Au, Noyelles-sous-Lens est catégorisée grand centre urbain, selon la nouvelle grille communale de densité à sept niveaux définie par l'Insee en 2022[14].Elle appartient à l'unité urbaine de Douai-Lens[Note 4], une agglomération inter-départementale regroupant67 communes, dont elle est une commune de labanlieue[Note 5],[15],[16]. Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Lens - Liévin, dont elle est une commune du pôle principal[Note 6],[16]. Cette aire, qui regroupe 50 communes, est catégorisée dans les aires de 200 000 à moins de 700 000 habitants[17],[18].
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de labase de donnéeseuropéenne d’occupationbiophysique des solsCorine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires artificialisés (90,8 % en 2018), en augmentation par rapport à 1990 (84,7 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : zones urbanisées (70,2 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (11,8 %), mines, décharges et chantiers (8,8 %), zones agricoles hétérogènes (7,8 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (1,4 %)[19]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : lacarte de Cassini (XVIIIe siècle), lacarte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).
En 2021[Note 7], le nombre total delogements dans la commune était de 3 281, alors qu'il était de 3 252 en 2015 et de 3 216 en 2010[Insee 1], soit une progression du nombre total de logements de 2,0 % depuis 2010.
Parmi ces 3 281 logements, 92,6 % étaient desrésidences principales, (soit 3 038 logements), 0,3 % des résidences secondaires et 7,0 % des logements vacants. Ces logements étaient pour 86,1 % d'entre eux desmaisons individuelles et pour 13,8 % desappartements[Insee 2].
Sur les 3 038 résidences principales, 33,1 % sont occupées par des propriétaires (58 % dans le Pas-de-Calais), 64,5 % par des locataires (40,4 % dans le Pas-de-Calais) et 2,4 % par des personnes logées gratuitement[Insee 3].
Le tableau ci-dessous présente la typologie des logements à Noyelles-sous-Lens en 2021 en comparaison avec celle du Pas-de-Calais et de la France entière. Une caractéristique marquante du parc de logements est ainsi la faible proportion desrésidences secondaires et logements occasionnels (0,3 %) par rapport au département (6,5 %) et à la France entière (9,7 %) ainsi que d'une proportion de logements vacants (7,0 %) inférieure à celle du département (7,3 %) et de la France entière (8,1 %).
Jean de Noyelles sous Lens, Lancelot de Noyelles sous Lens et Pierre de Noyelles sous Lens, combattent et trouvent la mort lors de labataille d'Azincourt en 1415[21].
L'ouverture de ce puits remonte au. Le puits est creusé par la Compagnie des mines de Courrières.La fosse fonctionne à partir de 1929. La profondeur totale du puits atteint512 mètres.La fosse a la particularité de ne posséder qu'un seul puits sur son carreau, ce qui, avec les fosses 1 et 2, fait exception dans la Compagnie des mines de Courrières.
L'entrée principale de la fosse 23 de Noyelles.
Le, la fosse 23 est concentrée sur la fosse 9/17 d'Harnes. L'extraction cesse définitivement le.La production totale est alors de 4 351 000 tonnes de charbon.
En 1946, le Centre de formation du Groupe d'Hénin-Liétard est installé sur une partie du carreau.Dans les années 1960, le Centre est le lieu de passage obligé des travailleurs marocains recrutés auMaroc par les Houillères. En quatre semaines, ils doivent acquérir les bases du métier de mineur, et quelques notions de la langue française pour ceux qui ne la pratiquent pas[26]
La fosse servira encore pour le service du personnel et du matériel pour le 9/17 jusqu'au, date où le 9/17 est rattaché au 21/22.Le puits est remblayé en 1968 et le chevalement est abattu en.Le centre de formation est maintenu jusque dans les années 1980.
En 1985, création du Centre national de gestion des retraités (CNGR) qui assure la gestion et le service des avantages en nature et des prestations à la charge de l’employeur aux anciens agents desHouillères du bassin du Nord et du Pas-de-Calais (HBNPC). Le siège se trouvera dans les anciens bâtiments de la fosse 23. Viendront par la suite, ceux des Houillères du Bassin du Centre et du Midi (HBCM), deCharbonnages de France (CDF), duCentre d'études et de recherches des Charbonnages de France (CERCHAR) en 1987, et enfin aux anciens agents desHouillères du Bassin de Lorraine (HBL) en 1989. Ce centre deviendra par la suite Association nationale de gestion des retraites, établissement public dépendant de Charbonnages de France.
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers lesrecensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations de référence des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[40]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2007[41].
En 2022, la commune comptait 6 757 habitants[Note 9], en évolution de +1,52 % par rapport à 2016 (Pas-de-Calais : −0,72 %,France horsMayotte : +2,11 %).
En 2018, le taux de personnes d'un âge inférieur à30 ans s'élève à 34,9 %, soit en dessous de la moyenne départementale (36,7 %). À l'inverse, le taux de personnes d'âge supérieur à60 ans est de 27,5 % la même année, alors qu'il est de 24,9 % au niveau départemental.
En 2018, la commune comptait 3 091 hommes pour 3 555 femmes, soit un taux de 53,49 % de femmes, légèrement supérieur au taux départemental (51,50 %).
Les pyramides des âges de la commune et du département s'établissent comme suit.
Pyramide des âges de la commune en 2018 en pourcentage[43]
Hommes
Classe d’âge
Femmes
0,6
90 ou +
2,2
7,2
75-89 ans
14,8
14,6
60-74 ans
15,1
21,6
45-59 ans
19,2
18,6
30-44 ans
15,9
17,9
15-29 ans
16,6
19,5
0-14 ans
16,1
Pyramide des âges du département duPas-de-Calais en 2021 en pourcentage[44]
Lerevenu fiscal médian par ménage, letaux de pauvreté des ménages et la part des ménages fiscaux imposés de la commune, du département du Pas-de-Calais et de la métropole sont les suivants :
le taux de pauvreté des ménages de la commune est de26 %, de18,4 % au niveau du département et de14,9 % au niveau de la métropole[Insee 9],[Insee 10],[Insee 11] ;
la part des ménages fiscaux imposés dans la commune est de30 %, de44,1 % au niveau du département et de53,4 % au niveau de la métropole[Insee 6],[Insee 7],[Insee 8].
La fosse 23 de Noyelles-sous-Lens, qui est reconvertie après sa fermeture en centre de gestion du personnel des Houillères (voir plus haut). Ce qui a permis la conservation de nombreux bâtiments, dont la mine-image souterraine (reconstitution à quelques mètres de profondeur, des galeries du fond pour la formation des apprentis-mineurs, les élèves y descendaient par une galerie faiblement pentée).
En 2012, les bureaux, locaux sociaux, bains douches, baraque à outils, lampisterie, poste de transformation électrique, magasin, ateliers, chaufferie et centre de formation aux métiers de la mine sont encore visibles. C'est un des sites miniers du bassin Nord-Pas-de-Calais à posséder encore un grand nombre de bâtiments d'époque. Des fondations des machines et des équipements miniers sont également visibles sur une partie du site.
Le monument aux morts de la catastrophe de Courrières.
↑Une unité urbaine est, en France, une commune ou un ensemble de communes présentant une zone de bâti continu (pas de coupure de plus de200 mètres entre deux constructions) et comptant au moins 2 000 habitants. Une commune doit avoir plus de la moitié de sa population dans cette zone bâtie.
↑Dans une agglomération multicommunale, une commune est dite de banlieue lorsqu'elle n'est pas ville-centre, à savoir que sa population est inférieure à 50 % de la population de l’agglomération ou de la commune la plus peuplée. L'unité urbaine de Douai-Lens comprend quatre villes-centres (Douai,Hénin-Beaumont,Lens,Liévin) et63 communes de banlieue.
↑Population municipale de référence en vigueur au 1er janvier 2025, millésimée 2022, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2024, date de référence statistique : 1er janvier 2022.
↑2021 est l'année de référence des données statistiques fournies par l'Insee en 2025
↑Un ménage fiscal est constitué par le regroupement desfoyers fiscaux répertoriés dans un même logement. Son existence, une année donnée, tient au fait que coïncident au moins une déclaration indépendante de revenus et l’occupation d’un logement connu à lataxe d’habitation.
↑Ce dossier de l’Insee reprend, pour la commune, le Code Officiel Géographique, le découpage territorial, l'intercommunalité, les zonages d’études, le dossier complet de la commune, un comparateur de territoires, les données statistiques et les définitions des termes géographiques (zonages administratifs, d’étude, etc.).
↑"Remonter le temps" est un outil de comparaison de l’évolution de l’occupation des sols dans le temps sous forme de cartes ou photos aériennes :carte de Cassini (XVIIIe siècle),carte d'état-major (1820-1866) et période actuelle (1950 à aujourd'hui). Pour comparer deux autres cartes, sélectionner les cartes en haut de la page.
↑« Distance, à vol d'oiseau, entre deux communes », après avoir lancé la recherche de la commune, sur la droite de la page d'accueil, choisir : Accéder aux outils cartographiques/Mesures/Mesurer une distance, surle siteGéoportail(consulté le).
↑a etbDaniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale »,Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography,no 501,(DOI10.4000/cybergeo.23155).
↑Camille Raad, « Bilan du maire de Noyelles-sous-Lens: Alain Roger veut poursuivre le chemin tracé sur la feuille de route de son premier mandat : Suite de notre série de bilans des maires avec Alain Roger (divers gauche) qui revient sur un premier mandat sans « aucun regret » et se verrait bien en gérer un deuxième, afin de poursuivre le développement de la commune »,La Voix du Nord,(lire en ligne, consulté le).
↑M.L., « Noyelles-sous-lens : Alain Roger goûte une réélection en douceur au poste de maire : Samedi 29 mars, la salle du foyer municipal accueillait près d’une centaine de Noyellois venus observer de près la trentaine de conseillers municipaux fraîchement élus. »,La Voix du Nord,(lire en ligne, consulté le).
↑Auriane Stanesco, « Bilan du maire de Noyelles-sous-Lens : Alain Roger a voulu continuer « à rendre service à la population » : Notre série sur les bilans des maires nous conduit à Noyelles-sous-Lens où Alain Roger termine son deuxième mandat. Satisfait de ce qui a été accompli lors de ce mandat, il n’a pas envie de s’arrêter là car il a encore quelques projets en tête. Il est donc candidat à sa succession. »,La Voix du Nord,(lire en ligne, consulté le).
↑Jean-Luc Moregola (Clp), « Noyelles-sous-Lens: un troisième mandat pour Alain Roger : Afin de respecter les gestes barrières, c’est au foyer municipal que s’est tenu le conseil municipal d’installation. Gants, gel hydroalcoolique, masque, stylo ont été mis à disposition des élus et chacun avait ses 4 m² d’espace »,La Voix du Nord,(lire en ligne, consulté le).