale,(lire en ligne), page 8 (Antignan).
  20. « eborn », sureborn.fr(consulté le).
  21. « Transports collectifs », surVille de Nyons(consulté le).
  22. a etbtransports en commun.
  23. « Mobilité douce », surVille de Nyons(consulté le).
  24. « Ensemble Ici - Atelier de réparation de vélo avec les "Panseurs de vélos" »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?), surEnsemble Ici(consulté le).
  25. « Marché piéton à Nyons ».
  26. Chemin de Fer à Nyons.
  27. Daniel Ratz,Les tremblements de terre en Drôme-Ardèche, Valence : Éditions & Régions, 1998,2-910669-41-6,p. 80.
  28. Ratz,op. cit.,p. 26.
  29. Risques naturels.
  30. J. Gilliéron & E. Edmont, 1910,Atlas linguistique de la France, carte II, noms locaux des points d'enquête.
  31. F. Mistral, 1886,Lou tresor dóu Felibrige, dictionnaire provençal-français.
  32. A. Dauzat & Ch. Rostaing, 1978,Dictionnaire étymologique des noms de lieux en France.
  33. abcdefg ethJ. Brun-Durand,Dictionnaire topographique du département de la Drôme, Paris, Imprimerie nationale,(lire en ligne), page 248 (Nyons).
  34. abcd eteAlbert Dauzat etCharles Rostaing,Dictionnaire étymologique des noms de lieu en France, Paris, Librairie Guénégaud,(ISBN 2-85023-076-6),p. 502b.
  35. abcd eteXavierDelamarre,Dictionnaire de la langue gauloise : Une approche linguistique du vieux celtique continental, Paris, Errance,coll. « Hespérides »,, 440 p.(ISBN 978-2-87772-237-7 et2-87772-237-6),p. 213-235.
  36. Desaye Henri,Inscriptions nouvelles de la Drôme. Nouveaux textes lapidaires de l'arrondissement de Nyons,Gallia, 18-2, 1960, p. 211-212.
  37. CHOUQUER, Gérard,Le plan cadastral « B » : un événement majeur, dans F. Favory dir.,Le Tricastin romain : évolution d'un paysage centurié : (Drôme, Vaucluse), Lyon, Alpara, 2013, § 119-120 {https://doi.org/10.4000/books.alpara.2834}.
  38. ILN-Vienne, 303
  39. Mège Jean-Claude, Bois Michèle, Desaye Henri, Girard Yves,Un milliaire de Nyons et quatre inscriptions des Voconces de la Drôme, Revue archéologique de Narbonnaise, 44, 2011, p. 120
  40. Mège Jean-Claude, Bois Michèle, Desaye Henri, Girard Yves,Un milliaire de Nyons et quatre inscriptions des Voconces de la Drôme, Revue archéologique de Narbonnaise, 44, 2011, p. 117-120.
  41. abcdefghijklmnopqrstuvwxyzaa etabMichel de la Torre,Drôme, le guide complet de ses 371 communes, Paris, Deslogis-Lacoste,(ISBN 2-7399-5026-8), Nyons.
  42. Il a parrainé la candidature deJacques Cheminade à l'élection présidentielle française de 1995.
  43. Association des maires de la Drôme, « Renouvellement électoral », surmairesdeladrome.fr.
  44. station d'épuration de Nyons.
  45. « Impôts locaux à Nyons », taxes.com.
  46. http://marielaure.monde.free.fr/Finances_Locales_Web/Departement_026/Nyons/Nyons.html.
  47. « Atlas français de la coopération décentralisée et des autres actions extérieures », sursite du ministère des Affaires étrangères(consulté le).
  48. L'organisation du recensement, surinsee.fr.
  49. Calendrier départemental des recensements, surinsee.fr.
  50. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
  51. Fiches Insee - Populations de référence de la commune pour les années2006,2007,2008,2009,2010,2011,2012,2013,2014,2015,2016,2017,2018,2019,2020,2021 et2022.
  52. École maternelle Meye.
  53. école maternelle Sauve.
  54. école primaire Meyne.
  55. école primaire Sauve.
  56. école privée Notre-Dame.
  57. Collège René-Barjavel.
  58. Lycée Roumanille.
  59. « Santé », surVille de Nyons(consulté le).
  60. « Maison médicale de garde », surVille de Nyons(consulté le).
  61. « Hopital local », surVille de Nyons(consulté le).
  62. professionnels de santé.
  63. « Les Journées Barjavel », surVille de Nyons(consulté le).
  64. nostromo 2122, « Les Médiévales du Pontias du samedi 18 septembre au dimanche 19 septembre 2010 à Nyons (Fêtes, Foires & Évenementiel) », surMontbrun les Bains & alentours(consulté le).
  65. nostromo 2122, « 22ème Festival "Contes et rencontres : de moulins en paroles" du lundi 15 novembre au lundi 20 décembre 2010 à Nyons (Fêtes, Foires & Évenementiel) », surMontbrun les Bains & alentours(consulté le).
  66. Éric Dautriat,Les mots de l'olivier(ISBN 978-2-7491-5668-2 et2-7491-5668-8,OCLC 1005840235,lire en ligne),p. 15.
  67. « Les Olivades. Fête de l'Olive noire de Nyons », surVille de Nyons(consulté le).
  68. Pierre-Antoine Landel,Claire Delfosse, Nicolas Canova, Nicolas Robinet, Pierre Caritey,L'événementiel « agriculturel » en Rhône-Alpes : Au croissement des ressources agricoles et des ressources culturelles dans les territoires(lire en ligne),p. 75.
  69. « Exposition « Peintures en fleur », Galerie Fert à Nyons / Agenda / arts-spectacles », surarts-spectacles(consulté le).
  70. « Centre régional de boule sportive & pétanque », surVille de Nyons(consulté le).
  71. équipement sportif.
  72. paroisse de Nyons.
  73. temple protestant.
  74. mosquée de Nyons.
  75. Au pays des olives Anne Simonet-Avril et Sophie Bousshaba, Kubik 2005,(ISBN 2-35083-015-2).
  76. « Musée de l'Olivier - Espace Vignolis à Nyons - Patrimoine Culturel », surDrôme Provençale(consulté le).
  77. « Je découvre la foire éco biologique Naturellement ! », surCEDER(consulté le).
  78. « Un marché historique », surSite officiel du Parc naturel régional des Baronnies provençales(consulté le).
  79. « Foires et marchés », surVille de Nyons(consulté le).
  80. ZAC des Laurons.
  81. « Tourisme à Nyons : visitez Nyons en Drôme provençale | Avignon et Provence », suravignon-et-provence.com(consulté le).
  82. « Fichier RFDM2011COM : Revenus fiscaux localisés des ménages - Année 2011 », surle site de l'Insee(consulté le).
  83. Chomage à Nyons.
  84. « Liste des monuments historiques de la commune de Nyons », sur la plateforme ouverte du patrimoine,base Mérimée,ministère français de la Culture.
  85. « Liste des objets historiques de la commune de Nyons », sur la plateforme ouverte du patrimoine,base Palissy,ministère français de la Culture.
  86. « Château Vieux (ancien château delphinal) », noticeno PA00117003, sur la plateforme ouverte du patrimoine,base Mérimée,ministère français de la Culture.
  87. Jean Mercier,Haute-Provence drômoise et Haut Comtat, Edisud,, 379 p., p.113
  88. « Pont sur l'Eygues », noticeno PA00117004, sur la plateforme ouverte du patrimoine,base Mérimée,ministère français de la Culture.
  89. Le dernier scourtinier.
  90. Musée de l'olivier à Nyons.
  91. Jean Hoermann, « Clair Tisseur, pionnier des retraités nyonsais »,Terre d’Eygues,no 15,‎,p. 14-20.
  92. https://deces.matchid.io/id/IAb9ElGtujuV
  93. Correspondant, « Françoise Bourdon à la rencontre de ses lecteurs à la bibliothèque »,Midi libre,‎(lire en ligne, consulté le).
v ·m
Villes de laDrôme
Les communes de plus de 2 000 habitants
Plus de 60 000 habitantsValence(préfecture)
Plus de 30 000 habitants
Plus de 10 000 habitants
Plus de 5 000 habitants
Plus de 2 000 habitants
Ce document provient de « https://fr.wikipedia.org/w/index.php?title=Nyons&oldid=230505442 ».
Catégories :
Catégories cachées :

[8]ページ先頭

©2009-2025 Movatter.jp