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Nuage

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Pour les articles homonymes, voirNuage (homonymie).

Nuage
Présentation
Type
Type de phénomène météorologique(d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Matériau

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Unnuage est enmétéorologie une masse visible constituée initialement d'une grande quantité de gouttelettes d’eau (parfois decristaux de glace associés à desaérosols chimiques ou des minéraux) en suspension dans l’atmosphère au-dessus de la surface d'uneplanète. L’aspect d'un nuage dépend de sa nature, de sa dimension, de lalumière qu’il reçoit, ainsi que du nombre et de la répartition des particules qui le constituent. Les gouttelettes d’eau d’un nuage proviennent de lacondensation de lavapeur d'eau contenue dans l’air. La quantité maximale de vapeur d’eau (gaz invisible) qui peut être contenue dans une masse d'air varie en fonction de latempérature et de la pression : plus l’air est chaud, plus il peut contenir de vapeur d’eau. À chaque instant, environ 60 % de latroposphère terrestre est nuageuse (voir les articlesPression de vapeur saturante etFormule de Clapeyron).

Vue d'une formation nuageuse au-dessus d'une plaine.
Mur de nuages d'unorage supercellulaire.
Stratocumulusperlucidus, vu d'un hublot d'avion.

Histoire des représentations des nuages

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Le Voyageur contemplant une mer de nuages deCaspar David Friedrich, 1818.

L'histoire des représentations des nuages présente les différentes perceptions des nuages au cours des siècles. Les nuages ont souvent fait partie de présages ou de signes divins dans certaines croyances.

Conception aristotélicienne

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La majorité des philosophes de l'Antiquité considèrent que les nuages sont issus des exhalaisons humides que dégagent la mer et les cours d'eau[1]. Ainsi Aristote dans son traité desMétéorologiques utilise sa théorie desquatre éléments pour classer les nuages dans lesmétéores aqueux (leshydrométéores). L'explication aristotélicienne repose sur la double exhalaison tellurique provoquée par l'aspiration du soleil : des vapeurs naissent des lieux humides et se concentrent dans l'air pour former les météores humides, des exhalaisons sèches naissent de la terre pour former les météores secs (vents, foudre, tonnerre, météores ignés tels que comètes, étoiles filantes et Voie lactée)[2].

AuXIIe siècle, appelénue[3], le nuage est perçu dans une perspective théologique comme la « nuée mystique », c'est-à-dire le voile de Dieu (allant jusqu'à dévoiler le paradis lors d'un éclair)[4] ou selon une perspective plus naturelle (classification selon les couleurs[a] en nuages noirs apportant la pluie selon la métaphore desnimborum naves,« navires de pluie », nuages lumineux et blancs s'étant vidé de leur eau, éventuellement en nuages rouges de l'aurore et du crépuscule) mais sa nature fait débat[5]. Larenaissance duXIIe siècle voit la diffusion des ouvrages d'Aristote, notamment lesMétéorologiques dans lesquels il décrit les nuages sans parvenir à expliquer pourquoi ces particules restent en suspension dans l'atmosphère[6] : à partir duXIIIe siècle, les scolastiques et les encyclopédistes envisagent alors le nuage non plus simplement comme un objet dans le ciel mais comme une matière faite d'air, d'eau, voire de feu selon la théorie aristotélicienne desQuatre éléments, telBarthélemy l'Anglais dans sonLivre des propriétés des choses[7].

Représentation esthétique et sacrée

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À la fin du Moyen Âge, la littérature qui a jusque-là du mal à saisir le caractère éphémère et mobile du nuage, développe ce thème qui correspond encore plus aux inspirations des siècles suivants (périodebaroque etromantisme, notamment leSturm und Drang allemand)[8]. Néanmoins, le nuage représenté dans les arts reste essentiellement du domaine du sacré jusqu'auXIXe siècle (hiérophanie de l'ascension du Christ, visions mystiques)[9]. À partir duXIXe siècle et jusqu'à aujourd'hui, les artistes commeClaude Monet,John Constable ouOlafur Eliasson utilisent les observations scientifiques des nuages (notamment à partir de montées en ballons) dans leurs œuvres[10]. Quant àCharles Baudelaire, il représente les nuages comme la quintessence de la vie d'un étranger dans son poèmeL'Étranger :« - Qui aimes-tu le mieux, homme énigmatique, dis ? ton père, ta mère, ta sœur ou ton frère ? - Je n'ai ni père, ni mère, ni sœur, ni frère. - Tes amis ? - Vous vous servez là d'une parole dont le sens m'est resté jusqu'à ce jour inconnu. - Ta patrie ? - J'ignore sous quelle latitude elle est située. - La beauté ? - Je l'aimerais volontiers, déesse et immortelle. - L'or ? - Je le hais comme vous haïssez Dieu. - Eh ! qu'aimes-tu donc, extraordinaire étranger ? - J'aime les nuages... les nuages qui passent... là-bas... là-bas... les merveilleux nuages ! ».

Avant leXIXe siècle, les nuages sont donc avant tout des objets esthétiques. Les savants tentent de les décrire subjectivement mais leur nature trop diverse, complexe et leur fugacité est un obstacle à leur catégorisation bien qu'il y ait eu quelques tentatives pour les utiliser dans lesprévisions météorologiques.Jean-Baptiste de Lamarck propose en 1802 la première classification scientifique des nuages[11] par une liste de termes descriptifs[12] en français, mais c'est le systèmenéphologique deLuke Howard, utilisant le latin universel de laclassification binomiale deCarl von Linné, qui connaît le succès dès sa parution en 1803 et dont la terminologie est toujours utilisée aujourd'hui[13]. En 1855,Émilien Renou[14] proposa l’ajout des genres Altocumulus et Altostratus. En, cette version élargie de la classification originelle de Howard fut officiellement adoptée et publiée dans le premierAtlas international des nuages de 1896. L’édition actuelle publiée par l’Organisation météorologique mondiale date de 1956 pour le volume I et de 1987 pour le volume II. C’est elle qui fait foi dans les différents services météorologiques nationaux.

Formation et dissipation des nuages

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Article détaillé :Physique des nuages.
Unnuage d'orage en formation.

La formation de nuages résulte du refroidissement d’un volume d’air jusqu’à lacondensation d’une partie de sa vapeur d’eau dont la source est l'évapotranspiration des plantes, l'évaporation de plans d'eau et lasublimation des glaces[15]. Si le processus de refroidissement se produit au sol (par contact avec une surface froide, par exemple), on assiste à la formation debrouillard. Dans l’atmosphère libre, le refroidissement se produit généralement par soulèvement,mécanique ou thermodynamique, en vertu du comportement desgaz parfaits dans une atmosphèrehydrostatique, selon lequel un gaz se refroidit spontanément lorsque lapression baisse de façon adiabatique[16]. Les nuages peuvent aussi perdre une partie de leur masse sous forme deprécipitations, par exemple sous forme de pluie,grêle ou neige.

Lacondensation de lavapeur d'eau, en eau liquide ou en glace, se produit initialement autour de certains types demicroparticules de matière solide (aérosols), qu'on appelle desnoyaux de condensation oude congélation[17],[18]. La formation de ces aérosols a été spécifiquement étudiée par des expériences comme CLOUD duCERN, qui a mis principalement en évidence l'importance des vapeurs organiques. Cette expérience souligna également le rôle potentiellement important des rayons cosmiques galactiques dans le processus complexe de création des nuages[19]. La congélation spontanée de l'eau liquide en glace, dans uneatmosphère très pure, ne se produit pas au-dessus de−40 °C. Entre0 et −40 °C, les gouttes d'eau restent dans un état métastable (surfusion), qui cesse dès qu'elles entrent en contact avec un noyau de condensation (poussière, cristal de glace, obstacle). Lorsque ce phénomène se produit au sol, on assiste à des brouillards givrants.

Juste après la condensation ou la congélation, les particules sont encore très petites. Pour des particules de cette taille, les collisions et l’agrégation ne peuvent pas être les facteurs principaux de croissance. Il se produit plutôt un phénomène connu sous le nom de « effet Bergeron »[20]. Ce mécanisme repose sur le fait que lapression partielle desaturation de la glace est inférieure à celle de l’eau liquide. Ceci signifie que, dans un milieu où coexistent des cristaux de glace et des gouttelettes d’eausurfondue, la vapeur d’eau ambiante se condensera en glace sur les cristaux de glace déjà existants, et que les gouttelettes d’eau s’évaporeront d’autant. On voit ainsi que le soulèvement est doublement important dans la formation de nuages et de précipitations : en premier lieu comme mécanisme de refroidissement, et ensuite comme porteur de gouttelettes d’eau liquide jusqu’au niveau où elles deviennent surfondues.

Le soulèvement peut être dû à laconvection atmosphérique, à la présence de terrains montagneux faisant obstacle à l’écoulement de l’air ou à des facteurs de la dynamique atmosphérique, comme lesondes baroclines (aussi appelées « ondes frontales »).

La dissipation des nuages à l'inverse de leur formation se produit lorsque l'air environnant subit un réchauffement et donc un assèchement relatif de son contenu en vapeur d'eau puisqu'un air chaud peut contenir plus de vapeur d'eau qu'un air froid. Ce processus est favorable à l'évaporation, ce qui dissipe les nuages. Le réchauffement de l'air environnant est souvent causé par unesubsidence de l'air qui entraîne unecompression adiabatique de celui-ci.

Distribution

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Article détaillé :Circulation atmosphérique.
Épaisseur optique des nuages en avril 2001.

À l'échelle mondiale, il y a plus de nuages le long de lazone de convergence intertropicale qui entoure la Terre près de l'équateur, ainsi qu'à proximité des50e parallèles de latitude dans les hémisphères nord et sud car l'air y suit un mouvement vertical ascendant dans deszones dépressionnaires[21]. Laconvergence horizontale de l'air près du sol dans ces zones mène à une accumulation qui est compensée par sa montée en altitude, produisant des nuages par le processus derefroidissement adiabatique[22]. Ceci est particulièrement vrai dans les zones océaniques où l'humidité est plus importante.

À l'opposé, autour des20e parallèles nord et sud se trouve la région descrêtes subtropicales, et à haute latitude celles desanticyclones arctiques et antarctiques. L'air y suit un mouvement vertical descendant parsubsidence qui l'assèche et dissipe les nuages[22]. Se retrouvent dans ces zones des déserts comme leSahara et l'Atacama qui sont essentiellement sans nuages.

La distribution des nuages varie également selon certains effets topographiques. Par exemple, le flux d'air le long d'une pente montante augmente la production de nuages et de précipitations à cet endroit car l'air est forcé en altitude. À l'inverse, l'air descendant des montagnes pareffet de foehn va s'assécher et dissiper les nuages. Ceci donne des régions plus nuageuses que d'autres avec un même système météorologique à grande échelle : les régions côtières sont plus nuageuses que celles en aval des montagnes.

Finalement, selon la stabilité de l'air, desnuages convectifs se forment à certaines saisons et pas à d'autres sur une région donnée.

Types de nuages

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Cirrus uncinus au-dessus de la campagne deRuvo di Puglia,Italie, un nuagestratiforme.

Les nuages se forment selon deux processus : laconvection et le soulèvement progressif de lamasse d'air.

Le soulèvement convectif est dû à l'instabilité de l'air. Il est souvent vigoureux et au déclenchement abrupt. Il produit des nuages caractérisés par uneextension verticale élevée, mais une extension horizontale limitée. Ces nuages sont désignés génériquement par le terme « cumulus ». Ils peuvent se développer à différents niveaux de latroposphère, là où l'instabilité existe.

Le soulèvement ditsynoptique est le résultat des processus de la dynamique en atmosphère stable, dans un écoulement stratifié. Ce soulèvement est graduel, produisant des systèmes nuageux d'une texture uniforme, pouvant couvrir des milliers de kilomètres carrés. Ces nuages sont désignés génériquement par le terme « stratus ». Il arrive parfois que ce soulèvement graduel déstabilise la couche atmosphérique, donnant lieu à des nuages convectifs imbriqués dans le nuage stratiforme.

Classification troposphérique

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Pour les types de nuages sans développement vertical important, cette nomenclature a été organisée selon la hauteur de leurbase au-dessus du sol en trois niveaux appelés « étages », déterminant ainsi trois familles (A, B et C). Les nuages présentant un développement vertical plus important constituent une quatrième famille, elle-même subdivisée en deux sous-familles (D1 et D2).

Chaque nuage est rattaché à ungenre et uneespèce. Il peut lui être associé un descriptif supplémentaire appelévariété.

Étages des nuages

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Un étage de nuage est une couche ou région de l'atmosphère dans laquelle les nuages de certaines familles apparaissent normalement. Latroposphère a été divisée verticalement en trois étages dont les limites se chevauchent quelque peu et varient selon la latitude des régions : polaires, tempérées et tropicales. Les hauteurs approximatives de ces limites sont[23] :

Classification desgenres de nuages par altitude d'occurrence (selon les étages dans les régions de latitude moyenne).

Genres

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Les nuages dans l'Atlas international des nuages sont classés en dix genres illustrés dans l'image ci-contre[24] :

Espèces

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Pour chaque genre de nuages, on note des subdivisions appelées espèces qui s'excluent mutuellement. Elles sont déterminées selon au moins une des caractéristiques suivantes[26] :

  1. Forme (nuages en bancs, en voile, en nappe, en couche, etc.) ;
  2. Dimensions (surface des éléments constitutifs,extension verticale, etc.) ;
  3. Structure interne (cristaux de glace, gouttelettes d'eau, etc.) ;
  4. Processus physiques, connus ou présumés, qui peuvent intervenir dans leur formation (soulèvement orographique, avecprécipitations, etc.).

Variétés

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Espèces et genres peuvent encore être divisés. Ces divisions sont nommées variétés et ne s'excluent pas mutuellement, sauf les variétéstranslucidus (translucide) etopacus (opaque). Elles sont déterminées selon l'une des deux caractéristiques suivantes[27] :

  1. leur transparence (laissent apercevoir ou non complètement le Soleil ou la Lune) ;
  2. l'agencement de leurs éléments macroscopiques.

Nuages annexes

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En plus de cette classification formelle, il existe des nuages accompagnant un autre nuage, généralement plus petits que ce dernier, et séparés de sa partie principale ou parfois partiellement soudés à elle. Un nuage donné peut être accompagné d'un ou de plusieurs de ces nuages annexes dont les principaux sont[28] : lepannus, lepileus, et levelum.

Particularités supplémentaires

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Certains attributs sont également associés à un ou des genres de nuages. Ainsi le cumulonimbus peut avoir unarcus, unentonnoir nuageux, unsommet protubérant, desmammas et unnuage-mur (Wall cloud)[29].

Genitus et mutatus

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Genitus etmutatus sont des suffixes utilisés dans le nom d'un nuage pour indiquer son origine :

  • Genitus est ainsi utilisé pour désigner un nuage qui se développe à partir des prolongements (attenants ou non) d'un nuage-origine qui deviennent des nuages d'un genre autre que celui du nuage-origine. Par exemple, unstratocumulus cumulogenitus est unstratocumulus provenant des extensions nuageuses autour d'uncumulonimbus[30]. Latraînée de condensation produite par le passage d'un avion en haute altitude n'est pas un nuage en elle-même mais peut se transformer en nuage du genre cirrus. Elle est donc considérée commehomogenitus.
  • Mutatus est lui utilisé pour un nuage qui se développe de la totalité ou d'une partie importante d'un nuage qui est le siège d'une transformation interne complète, le faisant passer d'un genre à un autre. Par exemple, unstratus stratocumulomutatus est unstratus découlant d'unstratocumulus[31].

Familles

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Nuages élevés (famille A)

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Ils se forment au-dessus de 5 000 mètres dans la région froide de latroposphère. Ils sont classés commecirrus ou ses dérivés utilisant le préfixecirro-. À cette altitude, l'eau gèle quasiment toujours : les nuages sont donc composés de cristaux de glace.

Nuages dans la famille A[32],[33]
GenreEspècesVariétésParticularité supplémentaire
Nuages annexes
Nuage d'origine (Genitus)Nuage découlant (Mutatus)Image
Cirrus (non-convectifs ou à convection limitée)Non-convectifs
Cirrus spissatus
Cirrus fibratus
Cirrus uncinus
Convection limitée
Cirrus castellanus
Cirrus floccus
Intortus
Duplicatus
Vertebratus
Radiatus
Mamma
Fluctus (Kelvin-Helmholtz)
Cirrocumulus
Altocumulus
Cumulonimbus
Cirrostratus
Cirrocumulus (convection limitée)Cirrocumulus castellanus
Cirrocumulus floccus
Cirrocumulus lenticularis
Cirrocumulus stratiformis
Lacunosus
Undulatus
Virga
Mamma
Cavum
-Cirrus
Cirrostratus
Altocumulus
Cirrostratus (non-convectifs)Cirrostratus fibratus
Cirrostratus nebulosus
Duplicatus,Undulatus-Cirrocumulus
Cumulonimbus
Cirrus
Cirrocumulus
Altostratus
Traînée de condensationPas un genre de l'OMM mais un type de Genitus[34]. Long et fin nuage formé après le passage d'un avion à haute altitude (appelécontrail en anglais). Il peut persister de quelques minutes à plusieurs heures selon la stabilité et l'humidité relative à la hauteur de production[35]Cirrus homogenitus

Moyens (famille B)

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Ils se développent entre 2 000 et 7 000 mètres (dans les régions tempérées) et sont classés en utilisant le préfixealto-. Ils sont formés de gouttelettes d'eau.

Nuages dans la famille B[32],[33]
GenreEspècesVariétésParticularité supplémentaire
Nuages annexes
Nuage d'origine (Genitus)Nuage découlant (Mutatus)Image
altocumulus
(à convection limitée)
Altocumulus castellanus
Altocumulus floccus
Altocumulus lenticularis
Altocumulus stratiformis
Altocumulus volutus
Duplicatus
Lacunosus
Opacus
Perlucidus
Radiatus
Translucidus
Undulatus
Mamma
Virga
Asperitas
Cavum
Fluctus
Cumulus
Cumulonimbus
Altostratus
Cirrocumulus
Stratocumulus
Nimbostratus
altostratus
(non-convectifs)
-Duplicatus
Opacus
Radiatus
Translucidus
Undulatus
Mamma
Pannus
Virga
Præcipitatio
Altocumulus
Cumulonimbus
Cirrostratus
Nimbostratus

Bas (famille C)

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Ce sont des nuages de basses hauteurs (jusqu'à 2 000 mètres au-dessus du sol). Lorsque ces derniers rencontrent la terre, on les appellebrouillard.

Nuages dans la famille C[32],[33]
GenreEspècesVariétésParticularité supplémentaire
Nuages annexes
Nuage d'origine (Genitus)Nuage découlant (Mutatus)Image
Stratocumulus
(à convection limitée)
Stratocumulus castellanus
Stratocumulus lenticularis
Stratocumulus stratiformis
Stratocumulus floccus
Stratocumulus volutus
Duplicatus
Lacunosus
Opacus
Perlucidus,Radiatus
Translucidus
Undulatus
Mamma
Præcipitatio
Virga
Asperitas
Cavum
Fluctus
Altostratus
Cumulus
Cumulonimbus
Nimbostratus
Altocumulus
Nimbostratus
Stratus
Stratus
(non-convectifs à texture uniforme, souvent accompagnés de brouillard au sol)
Stratus fractus
Stratus nebulosus
Opacus
Translucidus
Undulatus
PræcipitatioCumulus
Cumulonimbus
Nimbostratus
Stratocumulus
Cumulus
(convectifs, leur base peut être à plus de 2 000 m dans une zone deconvection libre faible)
Cumulus fractus
Cumulus humilis
RadiatusArcus
Pannus
Pileus
Præcipitatio
Tuba
Velum
Virga
Altocumulus
Stratocumulus
Stratocumulus
Stratus

Moyen développement vertical (famille D1)

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Ce sont des nuages de basses à moyennes hauteurs (base jusqu'à 3 000 mètres, sommet jusqu'à 6 000 mètres au-dessus du sol)[36]. Les cumulusmediocris etcongestus se forment généralement à basse hauteur au-dessus du sol sauf lorsque l'air est très sec et ils peuvent alors se retrouver à l'étage moyen. Ils sont formés de gouttelettes surfondues et présentent des protubérances ou des bourgeonnements[36]. Ceux-ci sont peu ou modérément développés dans le cas desmediocris et fortement développés dans celui ducongestus. Les dimensions de ces protubérances peuvent varier notablement d'un nuage à l'autre.

Nuages de la famille D1[32],[33]
GenreEspècesVariétésParticularité supplémentaire
Nuages annexes
Nuage d'origine (Genitus)Nuage découlant (Mutatus)Image
Cumulus
(convectifs dans une zone deconvection libre de faible à moyenne énergie)
Cumulus mediocrisRadiatusPræcipitatio
Virga
Altocumulus
Stratocumulus
Stratocumulus
Stratus
Cumulus
(convectifs dans une zone deconvection libre de moyenne énergie)
Cumulus congestus-Arcus
Mamma
Pannus
Pileus
Præcipitatio
Velum
Virga
Altocumulus
Altostratus
Cumulus
Nimbostratus
Stratocumulus
Cumulus

Grand développement vertical (famille D2)

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Le nimbostratus se forme à partir d'altostratus de hauteur moyenne qui s'épaississent et dont la base s'approche du sol avec les précipitations. Son sommet va atteindre4 kilomètres dans les régions arctiques et plus de7 kilomètres dans les régions tempérées et tropicales[37]. La constitution physique de ce nuage est analogue à celle de l'altostratus, mais ses particules constitutives sont généralement plus grosses et leur concentration plus forte. Par suite de l'extension verticale généralement grande du nimbostratus, ce dernier est assez sombre dans sa région inférieure. Bien qu'il soit essentiellement un nuage stratiforme avec faible mouvement vertical interne, des masses nuageuses d'origine convective, à grande extension verticale, peuvent se former dans son sein[37].

Les cumulonimbus peuvent avoir de forts courants verticaux et s'élèvent bien au-dessus de leur base (généralement de basse à moyenne hauteur jusqu'à 3 000 mètres au-dessus du sol). Leur sommet est de plus de 7 000 mètres et peut même atteindre les 15 kilomètres[38]. Ils sont constitués par des gouttelettes d'eau et, dans leurs régions supérieures, par descristaux de glace. L'eau des gouttelettes et des gouttes de pluie peut être fortementsurfondue et mener à la formation d'un rapide dépôt de glace sur les aéronefs. Les cumulonimbus donnent de grosses gouttes de pluie, dugrésil ou de lagrêle.

Nuages de la famille D2[32],[33]
GenreEspècesVariétésParticularité supplémentaire
Nuages annexe
Nuage d'origine (Genitus)Nuage découlant (Mutatus)Image
Nimbostratus
(non-convectifs)
--Pannus,Præcipitatio,VirgaAltostratus
(Parfois de l'étalement de
cumulus congestus/cumulonimbus)
Altocumulus
Altostratus
Stratocumulus
Cumulonimbus
(convectifs dans une zone deconvection libre
à l'extension verticale maximale,
produisant lesorages)
Cumulonimbus calvus
Cumulonimbus capillatus
-Arcus
Cauda
Incus
Mamma
Murus
Pannus
Pileus
Præcipitatio
Tuba
Velum
Virga
Altocumulus
Altostratus
Cumulus
Nimbostratus
Stratocumulus
Cumulus

Ambiguïtés liées au mode de formation des nuages

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Article détaillé :Castellanus.

La classification des nuages date duXIXe siècle et était à l'origine purement visuelle. À cette époque il n'y avait niradiosondage,satellite ouplaneur. Depuis, de grands progrès ont été faits et à titre d'exemple, les sondages atmosphériques (définissant la physique des nuages) sont de nos jours monnaie courante et aisément accessibles surInternet, affichés sous forme deSkewTs,téphigrammes ouémagrammes.

La dernière version de l'Atlas international des nuages date de 2017[39] avec peu de changements sur celle de 1975 (premier volume) et de 1982 (second volume) pour ce qui concerne la classification des nuages[40],[41]. Ainsi, l'Atlas définit lescumulus comme étant des nuages de l'étage inférieur (i.e. leur base est généralement à moins de 2 km de hauteur) tandis que lesaltocumulus castellanus sont des nuages de l'étage moyen (i.e. leur base est entre 2 et 5 km). Cette définition fait fi de leur mode de formation et peut provoquer des confusions. Par exemple, enArizona les cumulus formés par le réchauffement diurne peuvent avoir leur base à 4 km de hauteur à cause de l'air très sec en surface tandis que certainsaltocumulus castellanus peuvent avoir leur base à 2 km, voire moins (dans ce cas, ce sont desstratocumulus castellanus). C'est pourquoi des auteurs comme Scorer[42]ou Corfidi[43]plaident pour une définition physique des nuages. Ceci est aussi le cas pour les pilotes deplaneur. Le même problème apparaît pour lescumulonimbus.

En 1976, laNational Aeronautics and Space Administration américaine a d'ailleurs publié son propre classement qui place la structure physique devant la plage de hauteurs au-dessus du sol pour les critères de définition des classes. Cinq familles ou catégories ont été identifiées : Cirriforme, cumuliforme, stratiforme, stratocumuliforme, et cumulonimbiforme[44].

En 2000, Hans Häckel, Directeur du centre météorologique de Weihenstephan en Allemagne, a proposé une classification pratique, déduite de la classification internationale, basée sur le mode de formation des nuages, divisés ainsi en deux groupes : les nuages en amas et les nuages en voile ou couche[45].

Nuages anthropogéniques

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Traînées d'avion se formant au soleil levant et leur évolution (Lille, 8 octobre 2006).
Article détaillé :Nuage anthropogénique.

Depuis le début de laRévolution industrielle, l'utilisation decombustible fossile ajoute humidité et particules dans l'atmosphère, ce qui va servir à la formation de nuages. Ces nuages peuvent se développer seuls ou augmenter la production de la nébulosité naturelle[46]. Lesnuages anthropogéniques, ouhomogenitus selon l'Atlas international des nuages de 2017[34], sont ainsi des nuages artificiellement produits par l'activité humaine.

Le type de nuages anthropogéniques le plus courant est latraînée de condensation qui se forme à haute altitude dans le sillage des avions. La formation des traînées change l'albédo de l'atmosphère et l’augmentation du trafic aérien mondial produit ainsi un effet sur les échanges énergétiques de l'atmosphère, d'autant plus que le transport aérien tend à augmenter[47],[48],[49]. Ces traînées, par leurs impacts en termes d'effet de serre[50],[51],[52], doubleraient la responsabilité du trafic aérien en termes de contribution au réchauffement[53] (sachant qu'en 2010, les émissions provenant de l'aviation représentaient environ 3 % du total annuel des émissions de CO2 provenant des carburants fossiles)[53], augmentant ainsi une part qu'on estimait autrefois faible par rapport à d'autres modes de transport[54].

Anthropocumulus, panache de vapeur sortant de lacentrale géothermique de Nesjavellir enIslande.

Plus bas dans l'atmosphère, les usines, les centrales électriques au charbon et au pétrole, ainsi que les transports produisent localement beaucoup d'humidité et de particules. Même lescentrales nucléaires etgéothermiques produisent de l'humidité pour leur refroidissement. Dans des conditions d'air très stable, la production destratus, debrouillard et desmog sera augmentée. Un exemple est celui destraînées de condensation de navires qui augmente l'albédo le long des couloirs maritimes.

Des nuages convectifs se forment aussi lors de feux de forêts (pyrocumulus) ou d'explosions (nuage en champignon). Les nuages artificiels peuvent aussi être produits volontairement. Les nombreuses expériences demodification du temps impliquent l'augmentation de la nébulosité ou sa diminution par divers moyens.

Enfin, les grandes villes créent aussi leurs propres nuages, comme le montre l'imagerie satellitaire de conurbations comme celles de Londres et de Paris. Au printemps et en été, ces zones sont toujours plus nuageuses l'après-midi et le soir (de plusieurs points de pourcentage) que ne le sont les zones rurales périphériques. Alors que l'évaporation est moindre en ville, l'empoussièrement et la chaleur y sont plus élevés et augmentent au cours de la journée. La chaleur forme des turbulences au-dessus des villes, qui peuvent attirer l'air périphérique plus humide, alors que les particules peuvent faciliter la nucléation de microgouttelettes dans l'air. On a aussi constaté que les week-ends présentent une météorologie différente[55].

Au-dessus de la troposphère

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Nuages stratosphériques

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Article détaillé :Nuage nacré.

Les nuages nacrés sont des nuages qui se forment dans la stratosphère, à une altitude située entre 15 000 et 25 000 mètres. Les nuages nacrés sont rares et se forment surtout l'hiver à proximité des pôles. Ils ont été décrits par l'astronome Robert Leslie dès 1885. Ils sont impliqués dans la formation de trous dans lacouche d'ozone car ils supportent les réactions chimiques qui produisent des molécules de composés chlorés. Ces molécules servent de catalyseur à la réaction détruisant les molécules d'ozone.

Nuages mésosphériques

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Article détaillé :Nuage noctulescent.

Les nuages noctulescents, aussi connus sous le nom de nuages polaires mésosphériques[56], nuages nocturnes lumineux[57] ou de nuages noctiluques[56], sont des formations atmosphériques de très haute altitude. Pour un observateur terrestre, ils se présentent comme de brillants nuages en forme de filaments ou de nappes, visibles durant le crépuscule profond — c'est-à-dire lecrépuscule astronomique. La plupart du temps, ces nuages sont observés durant les mois d'été entre leslatitudes 50° et 70° aunord et ausud de l'équateur. Ils se trouvent entre 75 et 90 kilomètres d'altitude[57].

Nébulosité et opacité

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Nuages colorés par le coucher deSoleil.

L'atmosphère terrestre est plus ou moins saturée en eau. L'imagerie satellitaires montre qu'à un instant donné, environ 60 % de la surface du globe est recouverte de nuages[58].

La nébulosité, ou couverture nuageuse, désigne la fraction du ciel couverte par les nuages d'un certain genre, d'une certaine espèce, d'une certaine variété, d'une certaine couche, ou d'une certaine combinaison de nuages. La nébulosité totale est la fraction du ciel cachée par l'ensemble des nuages visibles[59]. Les deux se mesurent enoctas, soit le huitième de la voûte céleste, ou en dixièmes. La nébulosité et l'opacité des nuages sont signalés par les rapports météorologiques (METAR).

L’opacité est la visibilité verticale à travers les nuages. Les nuages peuvent être minces et transparents comme les cirrus ou bloquer complètement la lumière.

La nébulosité et l'opacité sont estimées en général par un observateur, utilisant parfois deslunettes d'obscurité pour éviter les reflets. Cependant, la nébulosité peut être calculée par la fraction de l'heure où uncélomètre enregistre des nuages. La nébulosité totale peut aussi être estimée par un instrument mesurant E, l'éclairement sur une surface horizontale, par des estimations de la forme[60] :

N=1,4286EdiffusEglobal0,3{\displaystyle \textstyle N={\sqrt {1,4286{\frac {E_{diffus}}{E_{global}}}-0,3}}}

État du ciel

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L'état du ciel est la description de la nébulosité, de l'opacité, de la hauteur et du type de nuages, ainsi que les obstructions à la visibilité comme lebrouillard, lesprécipitations ou la fumée, à un moment déterminé aux différents étages nuageux[61].

La nébulosité est cumulative, c'est-à-dire qu'elle est la fraction, enoctas ou dixièmes de la voûte céleste, couverte par des couches situées à ce niveau et au-dessous. Par exemple, si une couche de nuages de l'étage bas couvre 3 octas, la couche rapportée au niveau moyen sera de 3 octas ou plus. L'opacité est rapportée de la même façon[62].

L'état du ciel total peut être décrit comme la somme des caractéristiques de la somme des couches de nuages et d'obstruction à visibilité où[63] :

  • Ciel dégagé : un ciel où il y a absence totale de couches nuageuses ou de phénomènes obscurcissant la voûte céleste ;
  • Épars : une couche en altitude dont l’étendue cumulative est de 1/10 à 5/10 ;
  • Fragmenté : une couche en altitude dont l’étendue cumulative varie entre 6/10 et 9/10 inclusivement ;
  • Couvert : une couche en altitude dont l’étendue cumulative dépasse 9/10.

Une couche doit être décrite comme « mince » lorsque les deux conditions suivantes s’y retrouvent[63] :

  1. L’étendue cumulative de la couche dépasse l’opacité cumulative de 1/10 ou plus du ciel entier ;
  2. L’opacité cumulative de la couche est de 5/10 ou moins du ciel entier.

Les obstructions à la visibilité, les précipitations, la hauteur des couches, etc. seront ajoutées dans un rapportMETAR de l'état du ciel.

Couleurs des nuages

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Panorama destratocumulus avecmamma en formation.

La diffusion de lalumière par les gouttelettes des nuages selon lathéorie de Mie se fait surtout vers la direction d'où vient la lumière et dans la direction où elle va : c'est laluminance du nuage[64]. Cette lumière provient, pour la plus grande part, directement de l'astre éclairant ou du ciel, mais une part appréciable peut provenir également de la surface terrestre. Ainsi, la blancheur des nuages est maximale lorsque l'observateur dirige son regard dans un axe aligné avec le soleil, soit dans le dos ou devant lui. À tout autre angle, il reçoit seulement une fraction de la luminosité. Naturellement, l'épaisseur et la densité du nuage (notion d'opacité précédemment évoquée) intervient également, d'où la base parfois extrêmement sombre des cumulonimbus.

La dispersion de la lumière à travers les cristaux de glace descirrostratus obéit quant à elle à ladiffusion de Rayleigh, qui est isotrope selon l'angle mais dépend de la longueur d'onde. C'est pourquoi on voit souvent deshalos circulaires autour du Soleil ou desparhélies (ou faux soleils) lorsque ce type de nuage s'interpose.

Nuages extraterrestres

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Article détaillé :Atmosphère.
Jupiter et sa couche nuageuse externe.
Nuages de glace d'eau sur Mars.

La Terre n'est pas le seul corps céleste à avoir une atmosphère où se forment des nuages. De façon générale, la plupart des planètes et lunes du Système solaire possédant une atmosphère importante ont des nuages, mais leur composition est souvent fort différente puisque leur atmosphère est formée de gaz variés. Ainsi par exemple, les nuages épais qui recouvrentVénus sont formés dedioxyde de soufre, de vapeur d'eau et de gouttelettes d'acide sulfurique, alors que ceux deJupiter et deSaturne sont faits d'ammoniaque à l'extérieur, d'hydrosulfure d'ammonium au milieu et d'eau à l'intérieur[65],[66]. Des nuages semblent également avoir été détectés autour deplanètes extrasolaires, et il est très probable que la plupart des planètes des autres systèmes planétaires en possèdent si elles ont une atmosphère, même si des planètes à l'atmosphère« transparente » (sans nuage) semblent également avoir été détectées, y compris des géantes gazeuses.

La formation et la classification de ces nuages extraterrestres varient également avec la composition de l'atmosphère considérée.

Notes et références

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Notes

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  1. D'où le terme de nuance.
  2. La hauteur est toujours calculée au-dessus du sol

Références

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  25. Les Cirrus n’ont pas eu besoin d’autant de précisions, car ce sont des nuages élevés qui affectent dans une moindre mesure les activités humaines. Via des boucles de rétroaction complexes, ils interagissent à la fois positivement et négativement avec les émissions de gaz à effet de serre sur les court, moyen et long termes.
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Voir aussi

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  • nuage,sur leWiktionnaire

Bibliographie

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