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Numération romaine

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Lanumération romaine est unsystème de numérationadditive utilisé par lesanciens Romains.

Lesnombres sont représentés à l'aide de symboles combinés entre eux, notamment par les signesI,V,X,L,C,D etM, appeléschiffres romains, qui représentent respectivement les nombres 1, 5, 10, 50, 100, 500 et 1 000. Ces« abréviations destinées à notifier et à retenir les nombres » ne permettaient pas à leurs utilisateurs de faire des calculs, qui étaient effectués au moyen d'abaques[1].

Un nombre écrit en chiffres romains se lit de gauche à droite. En première approximation, sa valeur se détermine en faisant la somme des valeurs individuelles de chaque symbole, sauf quand l'un des symboles précède un symbole de valeur supérieure ; dans ce cas, on soustrait la valeur du premier symbole au deuxième.

Origine

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Contrairement à une idée reçue, les chiffres romains ne sont pas dessigles mais, comme l'attestent les chiffres d’autres langues et écritures depeuples italiques, des symboles bien précis ensuite confondus avec des lettres. Ainsi, ennumération étrusque, qui a constitué l'un desapports des Étrusques aux Romains avec l'alphabet, on trouve des signes ressemblant à I, Λ, X, ⋔, 8 et ⊕ pourI,V,X,L,C etM[2].

La numération romaine serait la survivance d'une pratique antérieure à l'invention de l'écriture (et donc, à strictement parler, protohistorique) que l'on retrouve dans de nombreuses civilisations[3].

Ces chiffres seraient liés à la nécessité de faire figurer des repères sur un support, par exemple un bâton : un berger qui veut compter ses bêtes sans savoir énumérer prend simplement unbâton de comptage sur lequel figurent des encoches. Il fait ensuite passer son troupeau devant lui et décale son ongle d'une encoche à chaque fois qu'une bête passe devant lui ; la dernière desmarques de dénombrement correspond au nombre de bêtes.

Avec ce système, les premiers chiffres sont toujours des encoches simples, ultérieurement transcrites par des « I ». Ils ne sont pas nécessairement placés verticalement les uns à la suite des autres ; ils sont parfois superposés horizontalement[4]; on retrouve ainsi cette disposition dans lessinogrammes 一, 二 et 三.

Le repérage devient malaisé dès que le nombre d’encoches dépasse une poignée, parce que IIIIIIII est naturellement plus difficile à lire que VIII. Le berger peut naturellement être conduit à intercaler des encoches de formes différentes servant de repères visuels[5] :

  • le repère « cinq » peut être une encoche plus longue, une encoche en biais ou, pour mieux le différencier des encoches simples, un repère en forme d'encoche double (comme V ou Λ) ;
certains font l'hypothèse que le symbole ‹ V › pour 5 aurait correspondu initialement au pictogramme représentant une main humaine ouverte le plus largement, avec les cinq doigts le plus écartés possible, afin de représenter justement la quantité cinq, mais dont on n'aurait gardé que les deux doigts tendus « extrêmes », d'où cette forme assez proche de notre actuelle lettre ‹ V › ;
  • le repère « dix » est presque toujours une encoche en croix (comme X ou +), et là encore le X aurait pu correspondre aux origines à deux V (5) placés l'un au-dessus de l'autre de manière inversée, voire à un signe ‹ + › légèrement « renversé » de côté, qui se seraient évidemment vite confondus avec la lettre ‹ X › ;
  • les repères ultérieurs ont des formes plus élaborées, à trois encoches : 50 correspond à « V plus une encoche », ce qui produit des formes en N, Z ou E, et cent correspond à « X plus une encoche », donnant des formes en étoile, comme Ж ; ces formes évoluent ensuite vers des formes à deux traits, en L pour cinquante et en C pour cent.

Avec un bâton marqué, le berger repère assez facilement l'encoche sur laquelle s'est arrêté son décompte : par exemple, s'il a treize bêtes, son ongle s'arrête sur la troisième encoche après la première dizaine, ce qui se retranscrit en XIII ; s'il en a vingt-neuf, son ongle est à une encoche avant la troisième dizaine, ce qui se note XXIX ; s'il en a cinquante-neuf, son doigt a passé la première cinquantaine et se trouve à une encoche avant la dizaine suivante, soit LIX. Ce repérage primitif peut mener à des écritures atypiques : par exemple, un cran avant la dizaine avant cinquante se noterait IXL (pour trente-neuf). Il est régularisé par la suite, pour former le système connu de nos jours[réf. nécessaire].

Notation romaine classique

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Symboles principaux

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Articles connexes :I (chiffre romain),V (chiffre romain),X (chiffre romain),L (chiffre romain),C (chiffre romain),D (chiffre romain) etM (chiffre romain).

La notation romaine simplifie des notations plus archaïques, voisines de la notation étrusque, en utilisant les lettres de l'alphabet latin les plus ressemblantes aux ancienssystèmes unaires (c'est-à-dire à base d'un seul signe, comme l'encoche). Les signes les plus communs sont indiqués dans le tableau suivant[6].

Notation classique
Chiffre romainValeurRemarques
I1Une marque verticale. Signe qui dérive de la pratique ancienne de l'entaille, comme l'ensemble de la numération romaine[7].
V5Une marque à laquelle on ajoute une autre marque (d’où des graphies archaïques comme ⋀, ⊢, ⋋ ou ⋌, elles-mêmes issues de lettres phéniciennes ou égyptiennes, les deux représentations ou interprétations ayant existé simultanément avant de s’unifier).
X10Une marque barrée.
L50Un V barré proche de ᗐ à l’origine (c’est-à-direV etI superposés), aplati en ⊥, puis confondu avecL.
C100Un X barré proche de Ж à l’origine (c.-à-d.X etI superposés), écrit ensuite>I< ouↃIC et abrégé en (apostrophus) ouC, qui s’est imposé en raison d’une confusion avec le C deCENTVM.
D500Un ⊢ encadré (c.-à-d. ⊢ et superposés) devenuD, confondu ensuite avecD. Le signeIↃ signifie aussi 500.
M1 000Un X entouré ou encadré qui, passant par plusieurs formes, a été écrit ⊕ ou comme unphi grec Φ, puis est devenuCIƆ et ; toutes ces formes ont finalement été confondues avecM, d’autant plus que 1 000 se ditmille en latin.

Modes de représentation

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Fragment de calendrier romain où 9 est écrit VIIII.
Calendrier romain deVerrius Flaccus où apparaissent, de bas en haut, les nombresVI,VII,VIII,VIIII (au lieu deIX) etX.

Les Romains représentaient les nombres ainsi[8] :

Revers d'une pièce romaine où 4 est écrit IIII.
Sesterce d'Antonin le Pieux : le revers porte l'indication « COSIIII »[note 2].

L'épigraphie prouve que plusieurs graphies ont coexisté librement et le mode opératoire décrit ci-dessus ne s'est fixé que tardivement.

Certains nombres peuvent s'écrire sous différentes formes :

Les mathématiciens de l'époque ne se servent pas de cette notation pour faire des additions ou des multiplications ; ils ont recours à desabaques, utilisant de ce fait unenotation positionnelle sans avoir conscience qu'elle pourrait servir à écrire les nombres de façon permanente.

Les calculateurs romains se servaient également d'un système complexe decomput digital. Il est également possible que les utilisateurs de ce système aient appris certains résultats par cœur (comme aujourd'hui nous apprenons des tables de multiplication)[13].

Exemples

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Nombres romains
Milliers, de 1000 à 4000MMMMMMMMMMVoir extensions
Centaines, de 100 à 900CCCCCCCDDDCDCCDCCCCM
Dizaines, de 10 à 90XXXXXXXLLLXLXXLXXXXC
Unités, de 1 à 9IIIIIIIVVVIVIIVIIIIX

Extensions de la notation classique

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Par des traits horizontaux ou verticaux

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Revers d'une pièce romaine où VII est surligné sans que cela implique de multiplication.
Exemple d'exception : sur le revers de cette monnaie deVespasien, « COSVII »[note 2] se lit comme 7, sans multiplication.

Une barre horizontale similaire à unmacron suscrit, appeléevinculum ouvirgula en latin, indique un facteur multiplicatif de 1 000. Ces traits peuvent s'étendre sur plusieurs nombres et ainsi multiplier un ensemble de chiffres. Exemples :

Cette notation peut être utilisée conjointement à deux traits verticaux à gauche et à droite du nombre, indiquant quant à eux un facteur multiplicatif de 100.
L'
épigraphie latine montre ainsi un comptage par centaines de milliers noté en encadrant le chiffre sur trois côtés ; ainsi, ce fragment desFastes d'Ostie découvert en 1941 (Degrassi,p. 185) publie le chiffre du recensement d'Auguste etTibère (de l'an 14) de la façon suivante[14] :

C S C R K|XXXXI|¯{\displaystyle {\overline {\mathrm {|XXXXI|} }}}DCCCC
Ce qui se lit« Censa Sunt Civium Romanorum Kapitum quadragies semel centum milia DCCCC », traduit en« Les citoyens romains sont recensés : quarante-et-une fois cent-mille et neuf-cents têtes » soit 4 100 900 (Nicolet 2000,p. 189-190).
Cette représentation est d'ailleurs conforme à ce que
Pline l'Ancien écrit dans sonHistoire naturelle :« Non erat apud antiquos numerus ultra centum millia : itaque et hodie multiplicantur haec, ut decies centena millia, aut saepius dicantur », soit« Les anciens n'avaient pas de nombre au-delà de cent mille ; aussi aujourd'hui encore compte-t-on par multiples de cent mille, et l'on dit dix fois cent mille, ou plus »[15].

L'usage d'un trait suscrit doit être considéré avec prudence ; parfois il sert simplement à mieux distinguer les chiffres des lettres, voire à signaler une multiplication par 100 si le chiffre surligné précède une abréviation indiquant déjà les milliers (XIII mill. = 13 × 100 mill. = 1 300 000)[16].

Signature du papeLéon XIV.

Et dans l’écriture manuscrite actuelle, certains encadrent le nombre romain par deux traits horizontaux continus, en haut et en bas.

Par enrichissement de la notation antique

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Articles connexes :,,, et.
Page datée de 1582 avec une liste de nombres romains.
Liste de nombres romains établie en 1582.
Détail d'un ouvrage où l'éditeur a écrit la date 1586 avec CIↃ (1000), IↃ (500), XXC (80) et VI (6).
Ouvrage deTheodor Zwinger où l'éditeur a décomposé la date 1586 en CIↃ (1000), IↃ (500), XXC (80) et VI (6).
Plaque de la Westerkerk (Amsterdam) où 1630 s'écrit avec des CIↃ et IC aux I proéminents.
Plaque de laWesterkerk, àAmsterdam, avec des I proéminents.

Dans l'ancienne notation romaine, le chiffre 1 000 s'écrit de nombreuses façons : ⊗, ⊕, Φ, CIↃ, CꟾↃ, ↀ, ∞, ou ⋈ ; de même, le chiffre 500 peut se représenter avec des équivalents aux symboles 1 000 divisés en deux, commeD, IↃ, ou ꟾↃ.
De plus, les Romains encadrent de traits les nombres qu'ils désirent voir multipliés. S'inspirant de ces pratiques, les notations duMoyen Âge et de laRenaissance s'enrichissent de nouvelles notations en plus de la notation classique[réf. nécessaire].

Notations alternatives à base de C et Ↄ (apostrophus)
Chiffre romainValeurRemarques
IↃ,ꟾↃ500IↃ peut se voir comme la moitié deCIↃ.
CIↃ,CꟾↃ,CID,1 000Laligature deCIↃ aboutit à ↀ. Dans le cas deCID, le I devant le D évite la confusion avec la notationCD signifiant 400.
IↃↃ,ꟾↃↃ,DↃ,DD,5 000ↁ peut se voir comme la ligature deIↃↃ ou la moitié de ↂ. Les D correspondent ici à la réunion du I et d'un ou plusieurs, et non à la notationD signifiant 500.
CCIↃↃ,CCꟾↃↃ,CMↃ,CCIDD,CCDD,10 000ↂ peut se voir comme la ligature deCCIↃↃ.
IↃↃↃ,ꟾↃↃↃ,50 000ↇ peut se voir comme la ligature deIↃↃↃ ou la moitié de ↈ.
CCCIↃↃↃ,CCCꟾↃↃↃ,100 000ↈ peut se voir comme la ligature deCCCIↃↃↃ.

Ces notations peuvent s'utiliser de façon additive (CIↃIↃCXXX ouCꟾↃꟾↃCXXX =CꟾↃ +ꟾↃ +C +XXX = 1000 + 500 + 100 + 30 = 1630), mais pas de façon soustractive : 4 000 s'écritMMMM et nonMIↃↃ (5000 - 1000)[réf. nécessaire].

Le tracé utilisant un C retourné en Ↄ et placé après la lettre I s'impose rapidement : en imprimerie, cela ne nécessite pas defonte de caractères supplémentaire et améliore la lisibilité des nombres ; et cela est plus facile à tracer à la plume, mal adaptée au tracé de petits cercles. Les formes C ou Ↄ peuvent aussi prendre l'aspect de parenthèses[réf. nécessaire].

Enfin, l'une des hypothèses expliquant la forme du symbole, représentant l'infini, serait l’évolution du signeCIↃ en écriture manuscrite onciale (l'usage de milliers pour désigner de grandes quantités non dénombrées précisément peut se comparer aux expressions « des mille et des mille » ou « des mille et des cents », qui s'entendent aujourd'hui)[17].

Par des abréviations

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On trouve de manière sporadique la graphie •M (M précédé d'unpoint médian) indiquant un facteur multiplicatif de 1 000. Exemples[18] :

AuMoyen Âge, principalement dans les documents français, apparait souvent une écriture liée ausystème vicésimal dans lequel on compte par vingtaines, le chiffre vingt étant placé en exposant[19] : soitIIIIXX pour 80. On trouve aussi iiiixx pour 80, par exemple dans l'index de l'incunable Pietro de' Crescenzi, 1521.Le Livre des prouffitz champestres.

L'hôpital des Quinze-Vingts à Paris doit son nom à cette façon de compter dans le système de numération vicésimal : il pouvait accueillir 300 (15 × 20) patients.
De même, les centaines peuvent être notées avec le nombre de centaines suivi du marqueur des centaines (c ou, au pluriel, ctz pourcentz) en exposant[20] : donc 300 s’écritIIIc ouIIIctz.

Par des minuscules et par l'introduction du j

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Page du IXe siècle écrite en minuscule caroline.
Codex duIXe siècle écrit enminuscule caroline avec quelques mentions de chiffres romains (bibliothèque Beinecke de livres rares et manuscrits).

À partir duIVe siècle, l'écritureonciale, facile à tracer à laplume, réduit progressivement l'usage des écritures encapitales romaines ou enquadrata ; les chiffres s'écrivent enlettres minuscules comme le reste du texte, et lesmajuscules sont rares (pas même en début de phrase) et plutôt réservées aux lettrines décoratives.
Dans le texte, les nombres sont donc encadrés depoints médians afin de les distinguer plus facilement des mots ; par exemple,·xxvıı· représente le nombre 27 (lei n'était pas encore surmonté d'unpoint, qui apparait bien plus tard enécriture gothique pour faciliter la distinction entreı,m,n, etu)[réf. nécessaire].

La position de ces points varie suivant les auteurs (l'usage de la ponctuation, et notamment la distinction dupoint et de lavirgule qui n'a été régulé que bien plus tard). Elle est parfois impossible à distinguer de la ponctuation normale (c'est particulièrement vrai pour les manuscrits encatalan, en ancienoccitan, envieux français et pour les manuscrits médiévaux enAngleterre et duSaint-Empire).
L'usage du point médian, qui prenait souvent l’allure de petits tirets, se retrouve sur les inscriptions monumentales en latin qui mêlent les nombres avec le texte[réf. nécessaire].

Plus tard, quand lalettre J se différencie de lalettre I, les documents officiels commencent à marquer la fin d'un nombre par un J au lieu d'un I (le nombre ne pouvait alors plus être allongé).
Comme l'onciale ne distingue pas encore les minuscules des majuscules, on écrit vııȷ, voire ·vııȷ, au lieu de vııı (la lettre j s’écrivait également sans point suscrit ; celui-ci apparaîtra bien plus tard, par similitude avec le i)[réf. nécessaire].
Cette modification du i final en j est également à l'origine dudigrammeij utilisé en néerlandais pour noter initialement un i long (devenu une diphtongue) et éviter l'ambiguïté d'un digrammeii qui aurait été difficile à distinguer en écriture cursive duü[réf. nécessaire].

Notation des fractions

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Pièce romaine valant 4/12 d'as comme l'indique la notation ••••.
Triens romain valant, selon la notation ••••, 4/12 d'as (soit 1/3 d'as).

Les Romains utilisent unsystème duodécimal pour noter les fractions[21] : en effet, 12 se divise facilement par les entiers 2, 3, 4, 6 et 12, ce qui facilite donc le partage en moitiés, en tiers, en quarts, en sixièmes, et en douzièmes (par rapport à unsystème décimal, où 10 ne se divise que par 2, 5 et 10).

La valeur des monnaies est notamment indiquée en douzièmes du poids de la valeur de référence, l'as, grâce à des points (•) ou, lorsqu'il s'agissait d'abréger6 points, grâce à un S (poursemis signifiant « moitié »). Ces points ne sont pas forcément alignés[21].

Représentation des fractions duodécimales
Fraction duodécimale[note 3]ReprésentationNom (nominatif et génitif)Signification
1/12Uncia, unciaeUneonce, un douzième
2/12 = 1/6•• ou:Sextans, sextantisUn sixième
3/12 = 1/4••• ouQuadrans, quadrantisUn quart
4/12 = 1/3•••• ou::Triens, trientisUn tiers
5/12••••• ou::Quincunx, quincuncis (quinque unciaequincunx)Cinq onces
6/12 = 1/2SSemis, semissisUn demi (une moitié)
7/12S•Septunx, septuncis (septem unciaeseptunx)Sept onces
8/12 = 2/3S•• ou S:Bes, bessisDeux tiers
9/12 = 3/4S••• ou S:Dodrans, dodrantis (de-quadransdodrans) ounonuncium, nonuncii (nona uncianonuncium)Trois quarts ou neuf onces
10/12 = 5/6S•••• ou S::Dextans, dextantis (de-sextansdextans) oudecunx, decuncis (decem unciaedecunx)Cinq sixièmes ou dix onces
11/12S••••• ou S::Deunx, deuncis (de-unciadeunx)Onze douzièmes
12/12 = 1/1 = 1IAs, assisUn (un as)
Autres fractions[réf. nécessaire]
Fraction unitaireReprésentationNomOrigine du nom et signification
1/8Sexcunx, - uncis ousescuncia, -aeDe sesqui- et uncia, (1½ once)
1/24Semuncia, -aeDesemi- et-uncia (demi-once)
1/36Binae sextulae, binarum sextularum ouduella, -aeDeux sextules (tiers d'once)
1/48Sicilicus, -iSicilique (quart d'once)
1/72Sextula, -aeSextule (sixième d'once)
1/144Dimidia sextula, dimidiae sextulaeDemi-sextule
1/288Scripulum, -i
1/1728Siliqua, -ae

Table de conversion des adjectifs et adverbes numéraux latins

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Chiffres arabesChiffres romainsNombres cardinauxNombres ordinauxNombres distributifsAdverbes numéraux
1Iunus, una, unum (un)primus, a, um (premier)singuli, ae, a (chacun un, un par un)semel (une fois)
2IIduo, duae, duosecundus, a, um / alter, altera, umbini, ae, abis
3IIItres, triatertius, a, umterni (trini), ae, ater
4IVquattuorquartusquaterniquater
5Vquinquequintusquiniquinquies
6VIsexsextussenisexies
7VIIseptemseptimusseptenisepties
8VIIIoctooctavusoctoniocties
9IXnovemnonusnoveninovies
10Xdecemdecimusdenidecies
11XIundecimundecimusundeniundecies
12XIIduodecimduodecimusduodeniduodecies
13XIIItredecimtertius decimusterni deniter decies
14XIVquattuordecimquartus decimusquaterni deniquater decies
15XVquindecimquintus decimusquini deniquindecies
16XVIsedecimsextus decimusseni denisedecies
17XVIIseptem(n)decimseptimus decimussepteni denisepties decies
18XVIIIdŭŏdēvīgintiduodevicesimusduodeviceniocties decies
19XIXundevigintiundevicesimusundeviceninovies decies
20XXvigintivicesimusvicenivicies
21XXIunus, a, um et viginti (ou) viginti unusunus et vicesimus (ou) vicesimus primussinguli et viceni (ou) viceni singulisemel et vicies (ou) vicies semel
24XXIVviginti quattuorvicesimus quartusviceni quaternivicies quater
28XXVIIIduodetriginta (ou) viginti octo]duodetricesimus (ou) vicesimus octavus]duodetriceniduodetricies
29XXIXundetriginta (ou) viginti novemundetricesimus (ou) vicesimus nonusundetriceniundetricies
30XXXtrigintatricesimustricenitricies
40XLquadragintaquadragesimusquadrageniquadragies
50Lquinquagintaquinquagesimusquinquageniquinquagies
60LXsexagintasexagesimussexagenisexagies
70LXXseptuagintaseptuagesimusseptuageniseptuagies
80LXXXoctogintaoctogesimusoctogenioctogies
90XCnonagintanonagesimusnonageninomagies
100Ccentumcentesimusentenicenties
200CCducenti, ae, aduecentesimusdueceniduecenties
300CCCtrecenti, ae, atrecentesimustrecenitrecenties
400CDquadringentiquadrigentesimusquadringeniquadringenties
500Dquingentiquingentesimusquingeniquingenties
600DCsescentisescentesimussescenisescenties
700DCCseptigentiseptigentesimusseptigeniseptigenties
800DCCCoctingentioctingentesimusoctingenioctingenties
900CM o DCCCCnongentinongentesimusnongeninongenties
1 000Mmillemillesimussingula milia (ou) milliamillies
2 000MMduo milia (ou) milliabis millesimusbina milia (ou) milliabis milies
9 000IXnovem milia (ou) millianovies millesimusnovena milia (ou) millianovies milies (ou) millia
100 000CCCIɔɔɔ oCcentum milia (ou) milliacenties millesimuscentena milia (ou) milliacenties milies
800 000VIIIocties centum miliaoctogies millesimusocties centena milia (ou) milliaocties centies milies
1 000 000CCCCIɔɔɔɔ oXdecies centum milia (ou) milliadecies centies millesimusdecies centena miliadecies centies milies
2 000 000XXvicies centum miliavicies centies millesimusvicies centena miliavicies centies milies

Utilisations contemporaines

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Cadran d'horloge où 4 est écrit IIII.
Une horloge deBad Salzdetfurth où 4 est écritIIII.
Chiffres romains inscrits verticalement sur la poupe d'un navire anglais.
Chiffres romains montrant letirant d'eau sur la poupe duCutty Sark.

L'usage des chiffres romains a décliné au profit des chiffres indo-européens, dits « chiffres arabes », plus faciles à utiliser (10 signes seulement,notation positionnelle, présence duzéro).
Les chiffres romains restent néanmoins régulièrement utilisés pour noter :

Ils peuvent également être utilisés[22] :

Représentation informatique

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Les chiffres romains classiques peuvent être représentés par les lettres de base de l'alphabet latin.

Les symboles suivants: ↀ (mille), ↁ (cinq-mille), ↂ (dix-mille), Ↄ (C renversé), ↄ (C renversé minuscule) sont encodés en Unicode dans la plage U+2180 à U+2184.

Des variantes pré-composées sont codées en Unicode dans la plage U+2160 à U+217F pour compatibilité avec des codages est-asiatiques. Si l’utilisation des lettres latines de base est habituellement recommandée pour la plupart des usages, les variantes pré-composées peuvent être utiles dans des textes verticaux conservant leur orientation ou lorsque leur largeur doit être uniforme[25].

Pour les tables détaillées, voir :

Annexes

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Sur les autres projets Wikimedia :

Unecatégorie est consacrée à ce sujet :Numération romaine.

Bibliographie

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Articles connexes

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Liens externes

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Notes et références

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Notes

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  1. Une autre façon de représenter 970 estCMLXX.
  2. a etbCOS signifieconsul.
  3. Avec lafraction irréductible ou lafraction unitaire correspondante.
  4. Pour une considération esthétique : dans ce cas, les quatre premiers chiffres ne sont composés que de I (I,II,III etIIII), les quatre suivants sont composés de V (V,VI,VII,VIII) et les quatre derniers de X (IX,X,XI,XII).

Références

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  1. Ifrah 1994,p. 454.
  2. Ifrah 1994,p. 461.
  3. Pour l'ensemble de la question, voir par exempleGeorgesIfrah,Histoire universelle des chiffres, Seghers,(ISBN 2-2215-0205-1).
  4. Ifrah 1994,p. 461-468.
  5. Thèse de Lucien Gershel, exposée dansIfrah 1981,p. 150-159,p. 150
  6. Ifrah 1981,p. 139.
  7. Ifrah 1994,p. 464-475.
  8. Jean François Adolphe Dumouchel,Traité d'arithmétique contenant plus de 1500 exercices et problèmes gradués, 1865,pages 206 et 207.
  9. [1] (Tour des Maures à Venise).
  10. Cébeillac-Gervasoni, Caldelli et Zevi 2006,p. 38-61.
  11. René Cagnat,Cours d'épigraphie latine, Paris, 1885, rééd. 1890 (lire l'édition de 1890 en ligne).
  12. Exemples comptés par milliers d'inscriptions sur Epigraphik-Datenbank Clauss / Slaby.
  13. Gérard Minaud, « Regard sur la comptabilité antique romaine. La mosaïque de l’aula des mensores à Ostie, des doigts et des comptes »,Mélanges de l'école française de Rome,vol. 116-1,no Antiquité,‎,p. 437-468(lire en ligne),p. 443.
  14. Cébeillac-Gervasoni, Caldelli et Zevi 2006,p. 77-79.
  15. Pline l'Ancien (trad. du latin par Émile Littré),Naturalis historia [« Histoire naturelle »],vol. XXXIII,t. 2 :Traitant des métaux,chap. 10.
  16. Jacques Poitou,« Chiffres romains »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?), surj.poitou.free.fr,.
  17. Florian Cajori,A History of Mathematical Notations,vol. 2,, Paragraphe 421 - Signs for infinity and transfinite numbers.
  18. (en)FlorianCajori,A History of Mathematical Notations[détail des éditions], Open Court, T.1, §.50
  19. (en)FlorianCajori,A History of Mathematical Notations[détail des éditions], Open Court, T.1, §.51
  20. (en)FlorianCajori,A History of Mathematical Notations[détail des éditions], Open Court, T.1, §.52 et 55
  21. a etb(en)FlorianCajori,A History of Mathematical Notations[détail des éditions], Open Court, T.1, §.58
  22. Philippe Cibois, « Les chiffres romains : passé, présent, avenir »,Hypothèses,‎(lire en ligne).
  23. La Montre à Gousset, « Chiffre Romain 4 des cadrans, IIII au lieu de IV », surla-montre-a-gousset.com.
  24. Cibois.
  25. Unicode 6.0,chapitre 15,p. 486.
v ·m
Arabo-indiennes
Positionnelles
Asiatiques orientales
Alphabétiques
Additives
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